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ESSAI
d’éphèbes et sur une liste agonistique. Nous sommes
donc obligés de nous décider d’après ce que nous
savons des lois du collège et de celles de la cité. Aux
termes des lois, l’éphèbe était sorti des enfants (παΐ-
£ες), il était compté parmi les hommes. Je crois donc
qu’il ne figure dans aucune des trois τάξεις, mais
dans la quatrième division, qui est celle des hommes.
Platon dit que les concurrents dans les jeux sont les
παϊ&ες, les αγένειοι et les άντρες. Un texte de Suidas,
restitué par Meier, est ainsi conçu : αγωνίζεται παΐς
μικρότερος, πρεσβύτερος καί αγένειος καί άνηρ. Ces αγένειοι
sont les παιδες τρίτης ηλικίας, ce ne sont pas les éphè-
bes ; le jeune homme était αγένειος de seize à dix-huit
ans. Sur tous ces points je suis d’accord avec Bœckh
et avec M. Dittenberger (i). Le point où leur opi-
nion me parait être condamnée par les faits , c’est
quand ils admettent que les chiffres A, B, Γ désignent
les trois classes de Platon, c’est-à-dire les παιδες, les
αγένειοι et les άνδρες.
Ces chiffres se rencontrent sur deux marbres, qui
sont le n° a/p du Corpus et le n°XCVll b de notre re-
cueil. Le texte 2zp a paru à Bœckh démontrer la vé-
rité de son opinion. En effet, dit-il, sur le marbre
on lit :
A πάλην Άσκληπιάδης
B πάλην Μάρκελλος
Γ πάλην Μάξιμος
(ί) Dittenberger, ozw. cité, ρ 2-ί.
ESSAI
d’éphèbes et sur une liste agonistique. Nous sommes
donc obligés de nous décider d’après ce que nous
savons des lois du collège et de celles de la cité. Aux
termes des lois, l’éphèbe était sorti des enfants (παΐ-
£ες), il était compté parmi les hommes. Je crois donc
qu’il ne figure dans aucune des trois τάξεις, mais
dans la quatrième division, qui est celle des hommes.
Platon dit que les concurrents dans les jeux sont les
παϊ&ες, les αγένειοι et les άντρες. Un texte de Suidas,
restitué par Meier, est ainsi conçu : αγωνίζεται παΐς
μικρότερος, πρεσβύτερος καί αγένειος καί άνηρ. Ces αγένειοι
sont les παιδες τρίτης ηλικίας, ce ne sont pas les éphè-
bes ; le jeune homme était αγένειος de seize à dix-huit
ans. Sur tous ces points je suis d’accord avec Bœckh
et avec M. Dittenberger (i). Le point où leur opi-
nion me parait être condamnée par les faits , c’est
quand ils admettent que les chiffres A, B, Γ désignent
les trois classes de Platon, c’est-à-dire les παιδες, les
αγένειοι et les άνδρες.
Ces chiffres se rencontrent sur deux marbres, qui
sont le n° a/p du Corpus et le n°XCVll b de notre re-
cueil. Le texte 2zp a paru à Bœckh démontrer la vé-
rité de son opinion. En effet, dit-il, sur le marbre
on lit :
A πάλην Άσκληπιάδης
B πάλην Μάρκελλος
Γ πάλην Μάξιμος
(ί) Dittenberger, ozw. cité, ρ 2-ί.