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cheui nous. *'
: prières n'en yaleatp,,,!
vous savez que lallHi,!^
religion vaut nriMï,ae|lô
voudrais point change-
as ben. Vous seriez é
ians l'enfer.
i à un.
â on.
s-vous allé voir?
Il vie.MaisfautaTOirinetnp
feriez, la veure à Matfct in
"S'avait le mal s'nui». Bue
petit n'a pis guéri)
tais ça y « coûté amtri fnsst
des paient que cet gens-la.
! que son aine est dans l'Mrçi
npêchera-t-y de raoirirl
tut le monde.
i nous lé déloge 1
is qu'y a quelqn' chose Mal
Is à ses saints.
b remettre un nez in litt
i besoin. SeriÈMouitara*,"
as pa. J'm'en v8s,
i-vous prendre nie g*'
le refus,
idonc. A la votre 1
AUBiiGut«
L'ECLIPSE
eau
Journal
Elisée Reclus. \.*A»-:
,es conliendra W *ffl|
dus des »wlf'eeeit«-! •;
. Croissant. j^f"
fle ftfcuBllW**
Travaux <i©s Sénateurs
Le tableau ci-dessous n'a d'autre but que de répondre d'une
façon péremptoïre à ceux qui accusent d'inaction MM. les séna-
teurs.
Lisez et vous verrez qu'ils agissent.
Ainsi :
— M. le maréchal comte Regnauld de Saint-Jean d'Ange— lit.
__Son Eminençe le cardinal Don—hait.
— Son Ecninense le cardinal Bonnech—ose.
— M. le marquis d'Audif— fraie.
— M. Bar— hoche.
_ M. le comte de Bourque—naît.
— M. le duc de Cam—bal Càrès.
__M. le marquis Prosper de Chasseloup-La&— bal.
— M. l'archevêque Dar—boit.
— M. le comte Achille Del—amarre.
— M. le baron de Gei—gère.
~ M. le comte de Germi—nie.
— M. le marquis de Gré—court.
— M. le baron Gri—vêle.
— M. le comle de Grossolies Flama—rince.
*- M. le marquis de La— borde.
— M. le vicomte de la Guerronni—erre.
«- M le marquis de Lap—lace.
'<*- M, le prince de laMo^kov—va.
«- M. Sylvestre de Sa—scie.
— M. le duc de Tacher de la Page-nf.
— M. Touran-pein*.
— M. le duc de Tré— vise.
— M. le baron de Vin— stnt.
— M. Meri—met.
— M. le vicomte de Bar— râle. '
— M. le prince de Wag—rame.
~r M. le ministre des finances—magne.
etc., etc., etc.
HlPPOLYTE BfilOLLET.
GAZETTE _A LA AAIlt
ta semaine.
Elle a paasé comme un éclair, — emportée au galop de charge
par un quadrige d'événements :
La réception de M. dilausson ville à l'Académie, la condam-
nation à mort, du bel^e Lathauwers, le tapage des étudiants au
cours du spécialiste Tardieu et le bal annuel de Y Association des
artistes dramatiques — et musiciens...
J'ajoute : Musiciens, à cause dé Thérésa et des hères Gui-
gnolet.
*.
Le discours de M. d'Haussonville a été ce que sont les ha-
rangues de ce genre sous la calotte de l'Institut : ingénieux, cor-
rect, élégant, -^ exempt de grandes passions et de brusques
mouvements oratoires...
Je ne saurais lui reprocher que l'abus de certaines formules
démodées et quelques longueurs...
Les auditeurs ont paru partager mon avis sur ce dernier point.
A différentes reprises, des humt hum! kuml d'une impatience
au moins féroce ont invité l'orateur à se hâter...
Ces avertisseurs officieux oubliaient certainement que M. d'Hsus-
sonville est sourd, — comme le fut jadis le resretté Charles Ba-
taille, — sourd comme Yézinet dans le Chapeau de paille d'Italie,
■s- sourd comme le Gouvernement, alors qu'il ne veut pas en-
tendre!....
Il y a une douzaine d'années, j'eus l'honneur de dîner à côté
du gentilhomme écrivainà la table d'un riche antiquaire de Nancy.
Celui-ci, — bizarre coïncidence, — était atteint de la même in-
firmité que son hôte. On était en famille. Julie, la petite bonne,
servait. Comme l'on finissait le potage, le fils de la maison ren-
tra de .la chasse :
— Edouard, lui dit sa mère, décharge donc ton fusil avant de
t'asseoir. Un accident est si vite arrivé!
Il y avait derrière M. d'Haussonville une fenêtre ouverte sur
le jardin. Lé jeune homme alla lâcher ses deux coups par cette
fenêire...
A la double détonation, l'auteur de YHùtoire de la réunion de
la Lorraine à la France tressaillit légèrement...
L'amphitryon, — lequel n'avait pas entendu davantage, — lui
cria dans l'oreille :
— Monsieur le comte, c'est -Julie qui vous demande si vous
voulez du vol-au-vent.
*
Oh! ce doax flamand Lathauwers l...
Que l'on vienne encore prétendre que ces outres de bière n'ont
pas un peu de cœur au ventre, — alors surtout qu'elles ont af-
faire à des femmes ou à des vieillards paralysés!...
Un joli larbin, savez-vous ! Il me rappelle ce Jean Hiroux qui
était traduit en cour d'assises pour avoir tué son beau-père.
— Comment, lui disait le président, avez-vous eu le courage de
frapper un homme si âgé, qui n'avait peut-être que quinze jours
à vivreî
— Eh bien! quoi, mon président? Je les ferai, — ses quinze
jours I
*
C'est le docteur Tardieu qui voudrait bien, pour l'instant, que
son cours, à l'Ecole de Médecine, ressemblât à celui que Jomard
fusait au Collège de France I
Un jour, au beau milieu d'une leçon, Jomard s'aperçut d'une
méprise bien humiliante : il appelait « Messieurs » depuis une
demi-heure un auditoire qui ne se composait que d'un auditeur.
Il se reprit en rougissant beaucoup, dit : « Monsieur, » et con-
tinua de plus belle.
Au bout d'une heure pourtant, l'idée lui vint de ee concilier
»m public,
— Pardon, monsieur, j'abuse de votre complaisance peut-être*.
n'en avons plus que pour un pe-
Mals tranquillisez-vous
lit quart d'heure.
— Un quart d'heure, une demi-heure, deux heures, tout ce que
vous voudrez I répondit le patient auditeur. Vous vous rappelez
bourgeois, que vous m'avez pris à l'heure.
C'était le cocher même qui avait amené M. Jomard I
Cliàlelet. — Mies VosaQues
.... Oh! ce bon gros bon naïf mélodrame des Cosaques!
La Gaîté le joua voici tantôt, quinze" ans, et Dieu sait avec quel
succèil Mais comme, par la coupe de sa charpente, par sa haine
de l'étranger, par ses tirades patriotiques, il était digne d'appar-
tenir au répertoire de l'ancien Cirque, — le Cirque du boulevard
du Temple, le Cirque de Gobart, de Laloue, de Labrousse, le
Cirque de la Ferme de Montmirail, du Prince Eugène et de Murât!
Brave, honnête et excellent théàTel...
Au moins, l'on n'entendait chez lui ni plaidoyer contre le ma-
riage, ni "éloge de l'adultère, ni drôlesses réhabilitées, ni couplets
scrofuleux, ni équivoques honteuses, ni calembours à double face,
toutes deux infâmes.
Pif! paf! pan\ pan! boum ! boum ! gloire ! victoire ! lauriers I
guerriers!— A cheval, messieurs!— Vive l'Empereur! Vive la
France! — Ranplan plan! Taratalal
Voilà qui ne troublait la cervelle à personne 1
Ce ne sont pus les fanfares des trompettes, les roulements des
tambours, le dialogue à coups de sabre, à coups de fusils, à coups
de canon, qui auraient jamais inspiré à une femme ridée de
tromper son mari, à un caissier de voler son patron, ou à un ga-
lant homme d'épouser une grue!...
m
Revenons au Châtelet.
On s'y bat, au tableau àaCafé de la Victoire, avec une adorable
furie. Il pleut des Cosaques des galeries. C'est charmant ! Encore
un peu les titis sauteraient du paradis sur le théâtre pour se mêler
à celte tripotée nationale 1 Ah ! dame, vous comprenez ;
Quand l'étranger ose envahir la France I...
Pareille chose arriva en 4S15 au café Montansier, ouvert par un
nommé Chevalier, dans la salle où, pendant plusieurs années,
Brunet, Tiercelin, Baptiste cadet et même Mlle Mars, encore en-
fant, avaient joué le vaudeville. Ce café devint, en 1831, le théâtre
du Palais-Roy-il. Chevalier avait voulu le transformer en an café-
théâtre ; l'autorité lui permit seulement d'en faire un café-con-
cert. Les artistes se plaçaient sur la scène de l'ancien théâtre, et,
comme les duos et trios n'étaient pas interdit?, on parvenait
aisément à jouer de petits drames lyriques sans contrevenir à la
lettre du privilège.
Cet état de choses dura du commencement de 1813 au 20 mars
-1815.
A compter du 20 mars, de chattds partisans de l'empire, des
officiers, des sous-officiers, improvisèrent dans ee café une tri-
bune du haut de laquelle les Bourbons étaient bafoués quotidien-
nement de six heures du soir à minuit.
Les chanteurs gagés n-* paraissaient plus ; la scène était occupée
par les consommateurs, qui venaient, à tour de rôle, faire enten-
dre divers refrains très-souvent répétés en chœur par toute la
salle.
Voici un de ces couplets qu'un capitaine y entonna, un soir,
après avoir déclaré, d'abord, ne pas savoir chanter.
— Mai--, ajouta-il, cela n'emjêche pas les sentiments, et
Je me f... du roi,
Du comle d'Ariois,
Et du duc d'Angoulème,
Du doc de iîerry,
D' la duchesse aussi,
4 Et d' tous ceux qui les aiment.
Au retour de Louis XVIII. sonna 1 heure des représailles.
Des gardes du corps et des offic iers étrangers envahirent à main
armée la salle Montansier. Une lutte sanglante s'engagea, et une
partie du linge, des meubles et de l'argenterie fut précipitée par
îfs fe-n êtres.
Que dirai-je de Paulin Ménier dans le rôle du sergent Duri-
veauî
Sa mousiache est une épooée. Sa voix, son geste, sou allure, sa
f-içon de se grimer, de s'hybiller et de martyriser 1» langue fran-
çaise sont tout bêtement sublimes. Il m'a rappelé plus d:une fois
la délicieuse histoire du tambour Legrand, si merveilleusement
racontée par Henri Heine dans ses Reisenbilder.
Mais parlez-moi de Donatol Est-il assez superbe sous le pa-
pack de l'hetmann Fédérowicht. On dirait du Circassien qu'A-
lexandre Dumas rapporta autrefois de son voyage au Caucase 1
Un jour, à cette époque, — il y a déjà dix ans, — je m'en étais
allé rue d'Amsterdam féliciter le maître de son heureux re-
tour.
Après m'avoir-tendu sa main tiède et sympathique, Dumas me
montra les armes spleadides et les curiosités de toutes sortes
doat il s'était enrichi dans le cours de ses pérégrinations; il en-
dossa son costume caucasien, qui s'harmonisait si admirable-
ment avec sa tet« et sa staturej et — enfin — il appela ce bel
adolescent de Tiflis.
— Les femmes Be l'arrachent, me dit-il avec satisfaction. Eh
bien 1 il y en a cependant une qui a voulu l'exploiter, — et cela
pour avoir son papack. Le papack, c'est ce gros bsnnet à poils
qui donne un air sauvage a cette physionomie rêveuse, — Oui,
mon ami, c'est mademoiselle X..., la femme la plus cupide de
Paris! Elle a invité mon jeune homme à déjeuner; pois, entre
deux côtelettes, elle lui a donné à entendre que ce papack ferait
un bien joli manchon.... Mon jeune homme, a fait la sourde
oreille, et a demandé du paie. C'est là qu'on l'attendait : le pâté
fort épicé, devait amener des catastrophes... Elle l'a faitboire, et
il a déposé son papack sur un fauteuil... La perfide, alors, ou-
bliant les lois de l'honneur, s'est approchée de mon Cireassien.
Elle lui a passé un bras autour du cou, et a murmuré des paroles
d'amour à son oreille...,
— Sapristi ! m'éenai-je, tout était perdu.
— Tout, fit Dumas en souriant, excepté le papack...
— Il l'a repris ?
— Je le crois bien !
Madame C... a deux amants et paraît pourtant malheureuse.
— C'est qu'aussi elle n'a pas de chance, dit son amie Mme L,..,
de posséder un mari si trompé que cela.
Mademoiselle X..., de la Coméd_ie-Française, promenait son
neveu, bambin de cinq ans, dans le jardin du Palais-Royal ; une
de ses amies la rencontre et lui dit :
— A qui ce bébé?
r- À ma sœ ir.
— Tiens, il ne ressemble pas à sa mère.
— Ah I ma chère, répond la jeune sociétaire, ca n'est pas éton-
nant, son père était si coureur.
■ Eutn-B Blondet.
LESiTABAOS DE LA HONRAOEZ
(COMPAGNIE FRANÇAISE)
Je &uis de ceux pour qui l'Herbe de Nicot est une amie tou-
jours jeune et toujours charmanfe.
Dï q elq-ie provenance qu'elle nous vienne, et quelle que soit la
forme qu'on lui donne, je la porte à mes lèvres avec ivresse.
C'est voua dire que j'aime le simple caporal. Je le prêlêre même
au Petit-Caporal qui, jadis, nous a donné par trop de tabac,
comme on dit.
Mais, entre tous les tabacs, qu'on me permette de dire tout
haut le choix que j'ai fait depuis longtemps, malgré le prix élevé
quo coûte celui qai obtient tous mes suffrages.
J'adore les produits parfumés des plants de Ja Havane.
Oh! les cigares et les cigarettes de Ja Havane!
La fabrique royale « La Houradez, * célèbre parmi les gour-
mets de tous Jes coins du monde, est le fournisseur ordinaire de
S. M. ma Bouche.
Aussi aî-je ai-je appris avec une joie vive qu'une Société fran-
çaise se propose d'exploiter, en grand,savec machines perfection-
nées, les produits de « La Honradez » dont elle est devenue pro-
priétaire.
Ces illustres usines, avec leurs succursales en Europe, avec
leurs traités passés avec un grand nombre d'Etats, sont mainte-
nant le bien de la Compagnie française des tabacs. Quels fonds
magnifiques!
La vieille réputation de « La Honradez. » sa prospérité solide
et croissant toujours, les débouchés énormes, assurent à la sous-
cripiion publique que la Compagnie française ouvre ces jours-ei,
du 12 au 16, un nombre imposant d'adhérents, sûrs de réaliser,
avec leurs obligations hypothécaires de 295 fr., remboursables â
500 fr., nn bénéfice annuel de 30 francs-
C'est un joli denipr, cet intérêt de 16 0/0, sans compter les
boni par suite de l'amortissement, et par suite du bon de divi-
dende.
Et quels excellents tabacs a la plaça des exécrables produits
de la fiégiel
C'est à en caresser d'avance son porte-cigare, ou son porte-
monnaie. Pierre Dotal.
LE CRÉDIT NATIONAL
Le Cîd, à notre époque, habitué du parquet et je la coulisse,
s'éoderaH certainement :
Pour les Valeurs bien nées,
La Bourse n'attend pas le nombre des années I
Et il s'empresserait, sur l'heure, de se faire délivrer plusieurs
deis vtnst mille premières actions que le Crédit National émet en
ce moment.
Il ne eerait pas bête, ce Rodrigue, et dans son jeu il aurait du
cœur — et de l'atout.
La société du Crédit National, dont le conseil statutaire est
composé de gens tels que MM. A. Jubînal, député, comte de
Vaïciliac, S. Costé, vicomte de Roïs-Guilbert, A. de Taillau, un
dv,s fondateurs, es d'autres honorabilités bien connues sur la
place, offre les meilleures sûretés.
Parallèlement au Crédit foncitr de France et d'Autriche, et à la-
Société générale, le Crédit National a pour but de mobiliser la
propriété foncière, de faciliter les opérations de banque, telles
qu'achats et ventes de rentes, souscriptions, etc., enfin de tous les
titres garantis par des immeubles.
Rendre service à tous, rapidement, a prix modéré, en servant à
sfs actionnaires des intérêts analogues à ceux que donnent; les
sociétés nommées plus haut, intérêts qui sont de larges dividen-
des, d'î 15 à 25 p. 100, telle est la pensée créatrice du Crédit
National.
Tout e monde est appelé à participer à la réussite de cette
'utile entreprise. Le premier versement des actions de 500 francs
■n'est que de 125 fr. — 25 fr. à la souscription, et le reste à la
répartition.
C'est un appel aux bourses les plm modestes et, pir suite, les
plus intéressées à toucher un joli bénéfice.
Heureux ceux qui out le sac, car ils pourront souscrire.
Et souscrire, c'est donner peu d'une main, pour recevoir beau-
coup de l'autre. J. Laglé .
NOTICE
iur les obligations foncières de iQO/h, émises par la Société la
Propriété, et sur les travaux de ladite Société.
La Société la Propriété a pour but de concourir à l'établisse-
ment des petit3 loyers dans Paris. Elle bâtit sur ses propres ter-
rainB qu'elle choisit le plus rapproché possible du centre. Le prix
dus terrains ne doit pas dépasser cent francs par mètre carré, et
les constructions sont élevées sans luxe aucun mais avec soli-
dité, et de manière à présenter à chaque étage des logements in-
dépendants, sains et bien aérés.
Il y a aBsez de palais élevés dans Paris, il faut songer à la classe
si nombreuse et si intéressante des employés, artisans ou ren-
tiers, qui ne peuvent mettre à leurs logements un prix élevé, e*
iie veulent pas cependant tomber dans les taudis des vieux quar-
tiers. I
Pour établir ainsi des loyers à bon marché, il est nécessaire de
faire concorder le prix des terrains avec la dépense des construc-
tions; c'est de cette combinaison que sortiront pour la société la
Propriété des immeubles sagement entendus et rapportant un
très-bel intérêt, tout en rendant un grand service à beaucoup de
monde.
Ppur éviter tout écart,toutmalentendaettouteerreur,un conseil
composé d'hommes spéciaux et les plus honorables, a été établi
par les fondateurs de la Propriété pour veiller à la stricte exécu-
tion du programme.
La Société la Propriété poursuit encore un autre but, celui d'é-
yibliï dans la banlieue de Paris, également sur ses propres ter-
rains, de petites habitations, villas ou maisons de campagne, va
riant de cinq mille à vingt mille francs, qu'elle louera, ou vendra,
avyc termes et délais.
La Société la Propriété, il faut bien le comprendre, car déjà
plusieurs demandes qui lui ont été adressées ont montré qu'on
n'avait pas toujours bien saisi son caractère, n'est pas une So-
ciété d'entrepreneurs bâtissant pour les particuliers ; elle cons-
truit pour elle sur ses propres terrains, et tire ensuite parti de
ses immeubles en les louant ou en les vendant, si elle y trouve
so;1 avantage. Ce sont des opérations de propriétaires et non pas
d'entrepreneurs, voilà pourquoi elle émet des obbgations repo-
sant sur lesdits immeubles.
Chaque année un compte-rendu des opérations sera publié et
indiquera ainsi aux obligataires les résultats obtenus.
Cette notice se distribue gratis au siège social, à Paris, 5, cité
d'AnKin. _________________________________■
| BHOCHUEÊ EXP&ICA'OVE
SUR LES
Iâyasces et piêts soa titres 21/2 o/olah
Achats et Vestes au comptant
M De toutes les Valeurs de Bourse cotées au Parquet et en Banque.
I
1 ACHATS ET VENTES au comptant des Valeurs Industrielles
[Pde toute nature, non admises à la cote et difficiles à négocier.
H Encaissements de tous coupons. —Retraits, Versements,
Echangea de titres, Souscriptions, Transferts et Conversions
| Demander la Brochure explicative au Comptoir général
flfie négociations, 12, rue de Louvois.
Vient de paraître le numéro 27 de la LANTERNE de
B9PLL0N. — -10 centimes. — En vente
par! cul.
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voudrais point change-
as ben. Vous seriez é
ians l'enfer.
i à un.
â on.
s-vous allé voir?
Il vie.MaisfautaTOirinetnp
feriez, la veure à Matfct in
"S'avait le mal s'nui». Bue
petit n'a pis guéri)
tais ça y « coûté amtri fnsst
des paient que cet gens-la.
! que son aine est dans l'Mrçi
npêchera-t-y de raoirirl
tut le monde.
i nous lé déloge 1
is qu'y a quelqn' chose Mal
Is à ses saints.
b remettre un nez in litt
i besoin. SeriÈMouitara*,"
as pa. J'm'en v8s,
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Travaux <i©s Sénateurs
Le tableau ci-dessous n'a d'autre but que de répondre d'une
façon péremptoïre à ceux qui accusent d'inaction MM. les séna-
teurs.
Lisez et vous verrez qu'ils agissent.
Ainsi :
— M. le maréchal comte Regnauld de Saint-Jean d'Ange— lit.
__Son Eminençe le cardinal Don—hait.
— Son Ecninense le cardinal Bonnech—ose.
— M. le marquis d'Audif— fraie.
— M. Bar— hoche.
_ M. le comte de Bourque—naît.
— M. le duc de Cam—bal Càrès.
__M. le marquis Prosper de Chasseloup-La&— bal.
— M. l'archevêque Dar—boit.
— M. le comte Achille Del—amarre.
— M. le baron de Gei—gère.
~ M. le comte de Germi—nie.
— M. le marquis de Gré—court.
— M. le baron Gri—vêle.
— M. le comle de Grossolies Flama—rince.
*- M. le marquis de La— borde.
— M. le vicomte de la Guerronni—erre.
«- M le marquis de Lap—lace.
'<*- M, le prince de laMo^kov—va.
«- M. Sylvestre de Sa—scie.
— M. le duc de Tacher de la Page-nf.
— M. Touran-pein*.
— M. le duc de Tré— vise.
— M. le baron de Vin— stnt.
— M. Meri—met.
— M. le vicomte de Bar— râle. '
— M. le prince de Wag—rame.
~r M. le ministre des finances—magne.
etc., etc., etc.
HlPPOLYTE BfilOLLET.
GAZETTE _A LA AAIlt
ta semaine.
Elle a paasé comme un éclair, — emportée au galop de charge
par un quadrige d'événements :
La réception de M. dilausson ville à l'Académie, la condam-
nation à mort, du bel^e Lathauwers, le tapage des étudiants au
cours du spécialiste Tardieu et le bal annuel de Y Association des
artistes dramatiques — et musiciens...
J'ajoute : Musiciens, à cause dé Thérésa et des hères Gui-
gnolet.
*.
Le discours de M. d'Haussonville a été ce que sont les ha-
rangues de ce genre sous la calotte de l'Institut : ingénieux, cor-
rect, élégant, -^ exempt de grandes passions et de brusques
mouvements oratoires...
Je ne saurais lui reprocher que l'abus de certaines formules
démodées et quelques longueurs...
Les auditeurs ont paru partager mon avis sur ce dernier point.
A différentes reprises, des humt hum! kuml d'une impatience
au moins féroce ont invité l'orateur à se hâter...
Ces avertisseurs officieux oubliaient certainement que M. d'Hsus-
sonville est sourd, — comme le fut jadis le resretté Charles Ba-
taille, — sourd comme Yézinet dans le Chapeau de paille d'Italie,
■s- sourd comme le Gouvernement, alors qu'il ne veut pas en-
tendre!....
Il y a une douzaine d'années, j'eus l'honneur de dîner à côté
du gentilhomme écrivainà la table d'un riche antiquaire de Nancy.
Celui-ci, — bizarre coïncidence, — était atteint de la même in-
firmité que son hôte. On était en famille. Julie, la petite bonne,
servait. Comme l'on finissait le potage, le fils de la maison ren-
tra de .la chasse :
— Edouard, lui dit sa mère, décharge donc ton fusil avant de
t'asseoir. Un accident est si vite arrivé!
Il y avait derrière M. d'Haussonville une fenêtre ouverte sur
le jardin. Lé jeune homme alla lâcher ses deux coups par cette
fenêire...
A la double détonation, l'auteur de YHùtoire de la réunion de
la Lorraine à la France tressaillit légèrement...
L'amphitryon, — lequel n'avait pas entendu davantage, — lui
cria dans l'oreille :
— Monsieur le comte, c'est -Julie qui vous demande si vous
voulez du vol-au-vent.
*
Oh! ce doax flamand Lathauwers l...
Que l'on vienne encore prétendre que ces outres de bière n'ont
pas un peu de cœur au ventre, — alors surtout qu'elles ont af-
faire à des femmes ou à des vieillards paralysés!...
Un joli larbin, savez-vous ! Il me rappelle ce Jean Hiroux qui
était traduit en cour d'assises pour avoir tué son beau-père.
— Comment, lui disait le président, avez-vous eu le courage de
frapper un homme si âgé, qui n'avait peut-être que quinze jours
à vivreî
— Eh bien! quoi, mon président? Je les ferai, — ses quinze
jours I
*
C'est le docteur Tardieu qui voudrait bien, pour l'instant, que
son cours, à l'Ecole de Médecine, ressemblât à celui que Jomard
fusait au Collège de France I
Un jour, au beau milieu d'une leçon, Jomard s'aperçut d'une
méprise bien humiliante : il appelait « Messieurs » depuis une
demi-heure un auditoire qui ne se composait que d'un auditeur.
Il se reprit en rougissant beaucoup, dit : « Monsieur, » et con-
tinua de plus belle.
Au bout d'une heure pourtant, l'idée lui vint de ee concilier
»m public,
— Pardon, monsieur, j'abuse de votre complaisance peut-être*.
n'en avons plus que pour un pe-
Mals tranquillisez-vous
lit quart d'heure.
— Un quart d'heure, une demi-heure, deux heures, tout ce que
vous voudrez I répondit le patient auditeur. Vous vous rappelez
bourgeois, que vous m'avez pris à l'heure.
C'était le cocher même qui avait amené M. Jomard I
Cliàlelet. — Mies VosaQues
.... Oh! ce bon gros bon naïf mélodrame des Cosaques!
La Gaîté le joua voici tantôt, quinze" ans, et Dieu sait avec quel
succèil Mais comme, par la coupe de sa charpente, par sa haine
de l'étranger, par ses tirades patriotiques, il était digne d'appar-
tenir au répertoire de l'ancien Cirque, — le Cirque du boulevard
du Temple, le Cirque de Gobart, de Laloue, de Labrousse, le
Cirque de la Ferme de Montmirail, du Prince Eugène et de Murât!
Brave, honnête et excellent théàTel...
Au moins, l'on n'entendait chez lui ni plaidoyer contre le ma-
riage, ni "éloge de l'adultère, ni drôlesses réhabilitées, ni couplets
scrofuleux, ni équivoques honteuses, ni calembours à double face,
toutes deux infâmes.
Pif! paf! pan\ pan! boum ! boum ! gloire ! victoire ! lauriers I
guerriers!— A cheval, messieurs!— Vive l'Empereur! Vive la
France! — Ranplan plan! Taratalal
Voilà qui ne troublait la cervelle à personne 1
Ce ne sont pus les fanfares des trompettes, les roulements des
tambours, le dialogue à coups de sabre, à coups de fusils, à coups
de canon, qui auraient jamais inspiré à une femme ridée de
tromper son mari, à un caissier de voler son patron, ou à un ga-
lant homme d'épouser une grue!...
m
Revenons au Châtelet.
On s'y bat, au tableau àaCafé de la Victoire, avec une adorable
furie. Il pleut des Cosaques des galeries. C'est charmant ! Encore
un peu les titis sauteraient du paradis sur le théâtre pour se mêler
à celte tripotée nationale 1 Ah ! dame, vous comprenez ;
Quand l'étranger ose envahir la France I...
Pareille chose arriva en 4S15 au café Montansier, ouvert par un
nommé Chevalier, dans la salle où, pendant plusieurs années,
Brunet, Tiercelin, Baptiste cadet et même Mlle Mars, encore en-
fant, avaient joué le vaudeville. Ce café devint, en 1831, le théâtre
du Palais-Roy-il. Chevalier avait voulu le transformer en an café-
théâtre ; l'autorité lui permit seulement d'en faire un café-con-
cert. Les artistes se plaçaient sur la scène de l'ancien théâtre, et,
comme les duos et trios n'étaient pas interdit?, on parvenait
aisément à jouer de petits drames lyriques sans contrevenir à la
lettre du privilège.
Cet état de choses dura du commencement de 1813 au 20 mars
-1815.
A compter du 20 mars, de chattds partisans de l'empire, des
officiers, des sous-officiers, improvisèrent dans ee café une tri-
bune du haut de laquelle les Bourbons étaient bafoués quotidien-
nement de six heures du soir à minuit.
Les chanteurs gagés n-* paraissaient plus ; la scène était occupée
par les consommateurs, qui venaient, à tour de rôle, faire enten-
dre divers refrains très-souvent répétés en chœur par toute la
salle.
Voici un de ces couplets qu'un capitaine y entonna, un soir,
après avoir déclaré, d'abord, ne pas savoir chanter.
— Mai--, ajouta-il, cela n'emjêche pas les sentiments, et
Je me f... du roi,
Du comle d'Ariois,
Et du duc d'Angoulème,
Du doc de iîerry,
D' la duchesse aussi,
4 Et d' tous ceux qui les aiment.
Au retour de Louis XVIII. sonna 1 heure des représailles.
Des gardes du corps et des offic iers étrangers envahirent à main
armée la salle Montansier. Une lutte sanglante s'engagea, et une
partie du linge, des meubles et de l'argenterie fut précipitée par
îfs fe-n êtres.
Que dirai-je de Paulin Ménier dans le rôle du sergent Duri-
veauî
Sa mousiache est une épooée. Sa voix, son geste, sou allure, sa
f-içon de se grimer, de s'hybiller et de martyriser 1» langue fran-
çaise sont tout bêtement sublimes. Il m'a rappelé plus d:une fois
la délicieuse histoire du tambour Legrand, si merveilleusement
racontée par Henri Heine dans ses Reisenbilder.
Mais parlez-moi de Donatol Est-il assez superbe sous le pa-
pack de l'hetmann Fédérowicht. On dirait du Circassien qu'A-
lexandre Dumas rapporta autrefois de son voyage au Caucase 1
Un jour, à cette époque, — il y a déjà dix ans, — je m'en étais
allé rue d'Amsterdam féliciter le maître de son heureux re-
tour.
Après m'avoir-tendu sa main tiède et sympathique, Dumas me
montra les armes spleadides et les curiosités de toutes sortes
doat il s'était enrichi dans le cours de ses pérégrinations; il en-
dossa son costume caucasien, qui s'harmonisait si admirable-
ment avec sa tet« et sa staturej et — enfin — il appela ce bel
adolescent de Tiflis.
— Les femmes Be l'arrachent, me dit-il avec satisfaction. Eh
bien 1 il y en a cependant une qui a voulu l'exploiter, — et cela
pour avoir son papack. Le papack, c'est ce gros bsnnet à poils
qui donne un air sauvage a cette physionomie rêveuse, — Oui,
mon ami, c'est mademoiselle X..., la femme la plus cupide de
Paris! Elle a invité mon jeune homme à déjeuner; pois, entre
deux côtelettes, elle lui a donné à entendre que ce papack ferait
un bien joli manchon.... Mon jeune homme, a fait la sourde
oreille, et a demandé du paie. C'est là qu'on l'attendait : le pâté
fort épicé, devait amener des catastrophes... Elle l'a faitboire, et
il a déposé son papack sur un fauteuil... La perfide, alors, ou-
bliant les lois de l'honneur, s'est approchée de mon Cireassien.
Elle lui a passé un bras autour du cou, et a murmuré des paroles
d'amour à son oreille...,
— Sapristi ! m'éenai-je, tout était perdu.
— Tout, fit Dumas en souriant, excepté le papack...
— Il l'a repris ?
— Je le crois bien !
Madame C... a deux amants et paraît pourtant malheureuse.
— C'est qu'aussi elle n'a pas de chance, dit son amie Mme L,..,
de posséder un mari si trompé que cela.
Mademoiselle X..., de la Coméd_ie-Française, promenait son
neveu, bambin de cinq ans, dans le jardin du Palais-Royal ; une
de ses amies la rencontre et lui dit :
— A qui ce bébé?
r- À ma sœ ir.
— Tiens, il ne ressemble pas à sa mère.
— Ah I ma chère, répond la jeune sociétaire, ca n'est pas éton-
nant, son père était si coureur.
■ Eutn-B Blondet.
LESiTABAOS DE LA HONRAOEZ
(COMPAGNIE FRANÇAISE)
Je &uis de ceux pour qui l'Herbe de Nicot est une amie tou-
jours jeune et toujours charmanfe.
Dï q elq-ie provenance qu'elle nous vienne, et quelle que soit la
forme qu'on lui donne, je la porte à mes lèvres avec ivresse.
C'est voua dire que j'aime le simple caporal. Je le prêlêre même
au Petit-Caporal qui, jadis, nous a donné par trop de tabac,
comme on dit.
Mais, entre tous les tabacs, qu'on me permette de dire tout
haut le choix que j'ai fait depuis longtemps, malgré le prix élevé
quo coûte celui qai obtient tous mes suffrages.
J'adore les produits parfumés des plants de Ja Havane.
Oh! les cigares et les cigarettes de Ja Havane!
La fabrique royale « La Houradez, * célèbre parmi les gour-
mets de tous Jes coins du monde, est le fournisseur ordinaire de
S. M. ma Bouche.
Aussi aî-je ai-je appris avec une joie vive qu'une Société fran-
çaise se propose d'exploiter, en grand,savec machines perfection-
nées, les produits de « La Honradez » dont elle est devenue pro-
priétaire.
Ces illustres usines, avec leurs succursales en Europe, avec
leurs traités passés avec un grand nombre d'Etats, sont mainte-
nant le bien de la Compagnie française des tabacs. Quels fonds
magnifiques!
La vieille réputation de « La Honradez. » sa prospérité solide
et croissant toujours, les débouchés énormes, assurent à la sous-
cripiion publique que la Compagnie française ouvre ces jours-ei,
du 12 au 16, un nombre imposant d'adhérents, sûrs de réaliser,
avec leurs obligations hypothécaires de 295 fr., remboursables â
500 fr., nn bénéfice annuel de 30 francs-
C'est un joli denipr, cet intérêt de 16 0/0, sans compter les
boni par suite de l'amortissement, et par suite du bon de divi-
dende.
Et quels excellents tabacs a la plaça des exécrables produits
de la fiégiel
C'est à en caresser d'avance son porte-cigare, ou son porte-
monnaie. Pierre Dotal.
LE CRÉDIT NATIONAL
Le Cîd, à notre époque, habitué du parquet et je la coulisse,
s'éoderaH certainement :
Pour les Valeurs bien nées,
La Bourse n'attend pas le nombre des années I
Et il s'empresserait, sur l'heure, de se faire délivrer plusieurs
deis vtnst mille premières actions que le Crédit National émet en
ce moment.
Il ne eerait pas bête, ce Rodrigue, et dans son jeu il aurait du
cœur — et de l'atout.
La société du Crédit National, dont le conseil statutaire est
composé de gens tels que MM. A. Jubînal, député, comte de
Vaïciliac, S. Costé, vicomte de Roïs-Guilbert, A. de Taillau, un
dv,s fondateurs, es d'autres honorabilités bien connues sur la
place, offre les meilleures sûretés.
Parallèlement au Crédit foncitr de France et d'Autriche, et à la-
Société générale, le Crédit National a pour but de mobiliser la
propriété foncière, de faciliter les opérations de banque, telles
qu'achats et ventes de rentes, souscriptions, etc., enfin de tous les
titres garantis par des immeubles.
Rendre service à tous, rapidement, a prix modéré, en servant à
sfs actionnaires des intérêts analogues à ceux que donnent; les
sociétés nommées plus haut, intérêts qui sont de larges dividen-
des, d'î 15 à 25 p. 100, telle est la pensée créatrice du Crédit
National.
Tout e monde est appelé à participer à la réussite de cette
'utile entreprise. Le premier versement des actions de 500 francs
■n'est que de 125 fr. — 25 fr. à la souscription, et le reste à la
répartition.
C'est un appel aux bourses les plm modestes et, pir suite, les
plus intéressées à toucher un joli bénéfice.
Heureux ceux qui out le sac, car ils pourront souscrire.
Et souscrire, c'est donner peu d'une main, pour recevoir beau-
coup de l'autre. J. Laglé .
NOTICE
iur les obligations foncières de iQO/h, émises par la Société la
Propriété, et sur les travaux de ladite Société.
La Société la Propriété a pour but de concourir à l'établisse-
ment des petit3 loyers dans Paris. Elle bâtit sur ses propres ter-
rainB qu'elle choisit le plus rapproché possible du centre. Le prix
dus terrains ne doit pas dépasser cent francs par mètre carré, et
les constructions sont élevées sans luxe aucun mais avec soli-
dité, et de manière à présenter à chaque étage des logements in-
dépendants, sains et bien aérés.
Il y a aBsez de palais élevés dans Paris, il faut songer à la classe
si nombreuse et si intéressante des employés, artisans ou ren-
tiers, qui ne peuvent mettre à leurs logements un prix élevé, e*
iie veulent pas cependant tomber dans les taudis des vieux quar-
tiers. I
Pour établir ainsi des loyers à bon marché, il est nécessaire de
faire concorder le prix des terrains avec la dépense des construc-
tions; c'est de cette combinaison que sortiront pour la société la
Propriété des immeubles sagement entendus et rapportant un
très-bel intérêt, tout en rendant un grand service à beaucoup de
monde.
Ppur éviter tout écart,toutmalentendaettouteerreur,un conseil
composé d'hommes spéciaux et les plus honorables, a été établi
par les fondateurs de la Propriété pour veiller à la stricte exécu-
tion du programme.
La Société la Propriété poursuit encore un autre but, celui d'é-
yibliï dans la banlieue de Paris, également sur ses propres ter-
rains, de petites habitations, villas ou maisons de campagne, va
riant de cinq mille à vingt mille francs, qu'elle louera, ou vendra,
avyc termes et délais.
La Société la Propriété, il faut bien le comprendre, car déjà
plusieurs demandes qui lui ont été adressées ont montré qu'on
n'avait pas toujours bien saisi son caractère, n'est pas une So-
ciété d'entrepreneurs bâtissant pour les particuliers ; elle cons-
truit pour elle sur ses propres terrains, et tire ensuite parti de
ses immeubles en les louant ou en les vendant, si elle y trouve
so;1 avantage. Ce sont des opérations de propriétaires et non pas
d'entrepreneurs, voilà pourquoi elle émet des obbgations repo-
sant sur lesdits immeubles.
Chaque année un compte-rendu des opérations sera publié et
indiquera ainsi aux obligataires les résultats obtenus.
Cette notice se distribue gratis au siège social, à Paris, 5, cité
d'AnKin. _________________________________■
| BHOCHUEÊ EXP&ICA'OVE
SUR LES
Iâyasces et piêts soa titres 21/2 o/olah
Achats et Vestes au comptant
M De toutes les Valeurs de Bourse cotées au Parquet et en Banque.
I
1 ACHATS ET VENTES au comptant des Valeurs Industrielles
[Pde toute nature, non admises à la cote et difficiles à négocier.
H Encaissements de tous coupons. —Retraits, Versements,
Echangea de titres, Souscriptions, Transferts et Conversions
| Demander la Brochure explicative au Comptoir général
flfie négociations, 12, rue de Louvois.
Vient de paraître le numéro 27 de la LANTERNE de
B9PLL0N. — -10 centimes. — En vente
par! cul.