Dupain de Montesson, Louis Charles: La Science Des Ombres, Par Rapport Au Dessin: Ouvrage nécessaire à ceux qui veulent dessiner l'Architecture Civile & Militaire, ou qui se destinent à la Peinture. Dans lequel ils trouveront des regles démontrées pour connoître l'espece, la forme, la longueur & la largeur des Ombres... (Paris, 1786)

La Science
À E F , il eil certain, qu'en la courbant «
on éloignera de plus en plus la partie droite
EGHF des rayons de lumière ; ce qui fait
voir que la force de l'ombre augmentera
toujours en allant vers la partie la plus
éloignée F H.
ïig, 74. 11 arrivera la même chose, si la surface
ABGD est horisontale, & sî on la plie
pour qu'elle représente la surface convexe
B G H , les rayons passant par-dessus cette
surface , s'éloigneront de plus en plus de sa
partie basse F H , qu'ils bisseront, comme
nous venons de le dire, dans une ombre
qui deviendra inseniiblement plus forte en
venant vers sa partie F H , la plus éloignée
des rayons,
fr'g. 75. Si on examine l'effet du jour sur un cy-
lindre posé verticalement, on verra d'a-
bord que le cercle qui le couronne esh
éclairé ; que sa gauche À est exposée au
jour, & que sa droite B n'en reçoit point;
mais comme les rayons de lumière sont
ou peuvent être regardés comme des lignes
droites inflexibles, il y en a qui frappent
sur la gauche du cylindre & s'y termi-
nent , & d'autres qui sont tan gens à la
surface en s'en éloignant ensuite de plus
en plus ; ce qui fait que la droite B du
cylindre, ou tour ronde , demeure dans
line ombre qui prend de la force à me-
sure