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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0141

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— Voilà tout?... Et vous n'avez jamais rencontré une âme
sœur de la vôtre, qui ait songé à voua offrir ces plaisirs d'un cœur
pur?

II résulta des explications de mademoiselle Frisette : « 1" Qu'elle
n'aimait pas les hommes qui portent' des gilets à cœur; 2° Que
les étudiants passent leur vie avec des cocottes au café ou à Bul-
lier; 3° Enfin que les commis de magasin allaient aux courses. »
Je l'interrogeai alors sur la mystérieuse sympathie qui lui avait
fait agréer mes vœux.
Elle me dit :

— Vous ne faites pas de manières... et vous m'aliez.

Pour obéir à ses volontés, je lui promis de faire marcher son
rêve, mais à la condition qu'elle viendrait en bonnet.

— Vous aimez donc mon petit bonnet ?

— Oui, ce bonnet-là me fait rêver.

— A quoi?

— Au temp3 où on disait cent sous au lieu d'tm louis, et ou on
pouvait embrasser une jolie fille sans avoir de la poudre de riz au
bout du nez. Frisette, somme souvenir, je garderai ce bonnet-là.

— Tenez, le voilà.

Après lé dîner, je la conduisis m Courrier de Lyon, où elle versa
des larges, abondantes...

Le dimanche suivant, j'exécutai son programma.

Nous nous aimions comme ça depuis trois mois. Le matin, elle
m'apportait régulièrement un œillet blanc ou un bouquet'de vic-
letteè en allant à son atelier. Tous les soirs, elle venait me cher-
cher, noua dînions ensemble, et nous allions de temps en temps
faire de* promenades sentimentales du côté du Jardin-des-Pi^ntes.
Quand il plenvait et que nous n'allions pas au théâtre, elle dévo-
rait d"s romans illustrés où il y avait des haleines confondues,
des phrases d'amour, un tas de machines qu'elle me racontait.

Un jour, elle ne vient pas. Je vais chez elle. On ne l'avait pas
vue, à l'atelier nop plus. Après quinze jours de recherches aussi
actives que peu couronnées de succès qui est-ce que j'aperçois un
soiren entrant chez JBrébant?.... Frisette, en toilette plus que ta-
pageuse, qui m'embrasse comme une jeune fille.

— Ah! ça, tu ne m'aimes donc plus? lui dis-ie.

— Et toi ?

— Avec un bonnet, mais pas comme ça.

— Es-tu bête..., mais je t'aime tout de même.
Voilà le roman...
Il n'y a plus c!e grisette.3, et le progrès marche toujours.

Charles Joliet.

— Quand je pense que sur cent personnes prises au hatari dans
le salon de Mme de PourUlès ou de Bille Dévéria, il y en aquaire-
vingt-dix-neuf qui ignorent le nom d« l'inventeur du ciyso-pompe
électrique, et une centième qui n'en est pas sûre, et que ces cent
personnes savent que j'ai fait la Réponse de Simone à Boquitlon, je suis
un peu humilié etj'aîfnerais mieux être parmi ceux dont on ne sait
pas le nom, mais qui ont t'ait faire un pas à leurs contemporains
oublieux, ingrats ou indifférent à !...

Un gendarme monte chez Nadar :

— Voulez-vous me tirer en photographie?

— Parfaitement.

— Mais je veux être représenté à cheval.

— Ahl... Où est-il, votre çhevul?

— A la caserne donc! Est ce que vous croyez que nous avons la
permission de sortir avec?

— Eh bien, comment voulez-vous que je vous fasse à cheval, si
vous venez à pied?

— Vous ne voulez pas!... G'est bon, on ira chez un autrel

ILca Qjcux s'en voiît.

Il parait que le père BuUj.er est mort...

Ce vieillard aura eu cette i-ingulièe destinée devoir danser dans
son bastringue et de l'aire expuh er [j'icelni la plupart du cf ux qui
seront un jour les gluirr-g oratoires ou médicales de la Franoe.

A la Chaumière, le pèry £#JÛfe \$ë flanquait dehors lui-même.

Vers les derniers (Çf^pç de l'exploitation, la Chaumière était
devenue déperiëj et comme le père ij^hire ré .liait génâralem-nt
l'éclairage sur les recet'es, ton jardin èlait arrivé à simuler un
caveau de famille.

Quand les pièces de vfnfjt sons n'avaient pas répondu à l'attente
du directeur, cellîï-çi taisait un effort suprême : i! trouvait moyen
de mettre à la porte une dizaine de danseurs, qu'il avait bien so;n
de choisir.

— Je les connais, disait-il, ce sont des enragés; ils vont rentrer
tout à l'heure ; ça fera toujours dis francs de plus.

Bullier n'a jamais eu besoin d'avoir recours à ces expédients.
Tous les soirs — à Li Closeria d«s Lïlas — quand le municipal
du contrôle vous interpelle tendrement :

— Hé là bas I sacrebhiu I avancez donc!
On est temé de lui riposter avec raison :

— J'a'toiîds qu'on élimine un ami pour entrer.

GAZETTE A LA MAIN

Notre camsrade Humbert — qui continue sous une autre et!-
mette Jean-Je;m , Chauvin, Pacot ' e;t Dtrçnanet—a adressé au
zburnal des Débats et à la Revue des Deûx-Mondes, une lettre dans
laquelle il commence à trouver « qu'il est assez célèbre, aisez
connu, assez aimé,, assez admiré, assez chronique,assez exploité,
assez photographié et assez jalousé » comme ce'a...

De ce document il appert —jusquesà l'évidence — que M.
Alexandre Dumas fils n'est pas le seul à se montrer incommodé
d'une indigestion de gloire, de popularité et ûe fortune.'

Si,—par exemple, — Humbert pénètre dans les lares d'un
charcutier du faubourg Antoine, pour se faire délivrer quelques
centimètres de boudin, et qu'il donne son nom au compioir, ahsi
que ce colis lui soit expédié à domicile, le patron on la pairoime
ne peut leie.-iir un sourire qui signifie :

— Je vous remets, vous, mon petit père. Vous êtes l'auteur de
la Lanterne de Boquitlon.

Et, le plus souvent, on lui demande des billets de spectacle
pour des parents qtsi sont arrivés jusiement ce jour-là de Saint-
Jean-Eouze-de-Vache ou de Pignouflard-sur-Porin...

C'est ce qui a tué les Délassements.

Quand, d'un autre côté, le collaborateur de Y Eclipse fume sa
cigarette aux environs du bal Bourdon, il voit, parfois, parmi les
couples qui folichonnent autour de cet établissement, oes mes-
sieurs et même des dames, — ce qui est 'beaucoup plus flatteur,
— se retourner en murmurant :

— Voilà l'écrivain qui tient la plume pour la cuisinière Soizotte
et le cuirassier Poulinot.

La semaine passée, au Théà^e-Déjazet, Humbert venait de
s'endormir — au balcon — pendant le premier acte des Conteurs
d'Histoires...

Une femme.s'approche...

— Salut, susurre-t-elle, au jeui'.e maître à qui nous devons les
épitrps du Concierge Binouillel au locataire Bemoche et de Fanfan
Dupoizot au cure' de Beurnicroattel...

Puis, elle lève son voile, se penche doucement, et, comme je ne
sais plus quelle reine sur la boucha d'Alain Gb.art.ier, elle
dépose sur les lèvres d'Hnmbert un baiser humide d'un respec-
tueux enthousiasme..,

Cette femme, c'était la mère Thierret !

m

Ah! je comprends que, le lendemain d'une semblable manifes-
tation, le ir jeune maître » se soit écrié avec mélancolie :

Cette vogue extraoriinaire me semble basée sur ce paradoxe :
« Que Bullier est le bal où Von s'amuse le mieux de Paris. »
C;-tte assertion me rappelle qu'un soir, à la Brasserie des Mar-
tyrs, Georges Diluuehe, ce Dauvre garçon qui s'est jeté dans un
puits pour aonner raison à Vallès d'avoir écrit les Réfractaires;
jj Détouche, dis-je, descendit mystérieusement de la salle du pre-
' mier étage, et, se penchant à l'oreille d'un habitué :

— Ssvez-vous qui est ià-haut, à prendre son café ?

— Non.

— L'exécuteur des hautes œuvres de Lyon.

— Allons donc!

— C'est positif. Je l'ai reconnu. Je lui ai vu guillotiner Djme-
lard.

L'habitué gravit lestemenf l'escalier..

Oa avait entendu. .

On le suiv.t...

En un instant, une trentaine de personnes se trouvèrent rëanies
autourd'un gros monsieur qui savourait sa demi-tasseet Incons-
titutionnel, eu se donnant au diable pour deviner la cause de l'-at-
teniioi! dont il était l'objet...

Tout-à-coup, l'un des curieux décria :

— Ca; le bourreau de Lyon? C'est un restaurateur de La Vil-
lotte f

— Je le sais parbleu bien! riposta Détouche en se frottant les
mains d'aise, mus chutl n'ayons pas l'air, — et tous les autres
monteront.

Toute la brasserie, en effet, se dérangea : qui de soi bock et de
pipe, qui de ses dominos, de son bés'igue, de son billard, pour
aller faire le tour du prétendu Monsieur de Lyon.

Eh bien, il en est à peu près des bals de Bullier comme de
cette innocente plaisenterie ;

On y va, — on y baille, non moins qu'à l'Odéon un soir d'/p/ti-
génie, — mais, chut, on n'a pas l'air...

Et les autres montent toujours I...

D'autant plus que, souvent, on remonte soi-même!...

JLa jpcêsb'Ssc du Prophète j® l'Opéra.

lîpie-G-ueymard a voulu s'en venir à son tour errer à travers les
arceaas de la cathédrale gothique de Meyerbeer,..

Je n'aime pas les comparaisons ; tout diffère dans la nature, et
une,fo:èt d'arbres de la même essence ne contient pas deux
feuilles pareilles.

Je n'établirai donc aucun parallèle entre la nouvelle Fidès et
■ses devancières.

•On raconte que, lorsqu'elle arriva à l'Opéra, — il y a, je crois,
une douzaine d'années, — Mme G-ueymard, alors yju.ve Eauters,
s'était adressée à Duval, le tapissier en renom, et lui avait de-
mandé le devis d'un ameublement complet. Or, le tapissier ne
^aehant pas à qui il avait affaire ne voulait pas trop se lancer.
[l'artiste désirait une chambre meublée au moins de palissandre
Let tendue de reps ; Davai, combattant cette idée, mettait .en évi-
dence les charmes de l'acajou et la fraîcheur de la perse.

Les choses eu étaient là, le ,sôir de la première représentation
du Trouvé)^ et, partant, du premier début de Mine Eauters, lors-
que, après le premier acte, Duval vint à la débutante et lui dit
bas à l'oreil1-

— Palissandre et reps, c'est eonvenu,

— Attendez, dit Mme Lauiers.

Elle avait rai>on; le deuxième acte venait de se terminer,
quand, se dirigeant de nouveau vers la chanteuse, Duval lui dit
à haute vois :

— Bois de rose et damas, si vous vouiez.

— Attendtz encore, répéta madame Eauters.

Enfin, la mile venait de tomber pour ja dernière fois ; la
triomphatrice, rappelée par la salle entière, saluait le public du
milieu du théâtre, lorsque, à travers le bruit des bravos, elle en-
tendit fort distinctement ;

— Meubles de Boule, broquart antique, laque, ébène, nacre,
to it ■ qui vous fera plaisir!.., ^^^^^^^^^^^

, C'était l'industriel rasaun
avait de mieux dans ses magasins, ^^^^^^^^^^^^^^^^M

ha bleui je doute que, si Duval avait entendu madame G-uey-
mard dans le Prophète, il ait jamais mis à aa disposition autre
chose que du noyer.

9

tes «Brames à âossfle vapeur.

C'est le galpp Je la locomotive sur le rail sonore...
_ C'est la course effrénée du steamer qui échevèle au vent s'a cri-
nière de fumée...

C'est le handicap américain des hippogriffes de fer, — où l'eau
qui bouillonne dans la chaudière siffle : — Away ! away! away!

Camille Debans raconte tout cela, — toutes ces émotions verti-
gineuses, toutes ces choses d'outre-océan, tous ces duels mons-
trueux de l'homme et oe la machine, — avec l'esprit d'un Pari-
sien, l'humeur d'un Yankee et la verve d'un Gascon...

Car Ddbans est un Parisien de Bordeaux, — comme Louis Lu-
rine, comme Aurélieo Schoil, comme Bénazet et comme Millaud...

Et s'il s'imagine, par hasard, que je vais perdre cette occasion
de narrer une historiette, il se trompe — de coasse, d'élépbant
oi d'Hippolyta Eucas...

Pendant un temps, Debans éparpilla si gaîit
feuilles locales du midi.
L'une de celles-ci s'appelait ïe Bonhppime,
Elle jouissait, — lors de sa fondation, — d'une

Mais, un malin, Camille, qui en était à la fois le rédacteur en

chef et le propriétaire sans partage, reconnut le besoin, — justifié

dépense.-; de papier, d'imprimerie, d,- oonîo <-

folle dans les

ne fionnête enver-

par les impenses cte pap..
la diminuer de moitié.

... ,..,.^3 u. imprimerie, de copie, etc., etc.,
de la diminuer de moitié... ^^P^^^^^^^^^^^^^^

Oui, mais comment expliquer celte

étonnées?... «r-i--* — mesure aux populations

Camille se frappa le front, et on fit jaillir une idée
Le lendemain,—cétnit en iuiMer u tï , ."" ■

doit à des proportions minuscuS . ' "~ B?nho'n'^ P«at, ré-
Seulement, en tôle, on pouvait lire :

FORMAT D'ÉTÉ.

On causait des élections de Paris at A* i'j»k« '
l'honorable maire du XP arrondi"em«t eF°UVe ?ar

— 0.i l mon Dieu! fit une dams, il en devait ^t™ n=no; *
sonne n'a éé surpris de voir ceci îididar Hit t \ S!' et Per~
circoncision. candidat succomber a la cinquième

Je n'î

jamais voulu entendre M. Gustave Chaillier, le petit
bossu parisien ..

Le specsacle de ce pauvre garçon, à la physionomie mélanco-
lique .et souffreteuse, qui rit de sa difformité et miaule des tyro-
liennes, m'a toujours paru quelque chose de lugubre et de "na-
vrant.

On m'assure, cependant, que M. Gustave Chailler n'est pas le
premier phénomène venu...

Il chante, dit-on, avec goût, il est amusant sans canaillerie ; il
a de l'esprit sans méchanceté...

M. Léon Earoclie, qui a cru devoir lui décerner les honneurs
de la biographie, cite de lui ce trait d'une fine et malicieuse ironie:

— On prétend, disait Chail'ec, qu'on ne peut pas aller sur le
pont Neuf sans voir un cheval blanc, une cocotte et un bossu. J'y
suis ailé souvent, et je n'ai pas manqué d'y voir la cocotte et le
cheval blanc, mais je n'ai pas vu le bossu.

On nous assure qu'âne altesse exotique — i
ébotté, reçu en audience partiel""
illustre touriste aurait bien Voulu prouver — etc abrupto —

.,__________- v-a^ii|uc — retour de Bruxelles

— a, au débotté, reçu en audience particulière, Mile C... M...
L'illustre to.iirîat« o»rnî* k;~~ ■"-

à cette succulente personne la naute estime en laquelle il la
tient.

Mais il avait compté sans les fatigues de la route...
Heureusement, Mlle C... M... excuse volontiers toutes les fai-
blesses...

Et, comme l'auguste étranger balbutiait, pour se justifier, quel-
ques paroles assez embarrassées ;

— Remettez-vous, seigneur, répondit-elîe. On sait que le pou-
voir ne donne pas la puissance.

Emile Bi.ûndet,

ION DE CHIENS

A BRUXELLES

Pendant le mois de juillet

S'adresser, pour tous renseignements, à M. Sanfourche, Si, rue
Clichy, à Paris,

BUREAUX
y i, place dft la Bourse, 1

BUREAUX
1, place de i* Bourse, 1,

FABIS,

J SUBETÉ FJfimJÈe

FRANCS F AH AN

\ Le plus «omplet des journaux financiers, la guide indispensable des acûpnnairas eî des obligataires, pabha chaque dimanche une Revue ia Lai
^Bourse, le cours de toutes les valeurs francaisas et étrangères et du change, la liste officielle de tous les tirages, las recettes des chemins de fer, f
raples dividendes si intérêts à recevoir, les appels de fonds, les coavoGa'ions seï assemblées générales et les comptes-rondes de ces assemblais » le!
k bilan hebdomadaire et mensuel de toutes les Compagnies financières et industrieiliwt des articlas faisôaiïés et des rehseightHneJUa puisés asx sources ï
<,v';le? pins authentiques sur leur sitaatiûn,aa article de jurisprudence spéciale, parunûo aos premiers avocats, des conseils sur les meilleurs nUce-j
!>;.''inants à opérer, des correspondances de toutes les places de l'Europe, etc., etc 11 est répyiïda grataitunient aux deruaades de renseignements des S
M|ahonnés, accompagnées d'antiEUireTpostB.

H On «'abonne en envoyant M fr, 0} en Êhnbrss-poste on sn an nçmdat à t'ordra de ES, de FBî'ïïtëlSBlLLrtuSTj «'s,sï&iior de U ttSripni
||d'h.0Eneur, dîrestenr-géraut do journal, ,1, pla.ee de la .Bourse, à Paris,

POUR TOUTJE LA FRANCS

«Journal politiqu», induatrial st commercial — gmMie tfi>MSl losjp
.tlïagOS —• IKMSWaïSABLB A TOUT &CTIOSNAIBK

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16 pagres tfe îos^o et do taJbleanx

On s'abonse en envoyant CIKil FRANCS en un mandat ou timbres i
Bposto, à la ftirectipn d^ ta SpRETJÉ Fi.-îangiSrk, 11, rua du Cardinal-j

Directeur : Si. PAUÏ. KLOTZ,

Le Gérant: L. MAUG-ER.

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