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https://doi.org/10.11588/diglit.14717#0186
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LK GHAND PALAIS DE C0NSTANT1N0PLE
Comme la seconde cour etait ouverlc d'un cote, pour
permettre aux empereurs de se rendre du palais de Daphne
a rOalon et a la Magnaure, cette cour devait etre naturel-
lement occupee comme la premiere. Les excubiteurs etles
candidats gardaient les issucs de ce c6le, de meme que les
scliolaires protegeaient les abords du c6te de la Chalce.
La Magnaure, edifice isole, entoure de jardins et borde
de terrasses, d'oii la vue s'etendaif sur la Marmara et les
monts de Bithynie, dut etre le palais d'ete de Constantin.
Aux approches de 1'ete, il devait quitter le palais de Daphne,
pour habiler cettevilla ombragee et rafraichie par les vents
du Bosphore. U etait, en effet, dans les habitudes des
«mpereurs d'avoir un palais d'cte et un palais d'hiver.
Theophile, auTriconque, s'etait fait construire deux appar-
tements qu'il liobitait alternativement.
La Passion de 1'apotre Thomas confirme cette hypofhese.
<Jes actes apocryphes, conserves dans une vcrsion latine,
redigeeavant le sixieme siecle ',raconLentcomment Tapotre,
au cours d'une peregrination dans 1'Inde, fut invite par lc
roidupays, Gundafor, a lui construirc un palais. L'ap6tre,
ayant pris un roseau, se mit a mesurer et a tracer le plan de la
nouvelle demeure. Parmiles edifices du ]>alais figurent les
zetae hiemales et les zetae aestivales (zetae = diaetae)
c'est-a-dire les appartemenfs d'ete et ccux d'hiver. 11 y
avait aussi un vestibule (proaula), un consistoire (consis-
torium), une salle avec lits de table (triclinia accubiialia),
des thermes, un gymnase, une cuisine, un hippodrome.
De merne, au palois de Constantin, il existait un prolhy-
fon ou vcillaient des doryphores et des hoplites, un Con-
sisloire oii siegeaitle conseil dc 1'empereur, un palais des
Dix-neuf lits qui servait aux festins d'apparat. Mais il y
l.Max Bonnet, Supplementum Codicis apocr., I. Acla Thomae, Leipzig.
1883, ]>. 140; Schlosser, dans Sitzungsberichie der pttilosoph. hislor. Classe
der kaiserl. Akad.der Wissenschaften, t. CXXIII, Vienne, 1891, p. 51, Dahs
la version greccjUe de«es 'actes, la description du palais est tres abregec ;
cf. M. IJonnet, op. cit., ]). 14, 16.
LK GHAND PALAIS DE C0NSTANT1N0PLE
Comme la seconde cour etait ouverlc d'un cote, pour
permettre aux empereurs de se rendre du palais de Daphne
a rOalon et a la Magnaure, cette cour devait etre naturel-
lement occupee comme la premiere. Les excubiteurs etles
candidats gardaient les issucs de ce c6le, de meme que les
scliolaires protegeaient les abords du c6te de la Chalce.
La Magnaure, edifice isole, entoure de jardins et borde
de terrasses, d'oii la vue s'etendaif sur la Marmara et les
monts de Bithynie, dut etre le palais d'ete de Constantin.
Aux approches de 1'ete, il devait quitter le palais de Daphne,
pour habiler cettevilla ombragee et rafraichie par les vents
du Bosphore. U etait, en effet, dans les habitudes des
«mpereurs d'avoir un palais d'cte et un palais d'hiver.
Theophile, auTriconque, s'etait fait construire deux appar-
tements qu'il liobitait alternativement.
La Passion de 1'apotre Thomas confirme cette hypofhese.
<Jes actes apocryphes, conserves dans une vcrsion latine,
redigeeavant le sixieme siecle ',raconLentcomment Tapotre,
au cours d'une peregrination dans 1'Inde, fut invite par lc
roidupays, Gundafor, a lui construirc un palais. L'ap6tre,
ayant pris un roseau, se mit a mesurer et a tracer le plan de la
nouvelle demeure. Parmiles edifices du ]>alais figurent les
zetae hiemales et les zetae aestivales (zetae = diaetae)
c'est-a-dire les appartemenfs d'ete et ccux d'hiver. 11 y
avait aussi un vestibule (proaula), un consistoire (consis-
torium), une salle avec lits de table (triclinia accubiialia),
des thermes, un gymnase, une cuisine, un hippodrome.
De merne, au palois de Constantin, il existait un prolhy-
fon ou vcillaient des doryphores et des hoplites, un Con-
sisloire oii siegeaitle conseil dc 1'empereur, un palais des
Dix-neuf lits qui servait aux festins d'apparat. Mais il y
l.Max Bonnet, Supplementum Codicis apocr., I. Acla Thomae, Leipzig.
1883, ]>. 140; Schlosser, dans Sitzungsberichie der pttilosoph. hislor. Classe
der kaiserl. Akad.der Wissenschaften, t. CXXIII, Vienne, 1891, p. 51, Dahs
la version greccjUe de«es 'actes, la description du palais est tres abregec ;
cf. M. IJonnet, op. cit., ]). 14, 16.