'Servent i8 t ,
I reCQl« les m , ^
heureuse iSpo
M.Tn0ett
'rès-bie»w? >''
r ami. Il était,
ouraiW_Bah,
me rappelle. Kr „ "'
>"ième. q* aval, „ 'T""
'• i« ''aime beaucu'u»
'o»t, je crois que »v, ,j
i affirmiez à l'instant qu'a «^
ëudonckl mais non, UejU,Sl!
t Nieolais TfUtrlpoobrandt, qni,ai.
ezbien un poïa sur la jbiio]
blâme pas Léupuld Vau S;aêpfra
isqne ce s'était pis Léjpoij k,
d-hot.
art wife cinquième, tons tBij
oquièirieî — Atttfidei dom^.
it mon quainème,.; lia tibtllefc
cela? an pied-but...
>L? Qui M)us a janiais ail!... Et
;ef bee'ch ; que Difeti ait m ait!
reli, e mon mut. Quel milatyi!
lien- Van- Aa-Piliten, qù&I cœar'
. mais ei nous pdi lions de ion::
:es jaloux de mon passé, ps;,tp
aux yeux. — An f ce n'est pi ii
rait traitée de là Edite! im!mI
rayons, calmej-Voirt, Triaeiiil
! hil bil — Pauvre fais ta
lui...
r à force a'amoôr, j'espère lim
e oublier mim troisième, jmiiil
t absurde, » la fin. - T™"l*
jème. Par exemple, éUiMîlf
e l'ignore...
Mulquejesuisnialliear»!-!'
e. Mon mari m'insoliei'iH*1
^liyezàlafinavecvosplMi*
21 ou LéopW"*
Brbaack-Nioolas, oa Ci»-B^
t au diabiel ,
u FranlZ!FranlilW!,,,"P
'esiafflinet...
, ia plue f»'* fM Ll
ieteLuteper^':;:,
lamort^N
L'ECLIPSE.
PETITE AMEXE
A LA CLEF DES SONGES
Abandon. - Une jeune SUe qui rêve ou'ôn l'abandonne doit
se meure en garde contre les protestations d'un séducteur
S il n'est plus temps, elle repoussera de son cœur une deliance
qui ne pourrait lui servir à rien.
Absence. - Pour un homme marié , révef qu'il est absant de
sa maison présage la prochaine naissance d'un ttls.
Accouchement. - Rêver que sa femme accouche, indique
une propension à se réjouir dn bonheur qui arrive à un autre.
Ail. — En manger, invitation, pour le lendemain, à un bal de
gens du monde.
Apothicaire. — En voir un et lui tourner le dos, indique un
désir d'être libre.
Argent. — Rêver argent quand on n'en a pas, ne signifie en
aucun cas qu'on en donnera à son bottier en se réveillant.
Arsenic. — Prétexter une indisposition pour ne pas manger
le déjeuner préparé par madame.
Auvergnat, — On soulier tombera le lendemain dans votre
pot-au-feu.
.Baïonnette. — En recevoir une dans le ventrfj désagréments
imminente avec un turco.
Si elle rassort par le sommet du crâne, ascension prochaine
dans un ballon de JMadar et chute sur un paratonnerre.
Battre. — Ses habits : propreté , économie. — Sa femme :
plénitude Je ses facultés intellectuelles.
Célibataire. — Rêver qu'on l'est : nuit trop courte.
Ennui. — On recevra un billet de fatenr ponr le Vaudeville.
Hameçon. — On sera tenté de souscrire à l'emprdnt d'une
com pagine Xéclairage à l'huile de queues d'asperges qui promet 33
0/0 do dividende.
Impôts. — Rêver qu'on las diminue, signe certain qu'on va
les augmenier.
Rêver qu'on les augmente: même signe.
Léon Bienvenu.
EmcEs!''1
0#
GAZETTE À LA MAIN
Odéon. — I/auU'e, pur George Saud.
— Certes, la première femme qui trompa son mari, — notre
mère Eve, je suppose, — ne se douta pas un instant de la débâcle
de cururoverses, — drames, romans, srticles, procès, — que sa
fauteaiUifmotiver; bans qaoi elle eût probablement regardé à
deux fdis avant de'là commettre, par piiié pour les yeux^ les
oreilletet le cerveau des générations qui s.j sont succédé depuis le
paradis terrestre jusqu'au second Ïiiéatie-Francais, depuis l'arbre
(te science jusqu'à la soirée de jeudi, et depuis le serpent et sa
pouaute jusqu'à madame S and avec l'Autre.
Un chansonnier qui fut célèbre au boulevard du Temple, Fran-
cis fils du b,)ron d'AHarde, était allé, à la mort de son
père, habiter une usina considérable qu'il avait en Bourgogne.
11'fut bientôt lié d'affaires et d'amitié avec un banquier de Di-
jon, nommé Dorviho.
Ce dernier, marié depuis peu à une riche héritière, était un
homme d'un certain'âge, exact, systématique, adorant sa femme,
mais peu suucieux de lui procurer ces plaisirs qu'une jeune
et jolie personne recherche par-dessus tout.
Madame ralliait des bals, des concerts, des spectacles...
Son mari avait horreur do tout divertissement, sa couchait de
bonne h^-ure et la laissait presque toujours seule...
Lb poè.e devint l'amant de la belle délaissée.
Toute la ville en riait, que le mari seul l'ignorait encore.
Un ami le prévint
Cette confidence n'apporta cependant aucun changement dans
sa manière d'être avec sa femme, ni dans ses rapports avec Fran-
cis, jusqu'au jour où il invita à un grand dîuer ses parents et
ses amis les plus intimes.
Ce dîner fut des plus sais et des plus animés.
Au dessert, Docville deaianda à raconter une histoire.
— Vous avez tous connu, dit-il, un homme fort estimé
dans la ville, et marié à une charmante créature. Ce ma-
riage, d'abord heureux, fut bieniot troublé par la présence
d'un beau garçon que Je mari avait, almis dans sou inti-
mité. En un mot, notre compatriote devint un de ces pauvres
d'ab'es dont on se moque tout bas. Il résolut de se venger, mais
sans bruit, sans éclat, t-t d'user d un moyen qui, cette fois, mit les
rieurs de son cûté. Il fit donc piéparer secrètement une chaise
de pcsie, où il plaça les objets les plus précieux de sa
femme. Ces préparatifs achevés, il réunit dans un grand dîner
ses parents, ses amis. G'é'aitun repas d'sdioux. Le piquant de
l'histoire, c'est qu'à la lin du repas, la chaise arriva, les deux
coupables montèrent dedans, et, ma foi, depuis ce temps, il n'en
a plus entendu parler.
A ce moment, un bruit de grelots et de coups de fouet se fit
entendre.
Une chaise venait d'entrer dans la cour de l'hôtel.
Comprenantfacilemen-t 1* situation, Francis offrit la main à
Mme Dorville, la conduisit à la voiture, et tom les deux prirent
la roule do Paris, nù ifs restèrent plus de vingt ans ensemble,
sans jamais entendre parler du banquier!...
*
Dans la pièce del'Odéon, le comte de Mérangis agit d'une fa-
çon beaucouo plus dramatique.
La comtesse, qu'il néglige, du reste, avec un enthousiasme
des moins déguisés, s'étarit tait consoler ouire mesure par un
certain docteur Maxwel, notre gentilhomme enlève l'enfant qui
résulte, de cette liaison et l'expédie dans sa famille pour le sous-
traire à la tendresse, aux baisers, à l'influence de Vautre
Cet autre, vous l'avez devine, c'est Maxwel. C'est le pèrenatu-
rel. q'ii ne peut être, aux yeux du monde, qu'un étranger pour
sa Gne; qui n'a le droit d'intervenir d'aucune manière dans
l'existence de celle-ci ; qui n'a point qualité pour la conseiller,
pour la protéger, pour fa défendre, — car la loi est là, formulant
cet axiome, dans un latin non moins barbare que son esprit :
Is paler est quem nuptim démons trant, - et qui n'a même pas la
suprême ressource de l'aimer à front découvert, cette enfant ado-
rable, sans torcer sa jeune pudeur à rougir de la faute mater-
nelle!.,.
Je comprends que George 8and ait pris en pitié cette situation
excentrique...
Maintenant, cette situation n'est-elle pas la conséquence immé-
diate de l'adultère qui l'a précédée?
N'en est-elle pas le juste retour, et comme la punition inévi-
table?
J'indique îe sujet de l'Autre, et j'en constate le succès, voilà
tout.
L'Autre n'és/t pis une pièce; c'est une thèse, une thèse fort
discutable, je né a&maâde pas mieux-, mais jamais l'illustre écri-
vain q.ii iioî& occupe n'a déployé pou*" nous intéresser à un para-
doxe, une éloqùe ce plus attendrissante , plus passionnée et plus
ingénieuse.
L'Autre ndlis prend par tous les bouts : par l'originalité rreme
du puna de dépârti'par l'intrigue filée avec art, par le style, p-îr
le uétail, par l'esprit par letœarl
— Vous êtes Orfèvre, madame Jossë 1 serâis^'e tenté de dire à
"l'auteur.
Oui, mais il pourrait ffié répondre:
— C'est possible) voyez triés diamaïits.
Chacun sait que madame Sand a fait construire à Nohant une
petite salle de spectacle, où ses œuvres se jouant concurremment
avec les pièces de i'attcieu répertoire.
On répétait sur ce théâtre de famille une coméiie Louis XV,
et l'un des acteurs après avoir feint de prendre une prise de tabac,
simulait d'en chasser les traces avtc quelques lé/ers revers de
mam donnés sur le jabot, ainsi qu'on fait à la Comédie-Fran-
Çaise, lorsque madame Sàhd l'arrêta tout à coup.
— Ce n'est pas ça, ce n'est pas ça du tout! s'écria-t-etle. Ma
grând'naère, madame Duprin, avait vécu ia moitié do sa vie avec
les hommes poudrés que vous cherchez à imiter, et elle m'a
mainte* fois répété, qu'après une prise de tabac, leurs doigts,
courant au plus pressé, allaient ton ours '•'essuyer sur la couture
de leur culotte aux environs de la poche" droite. Ce n'éait qu'a-
près, et à tout instant, du reste, qu'ils songeaient à faire dispa-
raître ces grains vagabonds qui éouillaient leur jabot. Le geste
que vous venf-z de re.proauh'e selon les traditions d'Armand,
n'était pas celui de Mole, bien plus strict observateur dos habi-
tudes ded petits maires qu'il représentait avec tant de vé-
Sur ces parole?, il y eut contestation, Bèix camps se for-
mèrent.
Qui tenait pour le jab.it, qui ienait peur la culolte.
Un exprè* fut Ôélttcmi au Théâtre-Ffailëai8, chargé d'inspecter
les relijues 1- s pins anciennes du magasin des costumes. Après
maintes r^cherenes, on mit la mpin sur un liîbït complètement
authentique et au'lien'.iqusinent complet ù.e Mole lui-même.
Vingt-ojuatre neures .plus tard, l'auteur de l'Autre recevait la
lettre suivante :
a Madame,
» J'ai vu la culotte de Mole. C'est une culotte de velours bleu,
dont la couture droite toute blanchie, témoigne éloquemment du
génie d'observation de\ ce grand comédien, et de la justesse de
vos propres remarques.
Il a été adjugé sur une mise à prix de TRENTE-CINQ
FftANCS.
Quelqu'un disait à Jules Noriac :
— 11 était donc bien maigre?
— Il paraît... Et, pourtant, sa maîtresse le nourrissait comme
elle-même...
— Ahl vraiment!...
— Oui : de carottes.
Hamburger, jaloux des choses aimafeles ^ue, dans notre der-
nier numéio, rio'snvoDs prodiguées à Constant Lécuyer, vient de
i Agréez, etc.
» X... deX..
nous aborder en neusdemandant :
— Qu'y a-t-il de plus évident au rilonde?
Puis, sans attendre de réponse ï
— C'est un chat.
— Pourquoi?
— Parce qu'il Saute àuxyeuïl
Quiproquo de la Un.
- Mon ami, je dois t'avertir que je suis enceinte.
- Combien de mois?
- Tout de toi.
*
Ai-je besoin, aprè? ûèttte historiette, d'ajouter que l'Odêon a
monté et joué VAutre d'une façon à laquelle M. Sardou lui-
même ne- trouverait rirn à redire.
Alexandre Dumas fils en a dirigé les répétitions.
Et les rôles en sont tenus pa" mesdames Page et Sarah Ber-
nhart, par MM. Laray, Raynard et Bertoo père et fils.
Obi ces Bertoûl...
Un de mes voisins, à l'orchestre, m'interroge :
— Monsieur, qui es'-ce qui interprète Maxwel?
— Monsieur, c'est Beiton père.
— Monsieur, j" crois que vous vous trompez. Si jeune 1 si vifl
si charmant! Ce doit être son fils,
— Hél monsieur, ai je réparti, monsieur Pierre Bertou n'a
qu'un père, — et voilà quinze an?, pour le moins, que celui-ci
passe pour son filsl...
Lps gourmands d''sirtnt-ils un moyen de troufer le carême
coo t?
Murger avait découvert pour cela une recette qui est tout bon-
nement subLme.
— G est biec simple, disait-il. Il n'y a qu'à emprunter de
l'argent au carnaval, — pour le rendre à Pâques.
. Vous savpz que l'on vient de vendre aux enchères le cheval i
Mlle Markowmht.
Pauvre bête I
C'est le cheval que je plains.
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'o»t, je crois que »v, ,j
i affirmiez à l'instant qu'a «^
ëudonckl mais non, UejU,Sl!
t Nieolais TfUtrlpoobrandt, qni,ai.
ezbien un poïa sur la jbiio]
blâme pas Léupuld Vau S;aêpfra
isqne ce s'était pis Léjpoij k,
d-hot.
art wife cinquième, tons tBij
oquièirieî — Atttfidei dom^.
it mon quainème,.; lia tibtllefc
cela? an pied-but...
>L? Qui M)us a janiais ail!... Et
;ef bee'ch ; que Difeti ait m ait!
reli, e mon mut. Quel milatyi!
lien- Van- Aa-Piliten, qù&I cœar'
. mais ei nous pdi lions de ion::
:es jaloux de mon passé, ps;,tp
aux yeux. — An f ce n'est pi ii
rait traitée de là Edite! im!mI
rayons, calmej-Voirt, Triaeiiil
! hil bil — Pauvre fais ta
lui...
r à force a'amoôr, j'espère lim
e oublier mim troisième, jmiiil
t absurde, » la fin. - T™"l*
jème. Par exemple, éUiMîlf
e l'ignore...
Mulquejesuisnialliear»!-!'
e. Mon mari m'insoliei'iH*1
^liyezàlafinavecvosplMi*
21 ou LéopW"*
Brbaack-Nioolas, oa Ci»-B^
t au diabiel ,
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'esiafflinet...
, ia plue f»'* fM Ll
ieteLuteper^':;:,
lamort^N
L'ECLIPSE.
PETITE AMEXE
A LA CLEF DES SONGES
Abandon. - Une jeune SUe qui rêve ou'ôn l'abandonne doit
se meure en garde contre les protestations d'un séducteur
S il n'est plus temps, elle repoussera de son cœur une deliance
qui ne pourrait lui servir à rien.
Absence. - Pour un homme marié , révef qu'il est absant de
sa maison présage la prochaine naissance d'un ttls.
Accouchement. - Rêver que sa femme accouche, indique
une propension à se réjouir dn bonheur qui arrive à un autre.
Ail. — En manger, invitation, pour le lendemain, à un bal de
gens du monde.
Apothicaire. — En voir un et lui tourner le dos, indique un
désir d'être libre.
Argent. — Rêver argent quand on n'en a pas, ne signifie en
aucun cas qu'on en donnera à son bottier en se réveillant.
Arsenic. — Prétexter une indisposition pour ne pas manger
le déjeuner préparé par madame.
Auvergnat, — On soulier tombera le lendemain dans votre
pot-au-feu.
.Baïonnette. — En recevoir une dans le ventrfj désagréments
imminente avec un turco.
Si elle rassort par le sommet du crâne, ascension prochaine
dans un ballon de JMadar et chute sur un paratonnerre.
Battre. — Ses habits : propreté , économie. — Sa femme :
plénitude Je ses facultés intellectuelles.
Célibataire. — Rêver qu'on l'est : nuit trop courte.
Ennui. — On recevra un billet de fatenr ponr le Vaudeville.
Hameçon. — On sera tenté de souscrire à l'emprdnt d'une
com pagine Xéclairage à l'huile de queues d'asperges qui promet 33
0/0 do dividende.
Impôts. — Rêver qu'on las diminue, signe certain qu'on va
les augmenier.
Rêver qu'on les augmente: même signe.
Léon Bienvenu.
EmcEs!''1
0#
GAZETTE À LA MAIN
Odéon. — I/auU'e, pur George Saud.
— Certes, la première femme qui trompa son mari, — notre
mère Eve, je suppose, — ne se douta pas un instant de la débâcle
de cururoverses, — drames, romans, srticles, procès, — que sa
fauteaiUifmotiver; bans qaoi elle eût probablement regardé à
deux fdis avant de'là commettre, par piiié pour les yeux^ les
oreilletet le cerveau des générations qui s.j sont succédé depuis le
paradis terrestre jusqu'au second Ïiiéatie-Francais, depuis l'arbre
(te science jusqu'à la soirée de jeudi, et depuis le serpent et sa
pouaute jusqu'à madame S and avec l'Autre.
Un chansonnier qui fut célèbre au boulevard du Temple, Fran-
cis fils du b,)ron d'AHarde, était allé, à la mort de son
père, habiter une usina considérable qu'il avait en Bourgogne.
11'fut bientôt lié d'affaires et d'amitié avec un banquier de Di-
jon, nommé Dorviho.
Ce dernier, marié depuis peu à une riche héritière, était un
homme d'un certain'âge, exact, systématique, adorant sa femme,
mais peu suucieux de lui procurer ces plaisirs qu'une jeune
et jolie personne recherche par-dessus tout.
Madame ralliait des bals, des concerts, des spectacles...
Son mari avait horreur do tout divertissement, sa couchait de
bonne h^-ure et la laissait presque toujours seule...
Lb poè.e devint l'amant de la belle délaissée.
Toute la ville en riait, que le mari seul l'ignorait encore.
Un ami le prévint
Cette confidence n'apporta cependant aucun changement dans
sa manière d'être avec sa femme, ni dans ses rapports avec Fran-
cis, jusqu'au jour où il invita à un grand dîuer ses parents et
ses amis les plus intimes.
Ce dîner fut des plus sais et des plus animés.
Au dessert, Docville deaianda à raconter une histoire.
— Vous avez tous connu, dit-il, un homme fort estimé
dans la ville, et marié à une charmante créature. Ce ma-
riage, d'abord heureux, fut bieniot troublé par la présence
d'un beau garçon que Je mari avait, almis dans sou inti-
mité. En un mot, notre compatriote devint un de ces pauvres
d'ab'es dont on se moque tout bas. Il résolut de se venger, mais
sans bruit, sans éclat, t-t d'user d un moyen qui, cette fois, mit les
rieurs de son cûté. Il fit donc piéparer secrètement une chaise
de pcsie, où il plaça les objets les plus précieux de sa
femme. Ces préparatifs achevés, il réunit dans un grand dîner
ses parents, ses amis. G'é'aitun repas d'sdioux. Le piquant de
l'histoire, c'est qu'à la lin du repas, la chaise arriva, les deux
coupables montèrent dedans, et, ma foi, depuis ce temps, il n'en
a plus entendu parler.
A ce moment, un bruit de grelots et de coups de fouet se fit
entendre.
Une chaise venait d'entrer dans la cour de l'hôtel.
Comprenantfacilemen-t 1* situation, Francis offrit la main à
Mme Dorville, la conduisit à la voiture, et tom les deux prirent
la roule do Paris, nù ifs restèrent plus de vingt ans ensemble,
sans jamais entendre parler du banquier!...
*
Dans la pièce del'Odéon, le comte de Mérangis agit d'une fa-
çon beaucouo plus dramatique.
La comtesse, qu'il néglige, du reste, avec un enthousiasme
des moins déguisés, s'étarit tait consoler ouire mesure par un
certain docteur Maxwel, notre gentilhomme enlève l'enfant qui
résulte, de cette liaison et l'expédie dans sa famille pour le sous-
traire à la tendresse, aux baisers, à l'influence de Vautre
Cet autre, vous l'avez devine, c'est Maxwel. C'est le pèrenatu-
rel. q'ii ne peut être, aux yeux du monde, qu'un étranger pour
sa Gne; qui n'a le droit d'intervenir d'aucune manière dans
l'existence de celle-ci ; qui n'a point qualité pour la conseiller,
pour la protéger, pour fa défendre, — car la loi est là, formulant
cet axiome, dans un latin non moins barbare que son esprit :
Is paler est quem nuptim démons trant, - et qui n'a même pas la
suprême ressource de l'aimer à front découvert, cette enfant ado-
rable, sans torcer sa jeune pudeur à rougir de la faute mater-
nelle!.,.
Je comprends que George 8and ait pris en pitié cette situation
excentrique...
Maintenant, cette situation n'est-elle pas la conséquence immé-
diate de l'adultère qui l'a précédée?
N'en est-elle pas le juste retour, et comme la punition inévi-
table?
J'indique îe sujet de l'Autre, et j'en constate le succès, voilà
tout.
L'Autre n'és/t pis une pièce; c'est une thèse, une thèse fort
discutable, je né a&maâde pas mieux-, mais jamais l'illustre écri-
vain q.ii iioî& occupe n'a déployé pou*" nous intéresser à un para-
doxe, une éloqùe ce plus attendrissante , plus passionnée et plus
ingénieuse.
L'Autre ndlis prend par tous les bouts : par l'originalité rreme
du puna de dépârti'par l'intrigue filée avec art, par le style, p-îr
le uétail, par l'esprit par letœarl
— Vous êtes Orfèvre, madame Jossë 1 serâis^'e tenté de dire à
"l'auteur.
Oui, mais il pourrait ffié répondre:
— C'est possible) voyez triés diamaïits.
Chacun sait que madame Sand a fait construire à Nohant une
petite salle de spectacle, où ses œuvres se jouant concurremment
avec les pièces de i'attcieu répertoire.
On répétait sur ce théâtre de famille une coméiie Louis XV,
et l'un des acteurs après avoir feint de prendre une prise de tabac,
simulait d'en chasser les traces avtc quelques lé/ers revers de
mam donnés sur le jabot, ainsi qu'on fait à la Comédie-Fran-
Çaise, lorsque madame Sàhd l'arrêta tout à coup.
— Ce n'est pas ça, ce n'est pas ça du tout! s'écria-t-etle. Ma
grând'naère, madame Duprin, avait vécu ia moitié do sa vie avec
les hommes poudrés que vous cherchez à imiter, et elle m'a
mainte* fois répété, qu'après une prise de tabac, leurs doigts,
courant au plus pressé, allaient ton ours '•'essuyer sur la couture
de leur culotte aux environs de la poche" droite. Ce n'éait qu'a-
près, et à tout instant, du reste, qu'ils songeaient à faire dispa-
raître ces grains vagabonds qui éouillaient leur jabot. Le geste
que vous venf-z de re.proauh'e selon les traditions d'Armand,
n'était pas celui de Mole, bien plus strict observateur dos habi-
tudes ded petits maires qu'il représentait avec tant de vé-
Sur ces parole?, il y eut contestation, Bèix camps se for-
mèrent.
Qui tenait pour le jab.it, qui ienait peur la culolte.
Un exprè* fut Ôélttcmi au Théâtre-Ffailëai8, chargé d'inspecter
les relijues 1- s pins anciennes du magasin des costumes. Après
maintes r^cherenes, on mit la mpin sur un liîbït complètement
authentique et au'lien'.iqusinent complet ù.e Mole lui-même.
Vingt-ojuatre neures .plus tard, l'auteur de l'Autre recevait la
lettre suivante :
a Madame,
» J'ai vu la culotte de Mole. C'est une culotte de velours bleu,
dont la couture droite toute blanchie, témoigne éloquemment du
génie d'observation de\ ce grand comédien, et de la justesse de
vos propres remarques.
Il a été adjugé sur une mise à prix de TRENTE-CINQ
FftANCS.
Quelqu'un disait à Jules Noriac :
— 11 était donc bien maigre?
— Il paraît... Et, pourtant, sa maîtresse le nourrissait comme
elle-même...
— Ahl vraiment!...
— Oui : de carottes.
Hamburger, jaloux des choses aimafeles ^ue, dans notre der-
nier numéio, rio'snvoDs prodiguées à Constant Lécuyer, vient de
i Agréez, etc.
» X... deX..
nous aborder en neusdemandant :
— Qu'y a-t-il de plus évident au rilonde?
Puis, sans attendre de réponse ï
— C'est un chat.
— Pourquoi?
— Parce qu'il Saute àuxyeuïl
Quiproquo de la Un.
- Mon ami, je dois t'avertir que je suis enceinte.
- Combien de mois?
- Tout de toi.
*
Ai-je besoin, aprè? ûèttte historiette, d'ajouter que l'Odêon a
monté et joué VAutre d'une façon à laquelle M. Sardou lui-
même ne- trouverait rirn à redire.
Alexandre Dumas fils en a dirigé les répétitions.
Et les rôles en sont tenus pa" mesdames Page et Sarah Ber-
nhart, par MM. Laray, Raynard et Bertoo père et fils.
Obi ces Bertoûl...
Un de mes voisins, à l'orchestre, m'interroge :
— Monsieur, qui es'-ce qui interprète Maxwel?
— Monsieur, c'est Beiton père.
— Monsieur, j" crois que vous vous trompez. Si jeune 1 si vifl
si charmant! Ce doit être son fils,
— Hél monsieur, ai je réparti, monsieur Pierre Bertou n'a
qu'un père, — et voilà quinze an?, pour le moins, que celui-ci
passe pour son filsl...
Lps gourmands d''sirtnt-ils un moyen de troufer le carême
coo t?
Murger avait découvert pour cela une recette qui est tout bon-
nement subLme.
— G est biec simple, disait-il. Il n'y a qu'à emprunter de
l'argent au carnaval, — pour le rendre à Pâques.
. Vous savpz que l'on vient de vendre aux enchères le cheval i
Mlle Markowmht.
Pauvre bête I
C'est le cheval que je plains.
Emile Blondît.
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