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https://doi.org/10.11588/diglit.42533#0074
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l’église de saint-riquier
Jouvenet remporta à juste titre le prix dans le concours
de 1690. L’église de Saint-Riquier possède un doigt de
saint Marcou, abbé de Nanteuil, qui était devenu le
but d’un véritable pèlerinage. Saint Marcou aurait,
comme on le sait, conféré au roi Robert le don de
guérir des écrouelles et celui-ci l'avait transmis à tous
ses successeurs. Plus connu par ses toiles immenses,
Jean Jouvenet a cependant bien réussi dans les quelques
petits tableaux qu’il a peints et notamment dans celui-ci
qui, au dire de Pli. de Chennevière, par la largeur et le
fini, la richesse de tons, « serait digne à la fois du
Louvre et de Versailles ». Il est aujourd’hui conservé
dans la trésorerie. Sa place laissée vide dans le retable
a remis au jour une peinture murale du xvne siècle,
assez ordinaire d’ailleurs, représentant le Crucifiement.
Chapelle Saint André (VI). —Avant la Révolution,
ce n’était qu’un passage entre l’église et la salle
chapitre. Vers 1822, l’abbéPadé, curé de Saint-Riqt
l’accommoda en chapelle en l'honneur de saint
en lui donnant pour retable une très belle t
Nicolas-Bertrand Lépicié, datée de 1771 etreprc
le Crucifiement de saint André, qui avait
maître-autel de l’église Saint-André à Abbevi
n’examinera pas sans intérêt ce sujet religieux tm ar
un peintre qui excella surtout dans les portraits.
EXTÉRIEUR
Façade occidentale. — Elle date tout entière du
temps de Thibaut de Bayencourt. Il est très probable
qu’il y eut changement de maître de l’œuvre et d’ouvriers
l’église de saint-riquier
Jouvenet remporta à juste titre le prix dans le concours
de 1690. L’église de Saint-Riquier possède un doigt de
saint Marcou, abbé de Nanteuil, qui était devenu le
but d’un véritable pèlerinage. Saint Marcou aurait,
comme on le sait, conféré au roi Robert le don de
guérir des écrouelles et celui-ci l'avait transmis à tous
ses successeurs. Plus connu par ses toiles immenses,
Jean Jouvenet a cependant bien réussi dans les quelques
petits tableaux qu’il a peints et notamment dans celui-ci
qui, au dire de Pli. de Chennevière, par la largeur et le
fini, la richesse de tons, « serait digne à la fois du
Louvre et de Versailles ». Il est aujourd’hui conservé
dans la trésorerie. Sa place laissée vide dans le retable
a remis au jour une peinture murale du xvne siècle,
assez ordinaire d’ailleurs, représentant le Crucifiement.
Chapelle Saint André (VI). —Avant la Révolution,
ce n’était qu’un passage entre l’église et la salle
chapitre. Vers 1822, l’abbéPadé, curé de Saint-Riqt
l’accommoda en chapelle en l'honneur de saint
en lui donnant pour retable une très belle t
Nicolas-Bertrand Lépicié, datée de 1771 etreprc
le Crucifiement de saint André, qui avait
maître-autel de l’église Saint-André à Abbevi
n’examinera pas sans intérêt ce sujet religieux tm ar
un peintre qui excella surtout dans les portraits.
EXTÉRIEUR
Façade occidentale. — Elle date tout entière du
temps de Thibaut de Bayencourt. Il est très probable
qu’il y eut changement de maître de l’œuvre et d’ouvriers