SUR L’ÉPHÉBIE ATTIQUE. 225
sons Dionysodoros (i). Les inscriptions 2û3i et 2o32
de ΓEpliéniéris archéologique en font mention ; le
n° 3g6 est surtout intéressant; le gymnasiarque a
été héraut, deux fois stratège des hoplites ; nous
avons la suite de ses dignités qui sont nombreuses,
et qui se rapportent presque toutes à des fonctions
civiles ou religieuses que ne remplissaient pas les
éphèbes (2). Ce personnage appartient aune famille
connue d’Eleusis, celle des Méggiot. οί ε’πι βοψω (3).
Les gymnasiarques éphébiques doivent encore
être distingués des magistrats de ce nom qui étaient
élus dans certains pays, par exemple à Salamine (/j),
et qui avaient à s’occuper des jeux de l’année et à
en faire les frais, ainsi que d’autres gymnasiarques
qui dans un grand nombre de pays furent les chefs
les véritables cosrnètes des éphébies locales.
(1) Corpus, n° 2G7.
(2) Voy. encore Neubauer, p. 39, et Ëpli. arch,, nos 77G, 727; Ane. Alh.,
p. 108, 191. Le n° 25G du Corpus ne se rapporte pas sûrement à ce genre
de gymnasiarcliie.
(3) La γυμνασιαρχία τφ 'Ερμη, par opposition à ia gymnasiarcliie éphébi-
que, n’a aucune réalité. Le texte 270 du Corpus que cite M. Dittenberger
contient des gymnasiarques éphèbes et des éplièbes; la dédicace est faite à
Hermès suivant un usage frequent dans le collège. ·— Dans le texte de Télés
où il est dit que l’éphèbe craint le gymnasiarque, celui-ci est nommé après
le cosmète, le paidotribe et l’hoplomaque ; il ne pourrait être question que
du gymnasiarque politique, sous les ordres duquel le college se trouvait aux
lampadophories ; il serait difficile, en effet, de supposer qu’un gymnasiarque
éphèbe ait été un objet de terreur pour ses camarades. Ainsi compris, ce
texte offrirait un sens acceptable; il me semble cependant que la correction
qui remplace le mot γυμνασίαρχον par le mot ταξίαρχον est beaucoup plus
conforme aux usages de l’éphébie. Voy. plus haut, p. 149.
(4) Corpus, n° 108, et plus haut, p. 17 3.
T. I.
1 a
sons Dionysodoros (i). Les inscriptions 2û3i et 2o32
de ΓEpliéniéris archéologique en font mention ; le
n° 3g6 est surtout intéressant; le gymnasiarque a
été héraut, deux fois stratège des hoplites ; nous
avons la suite de ses dignités qui sont nombreuses,
et qui se rapportent presque toutes à des fonctions
civiles ou religieuses que ne remplissaient pas les
éphèbes (2). Ce personnage appartient aune famille
connue d’Eleusis, celle des Méggiot. οί ε’πι βοψω (3).
Les gymnasiarques éphébiques doivent encore
être distingués des magistrats de ce nom qui étaient
élus dans certains pays, par exemple à Salamine (/j),
et qui avaient à s’occuper des jeux de l’année et à
en faire les frais, ainsi que d’autres gymnasiarques
qui dans un grand nombre de pays furent les chefs
les véritables cosrnètes des éphébies locales.
(1) Corpus, n° 2G7.
(2) Voy. encore Neubauer, p. 39, et Ëpli. arch,, nos 77G, 727; Ane. Alh.,
p. 108, 191. Le n° 25G du Corpus ne se rapporte pas sûrement à ce genre
de gymnasiarcliie.
(3) La γυμνασιαρχία τφ 'Ερμη, par opposition à ia gymnasiarcliie éphébi-
que, n’a aucune réalité. Le texte 270 du Corpus que cite M. Dittenberger
contient des gymnasiarques éphèbes et des éplièbes; la dédicace est faite à
Hermès suivant un usage frequent dans le collège. ·— Dans le texte de Télés
où il est dit que l’éphèbe craint le gymnasiarque, celui-ci est nommé après
le cosmète, le paidotribe et l’hoplomaque ; il ne pourrait être question que
du gymnasiarque politique, sous les ordres duquel le college se trouvait aux
lampadophories ; il serait difficile, en effet, de supposer qu’un gymnasiarque
éphèbe ait été un objet de terreur pour ses camarades. Ainsi compris, ce
texte offrirait un sens acceptable; il me semble cependant que la correction
qui remplace le mot γυμνασίαρχον par le mot ταξίαρχον est beaucoup plus
conforme aux usages de l’éphébie. Voy. plus haut, p. 149.
(4) Corpus, n° 108, et plus haut, p. 17 3.
T. I.
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