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https://doi.org/10.11588/diglit.3580#0057
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CHO IX D E PIERRES GRAVEES
APOLLON JOUANT DE LA LYRE.
planche xvil ^"lET Apollon gravé sur une très-belle Cornaline par un ar-
\J tiste supérieur, offre des singularités qui méritent quel-
ques éclairciisemens. Parmi tant d'Apollons que Ton rencon-
tre sur les médailles, il n'y en a pas un dans l'attitude de ce-
lui- ci, ce qui me fit juger d'abord, que ce n'étoit qu'une fan-
taisie du graveur; mais je me rappelai bientôt, que le même
sujet, à quelques variations près, paroissoit sur plusieurs au-
tres pierres gravées qui se trouvent aux endroits cités dans
la note, (i)
Sur notre Cornaline la lyre est d une forme ausïï extra-
ordinaire que l'attitude d'Apollon , qui de la main droite re-
courbée au - dessus de sa tête tient l'extrémité supérieure de la
lyre, la partie inférieure étant appuyée sur la tête d'une fem-
me fort petite en proportion, tandis qu'il touche les cordes
de la main gauche. Cette femme qui sert de support à la ly-
re, ne seroit-elle point une Cariatide? Je suis d'autant plus
porté à le croire que sur une pierre semblable du Comte de
Caylus (2) la femme élève la main droite à la manière des
Cariatides pour mieux soutenir la lyre posée sur sa tête. (3)
II
(i) Museam Flor. T. I. tab. 66. Léon. A- s'appuie de la main gauche sar la lyre et
goftini Gemmce num. 10?. edit. Gronov. Mont- pose la droite sur sa tête, une petite statue
faucon Ant. expl. T. IL p. ig^.. Caylus Rec. de Diane Lucisera sur un fragment d'une
d'Ant. T. V. pi. 52. et 56. Winckelmann defcrip- colonne.
tion des pierr. grav. de Stofch. p. ici. Sur une (a) Rec. d'Ant. T. V. pi. 56.
belle Cornaline du Cabinet de M8r» le Prince de (3) On voit sur plusieurs médailles romai-
Gallitzin on voit aussi. à côté d'Apollon qui nés la Piété ou la Concorde aiïïses, qui du
CHO IX D E PIERRES GRAVEES
APOLLON JOUANT DE LA LYRE.
planche xvil ^"lET Apollon gravé sur une très-belle Cornaline par un ar-
\J tiste supérieur, offre des singularités qui méritent quel-
ques éclairciisemens. Parmi tant d'Apollons que Ton rencon-
tre sur les médailles, il n'y en a pas un dans l'attitude de ce-
lui- ci, ce qui me fit juger d'abord, que ce n'étoit qu'une fan-
taisie du graveur; mais je me rappelai bientôt, que le même
sujet, à quelques variations près, paroissoit sur plusieurs au-
tres pierres gravées qui se trouvent aux endroits cités dans
la note, (i)
Sur notre Cornaline la lyre est d une forme ausïï extra-
ordinaire que l'attitude d'Apollon , qui de la main droite re-
courbée au - dessus de sa tête tient l'extrémité supérieure de la
lyre, la partie inférieure étant appuyée sur la tête d'une fem-
me fort petite en proportion, tandis qu'il touche les cordes
de la main gauche. Cette femme qui sert de support à la ly-
re, ne seroit-elle point une Cariatide? Je suis d'autant plus
porté à le croire que sur une pierre semblable du Comte de
Caylus (2) la femme élève la main droite à la manière des
Cariatides pour mieux soutenir la lyre posée sur sa tête. (3)
II
(i) Museam Flor. T. I. tab. 66. Léon. A- s'appuie de la main gauche sar la lyre et
goftini Gemmce num. 10?. edit. Gronov. Mont- pose la droite sur sa tête, une petite statue
faucon Ant. expl. T. IL p. ig^.. Caylus Rec. de Diane Lucisera sur un fragment d'une
d'Ant. T. V. pi. 52. et 56. Winckelmann defcrip- colonne.
tion des pierr. grav. de Stofch. p. ici. Sur une (a) Rec. d'Ant. T. V. pi. 56.
belle Cornaline du Cabinet de M8r» le Prince de (3) On voit sur plusieurs médailles romai-
Gallitzin on voit aussi. à côté d'Apollon qui nés la Piété ou la Concorde aiïïses, qui du