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Georges
PETIT.
LAPEREAU
Hrr'«M du lonvre
fois...
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^'enaiersdBre^"1
L«"S croit encore à IW,
"?".■" *»*Ï
«P'e * mémoire)
e<Tupremi»rerapireaJes
deSr0 de glace da la Bér&io,
»ne les rpctanirenït pu
•qu'il néfaste plus de Ters-a
'a garde qui veille anssi dansU
«e eacoreenlraodeso,,,,
porte constamment mp».
ie politique; Bsimontel.Bioii.
les régiments de la suite!
prêtre de Victor flego km
. Un Werth->rcharigéeiiJfl<$
iliouei du Lundi, Siinte-BfDii
fleure étrangères pour s'en [éj
Ion est devenu Ter de terre, el
ons tracés avant lût,
lait autrefois d'an habit s4
il a peur des faciles I II met
[ambre noire ; il parvient à s
qui ne sont pas sans retoccha;
luvres originales,
erce, une puissance, un grand
re-iête dont les morceaai &
■U-MontU.
I et de la littérature reçoivent
ai a les honneurs et le» places!
lussi devant les stcriUrffi
faut pas lui envonloHeili
rougo au Dieu, d« fomalfi
sme, s'il a jeté la. carmagoote
is-le;Sainte-Benven'apii*
-édien qui utilise lesloifirsoi» [
ilodrame; il pass» aes «rs»
itt fils, auteur de «*'
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GAZETTE A LA MAO
ffé oui MNieu! c'est bis... eia : une plaquette dei flujf Blas
que nous savons par cœur, - acte premier, scène deuxième...
■- Mieux encor:
La lime étant couchée, hier, Plaza-Mayor,
Toutes soiies de gens, sans coiffe et sans semé e,
Oui hors d'un bouge affreux se ruinent pêle-mêle,
Ont attaqué le guet.- — Vous- en étiez!
— Cousin,
J'ai toujours dédaigné de battre un argousin .
fêlais la- rien de plus : pondant les estocades,
Jo marchais en faisant des vers sous les arcades.
On s'est fort assommé...
Halte-là, permettez, vous faites erreur, qnand vous dites : —
fin s'est fort assommé... ,., P , ....
P'Mt ■ — On a fort assommé, César, qu il faudrait dire...
A coups de p»ïng, à coups de trique, à coups de pommeau
d'énée à coups de eusse-tête!...
Et ce ne «ont pas les alguazils qui sont sortis le plus meur-
trie le plus sanglants, le plus fêlés de cette bagarre... _
fi'où il résulte que, si je compare le bout de dialogue qui pré-
r-êdo avec les déplorables événements qui ont bouleversé Pans
cette semaine, j'en'arriverai à tirtr cette conclusion- or en
matière d'émeule, mieux vaut tirer une conclusion qu un cnas-
C'est exactement la même chose..,
A l'exceplion que c'est tout le contraire.
En ce temps de crânes vexés et de kiosques renversés. — oïl
l'on criait hier : Vive Matalobos ! où l'on criera demain : Fine Gtm-
latrombal
Heureux les Zafari qui, loin des barricades,
Font insoucieusement des vers sous les arcades
de l'Odéon, d'où l'on aperçoit la pauvre place du Plnde exproprié
"il Albert Mérat est un de ces philosophes. Pendant que l'on
brise les vitres, au diable, dans les faubourgs, et que le macadam
du b-mlevard tremble sous une cavalerie exonérée, ce Benyenulo
cellit ise toute une gemme de sonnets qu'il va faire ruisseler, -
flan» les, bijoux, camées, diamants, *- sur le corps chastement
dévolé de la Femme, son Wotel .. . .
J'a 'me ces poètes qui ont le sentiment harmonieux et 1 admira-
tion eroinedes lignes pures e: des suaves contours...
H' as! en ce sièce de crinolines et de corsets, de demi-terme et
de v Ùssons, l'œil a si complètement désappris la formo féminine
qu'il a'est point mal de rappeler les morceaux dont elle se com-
'"ft *oh(, si je faisais partie de l'Opposition, je me bornerais à
lare sntltcaelon du Beau...
Et si j'étais le Gouvernement, la Laideur seule me paraîtrait
iromsrale, subversive, inconstitutii nnelle et anarchique !
Le soir du 3 décembre 1851, on causait, chez Gozlan, des bou-
cheries dont la rue avait été le théâtre dans la journée. ■
Gustave Planche était assis devant la cheminée et paraissait
— Eh bien, lui demanda quelqu'un, vous avez entendu la fu-
sillade?
__Je crois... Je ne sais pas... Il me semble...
— Vous avez vu la bataille, les blessés, le massacre?
— Hum! hulml... Effectivement... Je ne suis pas bien sûr...
C'est possible.,.
— Au moins, vous avez lu les proclamations?
Planche bondit, — effrayant d'indignation et de courroux :
— Oui, je les ai luesl... C'est infâme!,.. La dernière de Mau-
pas, surtout, concernant les hommes pris les armes à la main 1...
Quelle indignité I.,. H y a trois fautes de français dedans ! ! !
* ■.
A une table d'hôte, un commis-voyageur observe un monsieur
qui a l'air de chercher sur la îable...
— Monsieur, lui dit-îl, vous avez perdu quelque chose?
— îfon, je cherche les cornichons...
— Ah!... je voya's bieT' aussi que vous n'étiez pas dans voire
assiette !
Le Dragon impérial
Montaubry le chantait à l'Opéra-Comique :
La Chine est un pays charmant
où, tous, nous rêvons de voyager, quand nous prenons le thé, le
soir, dans las tasses de porcelaine aux. ramages b'ancs et bleu3....
Les soucoupes, tes potiches, les écrans et les paravents ne se-
ront plus désormais ies seuls documents authentiques que nous
ayons de cette siogubère et mystérieuse contrée où les oiseaux
sont plus graiuls que les maisons et où l'ombre et la perspective
semblent ne pas exister...
Ouvrez le Dragon Impérial, — de Mme Judith Mendès, — une
des filles de notre cher et illustre maiire Théophile Gautier...
Tout le Céleste-Empirs, avec ses paysages, ses mœurs, ses ha-
bitants et sa physionomie est venu se fixer ^ur !e papier noirci,—
tout la Céleste Empire, 'lécoupé par des ciseaux d'or, sous l'effort-
d'une main nerveuse et délicate...
C'est à croire que l'auteur déjeune de nids d'hirondelles salan-
ganes et soupe déjeunes cbiens curtsdans leur jus I
Les habitudes des sujets du Fils du Ciel n'ont pas, du reste,
beaucoup changé, depuis les pérégrinations du vénitien Marco
Polo et les incursions du tartare D Jen^uiz-Khan.
On me raconte que la derrière ambassade chinoise ayant été
invitée à l'une des fêtes de l'Hôtel-de-Ville, ua des mandarins
qui la composaient devança ses nobles collègues, et arriva à
Haussmann-House devant que les cliandelles fussent allumées.
C'était le moment du coup de feu :
Les lampistes accrochaient les girandoles ; les tapissiers ache-
vaient de fixer les tentures^; les menuisiers finissaient de dresser
l'estrade des musiciens...
Lerabotj la scie, la Urne, le marteau se hàiaient de terminer
leur besogne...
Tout un monde d'employés et d'ouvriers courait çà et là...
On s'agitait, on criait, on jurait... !
C'était un charivari de tous les diables I...
Le fonctionnaire du Ccïesle-Empire s'assit flegmatiquement sur
une banquette, —regardant; le tumulte de tous ses yeux écou-
tant le vacarme d^ toutes ses oreilles.-,.
1 paraissait asssîimle du bonhe^,..
De la voix et rlu geste, il applaudissait es travailleurs...
On leur distribua du vin à quinze...
Le nobhi étranger en demanda un verre, qu'il sembla savourer
avec satisfaction...
Puis, quand les employés s'en furent endosser leur livrée, et
quand les ouvriers firent retraite, il les suivit — en se frottant
les mains...
Dans l'escalier, il rencontra M. Haassmann..'.
Le nréfet, — prévenu, — accourait av^c un interprète...
— Veuillez, dit le mandarin à celui-ci, exprimer à notre hôt'i
combien je suis enchanté rie ses invites, de ses rafraichissoments
et de so« concert.
La librairie D^cembre-AIonnier- vient de publier en livraisons,
aveCries illustrations de Lix, gravées par Tnchon, les Ardents de
Picardie, le roman de M. Ju'es Cauvain, qui a obtenu dans le J1'!-
garo, un si légitime succès de vogue.
Une mère d'actrice présente sa demoiselle à un monsieur sé-
iieux.
On soupe.
La petite demande du Champagne.
— N'est-elle pas un peu jeune 't interroge le monsieur.
— Oh! riposte la maman, voyez dune comme elle pousse I
— Oui, je voi3 comme elle pousse... à la consommation.
%
Les Quatre Hciat'â à B'AnïnïïîSgiïa.
Vous vous imaginez peut-être que l'auteur de ce mélodrame
noir — qui ricoche de coup de couteau en coup de couteau avec
l'inflexibilité de l'histoire ■— est une sorte d'Anne Radcliffe en
pantalon, — lugubre, fantastique et spectral...
Erreur intensel
Léon Beauvallet est un bon et brave vivant, — aimable, jo' ial et
spirtuel, qui ne fait des horreurs — au théâtre et dans la h ûlie-
ton — que pour décrocher la timbale dans laquelle Ponson lasse
pour boire le Pactole.
Tout le monde estga; dans sa famille : le grand-père, — le )è:e,
— le petit-filsl...
Celui-ci, — Frautz, — vient de faire représenter, au t' ^âfre
Déjfrzet, le Don Quichotte des maris, — un vaudeviila orig al et
amusant.
Quant au chef rie la fainille, — l'ex-sociétaire de la Cor éiie-
Ffançaise, — c'était un fier farceur, allez, alors qu'il prtUu ait à
ses éclatants succès de la période romantique, en ragolin nt, à
Montmartre, dans la troupe du père Séveste!...
Un jour, un liabitce rie cet Oléon de la banlieue, ex-cou man-
dant de la g?mle impériale et ami ries artistes, vint inviter à Ur.er
Beauvallei. Delaistre, Pastelot,Saini-Clair Pt d'autres caiu ,-ades
pour le dimanche suivant. Ii va sans dire que la proposiiion fut
acceptée avec enthoLSia^me; mais quand l'amphitryon se fut éloi-
gne, Delaistre réfléchit qu'il ferait impossible de se rendre à l'in-
vitation.
— Nous jouons tous dimanche, dit-il, et le spectacle commen-
çant de très-bonne heure, nous entrerons en scènejuste au moment
où l'on servira le potage chez notre ami.
Cette conclusion abasourdit tout le monde pendant quelques
instants. Tout à coup Beauvallet s'écria:
— On fera relâche I
Le dimanche arrive. Ainsi que Delaistre l'a prévu, son nom et
ceux de ses amis sont couchés tout au long sur l'affiche. On joue
une tragédie, un drame^ une comédie et un. Vaudeville, — et l'on
doit co:nmfnCrrr à six heures précises, l'heure à laquelle on se
met à table dans les bonn.s maisons.
Les jeunes invi-ês sont navrés.
Tout en gémissant, et sans avoir rien mangé, — notez cela, —
ils se re' dent au ihoàtre.
Beauvallet était parti devant.
En anivant dans les coulisses, onvoit le lampiste qui se démène
comme un diaM« anrès ses quinquets...
— Qii'avez-vous donc père Sévin? lui demande-t-on.
— J'ai... j'ai. . milles tonnerres!... que voi'â le cinquième quin-
quet que j'essaye d'allumer et que je ne peux pas en venir à
bout. — Sacrrr !...
Delaistre regarde Pastelot, — Pastelot regarde Saint-Clair, —
et Saint-Clair regarde Beauvalle', qui fait semblant de ne rien
regarder du tout.
Le père Sévin, son raUdc-cave à la main, se donne toutes les
peines du monde pour enflammer les mèches récalcitrantes. —
Ah! bien oui I — Pas moyen !
Furieux il abandonne l^s quinquets des coulisses et court à ceux
de la rampe...
Vains eLTons ! peine superflue I
La rampe ne peut s'allumer...
Le père Sévin commence- à devenir up peu fou. Il s'élance d'un
bond au milieu du parterre et se précipiie vers le lustre, qui est
baissé...
Mais le lustre, pas plus que la rampe ne veut entendie raison,
— et la calle, comme les coulisr-es, r^ste dans la,plus complète
des obscurités!
En ce moment, le père Seveste arrive. On lu! explique toute
l'horreur de la situation. Il frémit. — Car l'ouverture des bureaux
va se faire, et ta'queue du public qui sarpente sur la place est
d'un aspect tout à fait formidab'e...
11 se fait apporter des monceaux d'allumettes...
" Sur son ordre, etàsonexemple, tous les assistants se mettent à
essayer d'allumer ces diaboliques quinquets...
Les plus empressés parmi ces allumeurs improvké- sont juste-
ment Delaistre, Pastelot, Saint-Clair, et surtout leur camsrade
Beauvallet...
Voyant que, malgré tout, il est matéuellem'.-nfc impossible de
se procurer le moindre luminaire, l'infortuné directeur prend un
parti désespéré :
— Beauvallet,'murmure-t-il d'une voix brisée par l'émotion,
prends une feuille de papiur et écris-moi dessus en grosses lettres
le mot : relâche.
— Avec plaisir, monsieur Seveste. ,
^l11' lut dit fut fait; une seconde après, la bandeëiait collée
«ur 1 alhche, et cinq minutes plus tard, Beauvallet, attablé chez le
commandant avec ses amis, disait en se vetsant à boirn :
— le regrette vivement, je vous jure, d'avoir éld forcé de
rnetiris autant à'èûz que ça dans les quinqoets; mais n>us avions
donne notre parole au commaBfte,, et à tout prix il fallait tenir
notre promesse. — Le devoir avant tout.
Et le chœur de répéter avec une onction profonde
— Le devoir avant tout !
Mais me voilà bien loin de ht pièce de l'Ambigu. Vois avez de-
™r 9?'il y <'S! question d'Henri III, d'Henri de Guise et
a nsnt-i IV. La comédie de la rue lui a fait tort assurément. A
quoi bon aller applaudir la Journée des barricades au théâtre;
quand ou peut, sur le bouievard, ia voir tourner à la Journée des
dupes ?
Je signalerai deux f.irt jolis décors, — celui du camp et ce'ui
ou moDlni, _ ce dernier, surtout, avec sa pénombre bieuttire et
son rmsselet slacé d'arsent.
Mes compliments .» Faille, quia joué Henri III en résurrection-
niste et a Clément .lust qui porte gaillardement la cuirasse du
■Béarnais.
Constatons deux reprises heureuses :
Aux Variétés, Fleur de Thé.
Léonce-Kaolin est suave, —plein d'exqusités, — melliflue!...
On assure que M. Lcce a chanté Pinsonnet cent fois...
C'est quatre-vingt-dix-neuf fois de trop.
Quant à M. Gourdon... — Hé! hé I hé!...
Quant à mademoiselle Garait____Hum I hum 1 hum I
Quant à mademoiselleTauîin____Ah! mais non !
A la Gaité, la Petite Pologne attire du monde.
Charks Pérey a retrouve au square des Arts -Smeutiers son
succès du boulevard du Temple.
Dshayes remplit convenablement le rôle taillé aulrefoi-j pour
Durnaine. '
Sa jeune femme a "de la grdee et du sentimen'.
La singe lui-même s'est conduit jusqu'ici comme un ieime nre-
mier du Gymnase. .
Seulement, l'antre soir, il paraissait distrait...
On attribue cet état anormal à la présence de mademoiselle
Manamdaiis une avant-scène.
9
Suzanne Lagier est de retour à Paris
Les voyages ne l'ont pas fait maigriri au contraire..
Quelqu'un disait:
- Pourquoi n'entrerait-elle pas aux Folies-Bergère'
„W hrnnrt f" ia ,"ai' Pï- mieax' r"P»"''i' Cochinat;
étrotes architec.es vous (ont des po/i
mais
as si
►5
Parmi les paysages exposés au salon, on a remarqué deux
n"-âifZ.?„C'!'T' ~ Par M' Neh''hora> - ™ »Sï non*
p.iait, doue d,-s plus sérieuses qualités.
Dans un groupe, on cause des troubles de Nantes..
Un Parisien demande :
— Mais, enfin, pour qui votait-on?
Une grue se retourne :
— Monsieur, il ne s'agit que d'y mettre le prix.
Emile Blondet.
Yicnfc de paraître le n° 13 de ia LANTERNE M I
S — 10 CE8ÏI8IB chez tous les libraires.
Sommaire du n° 13 de la CMARfS©» IIASJSTS3ÉE.
Les Crevettes de Paris, paroles et musique de Jules Perrin, dessin
de Do'.ijean. — Une chanson d'Abd-el-Kader. — Une partie à
quatre. — Chunsons d'autrefois. — Chansons 'd'aujourd'hui :
Comme autrefois, ça n' me tourmenle guère.
&<£%iet-rzf, CosBi^îa^ssï usages! îj
Le Monde Comique, illustré, colorié.
Le Monde Coiuque, p^rais^aot tous les s-imedis.
Le Monde Comique, ti é avec luxe, sur beau (papier.
Le Monde Comique, par Hjdol, Drauer, Humbert, Gédéon
Randon, Pépin, etc., etc.
Le Monde Comique, pas de vieux dessins, pas de vieux clichés
pas de vieux bois.
Le Monde Comique, merveille de bon marché,
& Ce&rôisnes.
Bureaux : 16, rue du Croissant.
BROCHURE sur les pViiptiétés de l'ESS! NAKSHï, préparée
selon la formule d'uN habile praticien, découverte merveilleuse
pour rendre aax cheveux et à la barbe leurs couleurs primitives et
pour en arrêter et prévenir la chute. —■ Ciiez Mme NANÛN, 22,
rue du Cardinal-Fescb. anciennement, 12j rue Oihvier (lranco, par
la poste, 5 centimes).
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porte constamment mp».
ie politique; Bsimontel.Bioii.
les régiments de la suite!
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fleure étrangères pour s'en [éj
Ion est devenu Ter de terre, el
ons tracés avant lût,
lait autrefois d'an habit s4
il a peur des faciles I II met
[ambre noire ; il parvient à s
qui ne sont pas sans retoccha;
luvres originales,
erce, une puissance, un grand
re-iête dont les morceaai &
■U-MontU.
I et de la littérature reçoivent
ai a les honneurs et le» places!
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rougo au Dieu, d« fomalfi
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que nous savons par cœur, - acte premier, scène deuxième...
■- Mieux encor:
La lime étant couchée, hier, Plaza-Mayor,
Toutes soiies de gens, sans coiffe et sans semé e,
Oui hors d'un bouge affreux se ruinent pêle-mêle,
Ont attaqué le guet.- — Vous- en étiez!
— Cousin,
J'ai toujours dédaigné de battre un argousin .
fêlais la- rien de plus : pondant les estocades,
Jo marchais en faisant des vers sous les arcades.
On s'est fort assommé...
Halte-là, permettez, vous faites erreur, qnand vous dites : —
fin s'est fort assommé... ,., P , ....
P'Mt ■ — On a fort assommé, César, qu il faudrait dire...
A coups de p»ïng, à coups de trique, à coups de pommeau
d'énée à coups de eusse-tête!...
Et ce ne «ont pas les alguazils qui sont sortis le plus meur-
trie le plus sanglants, le plus fêlés de cette bagarre... _
fi'où il résulte que, si je compare le bout de dialogue qui pré-
r-êdo avec les déplorables événements qui ont bouleversé Pans
cette semaine, j'en'arriverai à tirtr cette conclusion- or en
matière d'émeule, mieux vaut tirer une conclusion qu un cnas-
C'est exactement la même chose..,
A l'exceplion que c'est tout le contraire.
En ce temps de crânes vexés et de kiosques renversés. — oïl
l'on criait hier : Vive Matalobos ! où l'on criera demain : Fine Gtm-
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Heureux les Zafari qui, loin des barricades,
Font insoucieusement des vers sous les arcades
de l'Odéon, d'où l'on aperçoit la pauvre place du Plnde exproprié
"il Albert Mérat est un de ces philosophes. Pendant que l'on
brise les vitres, au diable, dans les faubourgs, et que le macadam
du b-mlevard tremble sous une cavalerie exonérée, ce Benyenulo
cellit ise toute une gemme de sonnets qu'il va faire ruisseler, -
flan» les, bijoux, camées, diamants, *- sur le corps chastement
dévolé de la Femme, son Wotel .. . .
J'a 'me ces poètes qui ont le sentiment harmonieux et 1 admira-
tion eroinedes lignes pures e: des suaves contours...
H' as! en ce sièce de crinolines et de corsets, de demi-terme et
de v Ùssons, l'œil a si complètement désappris la formo féminine
qu'il a'est point mal de rappeler les morceaux dont elle se com-
'"ft *oh(, si je faisais partie de l'Opposition, je me bornerais à
lare sntltcaelon du Beau...
Et si j'étais le Gouvernement, la Laideur seule me paraîtrait
iromsrale, subversive, inconstitutii nnelle et anarchique !
Le soir du 3 décembre 1851, on causait, chez Gozlan, des bou-
cheries dont la rue avait été le théâtre dans la journée. ■
Gustave Planche était assis devant la cheminée et paraissait
— Eh bien, lui demanda quelqu'un, vous avez entendu la fu-
sillade?
__Je crois... Je ne sais pas... Il me semble...
— Vous avez vu la bataille, les blessés, le massacre?
— Hum! hulml... Effectivement... Je ne suis pas bien sûr...
C'est possible.,.
— Au moins, vous avez lu les proclamations?
Planche bondit, — effrayant d'indignation et de courroux :
— Oui, je les ai luesl... C'est infâme!,.. La dernière de Mau-
pas, surtout, concernant les hommes pris les armes à la main 1...
Quelle indignité I.,. H y a trois fautes de français dedans ! ! !
* ■.
A une table d'hôte, un commis-voyageur observe un monsieur
qui a l'air de chercher sur la îable...
— Monsieur, lui dit-îl, vous avez perdu quelque chose?
— îfon, je cherche les cornichons...
— Ah!... je voya's bieT' aussi que vous n'étiez pas dans voire
assiette !
Le Dragon impérial
Montaubry le chantait à l'Opéra-Comique :
La Chine est un pays charmant
où, tous, nous rêvons de voyager, quand nous prenons le thé, le
soir, dans las tasses de porcelaine aux. ramages b'ancs et bleu3....
Les soucoupes, tes potiches, les écrans et les paravents ne se-
ront plus désormais ies seuls documents authentiques que nous
ayons de cette siogubère et mystérieuse contrée où les oiseaux
sont plus graiuls que les maisons et où l'ombre et la perspective
semblent ne pas exister...
Ouvrez le Dragon Impérial, — de Mme Judith Mendès, — une
des filles de notre cher et illustre maiire Théophile Gautier...
Tout le Céleste-Empirs, avec ses paysages, ses mœurs, ses ha-
bitants et sa physionomie est venu se fixer ^ur !e papier noirci,—
tout la Céleste Empire, 'lécoupé par des ciseaux d'or, sous l'effort-
d'une main nerveuse et délicate...
C'est à croire que l'auteur déjeune de nids d'hirondelles salan-
ganes et soupe déjeunes cbiens curtsdans leur jus I
Les habitudes des sujets du Fils du Ciel n'ont pas, du reste,
beaucoup changé, depuis les pérégrinations du vénitien Marco
Polo et les incursions du tartare D Jen^uiz-Khan.
On me raconte que la derrière ambassade chinoise ayant été
invitée à l'une des fêtes de l'Hôtel-de-Ville, ua des mandarins
qui la composaient devança ses nobles collègues, et arriva à
Haussmann-House devant que les cliandelles fussent allumées.
C'était le moment du coup de feu :
Les lampistes accrochaient les girandoles ; les tapissiers ache-
vaient de fixer les tentures^; les menuisiers finissaient de dresser
l'estrade des musiciens...
Lerabotj la scie, la Urne, le marteau se hàiaient de terminer
leur besogne...
Tout un monde d'employés et d'ouvriers courait çà et là...
On s'agitait, on criait, on jurait... !
C'était un charivari de tous les diables I...
Le fonctionnaire du Ccïesle-Empire s'assit flegmatiquement sur
une banquette, —regardant; le tumulte de tous ses yeux écou-
tant le vacarme d^ toutes ses oreilles.-,.
1 paraissait asssîimle du bonhe^,..
De la voix et rlu geste, il applaudissait es travailleurs...
On leur distribua du vin à quinze...
Le nobhi étranger en demanda un verre, qu'il sembla savourer
avec satisfaction...
Puis, quand les employés s'en furent endosser leur livrée, et
quand les ouvriers firent retraite, il les suivit — en se frottant
les mains...
Dans l'escalier, il rencontra M. Haassmann..'.
Le nréfet, — prévenu, — accourait av^c un interprète...
— Veuillez, dit le mandarin à celui-ci, exprimer à notre hôt'i
combien je suis enchanté rie ses invites, de ses rafraichissoments
et de so« concert.
La librairie D^cembre-AIonnier- vient de publier en livraisons,
aveCries illustrations de Lix, gravées par Tnchon, les Ardents de
Picardie, le roman de M. Ju'es Cauvain, qui a obtenu dans le J1'!-
garo, un si légitime succès de vogue.
Une mère d'actrice présente sa demoiselle à un monsieur sé-
iieux.
On soupe.
La petite demande du Champagne.
— N'est-elle pas un peu jeune 't interroge le monsieur.
— Oh! riposte la maman, voyez dune comme elle pousse I
— Oui, je voi3 comme elle pousse... à la consommation.
%
Les Quatre Hciat'â à B'AnïnïïîSgiïa.
Vous vous imaginez peut-être que l'auteur de ce mélodrame
noir — qui ricoche de coup de couteau en coup de couteau avec
l'inflexibilité de l'histoire ■— est une sorte d'Anne Radcliffe en
pantalon, — lugubre, fantastique et spectral...
Erreur intensel
Léon Beauvallet est un bon et brave vivant, — aimable, jo' ial et
spirtuel, qui ne fait des horreurs — au théâtre et dans la h ûlie-
ton — que pour décrocher la timbale dans laquelle Ponson lasse
pour boire le Pactole.
Tout le monde estga; dans sa famille : le grand-père, — le )è:e,
— le petit-filsl...
Celui-ci, — Frautz, — vient de faire représenter, au t' ^âfre
Déjfrzet, le Don Quichotte des maris, — un vaudeviila orig al et
amusant.
Quant au chef rie la fainille, — l'ex-sociétaire de la Cor éiie-
Ffançaise, — c'était un fier farceur, allez, alors qu'il prtUu ait à
ses éclatants succès de la période romantique, en ragolin nt, à
Montmartre, dans la troupe du père Séveste!...
Un jour, un liabitce rie cet Oléon de la banlieue, ex-cou man-
dant de la g?mle impériale et ami ries artistes, vint inviter à Ur.er
Beauvallei. Delaistre, Pastelot,Saini-Clair Pt d'autres caiu ,-ades
pour le dimanche suivant. Ii va sans dire que la proposiiion fut
acceptée avec enthoLSia^me; mais quand l'amphitryon se fut éloi-
gne, Delaistre réfléchit qu'il ferait impossible de se rendre à l'in-
vitation.
— Nous jouons tous dimanche, dit-il, et le spectacle commen-
çant de très-bonne heure, nous entrerons en scènejuste au moment
où l'on servira le potage chez notre ami.
Cette conclusion abasourdit tout le monde pendant quelques
instants. Tout à coup Beauvallet s'écria:
— On fera relâche I
Le dimanche arrive. Ainsi que Delaistre l'a prévu, son nom et
ceux de ses amis sont couchés tout au long sur l'affiche. On joue
une tragédie, un drame^ une comédie et un. Vaudeville, — et l'on
doit co:nmfnCrrr à six heures précises, l'heure à laquelle on se
met à table dans les bonn.s maisons.
Les jeunes invi-ês sont navrés.
Tout en gémissant, et sans avoir rien mangé, — notez cela, —
ils se re' dent au ihoàtre.
Beauvallet était parti devant.
En anivant dans les coulisses, onvoit le lampiste qui se démène
comme un diaM« anrès ses quinquets...
— Qii'avez-vous donc père Sévin? lui demande-t-on.
— J'ai... j'ai. . milles tonnerres!... que voi'â le cinquième quin-
quet que j'essaye d'allumer et que je ne peux pas en venir à
bout. — Sacrrr !...
Delaistre regarde Pastelot, — Pastelot regarde Saint-Clair, —
et Saint-Clair regarde Beauvalle', qui fait semblant de ne rien
regarder du tout.
Le père Sévin, son raUdc-cave à la main, se donne toutes les
peines du monde pour enflammer les mèches récalcitrantes. —
Ah! bien oui I — Pas moyen !
Furieux il abandonne l^s quinquets des coulisses et court à ceux
de la rampe...
Vains eLTons ! peine superflue I
La rampe ne peut s'allumer...
Le père Sévin commence- à devenir up peu fou. Il s'élance d'un
bond au milieu du parterre et se précipiie vers le lustre, qui est
baissé...
Mais le lustre, pas plus que la rampe ne veut entendie raison,
— et la calle, comme les coulisr-es, r^ste dans la,plus complète
des obscurités!
En ce moment, le père Seveste arrive. On lu! explique toute
l'horreur de la situation. Il frémit. — Car l'ouverture des bureaux
va se faire, et ta'queue du public qui sarpente sur la place est
d'un aspect tout à fait formidab'e...
11 se fait apporter des monceaux d'allumettes...
" Sur son ordre, etàsonexemple, tous les assistants se mettent à
essayer d'allumer ces diaboliques quinquets...
Les plus empressés parmi ces allumeurs improvké- sont juste-
ment Delaistre, Pastelot, Saint-Clair, et surtout leur camsrade
Beauvallet...
Voyant que, malgré tout, il est matéuellem'.-nfc impossible de
se procurer le moindre luminaire, l'infortuné directeur prend un
parti désespéré :
— Beauvallet,'murmure-t-il d'une voix brisée par l'émotion,
prends une feuille de papiur et écris-moi dessus en grosses lettres
le mot : relâche.
— Avec plaisir, monsieur Seveste. ,
^l11' lut dit fut fait; une seconde après, la bandeëiait collée
«ur 1 alhche, et cinq minutes plus tard, Beauvallet, attablé chez le
commandant avec ses amis, disait en se vetsant à boirn :
— le regrette vivement, je vous jure, d'avoir éld forcé de
rnetiris autant à'èûz que ça dans les quinqoets; mais n>us avions
donne notre parole au commaBfte,, et à tout prix il fallait tenir
notre promesse. — Le devoir avant tout.
Et le chœur de répéter avec une onction profonde
— Le devoir avant tout !
Mais me voilà bien loin de ht pièce de l'Ambigu. Vois avez de-
™r 9?'il y <'S! question d'Henri III, d'Henri de Guise et
a nsnt-i IV. La comédie de la rue lui a fait tort assurément. A
quoi bon aller applaudir la Journée des barricades au théâtre;
quand ou peut, sur le bouievard, ia voir tourner à la Journée des
dupes ?
Je signalerai deux f.irt jolis décors, — celui du camp et ce'ui
ou moDlni, _ ce dernier, surtout, avec sa pénombre bieuttire et
son rmsselet slacé d'arsent.
Mes compliments .» Faille, quia joué Henri III en résurrection-
niste et a Clément .lust qui porte gaillardement la cuirasse du
■Béarnais.
Constatons deux reprises heureuses :
Aux Variétés, Fleur de Thé.
Léonce-Kaolin est suave, —plein d'exqusités, — melliflue!...
On assure que M. Lcce a chanté Pinsonnet cent fois...
C'est quatre-vingt-dix-neuf fois de trop.
Quant à M. Gourdon... — Hé! hé I hé!...
Quant à mademoiselle Garait____Hum I hum 1 hum I
Quant à mademoiselleTauîin____Ah! mais non !
A la Gaité, la Petite Pologne attire du monde.
Charks Pérey a retrouve au square des Arts -Smeutiers son
succès du boulevard du Temple.
Dshayes remplit convenablement le rôle taillé aulrefoi-j pour
Durnaine. '
Sa jeune femme a "de la grdee et du sentimen'.
La singe lui-même s'est conduit jusqu'ici comme un ieime nre-
mier du Gymnase. .
Seulement, l'antre soir, il paraissait distrait...
On attribue cet état anormal à la présence de mademoiselle
Manamdaiis une avant-scène.
9
Suzanne Lagier est de retour à Paris
Les voyages ne l'ont pas fait maigriri au contraire..
Quelqu'un disait:
- Pourquoi n'entrerait-elle pas aux Folies-Bergère'
„W hrnnrt f" ia ,"ai' Pï- mieax' r"P»"''i' Cochinat;
étrotes architec.es vous (ont des po/i
mais
as si
►5
Parmi les paysages exposés au salon, on a remarqué deux
n"-âifZ.?„C'!'T' ~ Par M' Neh''hora> - ™ »Sï non*
p.iait, doue d,-s plus sérieuses qualités.
Dans un groupe, on cause des troubles de Nantes..
Un Parisien demande :
— Mais, enfin, pour qui votait-on?
Une grue se retourne :
— Monsieur, il ne s'agit que d'y mettre le prix.
Emile Blondet.
Yicnfc de paraître le n° 13 de ia LANTERNE M I
S — 10 CE8ÏI8IB chez tous les libraires.
Sommaire du n° 13 de la CMARfS©» IIASJSTS3ÉE.
Les Crevettes de Paris, paroles et musique de Jules Perrin, dessin
de Do'.ijean. — Une chanson d'Abd-el-Kader. — Une partie à
quatre. — Chunsons d'autrefois. — Chansons 'd'aujourd'hui :
Comme autrefois, ça n' me tourmenle guère.
&<£%iet-rzf, CosBi^îa^ssï usages! îj
Le Monde Comique, illustré, colorié.
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Le Monde Comique, ti é avec luxe, sur beau (papier.
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selon la formule d'uN habile praticien, découverte merveilleuse
pour rendre aax cheveux et à la barbe leurs couleurs primitives et
pour en arrêter et prévenir la chute. —■ Ciiez Mme NANÛN, 22,
rue du Cardinal-Fescb. anciennement, 12j rue Oihvier (lranco, par
la poste, 5 centimes).