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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 2.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.3703#0193

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L'ECLIPSE

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ibat I Amere solitude !

toujoars libre d'éJulc.rerl'»,„p„

iux dece sacredivin qats'ippHltrBu

i je pais même dire (oui ias qoebi's

que.

ion de l'Epouse me poorsuit.

''apparaît, fleuri comme li Mdi lii !

le messe, en moire blanche, à mb
doux de voir eolre les doigts fcral
[issante, à la porte d'une ràillt éjà,
gue, le bruit de la cannefo sak^i
1, le latin nazillari des enfants inm,
iressent mon cœur.
rme blanche, délicieuse,.inondée II J
des vitraux, une fiancée inclinas! fi s'a
n prie-Dieu...

page redouble sous la dernièreTotë,J
nassacre.de HQguenots.-Qoel enfer r Lîs
parole 1

«lit ange, tiré de sa torpeur eip
tournant vers son ami, incliné vA
'oublierai jamais, et oui il W*

s du chabutlà-naut,l«,iJ>«
Emssi «'Banni.

RELOT

irince^e4e8»tas,al!il»»^
.plusgrands,.^»»»'"

]aScieuco'oupo.r!,»»"'"»B!

éunecertatoesomoepoor»

lie.
.rgent. et n'a

t,iu**'f'

l'invente»

,r du vélocip

1 il»*'

,is cbemia.

pétition demandant que le ministère de la guerre s'intitule à l'a-
venir : Ministère de la défense nationale.

Ça me rappelle les beaux jours de mon enfance.

Oà me faisait prendre tous les matins de l'huile de foie de mo-
rue qui me semblait rudement mauvaise.

Ua jour, croyant me faire plaisir, on, enleva l'étiquette ^e la,
bduleille et on la remplaça par celle-ci :

SIROP DE FRAMBOISES.

Ça ne me parut pas meilleur du tout.

T

La semaine dernière, à la Bourse, un individu a arraché é$
mains d'un monsieur qui causait sans défiance, un portefeuille
boupr-é de bilets de banque et a pris la fuite.

Beaucoup de gens ont jeté les hauts cris à propos de ce val (ju*
dàcieux !... Y a tU vraiment de quoi s'étonner autant ?

Certainement ce larcin 4 été exécuté un peu en dehors des rè*
gles et des traditions du lieu où il a été commis.

Mais eàgomme... "Voyons!.,, la main sur la conscience?.,*

Simple question: î

Ne pourrait-on pas ajouter au règlement des cochers de voi-
tures de place découvertes, un article qui leur défende de crachoir
quand ils conduisent des voyageurs, sans s'inquiéter du côté d'où
vient le ventî

On prête à M. Carvalho une Idée ingénieuse.

Il paraît que pour exciter la curiosité du public à propos du
nouvel opéra de M. Joncières, il va faire jeter des bouteilles
d'encre sur les affiches de sou théâtre chaque fois qu'elles annon-
ceront le Dernier jour de Pompèï.

A Mulhouse, plusieurs personnes fondent un journal politique
allemand qui sera, comme les journaux de Strasbourg, rédigé
moitié en français.

Un peu plus que dans les articles de Wolf, alors!...

Il y a décidément des noms prédestinés.
Vous connaissez tous de mauvaises femmes, n'est-ce pas?
Eh bien, depuis que'ques jours les: journaux nous apprênri*0t
l'existence d'une oratrice de réunions publiques.
Elle s'appelle ; Mme Pire !...

Voici venir un congrès d'apothicaires à "Vienne.
(????).........»... cmf).

Ils peuvent en modifier la forme; mais, là s'arrête la puissance
humainel Les grands de la terre ne s'en serviront jamais autre-
ment que leur concierge!!!

Tous les hommes sont égau| devant luil

J'ai dit : devant.

Léon Bienvenu.

LE MANIFESTE VEUILLOT

Walborough, qui partait si souvent en guerre, a été avantageuse-
nwnt remplacé par le digne M. Veuillot. Tous les quinze jours
«aviron., on peut voir caracoler dans nos rues et sur nos places
publiques un élégant et svelte cavalier qui paraît âgé d'une cin-
quantaine d'années.

Armé d'une lance moyen âge, ce cavalier défie à la fois les
hommes, les siècles, les institutions, les convictions, le bon sens,
la morale publique, Paris tout entier. Dans les premiers temps,
la foule, peu habituée à ces scènes bizarres, s'ameutait; la voie
publique était encombrée; on criait, on s'indignait; les hommes
menaçaient le cavalier, les enfants le poursuivaient à coups de
pierre. La présence seule de cet excentrique soulevait des huées
"et des sifflets.

Aujourd'hui, les Parisiens se sont parfaitement habitués à ce
spectacle. Quand ils rencontrent l'homme à la lance moyen âge,
ils poursuivent leur chemin en riant. Si d'aventure quelque étran-
ger, peu au courant des curiosités et des types qui encombrent
nos rues, demande des renseignements sur le cavalier, on lui ré-
pond bien vite:
« Ne faites pas attention, c'est M. Veuillot qui s'amuse. »
A propos de la lettre du père Hyacinthe, M. Veuiltot a cru de-
voir opérer sa petite sortie de quinzaine. Elle est encore beaucoup
plu3 comique que les au'.res et me parait digne d'attirer sérieuse-
ment l'attention des amis d'une franche gaîté.

M. Veuillot affectionne, du reste, de frapper sur la tète des
gens de son parti. Son amour de la contradiction est môme si
grani, que si par hasard il rencontrait quelqu'un de son avis, il
l'assommerait sur l'heure, et franchement je n'aurais pas le cou-
rage de l'en blâmer.

Après avoir déclaré que le père Hyacinthe « est un pauvre cer-
veau. » après avoir donné à enten Ire que c'est un nouveau Gas-
pard Hauser, M. Veuillot ne irouve rien de mieux que d'appeler
le père Hyacinthe a M. Loyson. »

Pour le rédacteur en chef de l'Univers, voilà la question impor-
tante.

Il ne songe pas à discuter les idées du père Hyacinthe, à le
contredire, à le confondre; à lui démontrer son erreur, il dit sim-
plement : « Ce sera peu de chose que JiL Loyson », et le prédicateur
est jugé. Il ne s'en relèvera pas. Un peu plus, et M. Veuillot au-
rait tait un calembour sur le nom de famille du père Hyacinthe,
te timide rédacteur de VUhivers n'a pas osé.

Je félicite sincèrement M. Veuillot. Il vient d'ajouter à sa riche
.collection un nouveau moyen de confondre ses adversaires.
Ûéttanuis il lés anpellfira par leurs notas de famille.

Cxn*u Psitt.

GAZETTE A LA MAIN

Lundi, 27 septembre.
0 Gaboriau! ô Bouvier! ô Févall — mon camarade, mon ami,
mon maître! — vous qui avez gagné beaucoup d'argent et un

{eu de popularité à fabriquer, sous cette enseigne : a l'ombre du
rai, — de fEdgard Poe en strass et de l'Anne Radcliffe en
ma'llechort!....

Clique des imitateurs, — cohue des romanciers à forfaits, à
rpyptères, à surprises,— béliers du troupeau : Boulabert, dont
l'orthographe négligée a inspiré les Thugs de la rue de Clicby,
StTurpin, qui n'a rien de sensé que le nom...
Vous-même, ô grand Ponson, — lemeg des megs,

Qui ciselez si tien, au gré des pipelelles,

Dans un français douteux tant de graves sornettes....

Avouez, mes erfants, que vous n'êtes pas de force et que
Traupmann fait mieux que vous!...

Mon Dieu, oui, Tiaupmann : un galopin de vingt-deux ans, —
un w<-lche,— qui ptrle la belle ia gue de CiairviUe et dés frères
Cogmard avec l'accent de l'acova dans la Poudre de Perlinpinpin,
è( qui n'a jamais — certainement — étudié les rrjdthéinauquts
dû crime dans les Habits noirs ou dans Jean Diable1....

Avec cela, Rucamboie est auprès de lui comme Amédée RlondeaU
auprès de Vicior Noir!...

Ce scélérat précoce, — il s'agit de Traupmann, bien pî) tendu,
— rendrait volontiers des points comme cltaipeniier à Lacenane
et à Den^ery!...

Et M. Lecoq userait contre sa monstrueuse perversité toute la
grammaire qu'il a apprise dans Contenson, (j|Mis Peyrade et dans
Corentin!

*

... Car vous ne vous imaginez point, n'est-ce pas, que je m'en
vais vous entretenir d'autre chose que de l'exécrable bouGherie
de PanlinT

It est possible, — je ne dis pas non, — que le Bâtard, au se-
cond Théâtre-Français, soit une de ces œuvres passionnels qui
dénoncent un talent naïf et virginal, — précieux justement à
cause de ce qui lui manque...

Il est possible encore, — quoique j'en sois moins sûr, — que
l'on ait applaudi deux ou trois phrases remarquables dans les
Derniers jours de Pompèï, auThéâu-e-Lyrique.-.

Les Masques, m'assure-t on, attirent tout le monde k l'Athénée,

Et je constate avec plaisir que le Veilleur de nuit, de mon an-
cien copin Bauby, a obtenu samedi, aux Maflus-iHaisirs, un très
franc et très lé^i^ime succès...

Mais quoi! l'auteur du drame terrible auquel nous assistons est,
je crois, moins âgé que M. Touroude, l'heureux vainqueup ëa J O-
déun...

Et comme il s'est montré tout aussi énergique et bien plus
expérimenté! Comme son ouvrage a été ooinbiné aïêc science,
mûri avec amour, exécuté avec art! Comme il en a soigneusement
choisi les comparses et le décor! Comme il en a hatilement préparé la
mise en scène et les accessoires! Comme il 0fi a ménagé les en-
trées et les sorties! Comme il en a gradué l'intérêt, les émotions
et les péripéties 1 L'écrivain du Bâtard avec ses brutalités, et
Victorien Sardoa avec ses minuties et la logique d§ Patrie, fe-
ra!ent sourire de pitié ce gaillard-là !

Traupmann, en vérité, a obéi au cri de M. Clément Duvêrnois :

IL A FAIT GRAND.

*

L'affaire a paru, — dès l'abord, — non moins obscure et non
moins ■embrouillée que le poëme des Derniers jours de Pompeï...

L'opinion publique s'est fourvoyée.

Le maestro Joncières aussi, par exemple.

Le fils, le mari des victimes ont été accusés du crime abomi-
nable, — comme, sur la scène que dirige M. Pasdeloap> le ténor
Hermès-Massy,dans l'opéra de MM. Nuitter et Beaumont,

Or, il est aujourd'hui prouvé, — plue clair que la musique de
ces quatre actes diffus, insipides et pesa-hts, —que, loin d'avoir
été les complices de l'assassin. — Jean et Gustave Kinck, sont de-
venus, au contraire, sa première proie I...

Le champ funèbre où la mère et les cinq pauvres petits en-
fants avaient été tassés sous un linceul de terre vient d'expecto-
rer un nouveau cadavre!...

Le cadavre du fils aîné!...

Masqué de boue et de sang, — tailladé ft coups de hachette et
de couteau, — une lardoire de cuisine dans U baie large, rouge
et béante delà gorge!

*-

Où pourrit maintenant le cadavre dû p'èref...
Daus quelque trou, — sous quelque pierre, — au fond
que hallierI...
La route est longue de Roubaix h Guebwiller!...

> quel-

Pardieu! il n'a rien moins fallu que la Ronde du roi Canibrinus,
— dans le Veilleur de nuit, —pour jeter une note rassurante à
travers le lamento universel qu'a soulevé cette tuerie!

La Ronde du roi Cambrinus débute par un largo qui rappelle la
ballade de la Coupe dans Faust.

A ces quelques mesures d'un sentiment tout poétique et d'une
bonne cou'eur allemande à la Weber et à la Schubert, succède le
tourbillon d'une 'le ces va'ses comme Olivier Metra sait les faire
passer de notre oreille ravie dans notre souvenir, — Olivier Mé-
tra, le Strauss parisien ..

On a voulu entendre deux fois cette délicieuse composition...

Elle fera tourner toute.-* les têtes et tous les pieds cet hiver ..

Sa Majesté Mousseuse, — Camhrinus, — n'a plus rien à envier
à son cousin, le mélancolique monarque de Thulé!

... Quant aux Masques, ils amèneront tout Paris dans la cave où
M. Martinet nous régale de mélodies de derrière les fagots...

La partition des Ù&asques est charmante ie fiaicheur, de gaîté
et d'esprit. Elle est, du teste, interprétée avec infiniment d'éclat,
psr Mlle Smgeléeet Blarini et par MM. Jourdan.Aubéry et Sotto.

En attendant, tout Paris se marche sur les pieds aux environs
do la barrière de la VillettP, — dans la rue du Oiiemm-Vert, — et
à tiavt-rs la plaine ras-ttmdue, ponctuée ça et là de cheminées
d'usines et de bâtisses louches, que l'un a baptisée l'Abattoir.

C'est une sorte de Longcliamps. Hier, dimanche, il était à peu

Srès impossible de trouver un véhicule pour vous y transporter.
'ai entendu un monsieur de mine opulente interpeller ainsi un
cocher de panier à salade :

— Ne me dites pas que vous êtes pris; je le sais par cœur;
écoutez seulement:

Je vous paie à déjeûner.

Je vous paie à dîner.

Je vous paie à souper.

Je vous paie à buire partout où vous voudrez.

Je voua fais faire ce suir la connaissance de Mme Latour, des
Folies Dramatiques, et demain n:atin, je vous fais décorer de
l'ordre des Saints-Maurice et Lazare. — Ca vous va-t-ilî — Mais,
de grâce, conduisez-moi à Pantin 1

i-e cocher a répondu avec un .stoïcisme dont il faut lui tenir
compte t

t égal; mais le

—L'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, ça m'est ég
restant me va tout de même. Montez, bourgeois.

«

Toute la journée, une foule considérable ne cesse d'entourer
les deux endroits où les corps ont été découverts. La pitié, la ter-
reur, l'émotion et l'indignation se la disputent tour à tour.

Ah ! si nous vivions en Amérique, si les murailles de Mazas
n'étaient poin.t si épaisses, et si, en France, le respect de la Loi
n'était pas commandée par une quantité raisonnable de tricornes
©t de baïonnettes, tenez pour certain <jue le jeune M. Tiaupmann
passerait un fichu quart d'heure I...

La guillotine paraît bien dou^e pour un pareil monstre...

D'aucqns parlent de le présenter à Mlle Léonide Leblanc...

Mais ça serait trop tôt fini I...

D'autres demandent qu'on le conduise trois jours de suite à
Miss Million..,

Il y en a — enfin — qui voudraient qu'on lut fit prendre un
abonnement au Moniteur des Théâtres et des Plaisirs]..,

Oh ! peupler...

La SLCiété a le droit de punir.,.

Mais derit-elle se montrer dans ses justes vengeances plus é-
roee cent LU que l'attentat inouï qui les a provoquées I

On débite des pornmes de terre frites, d?s œufs durs, des
brioches, d*s cervelas et toutes sortes de rafraîch's>empn.ts ênig-
matiques aux abords des deux trous sinistrps dans les jettes des-
qupls on voit encore des touff-s de cheveux!...

Noire car^clèreflfrançais possède des droits imprescriptibles et
sacrés à la plaisanterieT au mot, à la blague.

— Pauvrt-s b...... ! fait un ouvrier en considérant la première

fosse. Tenir une demi-douzaine dans et» (rou! Ils n'ont pas dû
avoir seulement six pouce.? dejeu\

On vient d'enlever la croix gui désignait à l'attention cette par-
celle de terrain.

— C'est juste, dit quelqu'un. On n'en a encore retrouvé que
sept, quand nous serons à dix, on fera une croix.

Un au ire s'écrie en apprenant que l'on vient d'exhumer le
cadavre du fils :

— Parbleu 1 c'est la première fois qu'on aura vu un septième
dans un sous-sol.

Le calembour lui-même pousse sur leg fosses,,.

— Sayez-vjus [jQurquuî Traupmann a pris l'argent et les papiers
de ses victimes?

— Parbleu t c'est qu'il avait envie de se rekinckcrl

Deux cjQiiott's causent du i-uionle du l'individu qui était accro-
ché à un arbre à S ,isy-s.'Us-Euoles, ajt que l'un piéiei.d se ratta-
cher à l'é' énemei't.

—- Dis donc, interroge l'une, est-ce vrai que quand on se pend,
OU épto ive un c-rtain |.iai ir?

-— Ma foi, lui répond l'autre, c'est les pendus qui disent ça !

On s'arrache les journaux qui rivalisent tous de renseignements
et d'illustrations...
Un gamin s'adresse à un vendeur de la Petite Presse:

— Hél là-bas, le marchand, donnez-moi donc pour un sou de
Cadavre !

Nouvelles à la main.

Je âe jure pas que l'histoire soit inédite.,. Mais la mort de
Dan tan Va rendue de circonstance.

Un homme de lettrps aspirait à figurer dans la galerie des
grands hommes du célèbre sculpteur. Celui-ci ne trouvait pas à
notre homme des titres sulfisants. Il faisait des bustes à qui lui en
commandait, mais n'était pas caricaturé qui voulait.'

Notre homme de lettres intrigua sourdement. A partir de là,
D^tntan n entendit plus parler que de lui. A tout moment, il arri-
vait des gens pour dire au statuaire :

— Vi'tr« galerie est charmante, mais comment X... n'y figure-
t-il pas"? C'est une lacune.

Ta >t et tant qu'à la fin Daman dut bien se readre à l'évidence.
X... étâH non-seulement un talent, mais une célébrité, il înéri-
tiiit sa charge en attendant qu il eût sa statue.

Dantan s'exécuta de bonne grâce, et X... parut en charge, orné
de tous ses attributs, — l'encrier, source de sa gloire, — et la
plume, arme de son génie.

Seulement, — ô indigne perfidie du plus spirituel de nos sta-
tuaires!— seulement l'encrier était vide — et la plume n'était
pas taillée.

Un paysan de Lagny examinait curieusement un ouvrier eu
train de poser une pompe dans ua jardin.

— Combien que ça coûte, une machine comme ça?

— Cinq cents francs.

— C'est cher.

— Mais c'est bon.

— Vous ne pourriez pj ^^^^^^

— Pas un liard.

— C'est-y bien vrai?

— Quand je vods le dis !

Aprèi avoir marchandé pendant deux heures, le paysan donne
ordre au fontainiee de venir poser une pompe dans son clos.
Huit jours après, l'ouvrier arrive avec l'appareil.

— Où est votre puits? demanda-t-il au paysan.

— Béta! si j'avais un puits, j'aurais pas besoin de pompe.

Une petite dame bouscule tout le monde dans le passage Jouf-
froy et se précipite vers l'établissement à quinze centimes qui en
est'l'une des principale* commodités.

— Mazetie ! tait un Gavroche, madame se paye un cabinet-

— As-iu fini? riposte un camarade, c'est par pose, pour faire
croire qu'elle a dîné !

Emile Blohdet.

3 rabattre quelque chose?

L'Ecole d'architecture de la ru^ d'Enfer ouvre cette année, sous
le nom d'Ateliers libres, les ateliers de ses anciens élèves. Ceux de
ces jeunes artistes qui en comprendront l'utilité, vien runt y
chercher dans des concours mensuels, entretenus par ladireciion,
le développement des connaissances qu'ils auront aejuises dans
leur* truis années d école. Cette inslailat.on, nous > araït être le
comjlém-nt nécessaire des ressources d'art que I'EcjIô d'archi-
tecture de la rue d'Enfer a créées dans une si large mesure et
dans une si hiute intelligence du but qu'elle poursuit. L'accès
des Ateliers libres est ménagé non-seulement aux anciens élèves
de l'école, mais à tous les jaunes architectes désireux de profiter
de* concours mensuels et des expositions publiques qui les sui-

AVIS

Nous rappelons à nos lecteurs que nous tenons à leur disposi-
tion une é.tti.n de luxe de I Eclipse, .sur beau papier satiné, avec
dessins u haussés d'un riche coioms,
Abunnements : Paris, un an : 14 fr. ; — Départements, 16 fr*
La \Tf année de l'Eclipsé, édition de luxe, reliure eu tuile, rougà
et or : 20 francs.
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