Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0057

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
f> «'«t*

L'ECLIPSB

l'h,i^vi„!,un« &;><

N



■Ts ji . ^asp:!lé I Urfir r S3ti, ^/i-W/ê servent à chaque instant à leurs lecteurs des alinéas con-
"ne

1 cPoUSf

lue qUj j . vlJuusera nn " lre%s /^%|VS à Peu Pr^s en ces termes :

^ « Grand émoi dans le noble faubourg : une jeune Elle du meil-

aiorti' ""

' ««ti»

°nlèï:

"6,

P'Ud'a,

lT'i à

,aen"*ell6s

'"(si

^^'t; leur monde, Mlle Y.,., vient de déserter la maison paternelle
CsSatara ^'taj \ avec un ouvrier tapissier, le sieur Z... Les initiés sauront mét-
ro ■ —'""'les LDï10ftant- a^r'W^I tre des noms propres à la place de ces initiales. »

tonln»— v> 'fis vgS|flo u 0s; inajs.]|'^kr « Il n'est bruit en es moment dans le quartier Drouot que d'une
tt- , m. ! aventure assez scandaleuse



, rentrait chez lui à une heure

n»ii "".«Doiii- "li'' « Un riche banquier, le sieur D. .
ia TOnc,i||°i!l>l,il I» ta: >f,b du matin, lorsqu'en traversant le boudoir de sa femme.jl jjjt

«erio,

'«nids, ,,:,i """"",a so *.,;

'«gilet. qU(
iruluri

le vicomte

• ~ Malh,

"• at,»>idaai

Le SU, ■

afa< lie cesser
™. Ces „,
Pour

De ^2* accosté par un de nos plus élégan'.s sp.ortsmen
""'ell ^^jw de P..,, qui lui demanda de lui indiquer son chemin peur 38
ues6 à s°'a ou à ?'"HO rendre au Gros-Caillou.

*ullBe iront : \^% ' ï On prétend que le sieur D... aurait eu quelques soupçon?,
m,... "Q8lairaj.V^i Questionnez, et vous aurez des détails sur l'aventure. »

*. Franchement, il faut convenir que l'on prend le public pour an
rai jobard, quand on lui sert quotidiennement une demi-douzai-
le de faits divers de ce calibre.

. blagué le fameux serpent de mer du Gonsli-
' "te.

■neni,

aient I

Fêle

On a beaucoup ^______

utionnel; je ne vois pas en quoi c'était moins

Que l'on veuille bien se reporter à l'utilité de ces deux chefs-
d'œuvre, et l'on reconnaîtra que c'est absolument la môme chose,
^omruv résultat.

Au lieu de se dire, comme autrefois :
5 —Je vais épater mes lecteurs avec un veau marin de 15,800

■)S Pendes nièo<*; ' *l fclîeia&i^ilogrammes échoué sur la plage de Trouville, si je leur narrais un

TOaï hou ' ^^ ^tts^etit C0CafiaSe quelconque de ma composition, avec force initiales

orcs sur tranc'ie; ' 6 ^ Sfi! ^%= fc * *a c^e^" ^es mî^a^esJ Sa n'engage à rien, et ces petites histoi-

'*is Ifès-coûtfeu- ' m few.j'^es-là vous donnent tout de suite un cachet de bien renseigné qui

wdevoirpasca| '"^ U )0USSe alavente-

Dans les provi - . ^ ^aut ^'en cr°ire I^I y a &QS 3ens Çue ce'a intéresse, puisque

'Citant ce jour-H # eS ^Qn(s cesj i :e ëenre ^e racontars — on pourrait même dire : a-acontars — se
Autour do! es habits neufs. :'épand dans beaucoup de journaux quotidiens.
*•> moins W.1..-JI ^oïennîtû fo ju.. Pent-ètre uuelaues-uns de mes lecteurs seraient-ils bien aises

les ne se efifthimi "' ^ J

îainp* laFrjir qUaPlri,-^^il.!w Et, vraiment, c'es:

U prômwad! T ,,amb01*E1 * F«àe»ÎJefMer Cette petUe douceur' ■■■H ■■■■■
Ie LocScbaniin ™: , ! Je vais avoir l'honneur d'opérer devant eux sur deux ou trois

'l supposea servir à Y^th P ^

ialité ^

Peut-être quelques-uns

ios mç,„_______

t si facile à faire, qu'il y aurait cruauté ù leur

Promenade de Um
ipposée servir à h
'■- on n'y voit que q

Je vais ^______________

ijlJOjj j , -petits cancans qui ne sont nullement préparés.
^^^^^^^^^m> i— Jes wii ^ ^ lorsqu'ils m'auront vu faire une fois, ils pourront eux-mêmes
!caaies pour k Graine de S<ïse confectionner chaque soir, pour leur usage personnel, autant
a 'dlre a^x jambons est Ip > ^e potins et de scandales du grand monde qu'ils en auront

mbons, d'à

rtte i la jamboanerie étm*7m1? « Un cercle élégant du boulevard «' a été Mer le théâtre d une
cl^rUWondùe.Shâ scène assez piquante. Le baron de C..„ ,n. joua.t contre
i nous dirent peut-être mlJ** —quis de H..., a été surpris sortant un as de carreau de

,„;./'» scène assez piquante. Le baron do G..., qui jouait contre le
., a été surpris sortant un as de carreau de sa
se faire une quinte majeure. Nous n'insisterons

in. a v ,.pe°l"eîre1M1«»teil»a,:

'■<e. ue .Vw-Nork ei Je [l:V„ .,.,,."» manchette pour........ .

» pas sur un fait de cette gravité. Trop de personnes déjà auront

ces longacs guirlandes do simi'sa J*? deviné le nom de nos personnages. »
"»««rto»« les choses répng,,,,^ .

î jambons. • snwv^>

La Fuira aa pain d'en m i u ■ K ^e ffi0n^9 aristocratique s'occupe beaucoup en ce moment
r nno ktu>n4..« -,. ,', , * '» d'un événement extraordinaire. Monsieur de "V... aurait
——» vendu, dit-on, les diamants de sa femme pour payer des difle-
T """S"1 dîi *■» renées à,.. une danseuse de l'Opéra, Mademoiselle C... - Ma-
ies paimerea k\àh, dame de y... lMmte i ia mil-etli serait sur le point d'entrer au
M la mélasse, laslaeasemini kptëàaï, théâtre. Elle va débuter sous peu au "*. »
Dijon. *

Outre ces fête», i] en est encore Jeci ta.: * •

'il est de notre, devoir de De pas aéte: , HieIi au Gafé »• sur le boulevard "*, trois paires de soufflets.
Los, sainte Véronique, patronne deiienrsi B Monsieur L... K... C. et B... ont été les prinicipamt. acteurs
os n'êtes pas, je pense, sansiwit isaiiif , de cette scène à laquelle ont pris part'MM. J... F,., et S,..,
» membres du eltib de "*. Quelques noms féminins sont môles à
» cette querelle; on parle de Mesdames A... R... V... et M...
du théâtre de *" mais, nous en avons déjà trop dit. »

curés s'appellent presque tontes
! .int Timolhée. — ù jo«H

I se cotiseront pour illuminer (•,«»*___________________________________________________________

île de Timolhée Ttitnm. * T *

Prcdielii» Je m'arrête, croyant avoir suffisamment indiqué la manière d'ob-
tenir à volonté, en chambre et à peu de frais, des échos de la vie
Plusieurs faits tres-intéressanls dSisM« priïéf) destinés a intriguer tout le monde et à ne compromettre
Cn notaire sibtil, très-amatenr 4e p«*« peraonne.

la Déclic à la figM. irajonerdelaetas» n es|. juste d.aj-outel. que ce nouveau genre de littérature doit
■sera foudroyant:-Ai*11'' son énorme développement à la fameuse loi Guilloutet, que les
'„ foi» Je suite dans son insi»»1 *", journalistes ont tant mécanisée.

e- «onions But» il '^<t C'est grâce à elle que MM. les reporters du grand monde peuvent
ainsi desqnastiiéi*** quotidiennement nous raconter à noms couverts et avec d'énormes
il on recollera a • . — ^ précautiorlS] ces historiettes piquantes qu'ils confectionnent par

il en récollera

'j" dJricE*e la «^^ douzaines au coin de leur feu! '
K a5 [em mW^'i Enjournalisme, cette, façon

àe : un Sra

de fabriquer des échos artificiels,

:duant la pomme ne m.^-^?t(Sj; puisclu,ils M sont pro4uits ,.par a,,cun bruit, peut s'appeler met-
de toute maladie, r»°"nœorie!Sii!»' tre du vent en bouteilles et boucher soigneusement pour éviter

.iquespersonnsges»»; .^.
.'„ fabricant de serin «*„»
iiantenilsvacanlsaU* 3Ï,

DanelespremierSJ»^::

Ese répandra sur. «j 0,

s plaisantfeiaconnfe " ^,*#

ncndànontr»"^

la fermentation.

Léon BienvekU.



FAN

ose q«e i> '
:*deVie -le KM^'

I est =nc

0*

AVENTURES DE M. NUELLAS

ILLUSTRÉES PAn LtOKCli PETIT

CHAPITRE IV (Suite)

OU M. NUELLAS DORT PENDANT QU'UN ROTISSEUR CHANTS. — ÉVASION.

Colomban appliqua les volets à la devanture, éLeignit les der-
niers tisons qui se dissimulaient sous une robe de peluche blan-
che, et alluma sa lanterne sourde, tout en chantant :

LA RÔTISSERIE

Noël pour îes rôtisseries,
Où les volailles bien nourries
Prennent le ton chaud et vermeil
Des grappes où rougit le sang pur du soleil i

Hiver, été. Joyeuse et nue,

La rôtisserie est en feu :

Que l'air du temps soit gris ou bleu,

Elle s'étale sur la ruel

Avec sa gorge naearat
Et sa langue rouge qui tremble,
Cet anlre rutilant ressemble
Au palais de Gargantua !

Devant ia flamme purpurine

Tournent les joyeux chapelets
■ Des dindes, des jeunes poulets
1 j Et des oiseaux de gmisse fine:
, Le jus tiéile en bouillant frémit;

Le bois flambe, pète, ôlincelle;

Comme une vieille demoiselle

Le gigot-sel-idc et jaunit.

"Une odeur épaisse qu'on mange
Par le nez saisit les passants ; .
Les carrés de veau rougissants
Arborent des couleurs d'orange ;
tët la rue entend la chanson
Des viandes saines et fumeuses
D'où tombent des pertes graisseusos
(jui grésillent sur les charbons.

La rôiisseuse est belle fille :
, Sabouche est une fleur de sang ;
, Son sein orgueilleux et puissant

Sous sa fine chemise brille ;

Voilà dos bras blancs et nerveux !.'.,

Le feu peut noircir et descendre :

Elle m rallumera la-cendrc

Avec la flamme de sua yeux !

Noël pour les rôtisseries.
Où les volailles nien nourries
Prennent le ton ebaud et vermeil
Des grappes où rougit le sang pur du soleil

Les d&raîers v$a£_. du
refr;un,qui vibraient aans
l'escalier, parvinrent aux
orejr.es de M. Nueîtas,
qui bâilla et ouvrit les
yeux. Se trouvant dans
une obscurité complète,
et, surpris de sa position
horizontale, M. Nuellas
étendit le bras droit et
rencontra les parois du
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ panier j ne se rendant nul-
lement compte de sa situation , il étendit le bras gauche et ren-
contra une fois encore le panier de ce côl6. IL fit un effort pour
se relever ot heurta violemment son nez vénérable contre le cou-
vercle de l'inévitable panier.

M. Nuellas resta un in-
stant immobile : il com-
mença à avoir conscience de
sa triste position, et, après
avoir tenu, pendant quel-
ques minutes,' conseil avec
lui-même,; il eonclut que
décidément/il. était un hom-
me bien malheureux. Puis il
réfléchit qu'il avait été indu-
bitablement fort inconsidéré la veille dans la satisfaction physique
de sa joie intime; et, ne sachant à quoi attribuer son inclusion
dans ce panier ridicule, il se
demandas! ses compagnons
avaient été, eux aussi, in-
sérés en des prisons aussi
peu en rapport avec les as-
pirations de Tame humaine.
Mais, malgré toutes ses in-
vestigations, il ne put se
faire à ce sujet aucune ré-
ponse satisfaisante.
Cependant, ses mouve-
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ments réitérés avaient mis
en éveil tout le peuple des poubs et des lapins qui sommeillaient
au-dessus et au-dessous de lui.

Les estimables volatiles que M, de Buffon appelle, sans doute
pour des rancunes particulières du vocable tout à fait bouffon, des
gallinacées, et les aimables quadrupèdes qui font la gloire de l'ordre
des rongeurs, se mirent à piaulor et à geindre, en se bousculant



■' i "■■ •.

comme s'ils voulaient assistera un spectacle en plein air, et en mar-
chant les uns sur les autres avec une étourderie non moins cruelle
que s'ils eussent été des hommes.

Eugène Vermersch.

La suite au prochain numéro.

Oh! ceFévall

Le voilà, en ce moment, attaché — avec des saucisses ■* au
National, à Paris, au Petit Officiel! Un do plus, et je le compare-
rais à un régicide tiré à quatre feuilletons! Ce Breton — infatiga-
ble et universel, — n'a pourtant jamais donné à LL, MM. la
Grammaire et le Bon Sens Je coup de poignard de Ravaillac;
c'est tout au plus s'il leur a donné quelquefois le coup de canif do

L'éditeur Dentu lui a publié hier le Capitaine Fortune, un de
ces récits d'aventures, de cape et d'épée, cavaliers, entraînants,
à spectacle, comme il est seul capable de les mener à bout, depuis
que le parrain d'Athos, de Porthos, d'Aramis et de d'Artagnan a
déserté les Mousquetaires pour courtiser Madame de Cluimblay. . _

Entre temps, Feval se met volontiers à la fenêtre du premier
étage de M. de Pêne — histoire de jaser un brin!...

Méfiez-vous !...

Malgré ses allures de bonhomie un peu pataude, c'est un ma-
dré et un terrible, qui apporte dans la discussion, dans la critique,
les coups de tète sans réplique — te coup du bélier — des gars de
Plougastel aux luttes des pardovtsl...

A l'époque où l'on s'occupait — outre mesure — du patronage
officiel octroyé à ce pauvre diable de-Trésor littéraire, dont il n'est
plus question aujourd'hui, un camarade l'aborde avee un visage
indigné :

— On assure que vous avez vendu la Société des gens de let-
tres au gouvernement pour trois mille francs...

— Et qu'.cst-ce que vous pansez de ci, vous?

— Je pense que c'est impossible, parbleuI... Songez-y donc!...
Trois mille francs l... La Société d^s gens de lettres!...

—■ Vous avez joliment raison, mon cher ami : je n'ai jamais
volé personne, — pas même le gouvernement.

PetU» événements.

L'auteur de Mademoiselle de Maupin n'a pas renoncé à siéger là-
bas — au bout du pont des Arts — entre M. la duc da Broglio et
M. ie duc de Noailles.

Voici le moment de remettre en circulation — avec une modifi-
cation lég&rQ — l'impromptu qui courut Paris alors que les parti-
sans, d'Alfred da Musset cherchaient sous les cendres du membre
d& rinstttut les étincelles de Rolla :

Ha dépit du choix salennel
De messieurs de l'Académie,

Gautier va donc être immortel
Comme un mort qui devient momie !

J'ai parlé de M. de Saint-Georges, — l'autre semaine...

Un de nos ennfrères lui avait écrit — dernièrement — pour lui
demander un conseil...

Tourmenté — probablement — par les tracas d'une pièce en
répétition, M. de Saint-Georges ne répondit pas à la requête avec
la courtoisie qu'il apporte d'ordinaire dans ses relations.

G'est du moins ce que l'on m'affirme.

Son correspondant — furieux — prit la plume et lui envoya
ces seuls mots :

« Monsieur,
» Vous n'avez pas été poli avec moi...
» Je n'irai pas à votre enterrement.

» X... »

Susceptible et féroce!

u«Ba*0«>*-ï««lgv!aa^*în*--™.

GAZETTE A LA MAIN

... Je n'avais jusqu'alors tenu Marie Dumas que pour un peintre
di piela, — et de piété... iilîale, encore 1

Avec tout î le monde, j'avais admiré au Salon les cartons où,
entre autrts figures apostoliques ou patriarcales, elle couronne du
nimbe d'or des élus ie vulgarisateur d'Addah Menken et le poète
de Marguerite Gautier.

Au lit de mort et Madame Benoil m'ont prouvé, d'une façon écla-
tante et incontestable, que Marie Dumas manie la plume du dra-
maturge d'Anlony et de l'écrivain de l'Affaire Clemenceau avec le
même talent, avec le même succès que le pinceau paradisiaque
d'Ange de Fiésole et de Fra Bartoloméo.
. En vérité, le maître avait bien raison de me dire :

— Les personnes nui prétendent que mon fils'est mon meilleur
ouvrage, ignorent donc que j'ai une fille! L'ouvrage est excellent
sans doute; mais il y a une seconde édition,

La blonde L... — pas Saint-Ybars — émigré des Variétés aux
Folies-Dramatiques.

Ses camarades jurent leurs grands diables qu'elle n'a pas été
élevée à Saint-Denis.

— Une bonne fille, disait Hamburger. C'est dommage que sou
éducation ait été interrompue au moment où elie allait apprendre
à lire 1

Un beau bâtiment, la G*att<5
Dont le récent malheur m'irrite :
Monsieur Haussraann, en vérité,
A trop bien logé la faillite !

La fête offerte en prime à ses abonnés par le journal Paris a
eu lieu — jeudi ou vendredi — dans la salle des Italiens. On y a
applaudi une réunion d'artistes jusqu'alors sans pareille et sa-
vouré toute sorte de choses exquises, servies avec une prodigalité
et une magnificence royales.

Dimanche, fête d'un autre genre, chez l'excellent Ruzé, 38, rue
de Laborde, — la danse et la musique des épées aux mains des
virtuoses de l'escrime : Autier, Pellenq, Delplanque, Auriol,
Soum, Blouzem, etc., etc. J'en passe — et des meilleurs, des plus
braves et des plus adroits!...

Lorsque je suis entré, Autier était aux prises avec Casanova...

Un chassepot, cet Autier t Pif! paf! paufl Une demi-douzaine
de coups de bouton à la minute! 11 est vrai que son adversaire
parait et ripostait du tac au tac avec un saog-froid, une précision
et une agilité remarquables...

Grenadier et voltigeur, je suis content de vous !

Unie snysitSËfnfâooa.

La Tragédie a traîné, l'autre soir, son cothurne à.l'Odéon, au
pied de très-brune, très-présomptueuse et très-insignifiante dame
Adeline Génin, née Laforge, et dite Karl, — sur l'affiche et sous les
sifflets...

Etait-ce bien un cothurne ?...

Pour moi, lecteur, que rien n'épate
Et qui tiens à mon franc-parler,
Ça m'avait l'air d'une savate
Qu'il n'eût point fallu relmrhr.

ISistoâre de ta Bzs,

Un ami me L'a empruntée, — autrefois,.»

Je la lui reprends..,

Un proverbe de mon pays dit : Bon repreneur, bon redonneur.,.'

Un ouvrier de chez X,.., célèbre facteur de pianos, ayant passé
un samedi en noce, était venu le dimanche matin à l'atelier 'finir
sa pièce et réparer le temps perdu.

il travaillait seul à l'achèvement d'un piano mirifique et décom-
position nouvelle.

Tout d'un coup il s'arrête, pâle, ému, tremblant.,.

Cas imprévu U.. Il faut sortir !...

SortirI... Le patron peut le voir, lui demander ce qu'il fait là...
Il faudra avouer l'escapade de la s&naame!...--[ Tout justement,
M. X... se promène sur le perron, à deux p?,s 'de la porte vitrée,
avec un noble étranger... ; •■•• ■

Que faire? . - ■•■>.■■•

Qu'auriez-vous fait? '■ ' * ■ f-tfJ

« - ■■■■ •

Ce qu'il fit... - " '■ &*»

Un piano, c'est une caisse, après tout,bien plose.u '■'■.'■■- J .-■
Et puis on peut mettre la... chose sur le compte.d'^iroamarade.j.
Allez chercher parmi trois cents ouvriers, peut-être! ï-.'j '■
Bref, notre individu fit... ce qu'à sa place vous auriez-Û^t...
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen