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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 3.1870

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https://doi.org/10.11588/diglit.3704#0085
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L'ECLIPSE

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"'«qMiecompweji,^

vais, n'estcep.stc'Mi.w
■aw homme. U est bien ail
igtemps, Çs,i»raton,mà-'
"drant. Je dirai iuahun,
de bureau. Je euie sebls
iler.

leim^ee et modeste!, ont-,
oidi joste et le souper iiùbi
ard'hoi, je ne «orçe pfaii k-.
e tous en parle, c'en hisië;:

ême à Lyon ou à MAnHc î1;
ut avoir des capacités faljig
me bonne petits place oeicœ
lénifie. Les habitants dc«|r
climat est sain; riantsstfb
spacieux et mfoa p«lisiu
1 ; enfin, un horizon fait i m

viroiw de X*", puis kjqi
t cae entraînant la dérapa:

tou3, obtiennent des ciratffitt!

peu de chose à faire,
or» delà ville, coitiwMf
iver des lapins, ma lirret, M*
tture. Le dimanche,aprèstéjs
rec le curé. Bons appoint

ve du sage réalisé?

demeurer en dehors di k*
lapin». EhbienletmcDks1
;er la ville par la ploie, l«?
lies tout de witeqaa nu"*

„s àane tropgrandeindolj*

exemples pour le p*"3
■cure. Je demanderais q.«»
ires à couper par an, ('«>'*

,,ine généralement sorle^
ion d'un petit «va,* M-
. Ce serait car— *
mp, et les proies d.otl*

'entendre le S.«*»;
s.voirlWus.ma.'e**-

,;[re.nplie.Ahl^*
icerl

>y pensons plo*

Deus choses m'ont empêché d'être bourreau. Il faut savoir
couper les cheveux, et je ne sais pas. Mais en quelques leçons,
cumtne je suis assez intelligent, j'y serais parvenu, d'autant plus
qu'on n'exige pas une coupe comme pour un bal de l'Hôtel de
Ville. Ensuite, on guiiloiine au petit jour, et je ne me lève qu'à
neuf heures en hiver et à sept heures en été. Le moindre chan-
gement dans mes habitudes, et il faut aller chez le médecin.

Je demandais, dans ma pétition, que Ton guillotinât à deux
heures de l'après-midi. C'est unebonne heure. Elle n?oblige pas une
foule d'honnêtes gens, venus pour se recueillir devant l'appareil
terrifiant de la justice, à passer une nuit dehors, et à gagner ainsi
des fluxions de poitrine. La'santé publiqueavant tout, que diable!
Puis j'aurais eu le temps de déjeuner. Le travail que je fais à
j eûn n'est jamais bon. On n'a pas voulu, et voilà comment je suis
resté employé chez M. Toupinel, conservateur des hypothèques.
Que voulez-vous? Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer
ce que l'on a, comme dit la chanson.

A la vôtre!

Albert Glationy.

PETITE ANNEXE

A LA CLEF DES SONGES

Incrédulité. — Rêver que Ton est incrédule annonce que
l'on sera excommunié pour avoir prétendn que l'eau de la Sa-
lette purge très-bien....... quand on y a fait fondre de la ma-

Loyer. — Rêver qu'on le doit, signe d'une constitution régu-
lière.
Qu'on le paye, dérangement des facultés mentales.

Sapeur. — Votre bonne vous servira un potage, et dans la
soupière, vous trouverez la jugulaire d'un bonnet à poil.

Scie. —Après les avoir trimballés dans Paris pendant quinze
jours, vous reconduirez au chemin de fer trois cousins venus du
Maçonnais.

En rentrant chez vous, vous en trouverez quatre qui vous arri-
vent de la Lorraine.

Secret —Si vous rêvez que vo.us avez confié à votre femme
un secret, à votre réveil, vous n'avez plus qu'à le faire publier
dans les Petites-Affiches.

Somnambule. — Celui qui rêve qu'il est en état de som-«
nambulisme doit profiter de cette occasion pour envelopper sa
femme dans la couverture et la jeter par la fenêtre.

A son réveil, it prendra un air désolé.

Testament. — Rêver que l'on est couché sur un testament :
déception au réveil, en s'apercevant qu'on ne l'était en réalité que
sur deux matelas et une paillasse.

Tortue. — On ira voir où en sont les travaux de la fontaine
du Cbâteau-d'Eau.

Tragédie. — Entendre une tragédie en dormant annonce
que... l'on dormira en entendant une tragédie^

■Vert-de-grl». — On entrera en pourparlers pour l'acquisi-
tion d'une fabrique d'absinthe.

Veuvage. — Guérison d'une maladie que l'on croyait incu-
rable.

Léo» Bienvenu.

GAtET'TK Â-'LÂ &AJ.N

t

lies élections académiques

. . . Ca, sonnons le bourdon et tirons les bombardes! Allu-
mons les lampions, les pétards, les serpentaux, toutes les chan-
delles d'artifice! Plantons le mai! Embouchons le buccin I Au
vent, drapels et drapelets! Noël! largesses! lot* et honneur! Mont-
joye et Saint-D«nis I Quedis-j-îl Notre joie et Jules Janin !...

Il s'agit de fêter l'entrée solennelle d'icelui en l'Académie de
Paris.

Mais quoi! ma c'eieréz-vous, vous nous la bâillez belle' Jules
Janin n'était pas de l'Académie! Allons donc! Impossible! Vous
la calomniez 1 La dûcle compagnie est innocente de tome ineptie
avec préméditation! Elle est pure de tout méfait contre l'admira-
tion publique!

Permettez qu'à mon tour je voub demande pardon...

C'est vous qui a"berrez, monsieur...

C'est vous qui voue trompez, madame.,.

Jusqu'à l'élection du 8, le chalet de Passy, — ce chalet enfoui
dans la verdure et caressé par le soleil, dont l'escalier de bois
nruni a sonné sous le t^lon de tout ce .qu'il y a de grard, de forl,
■de hirdi, de beau, parmi les vivant*, *— Ce châ'et founant Devait
guère abrité, en fait de lauréat,- que l'aurea mediôcritâs du
poëte.

Et le joli discours auquel vo*> 'fpiisfft peut-être n'avait-été
qu'un bddinage d'homme d'espiït, d'nomme du monde, adressé
à la porte close du farouche monument :

Vestibulum ante ipsttm, primisque in faucibus Orci.

m

Car la chose a été ainsi, en vérité.

Un jour, M. Jules Janin, plein d'une douce commisération pour
l'Académie, a daigné lui offrir l'occasion de se réhabiliter dans la
conscience universelle; il a ployé sa nature indépendante à un
cérémonial stupide; pur de toute dtmande. comme de toute fa-
veur, il est descendu de son Pieneste pour tirer son chapeau et
que er des suffrages dans des salons — de Gunius...

Apercevez-vous d'ici ce seigneur f lisant la révérence à ses vas-
-Baux. ce juge solicitant les plaideurs?...

B'enveillance insigne!...

Que croyez-vous qu'ait fait l'éroinente assemblée?

Elle sVst préeipitée au-devart du prince des critiques, et elle
'a remercié de la faveur de son caprice?

Point.

Elle a nommé je ne sais plus qui, — un duc ou un avocat, un
•ex-pair de France ou un ancien constituant, un candidat agréable
ou un candidat inconnu. — Richelieu uxl Soubise, Colletet ou
Saint-Aulaire, le père Gratry ou Jules Favre, M" Dufaure ou
M. Camille Doucet!...

Elle vient bien de nommer M. Emile Ollivierl

En litiérature, je ne connais pas assez M. Ollivier.

En pu)i ique, je le connais trop.

M. Emile Ollivier est minisire. Je ne lui en veux pas pour
cela. Lamartine, qu'il remplace... à l'Institut, lui aussi a été mi-
nistre Mais, pour siéger à côté de Janin, m'est avis qu'il faut
d'autres titres.

L'auteur du 19 Janvier aurait-i), par hasard, écrit VAne mort et
la femme guillotinée, ce roman étrange où ténèbres et éclairs s'en-
trachi>quent avec une si aveuglan-a turie ?

Aurait-il écrit la Religieuse de Toulouse, un livre dont la pré-
face peut, dans un ordre de chênes différent, prendre place à côté
de celles de Cromwell et de Maàemoùelle de Maupin?

Amait-il écrit toutes ces adorz-bies babioles qui s appellent les
Gaietés champêtres, les Petits bonheurs du jour^ les Contes du
Chalet ?

Aurait-il élevé à la mémoire de Rachel ce monument de style
dans lequel la tragédie repose sous un ci-git éternel?

Serait-il le philosophe du Neveu de Rameau, le poète des poètes,
d'Horace, de Béranger et d'Hugo,—un modèle de probité littéraire
et de désintéressement, le respectueux consolateur de» exilés,
l'ami de la jeunesse, et la. jeunesse elle-même avec toute son
inspiration, totis ses enthousiasmes et toute sa verdeur-?

Un I s'il en était ainsi, je n'aurais qu'à féliciter les Immortels de
leur choixI...

m

Maie, sans vouloir rabaisser le talent oratoire et les qualités
gouvernementales de M. le garde des sceaux, cet homme d'Eiat
n'éprouve-t-il pas, à part lui, quelque scrupule à prendre plaça
uù ne sont a-tis ni Pascal, ni Molière, ni Regnard, ni Lesnge, nî
Ro s*eau, ni Diderot, ni Beaumarchais, ni Mirabeau, niCheiiie.r^
ni Béranger, ni Balzac,—où ne s'assoi*-rontjamais probablement,
puisque Aoèiie Houssaye -eur a capitonné de mule son humour
un quarante et unième fauteuil, ni Alexandre Damas, m Théo-
philo Gautier, ni Alphonse Kair, ni Léon Goztan, ni Georges
Sanl, — où Jules Janin, enhn, n'a é'é appelé qu hier?

A moins, toutefois, qu'il ne soit venu là que pour rêver devant
le siège vide d'HugoI...

Celui-ci, s'il m'en souvient, se montrait furieusement monar-
chique à l'Inoii ut et au Luxembourg, avant de devenir démocrate
enrage au palais Bourbon...

N en aura-t-il pas été à ptu près ainsi de M. E^ile Ollivier, —
avec cette variante indiquée dans ['Ecole de peloton par un ser-
gent facétieux :

— Demi-tour à droite est exactement 'la même chose < ue demi-
tour à gauche.-, à l exception que c'est tout lecontrazre.

Ui petit crevé se présente chez une femme à la mo'e, et de-
mande au valet de ciiambre :

— Madame et-t-elte visible?

— Non, monsieur.

— Maïame est à sa toilette, sans doute?

— Non, monsieur, la toilette est achevée : Madame se che.

Hyacinthe consacre les loisirs que lui fait sa convalescence —
il a eu dernièrement le bras luxe a Monaco — à se pramener à
la Halle.

L'autre matin, it sort d'une boutique de fruitier, — en donnant
le bras à un incommensurable melon. Au détour d'une ;ue, Gil-
Pérez pas.^e près de lui, sans que son chapeau sourcille.

Hyacinthe l'appelle.

— Hôl G'I-Pèrez! tu ne me demandes donc pas des nouvelles
de ma santé ?

— Mais, répond Gil-Pérez en continuant sa route, tu te portes
trop bien pour cal

Oonaédtc-Françalse. — Repriec de Bat Un.

Je me demande quelle mouche a piqué MM. les comédiens
ordinaires, très-ordi aire^, en cette circonstance du moins,— de
S. AI. l'Empereur, d'emprunter Dalila au répertoire du Vaudeville
et d'installer triomphalement, aux fanfires de la réclame, cette
pièce sur une scène uù. des œuvres de beaucoup supéiieures, le
Demi-Monde, par exemple, et la Vie de Bohême, n'ont jamais pu
parvenir à s'introduire et a s'acclimater.

— Quelle moucheî... Bel parbleu ! la mouche du coche! me
riposte un de mea voisins à l'orchestre des Français en me mon-
trant le véhicule et l'attelage qui paraissent sur le théâtre, au
dénoùment de l'ouvrage de M. Feuillet.

Le mot est bon. Je le savoure. Ce que je goûte moins, tou-
tefois, e'est la façon dont Dalila est interprétée, sinon repré-
sentée, à la rue Richelieu.

Non puiut que je me lève contre le luxe inusité de décors et
d'accessoires dont il a plu aux sociétaires de rehausser ce spec-
tacle.

La maison de Molière ne peut rester, sous le rapport du plaisir
de-- yeux, inféneureaux Folie-.-Di'amatiqies etaux Délassements,
etje ne saurais exiger que Dalila y lût jouée à grand renfort d'ex-
pédients, ainsi qu'il arriva a Orléans un s<jir que Lafontaine était
venu donner- une représentation au béuéficed'un camarade...

A Orléans, ce soir-là, Carnioli n'avait pas de cravache ; André
Bos^ein n'avait pas de pistolets., le carrosse ûadB/iequei Ser-
torius apparaît au dernier tableau manquai' absolument, enfin,
il n'y avait pas d'actrice pour remplir le rôle court, mais noti
sans importance, de _Mariette, in soubrette de la princesse Fal-
conien.

t~- Impossible dé Jouer sans soubrette, disait Lafontaine.

— Renii-laçons-la par un domestique en livrée, répondait le
régisseur. Justement j al une belle r^iiiigote grise.

1 —Potùqi;oi ne- pas me proposer tout de suite de faire jouer le
rôle de ta rtuhrette par mon nè^re? reprenait Lafontaine, qui
avait alors La taiblesse d'avoir un valet de chambre noir.

— Tu ri*-;-maïs cela v^u irait encore mieux que de rendre la
rec-etteî,rép!wquaiVfe nénéiiciaire tremblant à l'idée que ta repré-
sentaiïdu pouvait manquer,

m

tinnn on se procura une soubrette de hasard.

[1 fut plus an'é d'embrumer une cravache,

pe plus; Lafontaine déc^wa qu'en fait de pistolets, il se borne-
rait à s'armer du plus iormidable étui de pipe que l'administra-
tion pourrait m- t»re à sa disposition.

Restiit ta diitîcul-'é de la voiture. Comment dire au postillon,
— en le "it-nao-ini _ de non étui de pipe : — a Anête! nu je te
biùle » s'il n'y avait ni ehfivaux, m portillon, ni carrosse ?

— J'ai joué Dû4ift\ à Carpentras, suggéra le Carnioli de la
bande et voici ft'ianiBwt nous nous tirions du dernier tableau. On
avait une toile de fond qui représentait la mer, Sertonus arriviit
en bateau. Ros.wein lui criait du rivage, en le menaçant de son
pisiolct : s Abord-, ou je ie brù el » Le vieillard obéiM-ait à celte
in}- notion, et venait prendre terre pour joutr sa dernière scène.
Apiès quoi, on le voyait démarrer, toujours dans son embarca-
tion.

— Et quel effet orodu'sait cette fantaisie mSritime?

— TJh tres-grahd effet, je vous jure : le public riait à gorge
déployée.

Lafontaine aima mieux conserverie dénouement de terre ferme
indiqué par M. Feuillet, et l'on se borna à imiter le bruit d'une
voiture de poste roulant à la cantonnade, tandis que Ros-wein
menaçait, toujours avec son étui, un postillon imaginaire.

Les spectateurs prirent fort bien cette représentation impro-
visée.

Néanmoins, le succès de Lafontaine fut primé par celui d'un
musicien da ses.amis qu'il avait amené de Paris pour jouer de
l'orgue dans la coulisse, tandis que lui-même, par ordre de la
princes-se, s'asseoit devantun instrument muet.

Les Or éanais firent bisser le morceau.

Ma foi. j'ai vu le moment où le public du Théâtre-Français al-
lattasir de mèmn, lundi ...

On aman dit que l'orgue, la voiture, les parfums, la lumière
eiectiique, le clair d» luna et les toilettas de Mlle Favart étaient
pour lui re qu'il y avait de plus intelligible et de plus intéressant
dans Dalila]...

Ce brave public n'avait pas tout à fait tort, du reste.

Fobvre se montre d'un terre-à-terre écœarant dans Ro6-wein.

Lafontaine, dans Senorius, m-^ fur. l'effet de Bâche dans un
pantalun de Pra leau : il est tro,j grand pour le rôle — et le rôle
est trop large pour lui.

Mlle Favart ne sait guère représenter que les bourgeoises adul-
tères, hystériques et... excusables.

Et Mlle C oizette n'est encore qu'une gentille perruche qui se
croit déjà arrivée snr le dernier bâton de son perchoir.

Quant à Bressant, il fût infiniment d'honneur à son tailleur
mais combien j'aimais m'eus Feux, dans Carnioli. avec ses em-
portements à la hussarde et ses sapristi qui sifflaient comme au-
tant de coups de cravache !

3Tliéàtre-I.yri<]ite. — Chartes Vïï.

Toutes les panies de Charles VF ne *ont pas également belles;
mais indépendamment dd s-mifl* paino-dra natique qui anime
c-tie œuvre, la main puissante du maître à qui nous devons la Juive,
t-'y révèle en plus d'un emlruc. Félicitons donc le Th àtre-Lynnue
d'avoir arraché Charles VI au silence et à la poussière des ar-
chives de i Opéra. Celui-ci va songer peut-être à remonter la
Reine de Chypre \ ..

t-utz, chaigé du rôle du vieux roi, n'a pas bronché sr*us la suc-
cession de Baroilm-t. Massy cûame U Dauphin ave la grande
voix de Duprez ea ses bons jours, fans être irréprochible, made-
moiselle Btoi;h se montre pleine d'intelligence et de passii n.
Enfin mademoiselle D*ram, coiffée avec la plus courageuse fidé-
. lité historique, fait disparaître dans un'feu d'artitice de notes la
noircrur et l'odieux du personnage d'isabeau. Qiantà M. Caillot
.— Biidford—c'est bien le plus beau rhume qu'il m'ait jamais été
donné d'entendre!...

Balaicrçoia-e et philosophie mêlées.

Un bourgeois de province aborde Henri Monnier :

— Pour arriver au Panthéon, s'il vous plaît?

— Munsieur, répond Monnier, il faut prendre par la rue des
Martyrs.

Pour paraître le 20 courant, le Rideau, nouveau journal de
théâtres, par Adolphe Saint-Léger ou le Prince FÉuciE'de la
presse boulev-irdiô e. Portraits et biographies d'artistes. Les
adresses se payent à part.

Périphrase superbe-
Une dame interroge un monsieur :

— Cette demoiselle Dévéria peut-elle se décolleter sérieuse-
ment?

— Oui, il y a du monde au balcon. -

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Johet, Albert de la Fize ièœ, E'isée Reclus, A. Ranc, Etienne
Carjat, A. Denis, Paul Arène, Georges Sauton, Albert Brun,t Bal-
ihazar, André Lemoyne, E. A. Spotl, Em. Caiolon, Léon Charly,
A. Braun, etc., etc.

Chaque numéro de 32 pages .contiendra une chronique, des
menus propo?, une nouvelle ou un périt roman, des pensées choi-
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des tbéàires, oes comptes rendus des livres nouveaux, des nou-
velles nés arts, des sciences et des lettres, des recettes utiles, des
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