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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 3.1870

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https://doi.org/10.11588/diglit.3704#0154
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LIBEs&ÏÉ-PRI

Un traité passé entra
,>'administration de l'fi-
clipse et MM. Margeli-
dou et Georges Hébert,
45, rue Lafayette, in-
venteurs du nouveau
procédé baptisédunom
de Pseudo - Céramique,
nous permet d'offrir au-
jourd'hui à nos abon-
nés ci'tm an une prime
vraiment exception-
nelle :

Le buste de la
Liberté, réduction
exacte de l'œuvre de
M. Georges Hébert,
terre cuite mesurant
50 centimètres de hau-
teur avec son support.

Cette figurine, facile
à accrocher à la mu-
mille, peut également
prendre place sur un
meuble, sur un rayon
d'étagère et de biblio-
thèque, .sur un marbre
de cheminée ou de con-
sole. Elle peut ©rnei'
indifféremment le sa-
lon ou le boudoir, la
chambre à coucher ou
le cabinet de travail.

Prix de la Prime avec l'abonnement d'un an ;

PARIS (prise dans nos bureaux)..................... is fr.

DÉPARTEMENTS (prise dans nos bureaux, emballage

compris)..............,.......................... 45 fr-

La port reste à la charge du destinataire.

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don être accompagnée de l'une des dernières bandes du journal.

CEUX QUI RESTENT

LA. GARE DiË L'EST

DÉCOR

La scène se pasise dans la gara de l'Est, samedi dernier. Violent tu-
multe. Bruit de baisers. Cris, divers : Vive la Mobile ! A Berlin ! Vivent
es Chasseurs! A bas l'Europe! (Historique). A bas Bismark! Vive la
pais !

La foule ondule, mélangé, d'iiâbifa militaires et de costumes civils,
comme un immense tableau kale/idoseopique multicolore, et de dessin
bizarre.

On pleure. On rit. Ou s'appelle.'

Les locomotives sifflent. Les employés eu sueur courent [comme des
fous dans toutes les directions.

Des monceaux de bagage attendent leur entrée en fourgon.

Personnages

Monsieur bon'rënaud - mademoiselle amanda

Monsieur Bonrenaud, un melon sous te bras, le chapeau en arrière, un
parasol blanc à la main, gesticule, rouge de colère. — Mademoiselle
Amanda. le voile baissé, est assise sur un banc, dans un coin. Elle a
les yeux rouges.

SCÈNE PREMIÈRE ET UNIQUE

M. bonrenaud. Comment? plus de trains!

un employé. Non, monsieur. Plus do trains aujourd'hui pour
Rosny-sous-Bois. L'armée parti

m. bonrenaud. Miséricorde! Et que va dire Félicie, ma femme I
Il faut que je retourne à Rosny-soua-BoiSj.moi. Que va dire
Félicie?

l'employé. Je m'en f.. .iche.

m. bonrenaud. Oh! cet homme!.,. Je suis d'une colère! Qu'il
ne me pousse pas à bout, je suis violent! moi !

un groupe. Allons, enfants de la patrie! {Air connu.)

m. bonrenaud. Que faire? Où aller?

un ivrggns. {Il tombé sur M. Bonrenaud; il chante.) C'est ma
mère, je la défends I

m.'Bonrenaud. C'est ça, mon ami. Mais allez la défendre plus
loin, madame votre mère...

l'ivrogne. T'es-pas nu Français ! {il chante.) A. la. voix du
canon d'alarme!...

m. bonkenaud. Je crois que ce n'est pas le canon d'alarme qui
vous a mis dans cet état... Il y. a canon et canon,,.

l'ivrogne. Va donc, vieux co.. .quint...

M. bonrenaud. Que faire? Plus de train! On doit être inquiet
dans la banlieue... Que faire ?

un groupe. En avant! marchons contre leurs canons! le feu,
le fer et la mitraille!...

l'ivrogne. Vive Napoléon !

it. bonrenaud {enthousiasmé). Ma foi, tant pis- A la guerre
comme à la guerre. Vive la Franco! Je reste à Paris, ce soir.
Félicie dira ce qu'elle voudra!

amanda {dans un coin). Hi.,. hi.,. lu... In...

m. bonrenaud. Des sanglots? Hein? Une pauvre femmel C'est
terrible... C'est égal,] Vive la nation...

-l'iyrogne. La victoire, en chantant, nous ouvra la carrière...

ai. bonrenaud. Je parie que c'est de la carrière d'Amérique
qu'il parle... Pauvre femme! La voilà qui sanglote encore. Si
j'allais lui dire une bonne parole...

un mauvais PKAWÇAfs ÇH ehmtâ); Nous entrerons' dans la car-
rière!

m. bonrenaud. A la porte! Vive la France!

amanda {scngioltanl). Hi... hi... hi...

m. bonrenaud. La malheureuse enfant!.. Je vais lui faire
comprendre... Quoi! Oh! les joies du retour,., les bienfaits de
la paix! (/; s'assied près d'Amanda.)

amanda. Que jo suis malheureuse!

m. bonrenaud. Gui madame. C'est bien naturel.,. Votre ôponx
est parti sans doute'.. Vo-s déplorez cette terrible résolution,..
Pauvre chère créature.

amanda, Oui... hi là! C'est Vun setgent-major... Un joli ser-
gent-major... Je le connaissais depuis huit grands jours...
hi ! hi ! , r.

m, bonrenaud.' Bigre ! ce n'est point ce que je croyais,-, mais
toutes les douleurs sont)' respectables, quand elles sont sin-
cères. ,. {il prend la main d'Amanda et la presse comme un père.)

amanda. Vous êtes bon, vous ! Voue ne me quitterez pas,..
Hi I hi !.,. Ah ! j'ai la tête en feu...

m. bonrenaud. Pauvre fille.., Vous, je ne vous Quitterai pas !
{A part) Elle est fort jolie... {Haut.) Rassurez-vous, je suis un
fidèle bûui-genis...

amanda. (Mellant sa istë sur l'épaule de M. Bonrenaud.) Vous
m'amierez bien, . comme lui, n'est-ce pas ?... Hi! hi ! hi !

m. bonrenaud. Oui... c'est-à-dire... {A part.) Elle devient col-
lante Bah!... Il n'y a plus do train pour Rosny-sous-Bois...
Demain, il fera jour... Jusque-là, on pourrait...

amanda. Vous serez pour moi un père. Hi... hi... hi...

M. bonrenaud. Permettez... un père! Diable !,.. {Il l'embrasse.)
Oui, un père ! {Il l'embrasse de nouveau.) {A pari.) Ah ! si Félicie
me voyait!... Que dirait Rosny-sous-Bois !...

amanda. Un verre d'eau! un verre d'eau!... j'ai la tête en
feu !..: Oh ! je suis abandonnée !... Hi... hi I...

m. bonrenaud. Acceptez mon bras, chère enfant.,, nous allons
aller au café voisin... La bière y est très-bonne...

amanda. Oui... Je ne veux qu'une chope.d'eau de fleurs d'o-
ranger.

m. bonrenaud. Venez, mademoiselle. Venez (Ilsourit).
amanda. {A part.) Ça y est. {Haut.) Hi... hi,.. Voilà... Ail I ce
bon monsieur !-.. {Ils s'en voM.&fw dessus braj dessous.)

l'ivrogne. Les peuples sont pour nous des frères !.. A bas la
Prusse

EnNEBT D'HERViLLY,

FANFRELUCHES

A quelque secte philosophique qu'on appartienne, tout le
monde est d'accord sur ce point qu'il n'y a rien de moins mo-
ralisateur que la guerre. Cependant Un obus lancé par un artil-
leur fait la même chose qu'un pasteur en train d'édifier ses audi-
teurs par l'histoire du bon Samaritain : Il décrit une parabole.

— Mon,ami, j'ai été insulté gravement par un manant qui
m'a souffleté ; il faut que je venge mon honneur. Donne-moi un
coup-de main pour me tirer de cette affaire.

— Comment, tu viens de recevoir une gif lie et tu accours en-
core me demander un coup de main. Cher ami, tu es insatiable.

—otjSjo—

Il y a longtemps que la Prusse était en mauvaise odeur en
France; par ces chaleurs ça devait tout à fait se gâler.

Explication <Xm mot niche : Les uns y cachent leurs saints,

les autres y cachent leurs chiens; en tous les cas c'est une

mauvaise farce.

—o£rg)o— ,.

— Comment était composée votre réunion ? demandait un qui*
dam à un ami,

•— Nsus étions quinze en tout; huit hommes et sept personnes
d'un sexe parallèle, parasite, différent ou autre.

.. • . —0^»-

■ Dans un dîner :

— Voilà un fromage dont l'arôme est bien pénétrant; d'où
vient-il-?

— Il vient du canton d'Uri, tout à fait de la partie la plus
haute de la montagne.

— Je trouvais aussi qu'il sentait fort le haut de la Suisse.

A la ville, les gens qui font le service de la maison sont géné-
ralement empressés; à la campagne, c'est tout le contraire ; on
a beau crier après les domestiques, on ne peut parvenir à les
avoir au moment juste où l'on, en a besoin. Il n'y a qu'un moyen
d'être servi sur-le-champ, c'est d'aller s'installer auniilieu d'un
pré.

11 y a des moralistes qui indiquent la nature comme un mo-
dèle de sagesse.

Si nous les écoutions, nous ne tarderions pas à réaliser l'a-
bomination de la désolation prédite pur le prophète Daniel.
1 Examinons ; d'abord, on ne saurait sans danger, donner à
une femme la nature comme un modèle de vertu à suivre ;
car, au Niagara, elle a fait une chute.

Ensuite, tant qu'on y verra les acides attaquer le fer, les
cuivres, le plomb, etc., qui ne leur disent rien, on ne saurait
non plus la donner comme un modèle de. concorde.

Enfin, il ne serait guère prudent de la proposer comme un
modèle de probité, tant qu'on verra le mercure s'empaçer de
l'argent qu'il rencontre sur son passage.

Bi l'eaU manque en France, ne pourrait-on faire venir de l'eau
de Cologne, qui est si renommée ?

A cause de la sécheresse de nos ehamps, les grains vont aug-
mentai* de prix. Pourtant, des grains, il y &n a beaucoup cette
année, si l'on compte ceux de la petite vérole'

conduisent néanmoins comme les^gr^omMUs nTifS^'^
demandent un roi. d Ialjle ; fl,

HIPPOLYTE BR10LLEÏ,

LA CHUTE D'UN ANGE

Prével devient amer. - Jadis, c'était la joie

De nos cœurs, cet enfant charmant aux yeUv „,,„ .

Une mélancolie ineffable. On aimait Mle

Ce doux front, ces cheveux que le coiffeur soumet

Un- instant, et qu'après reprend la folle brise

C'était lu Chérubin de la Presse. 0 surprise '

Adorable! le jour qu'il vint, ainsi qu'au temps

D'Astree, on vit jlsurir dans les prés éclatants

Le bouton d'or; Veuillot sourit et fut aimable'

Villemessant, rempli d'un trouble inexprimable.

Cnajoveuj : « Noël! voici le Rédempteur! »

Il était bon, atT'ibl ; et digne sans hauteur, '

El les anges, clignant de l'œil à sou passage

Lui disaient : ,, Marche droit, petit frère, et'sois sa»

C était un joujou, mais un joujou surhumain ■ ' '

On se faisait passer Prével de main en main'

Et chacun admirait la fraîche créature.

L'art ne lui prêtait rien et la simple nature

Avait orné l'enfant prédestiné. C'était

Délicieux à voir, son œil qui reflétait

Les étoiles du ciel, avec cette innocence!

Ce regard séraphique avait tant de puissance

Que Lagier se troublait devant lui. Quelquefois

Il disait : < Taisez-vous ! J'entends là-haut des vois! ,

Et l'on faisait silence.

0 Prével ! ô doux être
En qui la rose auguste et le lis semblent s'être
Donné le rendez-vous mystique; virginal
- Officiant, pudeur vivante du journal,
1 Pourquoi cette amertume, 8 mon Prével? La cause
En est grave sans doute et triste? Qui donc ose
Te faire du chagrin, cher Joas ? On ne sait.
Mais Prével est amer. Il est amer. Il s'est
Abonné brusquement à la misanthropie.
Il ne parle à personne; il est sombre; il copie
, Timon d'Alhènes. Seul, il parle dans les bois,
Farouche et désolé comme un loup aux abois.
Hier, il se jetait sur l'infortuné Becque
Avec l'activité dévorante d'un Tchèque.
11 n'aime plus les vers, ce poète : on dirait
Que Magnard l'a mordu dans un endroit secret.

Seigneur, qui voyez tout, Seigneur, dieu des armées,
Les pleurs ont mouillé nos paupières enflammées
Dans cette affliction soyez notre secours,
Eendez-nous, ô Seigneur, le Prével des vieux jours,
L'adolescent joyeux et couronné de roses,
Qui, tel qu'un jeune daim, folâtrait dans les proses.
Otez-nous ce Prével soucieux qui n'est plus
Le Prével emporté sur les monts chevelus
Par le choeur bondissant des nymphes amoureuses !
O Dieu ! Zèphire aimait les boucles vaporeuses
De ses cheveux de brume et d'or! Vierges, pleurez!
Pleurez, S Cupidons ! loin des bosquets sacrés
Où gémissent d'amour les blanches tourterelles,
Prével cherche à présent les sanglantes querelles
Des léopards tachés et des grands ours velus I
Pleurez, Grâces, pleurez 1 Votre Prével n'est plus I

AI.BBHT CUTICKt.

—■'"?>t5»-a^-

È®»r 1©@ ffri»E!©si !

Il y a bientôt cinq mois, VEelipse appelait l'attendon de ses
lecteurs sur un armurier qui avait eu une des plus ingénieuses
idées de notie époque : l'armurier, c'était Galand; l'idée ingé-
nieuse, c'était le revolver à 15 fr,

Tout le monde alors a pu se mettre en garde contre les atta-
ques nocturnes qui se reproduisaient quotidiennement avec une
persistance inouie. Ceux qui depuis se sont laissé rouler et dé-
valiser doivent faire leurs med culpâ; car on a toujours bien
quinze francs à dépenser pour s'éviter d'en perdre davantage,
sans, compter les accrocs aux vêtements et à la peau.

Oet été, Galand nous offre un autre tour de force, ou plutôt
d'habileté do fabrication; c'est un fusil de chasse à 100 francs,
excessivement soigné, garanti, du système Lefaucheux à
bascule.

Il n'y aura donc plus de prétexte à ne pas être armé, plus de
prétexte à ne pas devenir adroit anx exercices de la chasse;
sans compter que, dans les circonstances que nous traversons,
il peut arrriver que l'on soit obligé de se servir de son fusil con-
tre de l'autre gibier que lapin, lièvre ou perdrix.

Indépendamment du fusil à 100 francs, Galand, qui n'est point
exclusif dans sa fabrication, produit une cinquantaine d'autres
modèles des systèmes les plus réputés. Mais son tr.onipue est
le fusil a canons tournants, àleu central et direct, et muni dun
extracteur infaillible.

Nous reparlerons plus tard des fusils de chasse pour lesquels
il a fait ce qu'il avait déjà fait pour les revolvers : les établir a
des prix qui laissent bien loin en arrière les prix de tous ses
confrères, a qualité égale, et qui défient toute concurrence.

Ce que nous voulons établir aujourd'hui I

C'est que, le premier de tous, il a eu l'idée des dons patrioti-
ques en allant se faire inscrire pour 100 francs, de ses revolvers,
pour l'armement des officiers du premier corps de volontaires,
la veille du jour où le Gaulois inaugurait sa liste de souscrip-
tion;

C'est que, grâce à ses démarches multipliées, le ministre des
travaux publics a autorisé le transport des cartouches métalli-
ques par les- trains de voyageurs sur les lignes Est et Nord ;

Ces que, à l'heure où nous écrivons ces lignes, plus de
3,000 de nos officiers sont armés de l'admirable revolver Galunû
— circonstance qui nous fait bien augurer de l'issue des batailles
pour les nôtres. ' . ...

Allons, citoyens, patriotes, pour 100 francs un excellent tu
de chasse, garanti ! il est toujours bon d'avoir pris ses }
tions ; on ne sait pas ce qui peut arriver

picard.

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J'ajouterai pit«tai£ait 50ÏÏ a'i* i"™* <» ™

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