DES ARCHONTES ATHÉNIENS. H7
consacré des honneurs publics dans le théâtre sont du même ordre, c’est-
à-dire tous les deux bienfaiteurs de la cité. L’inscription est mutilée :
Il faut restituer à la première ligne, non, comme on le fait,
il Σ
ίερέως, mais βασιλέως. Àttale est éponyme au même titre
ΑΤΣΑΛΟΥ que ies héros qui avaient donné leur nom aux autres tri-
ΕΓΤΏΝΥΜΟΥ bus d’Athènes. Le mot éponyme dans ce sens est fréquent
(Paus. 1, 5, 2-5. Schol. Dem. 24, 8. Esch. 3, 39. Isocr. 18, 61, etc.). Éph.
arcli. 428. Texte très-mutilé qui ne me paraît fournir aucune donnée chro-
nologique. Corpus, 274, 274 b. Dédicace éphébique : mention des jeux
germaniques et des jeux d’Adrien. Le cosmète exerce un sacerdoce. Dans la
dernière période de l’histoire de l’éphébie presque tous les fonctionnaires
sont des prêtres.
[ Αττικός.] C. I. G. n. 283. Bœckh admet un archonte du nom d’Αττικός,
et en fixe la date à la fin du deuxième siècle après J.-C. (C. I. G. t. I,
p. 392). Le magistrat athénien cité sur le marbre 283 n’est pas éponyme,
mais cosmète.
Αχαιός, olymp. CXLY, 4 et CLY, 3. Éph. Arcli. 386. Rhang. II, 457. Cur-
tius : Lise. ait. duod. n. 8. La date de cet archonte est fixée par M. Ran-
gabé, auquel je renvoie. Décret en faveur d’un ami du roi Eumène IL
_ΣΟΝΙΚΟΪ ’Eiti]. .σονίκου, CXLY, 4, CLY, 3. C. I.G. 122. Mention de
Philétairos, frère du roi Eumène IL Cf. Σωνικός et Ίσονικός.
Βόηθος, cf. pag. 65.
Tib. Κλ. Βραδούας Αττικός, Μαραθώνιος. Philist. IV, 3, 3. Cf. p. 102.
Γαλλιηνός, vers 260 ap. J.-C. Trebell. Poil. G ail. 11. Meier, Comm. epigrA,
p. 75, 82.
Αίλ. Γέλως, cf. p. 100. Pldlist. III, 5, 1. Neub. p. 18, 24.
Γεν... cf. p. 54. Éph. arch. 578.
Γοργίας, Olymp. GXXV, 1. — 280 av. J.-C. Vit. dec. or., p. 847 a. Corsini,
t. IV, p, 81. Le Bas, Attique, n. 389. L’inscription 389 est un décret d’un
thiase : on y lit ΕΠΙ.. . .ΟΤΑΡΧΟΝΤΟΣ. Cet archonte inconnu est le suc-
cesseur de Νικίας; d’après nos calculs Νικίας est éponyme la 124e Oly. 4,
il a pour successeur Γοργίας. Il faut donc restituer ΕΠΙ[ΓΟΡΓΙ]ΟΥΑΡ-
ΧΟΝΤΟΣ.
Δεινόφιλος, Oly. CCVII, 1 = 49 ap. J.-C. Phlégon, Mir. 22.
Πο. Έρέννιος Δέξιππος Πτολεμαίου "Ερμειος, rhéteur et écrivain, vers 269
ap. J.-C. Treb. Poil. Gall. 13. Anthol. Ed. Tauchnitz, III, Suid. Phot.,
82. Millier, Fr. hist. III, 666-687, C. LG. 380. Éph. arch. 559. Ail. Litt.
Zeit. 1838, mai, p. 248, n. 9, p. 323. Meier, Comm. épigr. n. 2, p. 75, 82.
Neub. p. 159, Intelligenzbl. 1838, p. 40. 11 était de la famille des hérauts
(κηρυκων), C. I. G. n. 190, 353. Éphèbe sous l’archontat de Philostratos,
cf. p. 109
Δημήτριος, cf. p. 30. D’après Westermann, qui se trompe : seconde moitié
du premier siècle av. J.-C. Philist, I, 1, 2.
consacré des honneurs publics dans le théâtre sont du même ordre, c’est-
à-dire tous les deux bienfaiteurs de la cité. L’inscription est mutilée :
Il faut restituer à la première ligne, non, comme on le fait,
il Σ
ίερέως, mais βασιλέως. Àttale est éponyme au même titre
ΑΤΣΑΛΟΥ que ies héros qui avaient donné leur nom aux autres tri-
ΕΓΤΏΝΥΜΟΥ bus d’Athènes. Le mot éponyme dans ce sens est fréquent
(Paus. 1, 5, 2-5. Schol. Dem. 24, 8. Esch. 3, 39. Isocr. 18, 61, etc.). Éph.
arcli. 428. Texte très-mutilé qui ne me paraît fournir aucune donnée chro-
nologique. Corpus, 274, 274 b. Dédicace éphébique : mention des jeux
germaniques et des jeux d’Adrien. Le cosmète exerce un sacerdoce. Dans la
dernière période de l’histoire de l’éphébie presque tous les fonctionnaires
sont des prêtres.
[ Αττικός.] C. I. G. n. 283. Bœckh admet un archonte du nom d’Αττικός,
et en fixe la date à la fin du deuxième siècle après J.-C. (C. I. G. t. I,
p. 392). Le magistrat athénien cité sur le marbre 283 n’est pas éponyme,
mais cosmète.
Αχαιός, olymp. CXLY, 4 et CLY, 3. Éph. Arcli. 386. Rhang. II, 457. Cur-
tius : Lise. ait. duod. n. 8. La date de cet archonte est fixée par M. Ran-
gabé, auquel je renvoie. Décret en faveur d’un ami du roi Eumène IL
_ΣΟΝΙΚΟΪ ’Eiti]. .σονίκου, CXLY, 4, CLY, 3. C. I.G. 122. Mention de
Philétairos, frère du roi Eumène IL Cf. Σωνικός et Ίσονικός.
Βόηθος, cf. pag. 65.
Tib. Κλ. Βραδούας Αττικός, Μαραθώνιος. Philist. IV, 3, 3. Cf. p. 102.
Γαλλιηνός, vers 260 ap. J.-C. Trebell. Poil. G ail. 11. Meier, Comm. epigrA,
p. 75, 82.
Αίλ. Γέλως, cf. p. 100. Pldlist. III, 5, 1. Neub. p. 18, 24.
Γεν... cf. p. 54. Éph. arch. 578.
Γοργίας, Olymp. GXXV, 1. — 280 av. J.-C. Vit. dec. or., p. 847 a. Corsini,
t. IV, p, 81. Le Bas, Attique, n. 389. L’inscription 389 est un décret d’un
thiase : on y lit ΕΠΙ.. . .ΟΤΑΡΧΟΝΤΟΣ. Cet archonte inconnu est le suc-
cesseur de Νικίας; d’après nos calculs Νικίας est éponyme la 124e Oly. 4,
il a pour successeur Γοργίας. Il faut donc restituer ΕΠΙ[ΓΟΡΓΙ]ΟΥΑΡ-
ΧΟΝΤΟΣ.
Δεινόφιλος, Oly. CCVII, 1 = 49 ap. J.-C. Phlégon, Mir. 22.
Πο. Έρέννιος Δέξιππος Πτολεμαίου "Ερμειος, rhéteur et écrivain, vers 269
ap. J.-C. Treb. Poil. Gall. 13. Anthol. Ed. Tauchnitz, III, Suid. Phot.,
82. Millier, Fr. hist. III, 666-687, C. LG. 380. Éph. arch. 559. Ail. Litt.
Zeit. 1838, mai, p. 248, n. 9, p. 323. Meier, Comm. épigr. n. 2, p. 75, 82.
Neub. p. 159, Intelligenzbl. 1838, p. 40. 11 était de la famille des hérauts
(κηρυκων), C. I. G. n. 190, 353. Éphèbe sous l’archontat de Philostratos,
cf. p. 109
Δημήτριος, cf. p. 30. D’après Westermann, qui se trompe : seconde moitié
du premier siècle av. J.-C. Philist, I, 1, 2.