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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0096
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L'KGLÏPSli

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PRÎMES »£ L'ÉCLIPSÉ.

Toute personne qui enverra sIfïPoeSeiissesftiî on mandat on en

fcimbïes-poss© au Directeur du journal, 16, rue du Croissant, à

Paris,— le montant d'un abonnement d'asa iâaa à l'Eclipsé,

jouira des primes ci-dessous énoncées, sus conditions suivantes:

if PRIME

Ose excellente montre àa G-enève, (Voir nos précédents numéros.)

L:abonnejnenÊ ponr PariSj a-yac cette prime, . . . , i ^

Pour les départements» „„-...,»-, * . ■ * 3î

2" PRIME
50 charges d'Ambré Gïï.1»
I/â-bonnemeai pour Paris, avec cette prime.

Pour les départements....... , . .

Avoir soin de bien indiquer celle deti trois primes qu'on

choisit.
Tous nos abonnés peuvent jouir des primes ci-dessus, déduction

faite du prix de l'abonnement déjà payé.

7 50

9 »

LES ACADÉMICIENS FUTURS

Quatre stalles (balcon des Immortels) sont vides sous la cou- j
pôle à bandes jaunes de l'Institut de France.

MM. Viennet, Empis, Berryer et de Lamartine ont quitté pour !
toujours leurs fauteuils vénéiables. C'est là-haut — où là-las — !
dans l'inconnu, qu'ils touchent maintenant leur jeton de présence, J
cette contre-marque de l'Académie.
Il s'agit de remplacer ces illustres.

La bonne vieille dame (je parle de l'Académie) ne dit jamais :
Serrons les rangs (ce n'est pas l'envie qui lui manque pourtant);
elle est forcée, sous peine de mort, de dire : Complétons-les.

Aussi, bon gré, malgré, elle va procéder dans peu à de nou-
velles élections.

En ce moment son vieux sein s'agite sourdement sous les voiles j
discrets qui ie dérobent aux regards de la foule — qui ne tient pas ,
à le voir du reste 1
Quatre concurrents sont en présence.

MM. Théophile Gautier, Auguste Barbier, de Champagny,
d'Haassonville.

Richelieu soit loué ! il n'y a pas de dispute possible, devant les
lions verls, entre les compétiteurs que nous venons dénommer.
Il y a de la place pour tous.

Mais il serait honnête (style dix-septième siècle) que MM. Théo-
phile (ramier et Barbier passassent avant les respectables incon-
nus précités, MM. de Champagny et d'Hanssonville, dont le ba-
gage littéraire, ce mo semble, ne payera jamais un bien lourd
excédant sur le chemin de fer de la postérité.

Compétition bizarre, qui étonne, à première, et même à troi-
sième vue !

Donc, laissons amicalement de côté MM. d'Hanssonville et de
Champagny (??), pour ne noua occuper que des deux écrivains de
haut rang dont le nom, depuis quarante ans, est honoré dans toutes
■ les mémoires, — avec des nuances, ajouions-le.

En effet, Théophile Gautier, travailleur acharné, — et quel mer-
veilleux travailleur ! — doit naturellement prendre place — les
préséances de l'administration le veulent ainsi, — avant M. Au-
guste Barbier, cette gloire, née d'un paroxysme soulain apaisé,
refroidi ; cette flamme éclatante eh> dévorante, tout à coup morte,
ou du moins qui brûle, latente peut-être, à la façon des lampes de
de Gédéoo, sous un vase d'argile.

Mes plus violentes et mes plus délicates sympathies sont pour
le poète superbe et pour le prosateur excellent — parfait magicien
ès-kttres françaises, disait Baudelaire, — que ses intimes appellent
Théo.

Son œuvre considérable, exquise d'un bout à l'autre, (l'Àlbertus au
Voyagù en Russie, sera le second des magnifiques témoignages qui
resteront à jamais des progrès de la langue et l'esprit au dix-neu-
vième siècle, "Victor Hu^o ouvrant la marche.

Les sentiments de sincère vénération que j'éprouve à l'égard de
Théophile Gantier, me iont abréger îc série banale des formules
landatives que son génie est exposé à sle:Uendre adresser.

Et d'ailleurs, que pourrai;-je dire qui n'ait point été pensé,
écrit, répété par ce public choisi, pour qui la lecture incessante de
Théophile Gautier est le plus noble des délassements et la plus
féconde des études?

Ne nous résumons pas. Ajoutons succinctement que tout désigne
ce rare écrivain aux suffrages des académiciens qui ont encore l'a-
mour des très-belles lettres françaises et le respect vivifiant de
ceux qui les représentent avec éclat aux yeux de l'étranger.

Auguste Barbier doit être mis également au nombre des poètes
qui honorent leur pays, et dont le nom est serti de la multitude,
pur et comme auréolé de gloire.

Il a eu son heure, et cette heure fut splendide. Les ïambes fu-
rent connus et répétés, au lendemain de leur apparition, dans
l'Europe entière.

Certes, l'artiste est souvent dissimulé, alisest môme, derrière le
poétique éaergumène et le fougueux patriote. Miais, à l'heure du
combat, quand la Liberté, embouchant son clairon, vient reveiller
l'homme qui sommeille, et sonne le honte-selle des révolutions, qu'im-
porte que le son soit rauque? Qu'il ait l'haleine loi'gue et puis-
tante, voilà tout ce qu'on demande alors au poète !

Mais plus tard, la paix revenue, si ce même poète calmé, chante,
c'est un fruit d'une autre saveur qu'on exige de son génie.

Or, depuis le Pianto et Lazare, Auguste Baibier est resté con-
stamment au-dessous de lui-même. Un coup de tonnerre avait an-
noncé sa naissance. Le bruit s'éteignît, et au lieu du Dieu qu'on
attendait, c'est unhommedoux et se dépouillant de la rude cuirasse
qu'd avait endossée pour la lutte, qui est venu vers nous, rimeur
sans grande originalité.

Les Satires, les Situes, ont étonné le public péniblement.
Le quantum mutatus ab illo de Virgile pouvait leur être appliqué, j
Qu'il est différent du Barbier rie 1831, le Barbier de 1867 !

Un dernier volume (prose), intitulé Trois Passions, a mis quel- S
que s rayons autour de l'œuvre cadette de Barbier.

Néanmoins, le poète des ïambes reste l'une de ni 3 plus chères ]
illustrations littéraires. On se souvient avec orgueil de son passé; j
c'est payer une dette que de l'appeler '* Académie,

Je ne veux citer aucun nom, mais il me semble que ce véritable
poète aurait dû passer, depuis longtemps, le chapeau sur la tête,
devant messieurs tels ou tels, ces ternes écrivains qui l'ont pré-
cédé sous le dôme de l'Académie, et qui vont demain peser ses
titres à cette distinction suprême : La palme verte sur l'habit.
Le Cousin Jacques.

BOUTADES

Patafio lez -vous, mesdames, voilà le plaisir-
La patafiole est une nouvelle coiffure, qui est en train de faire
fureur dans la haute société.

Elle a des contours ravissants,

Dont le monde élégant raffole-,

Os dames ne sortent plus sans

Que leur coiffeur les patafiole.

Parmi nos grands critiques du lundi, il en est un qui n'a pas
précisément la réputation d'être prodigue. L'autre matin, un ami
tombe chez lui, à l'heure du déjeuner; à moins d'être malhonnête,
il était difficile de ne pas l'inviter, et l'on se mit à table devant un
vieux reste de gigot auquel, dès les premières bouchées, l'ami
crut trouver un goût..... avancé.

— Ne trouves-tu pas qu'il est un peu faisandé? hasarda-t-il ti-
midement.

— En effet, répondit le critique, et appelant la bonne, il ajouta :
Tenez, Marie, emportez cela et servez-nous le fromage.

— Déjà ! ne put s'empêcher de dire l'ami.

— Ah l c'est vrai, tu es mangeur, toi; eh bien, Marie, faites
cuire un œuf pour monsieur.

'M

Il paraît que la Compagnie des bateaux mouches est sur le point
de fusionner avec une société anglaise.

Ne vous semble-t-il pas que celte fusion rentre dans la catégorie
des projets dans l'eau?

m

Personne n'ignore que Glatigny est gras comme un clou fendu
en deux.

—- Ce n'est pas étonnant qu'on l'ait arrêté le 1er janvier, disait
hier Hamburger-. Celait un Vendredi, les gendarmes ont voulu
faire maigre.

Les biches anglaises ont la réputation dure.
Mlle X**" qui s'était vue dernièrement dans la nécessité de ven-
dre.ses chevaux, ses cachemires et ses diamants, vient de retrou-
ver tout à coup sa splendeur passée. Il était temps, car elle allait
quitter Paris.

Elle y reste, grâce au payement
De cent créanciers à ses trousses:
Nous avons donc, en ce moment,
La lune et la cocotte rousses.

Causerie électorale :

— Détestes-tu, comme moi, les discours plats et ennuyeux?

— Sans doute.

— Eh bien, vote pour Dupanloup.

— Pourquoi ?

— Parce qu'il est partisan du spirituel.

m

Je ne veux pas parler politique. Mais enfin, j'ai le droit de m'é-
tonner quand je vois un candidat à la députation offrir des corbil-
lards à ses électeurs.

Sans doute qu'il prévoit un four ;

Ce corbillard, mauvais augure,

Me fait l'effet d'être là pour

Enterrer sa candidature.

Deux ivrognes descendent la rue des Martyrs.

L'un tire de sa bouche une chique et fait le geste de la jeter.

L'autre vivement :

— Passe-moi ton rince-bouche.

Yabontuain.

IL N'AIMAIT PAS LE BŒUF.

— Ah c'est toi, Nicéphore, tu viens diner, mon garçon. Ehl Eh I
on est encore heureux, quand on mène la vie que tu mènes, la vie
Partisse! de trouver tous les dimanches son couvert chez papa,
Eh! eh! cane t'arrive pas tous les jours de diner I Allons, mets-toi
à table. Prends ta serviette. Ehl eh ! quand tu te serres le ventre
dans ta chambre, le matin, tu n'as pas une belle serviette comme
ça, hein'Tu fais la grimace? Ahl c'est vrai, tu n'aimes pas le
bœufl

11 te faut des poulets rôtis. En manges-tu souvent des poulets
rôtis? Eli bien, moi, moi qui t'ai fait donner la belle éducation que
tu as, je n'avais rien, en commençant, mais j'aimais le bœuf. J'en
mangeais tous les jours. Toi, tu n'aimes pas le bœuf!

Tiens ! quand tu étais tout petit, je demeurais dans la rue des
Saints-Pères, dans cette même maison où tu viens diner, où il y
a de bonne soupe grasse, du bon bœuf, du bon feu dans la chemi-
née... Réchauffe-toi, mon garçon. Eh bien! il fallait payer un sou
pour passer sur le pont des Saints-Pères. J'avais affaire quatre
fuis par jour dans Pdris. Toi, tu aurais passé sur le pont des
Sain! s-Pères. Moi, je faisais un détour pour gagner ie pont Royal.
C'est comme ça qu'on fait les bonnes maisons, et j'aimais le bœuf.
Je ne crachais pas dessus. Mais toi, il te faut des grands restau-
rants. Y dînes-tu souvent dans les grands restaurants, avec tes
meurt de faim Partisses ? Ils n'aiment pas le bœuf, les arlisses !

As-tu connu M. Rognard? Il fait des versses, M. Rognard,
comme toi, mon garçon. Il n'aimait pas le bœuf, celui-là, Un
jour, il vient chez moi :

— Monsieur Quemin, qu'il me dit, figurez-vous que ce mat'
j'ai fait ces versses et que cela va me rapporter trois cents fran

— Eh bien! tant mieux pour vous, monsieur Rognard, qU6 ■'
lui dis.

— Mais, monsieur Quemin, il faut que je les porte au journal
qu'il me dit. Prêtez-moi six sous pour prendre l'omnibus. '

— Monsieur Rognard, que je lui dis, quand je n'ai pas d'à*
gent pour prendre l'omnibus, je vais à pied. A bon entendeu
salut. Mais j'aime le bœufl

Voilà, mon garçon 1 Tu te souviens du père Sauvageal, le mar
chand d'habits à qui tu vendais les vêtements que je te faisais? ji
aimait le bœuf, lui; aussi il était riche quand il est morlt

Toi, tu n'aimes pa3 le bœuf. Tu faid le dégoûté. Tarit pis non
toi. Tous les dimanches, tu trouveras du bœuf chez moi. Si çan
te convient pas, n'en mange pas, mon garçon; eh! eh! d'autres le
mangeront.

Vois-tu, quand on méprise le bœuf, on commence par être
mieux habillé que toi. Voyons, mon garçon, tuas froid avec ca
petit paletot. Ne serais-tu pas mieux avec un bon vêtement sur
les épaules, qui te tiendrait chaud, qui te ferait prendre en consi-
dération par les personnes haut placées? Non, tu aimes mieus
faire le fier. Tu n'aimes pas le bœuf. A ton aisel

Oui, je t'ennuie, tu veux t'en aller. Tu veux aller rejoindre les
amis, ceux qui t'ont régalé toute la semaine, parce que tu n' /aïs
pas le sou. Tu te dis :

— Eh! si papa me donnait cent sousl Je payerais à •■■ jnt Àj\
Les voilà, les cent sous. Les vois-tu? Regarde cait:' belle pièce

blanche. C'est en mangeant du bœuf, et rien que du bœuf que j'en
ai amassé beaucoup comme cela. Tiens, je la remets dans mon
gousset.

Tu te dis encore : Si seulemeut je pouvais avoir trois francs?
Non! non!' tu n'auras rien! rien! ! rien! !!

Allons, tu me fais pitié. Tiens, voilà viagt sous. Mais, c'est la
dernière fois que tu recevras quelque chose de mot. A dimanche
prochain, Nicéphore, à dimanche. Souviens-toi de ceci : quand on
n'aime paâ le bœuf, on n'arrive à rien. Le grand Napoléon aurait
été bien heureux d'en manger, du bœuf, pendant la retraite de
Russie. 11 te valait bien, n'est-ce pas, quoi qu'il ne fit pas de
verssos. Adieu, mon fils, dimanche prochain il y aura du bœufl

Albert Glatighy,

LA GYMNASTIQUE OBLIGATOIRE

Un journal vient de publier le fait divers suivant :

« Depuis l'introduction de la gymnastique dans les lycées, il y a m

« 43 accidents, dont 9 ont été suivis de mort. — Un nouveau mallieur

« de ce genre vient d'arriver dans un pensionnat de jeunes gens, un

« élève a été frappé, au gymnase, par une poutre tombée du cintre. î

* *

D'abord, me sera-t-ïl permis de faire observer au rédacteur de
cet alinéa, qu'une poutre tombant sur la tête de quelqu'un ne
peut guère passer pour un accident de gymnastique.

C'est à peu près comme si l'on disait :

— Encore un accident causé par les armes à feu !,.. Un chas-
seur du département de Seine-et-Marue ayant accroché son fosil
— non chargé — à un clou qui avait été mal enfoncé dans le mur
de sa salle à manger, le fusil lui est tombé sur la tête pendant
qu'il était en train de déjeuner, et la crosse lui a fendu le et âne.

Maintenant, je dois dire que la publicité donnée à ces quarante-
trois accidents me semble intempestive et même presque cou-
pable, dans un moment où l'usage de la gymnastique — qui est
peut-être une des planches de salut de notre société énervée —
ne commence que très-péniblement à s'infiltrer clans nus mœurs.

Tout au moins, fallait-il faire suivre ce document da quelques
réflexions qui en eussent annulé les mauvais effets.

Déjà, les pères et les mères de famille mettent assez <le-lenteur
à comprendre que la société ne tirera jamais de leur progéniture
cagneuse des hommes droits et robustes, sans exercer leurs mus-
cles.

Si l'on se complaît encore à leur faire un monstre des d.mgers
du trapèze et à leur représenter l'usage de la gymnastique circrne
une variante du choléra de 1832, il arrivera nécessairement que
les monsieur et les madame Prudhomme se diront avec effroi :

—Ahl grands dieuxl... ils vont nous massacrer notre petit Jules.
Nous aimons mieux qu'il soit déjeté et maladif toute sa vie que
d'être exposé à ee faire une bosse à la tête.

Les journaux devraient tous se faire un devoir t
l'usage de la gymnastique, à laquelle nous devrons certainement
bientôt une augmentation de la durée moyenne de la vie, et une
diminution sensible sur le nombre de nos petits crevés qui ne
seraient pas assez de douze pour renverser un bouchon en sou *
fiant dessus tous ensemble.

* *

Nous avons trop besoin qu'une-nouvelle génération saine et vi-
rile vienne faire oublier la phase- honteuse de ramollissement que
nous traversons en ce moment, pournous arrêter devant quelques
foulures de poignet et quelques os rompus. _

Un fait qui intéresse au plus haut degré la chose publique, (loi
être vu dans l'ensemble de ses magnifiques résultats et non dan
ses détails accidentels.

D'ailleurs, — et contrairement à ce que paraissent se figurer
beaucoup de gens — l'étude de la gymnastique n'a pas pour■ J>u^
transformer tous les citoyens en hercules de la foire àSaiû -
ou en danseurs de corde.

C'est avant tout une question d'hygiène et de répartition haroi -
nique des forces. , B

De la chose la plus salutaire, on peut toujours faire tznfl eno
malfaisante. . . ;c3

Et quand Paz, à son grand Gymnase, vous fait faire 1MW









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Cesiijaelssita filleuls aient laisi
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Mon Dieu, oui : tandis que les chai
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IisjiiaientdeConraidlesilsi
El regardaient le champ as:

J'ai ci Hrço tout à l'heure,,-.

JetiiaMeau à présent.,'.

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