Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 3.1870

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.3704#0143
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
m (ie "• "«Sis

tte «MM ■

L'ECLIPSE

'°SITioh

*«U*'Jll oe

flllllli

"''.""""«tt.libu,
créanciers,
s cela.
taisie, alot5?

lagerie.

e de Noë.

te est bîeaiibre4,

au cinquième,
'an arabe?

pas!... je

« l'iabila

e que cela?

|f- La zoologie aenroiii.

«es... d-s chiens... dtsete.'

av mesdames Saint-Cannni £_.

îeux -^ et je ae le saware (u

a beaucoup de chat»,
plupart Je ces dîmes utej.
Jntrer souvent.

îins. Ils battent du tain.
3rte qu'on pourra esposKE::-
d de fanfcaiïie,
trop bonne heare,
>as encore lâché!
.nche, les canards foirai;::
gardant les cages où ils sosie

ts. Des- perroquets à toï

Jinei\.. a envoyéuubarerç»
e, a-t-il ajouté saisi tut»

aussi le poisson rougeduç
.. Ce pauvre cjpri«.

bocal...

anguit dans son
suspendre

à autre, un pal"0"'
■epas'Oblaonl
mdira.cariUPt""»-;
XetZ.sescoafwaf*

, lui, tandis que

Ml ï"

nde, expose

?nes?
ière le ma"

escargits.c.
de lad!*'"*

W°h des pW*

( des tortues, « t

.La dernière,/ffiO
entre Er<*°

SONNETS

DIX-HUITIÈME SIÈCLE

Camargo, dont le teiat pareil aux roses-tlié
Révèle galamment qu'elle a soupe la veille,
Effeuille chaque nuit sa vie, une merveille
Exquise de débauche et d'ingénuité;

Ses jupes de satin sont pleines de clarté ;
Un panerre y fleurit dans sa splendeur vermeille.
Le rubis dont l'éclair oscille à son oreille
Illumine son col laiteux et velouté.

Marchant à petits pas Sa Langueur se pavané

Sous les jeunes tilleuls; elle serre sa canne

Dans sa main qu'emprisonne un gant à sept boutons ;

Un air de Philidor sommeille sur sa bouche
Qu'un joyeux papillon d'été, volant par bonds,
De son aile de feu parfois évente et touche,

JAPON

Japon ! clair paradis des nuances joyeuses,

Emeraude, rubis, saphir et diamant!

Pays de l'art subtil ! Pays cher à l'amant

Des femmes au teint pâle et des fleurs lumineuses!

Salut, fils du soleil!... Aux heures pluvieuses,
J'évoque des splendeurs en un rêve charmant :
Là, dans un pavillon où paresseusement
Ondulent des rideaux d'étoffes précieuses.

Sur des coussins brodés d'oiseaux et de dragons

Je me vois étendu, délicatement ivre,

Et fumant à longs traits une pipe de cuivre,

Tandis que dans la rue, une dame aux yeux 1
Qui m'aima récemment, de sa main languissante
Retrousse, en. souriant, sa jupe éblouissante.

EUGÈNE VERMERSCH

$£n\t\tz à h Camjmjjne

On me cite ce trait de la jeunesse de M. Arvers, un vaudevil-
liste qui est mort trop jeune.

Il était, en .rhétorique; un jour, le professeur donne, comme
sujet de narration française, l'Eloge de la paresse; c'était
pour Arvers une étude d'après nature.-hes rhétoriciens se met-
tent à l'ouvrage ; on travaille silencieusement, et la semaine ne
s'écoule pas sans que chacun d'eux ait noirci un volumineux
cahier de papier. Quand il s'agit de paresse, on ne saurait être
trop consciencieux.

Le grand jour arrive ; les devoirs sont rassemblés et le pro-
fesseur va prononcer son jugement. — Un seul manque. — Ai-
ie besoin, de dire que c'est celui d'Arvers?

— Monsieur, lui dit le professeur, vous ne m'avez rien remis!

— Yoilà, monsieur, répond l'écolier, et, quittant sa place, il
dépose un énorme rouleau sur la table du juge ; puis, il va re-
joindre fou banc.

Le professeur ouvre le rouleau ; il l'examine, il le feuillette, il
le tourne et retourne en tous sens : — Partout et toujours
du papier blanc.

Furieux, le voilà qui interpelle Anvers :

— Est-ce que vous vous êtes moqué de moi?

— Non, monsieur, répond tranquillement Arvers, mais il m'a
semblé que le plus grand éloge qu'on pût faire de la paresse,
c'était de ne rien faire!

—OCgïgQ—

C'est moi qui voudrais bien faire- de la même façon l'éloge de
la villégiature 1...

Car je suis en villégiature...

L'E.upere jr aussi, à Saint-Oloud, —et mon bottier pareille-
ment à Saint-Mandé!...

Tout le monde veut avoir ce luxe : même les pauvres!...

Ce que c'est que le luxe des pauvres : — N'y aurait-il pas un
joli chapitre, — moitié drôle, — moitié triste, — à écrire sur ce
thème-là?

Tenez, voici une petite anecdote qui le résume bien, et dont
on pourra également sourire ou être ému, — au choix.

On sait que le boulevard de Sébastopol a jeté bas, sur 6on
chemin, quantité de rues infectes qu'ila remplacées très avanta-
geusement. L'autre jour, pourtant, un serrurier croyait avoir
des reproches à lui faire.

— Je n'ai pas de chance, disait-il; ce boulevard-là m'arase
du même coup ma maison de ville et ma maison de campagne.

— Comment cela? Votre maison de campagne était donc au
même endroit que votre maison de ville ?

— Pas du tout : l'une était rue Guêrin-Boisseau et l'autre
place du Châtelet.

— Ah ça, entendons-nous. Yoilà que vous nommez deux
rues. Que me parliez-vous donc d'une maison de campagne?

— Certainement. J'avais mon atelier dans une maison de la
rue Guêrin-Boisseau ; c'était là que je passais toute ma semaine
à travailler. Mais j'avais fini par dénicher une petite mansarde,
au sixième, place du Châtelet, et j'y allais tous les dimanches
avec ma famille — respirer et prendre un air de verdure : la

verdure qu'on déballait'sur le quai aux Fleurs, pour le marché
du lundi matin.

Les uns s'en vont et les autres reviennent.

Alexandre Dumas est arrivé mardi, grand — mais non
blanc — d'Espagne,

Qui ne connaît la façon — sans façon — dont l'auteur de
|&us les Mousquetaires baîoaga autrefois le directeur de la Revue
des Deux-Mondes ?

Chaque fois qu'il écrivait à quelqu'un, Dumas calculait, —
avec une impitoyable précision, — quelle distance séparait ce
quelqu'un de M. Buloz, qui habite rue Saint-Benoît. Cela fait,
si son correspondant demeurait, par exemple, rue de Poitiers,
Dumas père rédigeait l'adresse en ces termes :

— A M. X..., rue de Poitiers, — à quatre rues de cet imbécile de
Buloz.

La lettre de Dumas devait-elle se rendre dans les départe-
ments, soit à Orléans? Même calcul d'arpentage avec la solu-
tion sur l'enveloppe :

— A M. F..., à Orléans, — à trente-deux lieuts de cet imbécile de
Buloz.

La lettre allait-elle à l'étranger? N'importe! L'inexorable
Dumas s'obstinait à prendre les mêmes mesures, et allait jus-
qu'à les traduire en langue étrangère :

— A sir John ... à ..., en Angleterre, à cent quinze milles de cet
imbécile de Buloz.

Les facteurs de la poste ont eu entre les mains plus de deux
mille lettres de Dumas, avec ces suscriptions à la louange de
M. Buloz. Aussi, remarquez-le bien. Jamais un facteur de la
poste ne répondra par un simple signe de tête au salut très
humble du pauvre M. Buloz!

—oS5x>—

M. Courbet n'est pas le seul qui ait décliné les faveurs du
gouvernement :

Frédéric Soulié était, comme on sait, proche parent du
maréchal Clauzel.

Toutes les fois que le gouverneur de l'Algérie avait à répon-
dre aux journaux et à faire une brochure, c'était l'auteur des
Mémoires du Diable qui prenait la plume.

En raison de cette parenté, Frédéric Soulié était choyé par
le gouvernement de Juillet.

En 1839, un jour, M. le comte Mole, président du conseil,
fait appeler l'homme de lettres.

— Monsieur Soulié, lui dit-il, cela doit vous ennuyer à la
longue de faire toujours des romans.

— Oui Excellence, cela me fatigue quelquefois.

— Eh bien, vene?. avec nous, laissez là vos contes bleus et
acceptez une place au conseil d'Etat.

— Une question d'abord, monsieur le ministre. Combien
rapporte cette place?

— Quinze mille francs, monsieur.

—■ Quinze mille francs, répondit Frédéric Soulié en riant.
Hélas ! monsieur le ministre, je gagne le doub 'cavec mes con-
tes et je ne suis pas forcé de porter un uniforme.
—o@;o—

Un jeune lycéen passait, la semaine dernière, deux jours de
congé chez son père, — à la Varenne.

Le premierjour, l'enfant s'en donne à cœur joie, court,*saute,
se traîne, jusqu'à ce que le papa vienne mettre bon ordre à ses
départements.

Le second jour, le jeune élève est triste et m urose.

— Tu vois, dit l'auteur de ses jours, tu t'es trop amusé hier,
et tu es malade aujourd'hui, je te l'avais bien dit.

— Je ne suis pas malade, reprend le bambin, je m'ennuie.

— Pourquoi t'ennuies-tu?

— Je m'ennuie exprès.

— Comment exprès?

— Oui, parce que je rentre demain au collège et qu'on dit que
quand on s'ennuie le temps paraît plus long.

Un Calino de la même localité dînant chez de ses amis
survint un violent orage. On prolongea le festin fort avant dans
la soirée, dans l'espoir que la bourrasque s'apaiserait. Mais la
pluie continuait à tomber à torrents. L'hôte insista auprès de
son convive pour lui faire accepter un logement pour la nuit :
le convive y consentit. Quelques instants plus tard, l'hôte le
cherchait en vain dans toute la maison.

Il revint au bout d'une demi-heure, les vêtements ruisselants
d'eau.

— Au nom du ciel, d'où venez-vous, et dans un pareil état,
lui demanda l'hôte.

— Moi, répliqua le convive, j'ai couru chez moi dire à ma
femme que, vu le mauvais temps, je ne rentrerai pas de la nuit.

La plupart des Parisiens qui habitent la Varenne s'y sont
fait... élever de véritables cag'es à poules — et à poulets.

J'y entendais causer, l'autre jour, deux amies de pension qui
se rencontraient après être restées sans se voir pendant quel-
ques années.

— Ainsi,>tu es mariée, Victorine?

— Oui.

— Es-tu heureuse'?

— Parfaitement heureuse.

— Et tu as des enfants ?

— Oh! non! Nous sommes logés si étroitement!

—o(ç=3>o—

Les avocats ont toujours préoccupé M. Champfleury. Je crois
qu'il laur a décerné les honneurs de la pantomime. Aujourd'hui,
il les cloue au pilori du roman par l'oreille d'un type qui tient
de Paul de Rock et de Daumier, M1!e Louise Voyageur, dont il est
question dans l'Avocat trouble-ménage, en a fait enlever la pre-
mière édition. Le public se disputera les autres.

La même vogue est destinée au Jean des Figues, de Paul Arène,
— un récit ensoleillé de jeunesse et emperlé de sentiment,
où la Provence vit en bel accord avec le boulcTard. Quel orfèvre

magique que cet Arène! Il sait le mieux creuser, « au gré des
jeunes filles, » dans un caillou de la Crau une « boîte à pastilles, a

LE MOT DE LA FIN

Dans les parages de la Marne où Olodoche a ses domaines
— et il vit là comme le poisson dins l'eau, — Mlle Carabin, de
l'Opéra, possède une villa magnifique.

Je demandais au jardinier de cette sauterelle :

— Votre maîtresse est-elle facile?

— Facile? m'a-t-il répondu. C'est-à-dire, monsieur, que ce-
lui-là qui ne vivrait pas avec elle aurait un fichu caractère.

EMILE BLONDET.

AVIS

Par suite d'arrangements que nous venons de prendre avec

LA. CLOCHE

Journal politique quotidien, publiant dans chaque numéro, des
articles de Louis Ulbaeh (rédacteur en chef), liane, Claretie,
Siebecker, Emile Zola, etc., etc. — nous pouvons offrir cet excel-
lent Journal à nos lecteurs et abonnés, à un prix très réduit :

Prix de LA CLOCHE pour nos Abonnés
Paris i

Trois mois, 12 fr. — Six mois, 24 fr. — Un an, 48 fr.

Départements t

Trois mois, 14 fr. 50. — Six mois, 29 îr. *— Un an, 58 fr,

Prix de LA CLOCHE et de L'ÉCLIPSÉ réunis

Paris :

Trois mois, 13 fr. 50. — Six mois, 27 fr. — Un an, 54 fr.

Départements :

Trois mois, 16 fr. — Six mois, 32 fr. — Un an, 64 fr.

■ Adresser les demandes au directeur de L'ECLIPSE

EN VENTE AU BUREAU DE L'ÉCLIPSÉ :
L'Eclipsé, lre et 2e année, édition ordinaire, brochée. Chaque

année, franco................................. 10 fr. »

L'Eclipsé, lTe et 2e année, édition de luxe, riche-
ment reliée. Chaque année, franco............. 20 d »

La Chanson illustrée, 1" année. Brochée, franco____ 4 » »

Le Monde comique, lrB année. Brochée, franco....... 1 » 50

La Lanterne de Èoquillon, lre et 2a année. Brochées

ensemble..........................,.......... 3 » »

Nqs Députés, brochure de 64 pages............... » » 50

Le Frontispice de ^'Eclipse, lr0 et 2* anuée. Chaque

année..............,.......................... » » 50

La Parodie de Gill. Collection complète. Brochée, 4 >

Caries transparentes (n°8 1 a 21), Chaque carte..... » B 10

Le Théâtre illustré. Collection complète. 75 n0' colo-
riés .......................................... 15 » »

58, rue de Bretagne, 58

MAISON BORNET-LEJEUNE

Fondée eu 1825

Librairie — Impressions pour le Commerce — Papeterie

Expéditions contre Mandat-Poste

Une étude sur BARBES, par Jules Claretie, vient de pa-
raître accompagnée d'un portrait, et est en vente à la Librairie
centrale et chez tous les correspondants de l'Eclipsé. —
Prix : 25 centimes.

C'est à la suite d'une visite à Barbes et de longs entretiens
avec lui qu^ Claretie a écrit cette étude, qui reste ce qu'il y a
de plus complet sur la vie du grand citoyen.

@

BEAUTÉ DU TEINT

L'extrait de lis de Bayle dissipe et prévient :
rides, rousseurs, hâle, masquest dartres, boutons et
feux, dispense des fards et donne : beauté, fraîcheur,

____ éclat; efface les marques de petite vérole. 3 francs.

Demander la brochure, 64, rue Basse-du-Rempart.

Récompense unique ^^>^ Exp. Havre 1868

EAU I>ES I^EEîS

Teinture progressive pour les cheveux et la barbe

Rien à craindre dans l'emploi de cette Eau merveilleuse dont

MADAME SARAH FÉLIX

s'est faite la propagatrice.

Demander la brochure k l'Entrepôt générai, Paris, 43, rue Rïcher, et

(chez les principaux Coiffeurs et Parfumeurs de la France et de

l'Etranger.

Notice sur les Dragées Eilutf, toniques, dépuratives, sans
mercure, infaillibles contre les maladies secrètes des deux
sexes, récentes ou chroniques les plus invétérées, écoulements,
catarrhes de vessie, incontinence ou rétention d'urine, rétrécis-
sement, dartres, n'exigeant ni privation ni régime.

En vente, à Paris, chez Bayle, 64, rue Basse-du-Rempart:
chez Ph. Hubert, 51, rue Montorgueil ; et chez Blol, inventeur,
pharmacien, rue Matabiau, à Toulouse. Envoi franco, 4 fr. 10
en timbres-poste.

BROCHURE EXPLICATIVE

Concernant les

PRÊTS SUR, TITRES

Cotés ou non cotés, à 2 1/2 0/0 net; les
OPÉRATIONS FINANCIÈRES DIVERSES

Achat et vente au comptant ou à terme dd toutes les valeurs cotées
à la Bourse. Escompte de coupons non échus, payements pour sous-
criptions. Echange et retrait des titres.

Les AVANCES pour souscriptions ou achats de titres, dans la pro-
portion de 10 0/0.

S'adresser, par lettre alfranchie, à

BANQUE GÉNÉRALE DES VALEURS MOBILIÈRES

62, rue Turbigo, 68

INJECTION TANIN FOURQUEÏ

GUÉRISSANT EN TROIS JOURS LES MALADIES CONTAGIEUSES
RÉCENTES OU INVÉTÉRÉES

3 Francs, à la pharmacie Fourquet, Î9, rue des Lombards, i
Barbe d'Or. — Envoi franco de la brochure explicative.

Le Gérant: A. BlilStiET.

PAEIS. IMPIUMBRIB VAiLPE, RUS DO CROISSANT, 16.

W* ^ii ei
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen