Dupain de Montesson, Louis Charles: La Science Des Ombres, Par Rapport Au Dessin: Ouvrage nécessaire à ceux qui veulent dessiner l'Architecture Civile & Militaire, ou qui se destinent à la Peinture. Dans lequel ils trouveront des regles démontrées pour connoître l'espece, la forme, la longueur & la largeur des Ombres... (Paris, 1786)

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quelconque A posé verticalement, les
rayons t'envelopperaient de toutes parts 3
& quoique là partie supérieure C arrêtât
une partie des rayons, on ne verroit point
d'ombre iur l'horison, parce que la base
du corps en occuperont la place ; ce que
Ton sentira facilement ii on oppose , au F; ^
lieu du corps A, une surface B élevée au- lg' *V
dessus de l'horison ; cette surface B arrê-
tera bien quelques rayons,ainii que le fait
la partie supérieure C du corps A ; mais
elle produira une ombre D sur l'horilon, à
l'endroit même où seroit la base du corps.
Si le Soleil change de place & qu'il se Fig. 1534
trouve au point T, alors le Corps intercep-
tera des rayons, qui ne pourront rencon-
trer Hsbrtfbn ; il n'y aura que les rayons
T V, qui passant par-dessus le bord M N
du corps, iront rencontrer l'honson aux
points U, & l'espace P V qui ne reçoit
point le jour qu'il recevroit si le corps
ne s'y opposoit, sera l'étendue d'une om-
bre produite par l'élévation de ce corps :
il est à remarquer que plus le corps sera
haut, plus l'ombre sera longue , & au
contraire, moins le corps sera élevé, &
moins ausîî l'ombre aura d'étendue.
Plus le Soleil descendra, & plus l'ombre Fig; 13,5^
s'alongera , au point de devenir infinie,
lorsque le Soleil sera de niveau avec let
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