L'ËCLIPSK
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!al acooûtufiné' — doir! ft'n ;:.
ait bieà W'U J'iitSik
t par moments (ie grcssù-:
nd elle répondit Qu'elle tte
nd vieux jeune homme mi es
■poiïr'SnttottaitJtratœt
subi? les félicifatioMÉ,*
Ait aussi Miiteïfflitlip
le SeùTe nos jWes SmtAp
i nous arrosé
que nous partifîoï
le déjeuner, nousiM)'1'5
g qui nous entraînait i:;
)us arrivâmes.
Choiseul où on défait*?
otre retour de voyageai*
,réte notre nomelleW*»
ordres, et on avait fart'-
ldis de ma jeunes»»!»
où était enterrée unepaB-
lt-êtreetlaplus**
re : les nuits étwa ft*
«ndfeuquis*^
clarté douce dans U**
ar ses triples rid»« .J
, t regardait au»
,'tearref des .*»*<
jientendrauffltl'^,
idesonmane*^
Je un oiseau, s*«
estâmes 1«»H
mon haleine, fille était bien fatiguée, la pauvrette, et ati bout de-
peu de temps elle s'assoupit. Ses paupières' S'étaient co'rfipléte-
mefit-fermées, mais sa bouche souriait toujours.
j\tei, jô restais immobile, la tenant dans mes bras, n'osant
presque respirer de peur de la réveiller, Je regardais le feu, les
candélabres, la chambre; je rffr6^ât§ U passé qui s'eflfùyait, et
toute l'histoire — bien vulgaire, héi&st "M de mes dernières
amours se dressait dans mon éejtfifc Ô'Sfii ici que jetais vend
m'établir après avoir fiai mon* âiâib àtisef'tir du quartier Latin ;
ici qu'étaient éclo-* biftfl des rôV5§, que s'étaient ébauchés bien
des projets d'avenir!
Puis je me mis à regarder le lit Qui se dessinait vaguement
sous ses grands fitîéatiX de Hamas blanc traînant sur les tapis,
et tous les soutftfai?» d'ftffiBaf déployèrent leurs ailes et défilè-
rent lentement pfrr' tJâS^Ôs d&ûê mon esprit. Je revis tdttiés les
chères figurée §ùi avaient trâ>èfèê ma vie pendant mes jaunes
années.
Sur cet onïriïê? è'féta-tènt endormies les amoureuses blondes
et brunes, et letÙM cheveux soyeux avaient parfumé ses den-
telles. Plus d'une &3 fiï&tin passant sa folle tête pkr les rideaux
entrebâillés m'avaïé fë&it,< sans y songer, une des plus déli-
cieuses compositions de FfSg'onard.
Celle-ci, toute joyeuse à l'aurore et vètu's seulement de sa
chemise de baCisté, tt'ava-it fait- qu'un bo»4 àfct Ut au piano, et
ava't laissé è*rrer- ses mains à peine éveillées sur le clavecin
d'ivoire.
Celle-là avait jeté sur sa robe de velours mauve sur la cau-
seuse où ridus étions assis.-
Que" de fois sur cette peau d'ours1 âfl pied Su lit traînèrent de
petites mùtea" à hauts talons,
C'est ici qM'une autre accrochait son chapeau en arrivant ; là
que cette autre posait ses gants.
L'air était p"îé'ifi de leurs chansons et $'ê fàînbre de leurs par-
fums.
Au milieu de ce voyagé' à travers le passé qui rayonnait sur
mm eh disparaissant r je reportai les yeux- sur la chère belle
dont l'haleine s'envolait, si également, avec le bruit? d'un léger
battement d'ailes.
La pauvre âme innocente avait toujours aux lèvres le divin
sourire avec lequel elle m'avait parlé.
Alors toa§ fctfofà efeur trembla, et je htiifmurai :
— Nori,' Sk&t'è p'ètJtV femme, noil; je k§ te1 laisserai paât'en-
dormir da&§ 6$ HÉ oit- flottent les sfrfrv^n'ifs âëS stàfëctàoàg mor-
tes 1... htt p&Mê â'èsé plus, et nous éri èffaeer'oïig jusqu'à la
trace !... § e&'i «ne existence nouvelle que je veux mener, et
c'est toi le Èôfl ahge catfaidè qui me conduiras dan's là Voie
chère que fytf é'SSh'àiS bMfy âv'ec là siraplïeité de ten c"ceuf I rvon,
les odeur* qtéî èin¥b,f,asént èhe'éfôraii^' de dette èhambre pourraient
être indiscfët-eâj é't te parler âv'éé la Vc^ix mùètte des choses, et
je ne veux pua?.-.-. La robe de ton âme' doit rester immaculée,
car elle* eâ6 blanche comme rrferîninè et délicate comme
elle !.. ;
Cooihïe je l'embrassais chastement sur le front, elle ouvrit
les yedx et s'éveilla" sous mon baiser. Et me voyant tout agité
et un peu pâle :
— Qu'avez-vous? me dit-elle... Etes-vous souffrant?
— Oui, lui dis-jë, cnëre mignonne I... Lé féù m'indispose et
l'air de cette chambre me fait mal... ïl me semble qu'on me
pince le cœur!...
Et voilà pourquoi ce ne fut point rue de Choiseul que je pas-
sai ma nuit de noces.
Et maintenant, quand le fetf Sot tin1 fëiï- vif, la petite femme'
me dit :
— Ne t'approche pas trop près d# fStij iû stris* eonime tu états
souffrant le soir de notre niaFiag»;
— Oui, ma belle, mon cher aœéftff, je m'en souviens bien.
Pour copie conforme :
EUGÈNE VEIUIERSCH,
€afttte à la Main
Depuis tantyt huit gjpssJl n'est ^as un chef de musique mili-
taire, pas un cltef d'ofélïëstrë de théâtre, de baly de ëoncert et
de café chantant qui n'âreint crié à leurs instrumentistes f
— Allons, ètffiïûtS dé l'a patrie, le numéro un âân& les vieux
cahiers !
Cet air $«.-i prirrrê" tous les airs sur les cartons les plus" an-
ciens. . Aft-> a.
Ce morceau dont les^ notes — à' demi-efface"es— hiérogly-
phient la tête' dé page' des' papyrus réglés que fe ïémps" à jâu1-
nis...
Ce numéro un, Conservé, l'eàpecté, redouté, re'C'ïânîé.ir
C'est LA MARSEÏiLAÏSE !
—oijéïx)—
La Marseillaise è'ést éeha'ppéérd'es bastilles de la Censure ..
On l'a entendue" dans lio^ rues, sur nos places, le long de nos
boulevards. A: téjrâïtë, êtl-è réhabilite, eUep-urifie, elle anoblit
le talent dtfTfreïêsïty éi&iffièe,- confuse et ravie de sentir cette
grande ftaiïmrë nationale s'élancer cfe ses lèvres, au lieu des sou-
ris rouge^cfë' la Femfâé à barbe et du Sapeur.
Elle vole* de ra^sttli'e' à mangeT impériale de Saint-CloUd aux
tabagies iïréconciliacres de Belleville, de l'Opéra à l'Alcazar. et
de Faure à M. de Carrière.
Pà"f ëïénîplV, je redouté' fort que ce dernier n'ait fait un tort
considérable à son avenir.
En effet, le plan de M de Bismark, de son très gracieux sou-"
verain et de leur peuple humble et modeste, est évidemment"
celui-ci :
Ren-verser le gouvernement.susceptible des Bonaparte et res-
taurer la branche aînée dans la personne de f un de ses plus flo-
rissants rejetons...
Le rëstejlu paysf. oééûpé pla'r là Prusse, M. de Carrière — sous
le nom- de Louis aIX- — rég-nei'ait- sur une petite France de pùthe,
. composée' eatre Noisy eo Pantin...
Oh! olil 6h'! oh'! ali! ah! ah! ali !
Qifêl lîôïi gi-oi roi nous aurions là !
Tffî Wl
Ma"fS: (jpiôï-l1 voilà le des'eendant naturel du duc de Berry qui
entômW:' A:pïajw^rc^ôgmst comvXQ un' descendant légitime
de Louvel I..'.
A propos d'hymne patriotique, Rôssini aimait à facbntrê
commèiit, en 1815, je croîs, il avâ-it jeué un excellent tour à un
général autrichien.
A Bologne, Kossini avait écrit un 'chant révolutionnaire
plein de verve et d'inspiration qui faisait bouillir toiitfes ces
tètes ardentes d'Italiens3
Lorsque après la tentative de Murât, les Autrichiens bccti-
pèrent Bologne, le jeune compositeur çdmprit que le séjour1 de
sa patrie n'était pas siïf pour l'auteur du chant révolution^
tiaii-ë. 11 voulut partir, liais on ne podvdifc quitter la ville sans
un saui-condhit dd commahdant de là place. ,
Le musicien va trouver le général et lui demande un sauf-
eondiiit. Le gcfiéral le regarda de travers.
— votre hom et votre profession?
— Je me nomme un tel, dit Rbssini, prenant le premier nom
venu, je suis compositeur dé musique, mais je ne suis pas
comme cet enragé de Rossini, qui écrit des chants révolution-
naires. Bien loin de là, j'aime l'Autriche, et la preuve, c'est que
j'ai composé pour vous une marche fort belle et fort entraînante,
que vous pourrez faire exécuter par la musique de vos régi-
ments.
En disant ces mots, il remet au général la musique de cette
marche prétendue. Le général est enchanté. Il donne au com-
positeur animé dn si dignes Sentiments un sauf-conduit bien
en règle, et il remet la marché à Son chef de musique.
Le lendemain soir, la musique autrichienne exeoUté la marche
sur la place de Bologne.
Or, celte prétendue marche n'était pas ahtré chose que l'air
révolutionnaire lui-môme, pour lequel Rossini n'était plus en
sûreté a Bologne, et qu'il avait déguisé en l'écrivant dans un
autre ton.
Lorsque le peuple entendit cet àfr si connu et si aimé, exécuté
par la musique autrichienne, il fut saisi d'un accès d'enthou-
siasme sans bdfùèS,- _li entonna les paroles cfe l'air; on eût dit
qu'une révolutïoiï éèïatait ; elle eût éelaié si la lutte avait eu
seulement la moindre" chance de succès. Mais l'émotion popu-
laire fut à son comMe et les autrichiens furent bafoués. Le gé-
néral était furieux.- ïl n'eût pas tàfïu que RôSsini tombât entre
ses mains en ce 160'm-ent.
Guing'uené aVàit été le rédacteur en chef d'iiti journal qui s'est
tiré, il y a soixante ans, â quarante mille exemplaires; c'était
la Décade, recue'il hebdomadaire qui avait les opinions et à peu
de chose près :!e stylé du Siècle d'aujourd'hui. Ce même écrivain
était un républicain, indomptable.
Il gagnait U s'ôïï journal cent niiîîèrrancs, somme énorme pour
le temps.
Sous le Directoire, no'mrfié à'rxtbassaaeur à Turin, il voulut
conserver à la cour à\i roi de Piémont les formes Spartiates de la
république. Il avait demandé plusieurs fois à présenter safemme
à la cour, mais il insistait pour qu'elle he fût pas vêtue de l'ha-
bit de cérémonie.
Cette permission lui avait été longtemps refusée.
Cependant, effrayée des Victoires et des progrès de l'armée
française, la cour de Turin consentit enfin à l'admission de la
citoyenne Guinguehé — avec le pet-en-1'air.
Dans l'enchantement de cette présentation, — l'ambassadeur
dépêcha un courrier extraordinaire au directoire. Ce courrier,
qui se crut porteur de dépèches importantes, fit une diligence
extrême et arriva au palais du Luxembourg à deux heures du
matin.
Au Luxembourg, Barras soupait, Carnot étudiait, et les trois
autres dormaient.
Le secrétaire Lagardé fut éveillé en sursaut.
— Un courrier d'Italie, dit-il.
On accourut en grommelant dans' la salle du conseil, La" dé-
pêche fut ouverte. Elle commençait par ces mots : « Victoire !
victoire ! » ee qui était bien f*it pbur provoquer l'attention.
Par malheur, on comprit qu'il y ava'it-équivoque.
« La citoyenne Guinguené a été reçue à la cour du roi de
Piémont avec les habits d'une citoyenne française et le cordon
tricolore en écharpe. »
Le reste de la dépêche était à l'avenant.
Très peu de temps après, Barras chercha une querelle d'Al-
lemand à l'ambassadeur, au pet-en-1'air, et Guinguené fut rap-
pelé.
—ogg)o—
Un mot qui restera.
On nous l'a recueilli dans le salon le plus aristocratique^ sans
comparaison, et le plus recherché, à coup sûr, — de Paris.
Malgré la gravité des circonstances, on y jouait un de ces soirs
aux énigmes. Celle-ci futmisesur le tapis :
— Comment reconnaître le mensonge de la vérité?
Le plus grand' personnage de l'assemblée a répondu :
— En les faisant passer par la même porte. Le mensonge se
présentera le premier.
—oi^3)o—
Je viens de vous donner du Labruyèfe ; voici maintenant dit
Rivarol :
M. Emile de Girardin — à qui l'ou posait la même question,
— a trouvé une autre réponse presque aussi jolie, quoique moins
profonde :
— Je les reconnaîtrais aux costumes. C'est le mensonge qui
serait le mieux Rablllé.
On1 répète- Sirx D^ïàssenients-Gomiques la féerie de réouver-
ture. Et cela avec tant d'activité qu'on en est aux costumes.
Une figurante allait essayer des souliers de satin rose, et
comme sa tenue n'acCusait pas un exercice habituel de cette
demi-vertu qui s'appelle la propreté, le directeur, de Jallais,
inquiet, risqua une question: assez délicate :
— Ah çà! dit-il à sa? pensionnaire, j'espère que vous avez les
pieds propres?
— Mais monsieur, répond mgénuemènt' la candide mar-
cheuse, j'ai des bas!
—0;^—
Servons tout chaud, tout bouillant, le cancan de la semaine :
Mlle X____, actrice non sans talent d'un de nos théâtres de
vaudeville, avait été convertie depuis peu à l'alliance russe;
mais si elle n'avait pas cru devoir refuser les_ présents d'un
jeune Artaxerxès, elle n'en était pas moins restée Française de
cœur, et ses camarades n'y perdaient rien; seulement l'entente
cordiale ne pouvait durer longtemps.
Il y a quelques jours, Mlle X annonce à son Russe que sa mère
est bien malade, et que le soir même elle prendra le chemin de
fer pour la voir une dernière fois.
Le jeune homme approuve cet élan de cœur et n'en croit pas
Un m'ot;
Le soir, il vient rôder aux alentours du domicile de la belle.
Il n'y est pas depuis cinq minutes, qu'il voit apparaître un mi-
tron portant sur sa tête une large corbeille, et tenant à la main
une facture.
— Vingt francs, lui dit-il, situme cèdes ton emploi pour cinq
minutes.
Et le voilà qui passe le tiblier du mitron, 'qui coiffe la toque
blanche-, pose la corbeille dessus, et, la fa-eture à la main, entre
dans la maison.
Deux minutes après, il est à cette porte qu'il connaît trop.
— Arrivez donc, lui crie la bonne qui ouvre la porte de la
salle à manger, en disant :
— Madame, c'est la charlolte plonibière.-
— Ah 1 enfin 1
Le Russe est entré ; donc les voilà trois maintenant.
Il se débafaSse de la corbeille, il tire le fromage, le prépare
avec soin, et vient le placer devant son collègue par intérim.
Mlle X... lève en ce moment les yeux sur le garçon poli, et
s'écrie :
— Cristi ! en reconnaissant le Russe.
Celuici ne bronche pas ; il remet la note à la dame, et se re-
tire en disant :
— N'oubliez pas le garçon.
LE MOT tiîS LA FÏÎ*
— As-tu été
Oh! oui, mamanj bien sa^e et bien gentil, va... aussi,
Toto, pendant mon absence';
an* bien sïue et bien gentil,
tu me mettras dans mes meubles, n'est-ce
f",1
ih!
pour' la peih
pas ?
— Comment, dans tes meublés, que veux-tu dire ?
— Certainement... esif-ee que ce matin je n'ai pas entendu
papa qui disait cor«mê ça à ma bonne : rf Si vous êtes bien
sage.,, bien gentille; je vous mettrai dans vos-meubles ? »
EMILE ÇLOSDET,
ERRATUM
Dafls lieh'e dSraïer numéro s'est glisàè une erreur typogra-
phique que tous nos leeteurs ont déjà rectifiée eux-mêmes, nous
en iiclinmcs surs.
Au Ireude; « î;e jjfemier de touss M. Galand, a en l'idée des
dons patriotiques'; en allant 8e faire inscrire pour 100 francs de
ses revolvers |30Ur l'afrnément du premier coi'lls de Volontai-
res... » 11 taut lire « 1,000 francs ».
Nous AS faisons cette rectifieatioti o^ue pareeque « les éc:ils
restent, ri
Nous profitons de cSlfcë' circonstance pour ajouter quelques
hjjMS.SSncernant la Situation actuelle dé la fabrique d'armes
de Gàland :
Ains: que nous l'aCSnà dit .déjà; plusieurs mille de nos offi-
ciers sont déjît anilés dtt Galand; l'armurier patriote de la rue
Hiçner, 3, est en outre en mesure d'armer ia Éîjëure partie des
officiers de la Mobile avec ses revelvôrs perfectionnés. En
dehors de sa fabrication spéciale, Galand ïl rais en œuvre une
grande quantité de revolversde guerre du système I.efaucheux, au
prix de 40 francs, qui seront, nous n'en doutons pas, vu le bas
prix, une ressource précieuse pour l'armement de nos nationaux
campagnards.
Pierre Do'val.
VIENT DE PARAITItË :
Le n° 34 M la LMTira île SftgiEKW.
Eli vente partout — filïf c*
EN TOffS AU tJUliEAÙ DE b'SCLIPSE:
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année, franco.
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ment reliée. Chaque année, fràrtco.............
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Culte de la Gltëùèîure. — ln/.ience de II Chevelure sur la Beauté.
— Maladies et Perle des Cheveux. — Moyen dé les prévenir. — Ailes
talions des meilleurs journaux et d°.s célébrités midicUles. — Plus de
chutes de ChevéuS. — Plus de C; eveus blancs l!! — Leur traite-
ment, etc.
NOTICE SUR UN
fIGUVEAU TRftlTIMÉHT
des Maladies contagieuses; Ecoulements récents ou anciens^
Ulcères, Rétentions d'urine et Dartres.
Par suite d'expériences nombreuses faites comparativement
avec les autres médicatipns sur ces maladies, même les pins in-
vétérées et les plus rebelles, etavant résisté à tous, les différents
a'r ehs recommandés, ce nouveau trait ment vient d'être decla'féj
mêles médecins les plus célèbres, tels que professeurs, méde-
die des hôpitaux, etc.. comme étant fc se ni moyen- de~ guérison
adicale, toujours sûre et très prompte ; il est peu coûteux:, saos
mercure et facile à suivre eh secret.,
Chez M. PECHENET, docteur ae la Faculté d'iéhà, médecin
delà Faculté de Paris, membre de plusieurs sociétés scienti-
fiques. x V
Paris, Commines, 13 [près le cirque Napoléon).
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le déjeuner, nousiM)'1'5
g qui nous entraînait i:;
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Choiseul où on défait*?
otre retour de voyageai*
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Je un oiseau, s*«
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mon haleine, fille était bien fatiguée, la pauvrette, et ati bout de-
peu de temps elle s'assoupit. Ses paupières' S'étaient co'rfipléte-
mefit-fermées, mais sa bouche souriait toujours.
j\tei, jô restais immobile, la tenant dans mes bras, n'osant
presque respirer de peur de la réveiller, Je regardais le feu, les
candélabres, la chambre; je rffr6^ât§ U passé qui s'eflfùyait, et
toute l'histoire — bien vulgaire, héi&st "M de mes dernières
amours se dressait dans mon éejtfifc Ô'Sfii ici que jetais vend
m'établir après avoir fiai mon* âiâib àtisef'tir du quartier Latin ;
ici qu'étaient éclo-* biftfl des rôV5§, que s'étaient ébauchés bien
des projets d'avenir!
Puis je me mis à regarder le lit Qui se dessinait vaguement
sous ses grands fitîéatiX de Hamas blanc traînant sur les tapis,
et tous les soutftfai?» d'ftffiBaf déployèrent leurs ailes et défilè-
rent lentement pfrr' tJâS^Ôs d&ûê mon esprit. Je revis tdttiés les
chères figurée §ùi avaient trâ>èfèê ma vie pendant mes jaunes
années.
Sur cet onïriïê? è'féta-tènt endormies les amoureuses blondes
et brunes, et letÙM cheveux soyeux avaient parfumé ses den-
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entrebâillés m'avaïé fë&it,< sans y songer, une des plus déli-
cieuses compositions de FfSg'onard.
Celle-ci, toute joyeuse à l'aurore et vètu's seulement de sa
chemise de baCisté, tt'ava-it fait- qu'un bo»4 àfct Ut au piano, et
ava't laissé è*rrer- ses mains à peine éveillées sur le clavecin
d'ivoire.
Celle-là avait jeté sur sa robe de velours mauve sur la cau-
seuse où ridus étions assis.-
Que" de fois sur cette peau d'ours1 âfl pied Su lit traînèrent de
petites mùtea" à hauts talons,
C'est ici qM'une autre accrochait son chapeau en arrivant ; là
que cette autre posait ses gants.
L'air était p"îé'ifi de leurs chansons et $'ê fàînbre de leurs par-
fums.
Au milieu de ce voyagé' à travers le passé qui rayonnait sur
mm eh disparaissant r je reportai les yeux- sur la chère belle
dont l'haleine s'envolait, si également, avec le bruit? d'un léger
battement d'ailes.
La pauvre âme innocente avait toujours aux lèvres le divin
sourire avec lequel elle m'avait parlé.
Alors toa§ fctfofà efeur trembla, et je htiifmurai :
— Nori,' Sk&t'è p'ètJtV femme, noil; je k§ te1 laisserai paât'en-
dormir da&§ 6$ HÉ oit- flottent les sfrfrv^n'ifs âëS stàfëctàoàg mor-
tes 1... htt p&Mê â'èsé plus, et nous éri èffaeer'oïig jusqu'à la
trace !... § e&'i «ne existence nouvelle que je veux mener, et
c'est toi le Èôfl ahge catfaidè qui me conduiras dan's là Voie
chère que fytf é'SSh'àiS bMfy âv'ec là siraplïeité de ten c"ceuf I rvon,
les odeur* qtéî èin¥b,f,asént èhe'éfôraii^' de dette èhambre pourraient
être indiscfët-eâj é't te parler âv'éé la Vc^ix mùètte des choses, et
je ne veux pua?.-.-. La robe de ton âme' doit rester immaculée,
car elle* eâ6 blanche comme rrferîninè et délicate comme
elle !.. ;
Cooihïe je l'embrassais chastement sur le front, elle ouvrit
les yedx et s'éveilla" sous mon baiser. Et me voyant tout agité
et un peu pâle :
— Qu'avez-vous? me dit-elle... Etes-vous souffrant?
— Oui, lui dis-jë, cnëre mignonne I... Lé féù m'indispose et
l'air de cette chambre me fait mal... ïl me semble qu'on me
pince le cœur!...
Et voilà pourquoi ce ne fut point rue de Choiseul que je pas-
sai ma nuit de noces.
Et maintenant, quand le fetf Sot tin1 fëiï- vif, la petite femme'
me dit :
— Ne t'approche pas trop près d# fStij iû stris* eonime tu états
souffrant le soir de notre niaFiag»;
— Oui, ma belle, mon cher aœéftff, je m'en souviens bien.
Pour copie conforme :
EUGÈNE VEIUIERSCH,
€afttte à la Main
Depuis tantyt huit gjpssJl n'est ^as un chef de musique mili-
taire, pas un cltef d'ofélïëstrë de théâtre, de baly de ëoncert et
de café chantant qui n'âreint crié à leurs instrumentistes f
— Allons, ètffiïûtS dé l'a patrie, le numéro un âân& les vieux
cahiers !
Cet air $«.-i prirrrê" tous les airs sur les cartons les plus" an-
ciens. . Aft-> a.
Ce morceau dont les^ notes — à' demi-efface"es— hiérogly-
phient la tête' dé page' des' papyrus réglés que fe ïémps" à jâu1-
nis...
Ce numéro un, Conservé, l'eàpecté, redouté, re'C'ïânîé.ir
C'est LA MARSEÏiLAÏSE !
—oijéïx)—
La Marseillaise è'ést éeha'ppéérd'es bastilles de la Censure ..
On l'a entendue" dans lio^ rues, sur nos places, le long de nos
boulevards. A: téjrâïtë, êtl-è réhabilite, eUep-urifie, elle anoblit
le talent dtfTfreïêsïty éi&iffièe,- confuse et ravie de sentir cette
grande ftaiïmrë nationale s'élancer cfe ses lèvres, au lieu des sou-
ris rouge^cfë' la Femfâé à barbe et du Sapeur.
Elle vole* de ra^sttli'e' à mangeT impériale de Saint-CloUd aux
tabagies iïréconciliacres de Belleville, de l'Opéra à l'Alcazar. et
de Faure à M. de Carrière.
Pà"f ëïénîplV, je redouté' fort que ce dernier n'ait fait un tort
considérable à son avenir.
En effet, le plan de M de Bismark, de son très gracieux sou-"
verain et de leur peuple humble et modeste, est évidemment"
celui-ci :
Ren-verser le gouvernement.susceptible des Bonaparte et res-
taurer la branche aînée dans la personne de f un de ses plus flo-
rissants rejetons...
Le rëstejlu paysf. oééûpé pla'r là Prusse, M. de Carrière — sous
le nom- de Louis aIX- — rég-nei'ait- sur une petite France de pùthe,
. composée' eatre Noisy eo Pantin...
Oh! olil 6h'! oh'! ali! ah! ah! ali !
Qifêl lîôïi gi-oi roi nous aurions là !
Tffî Wl
Ma"fS: (jpiôï-l1 voilà le des'eendant naturel du duc de Berry qui
entômW:' A:pïajw^rc^ôgmst comvXQ un' descendant légitime
de Louvel I..'.
A propos d'hymne patriotique, Rôssini aimait à facbntrê
commèiit, en 1815, je croîs, il avâ-it jeué un excellent tour à un
général autrichien.
A Bologne, Kossini avait écrit un 'chant révolutionnaire
plein de verve et d'inspiration qui faisait bouillir toiitfes ces
tètes ardentes d'Italiens3
Lorsque après la tentative de Murât, les Autrichiens bccti-
pèrent Bologne, le jeune compositeur çdmprit que le séjour1 de
sa patrie n'était pas siïf pour l'auteur du chant révolution^
tiaii-ë. 11 voulut partir, liais on ne podvdifc quitter la ville sans
un saui-condhit dd commahdant de là place. ,
Le musicien va trouver le général et lui demande un sauf-
eondiiit. Le gcfiéral le regarda de travers.
— votre hom et votre profession?
— Je me nomme un tel, dit Rbssini, prenant le premier nom
venu, je suis compositeur dé musique, mais je ne suis pas
comme cet enragé de Rossini, qui écrit des chants révolution-
naires. Bien loin de là, j'aime l'Autriche, et la preuve, c'est que
j'ai composé pour vous une marche fort belle et fort entraînante,
que vous pourrez faire exécuter par la musique de vos régi-
ments.
En disant ces mots, il remet au général la musique de cette
marche prétendue. Le général est enchanté. Il donne au com-
positeur animé dn si dignes Sentiments un sauf-conduit bien
en règle, et il remet la marché à Son chef de musique.
Le lendemain soir, la musique autrichienne exeoUté la marche
sur la place de Bologne.
Or, celte prétendue marche n'était pas ahtré chose que l'air
révolutionnaire lui-môme, pour lequel Rossini n'était plus en
sûreté a Bologne, et qu'il avait déguisé en l'écrivant dans un
autre ton.
Lorsque le peuple entendit cet àfr si connu et si aimé, exécuté
par la musique autrichienne, il fut saisi d'un accès d'enthou-
siasme sans bdfùèS,- _li entonna les paroles cfe l'air; on eût dit
qu'une révolutïoiï éèïatait ; elle eût éelaié si la lutte avait eu
seulement la moindre" chance de succès. Mais l'émotion popu-
laire fut à son comMe et les autrichiens furent bafoués. Le gé-
néral était furieux.- ïl n'eût pas tàfïu que RôSsini tombât entre
ses mains en ce 160'm-ent.
Guing'uené aVàit été le rédacteur en chef d'iiti journal qui s'est
tiré, il y a soixante ans, â quarante mille exemplaires; c'était
la Décade, recue'il hebdomadaire qui avait les opinions et à peu
de chose près :!e stylé du Siècle d'aujourd'hui. Ce même écrivain
était un républicain, indomptable.
Il gagnait U s'ôïï journal cent niiîîèrrancs, somme énorme pour
le temps.
Sous le Directoire, no'mrfié à'rxtbassaaeur à Turin, il voulut
conserver à la cour à\i roi de Piémont les formes Spartiates de la
république. Il avait demandé plusieurs fois à présenter safemme
à la cour, mais il insistait pour qu'elle he fût pas vêtue de l'ha-
bit de cérémonie.
Cette permission lui avait été longtemps refusée.
Cependant, effrayée des Victoires et des progrès de l'armée
française, la cour de Turin consentit enfin à l'admission de la
citoyenne Guinguehé — avec le pet-en-1'air.
Dans l'enchantement de cette présentation, — l'ambassadeur
dépêcha un courrier extraordinaire au directoire. Ce courrier,
qui se crut porteur de dépèches importantes, fit une diligence
extrême et arriva au palais du Luxembourg à deux heures du
matin.
Au Luxembourg, Barras soupait, Carnot étudiait, et les trois
autres dormaient.
Le secrétaire Lagardé fut éveillé en sursaut.
— Un courrier d'Italie, dit-il.
On accourut en grommelant dans' la salle du conseil, La" dé-
pêche fut ouverte. Elle commençait par ces mots : « Victoire !
victoire ! » ee qui était bien f*it pbur provoquer l'attention.
Par malheur, on comprit qu'il y ava'it-équivoque.
« La citoyenne Guinguené a été reçue à la cour du roi de
Piémont avec les habits d'une citoyenne française et le cordon
tricolore en écharpe. »
Le reste de la dépêche était à l'avenant.
Très peu de temps après, Barras chercha une querelle d'Al-
lemand à l'ambassadeur, au pet-en-1'air, et Guinguené fut rap-
pelé.
—ogg)o—
Un mot qui restera.
On nous l'a recueilli dans le salon le plus aristocratique^ sans
comparaison, et le plus recherché, à coup sûr, — de Paris.
Malgré la gravité des circonstances, on y jouait un de ces soirs
aux énigmes. Celle-ci futmisesur le tapis :
— Comment reconnaître le mensonge de la vérité?
Le plus grand' personnage de l'assemblée a répondu :
— En les faisant passer par la même porte. Le mensonge se
présentera le premier.
—oi^3)o—
Je viens de vous donner du Labruyèfe ; voici maintenant dit
Rivarol :
M. Emile de Girardin — à qui l'ou posait la même question,
— a trouvé une autre réponse presque aussi jolie, quoique moins
profonde :
— Je les reconnaîtrais aux costumes. C'est le mensonge qui
serait le mieux Rablllé.
On1 répète- Sirx D^ïàssenients-Gomiques la féerie de réouver-
ture. Et cela avec tant d'activité qu'on en est aux costumes.
Une figurante allait essayer des souliers de satin rose, et
comme sa tenue n'acCusait pas un exercice habituel de cette
demi-vertu qui s'appelle la propreté, le directeur, de Jallais,
inquiet, risqua une question: assez délicate :
— Ah çà! dit-il à sa? pensionnaire, j'espère que vous avez les
pieds propres?
— Mais monsieur, répond mgénuemènt' la candide mar-
cheuse, j'ai des bas!
—0;^—
Servons tout chaud, tout bouillant, le cancan de la semaine :
Mlle X____, actrice non sans talent d'un de nos théâtres de
vaudeville, avait été convertie depuis peu à l'alliance russe;
mais si elle n'avait pas cru devoir refuser les_ présents d'un
jeune Artaxerxès, elle n'en était pas moins restée Française de
cœur, et ses camarades n'y perdaient rien; seulement l'entente
cordiale ne pouvait durer longtemps.
Il y a quelques jours, Mlle X annonce à son Russe que sa mère
est bien malade, et que le soir même elle prendra le chemin de
fer pour la voir une dernière fois.
Le jeune homme approuve cet élan de cœur et n'en croit pas
Un m'ot;
Le soir, il vient rôder aux alentours du domicile de la belle.
Il n'y est pas depuis cinq minutes, qu'il voit apparaître un mi-
tron portant sur sa tête une large corbeille, et tenant à la main
une facture.
— Vingt francs, lui dit-il, situme cèdes ton emploi pour cinq
minutes.
Et le voilà qui passe le tiblier du mitron, 'qui coiffe la toque
blanche-, pose la corbeille dessus, et, la fa-eture à la main, entre
dans la maison.
Deux minutes après, il est à cette porte qu'il connaît trop.
— Arrivez donc, lui crie la bonne qui ouvre la porte de la
salle à manger, en disant :
— Madame, c'est la charlolte plonibière.-
— Ah 1 enfin 1
Le Russe est entré ; donc les voilà trois maintenant.
Il se débafaSse de la corbeille, il tire le fromage, le prépare
avec soin, et vient le placer devant son collègue par intérim.
Mlle X... lève en ce moment les yeux sur le garçon poli, et
s'écrie :
— Cristi ! en reconnaissant le Russe.
Celuici ne bronche pas ; il remet la note à la dame, et se re-
tire en disant :
— N'oubliez pas le garçon.
LE MOT tiîS LA FÏÎ*
— As-tu été
Oh! oui, mamanj bien sa^e et bien gentil, va... aussi,
Toto, pendant mon absence';
an* bien sïue et bien gentil,
tu me mettras dans mes meubles, n'est-ce
f",1
ih!
pour' la peih
pas ?
— Comment, dans tes meublés, que veux-tu dire ?
— Certainement... esif-ee que ce matin je n'ai pas entendu
papa qui disait cor«mê ça à ma bonne : rf Si vous êtes bien
sage.,, bien gentille; je vous mettrai dans vos-meubles ? »
EMILE ÇLOSDET,
ERRATUM
Dafls lieh'e dSraïer numéro s'est glisàè une erreur typogra-
phique que tous nos leeteurs ont déjà rectifiée eux-mêmes, nous
en iiclinmcs surs.
Au Ireude; « î;e jjfemier de touss M. Galand, a en l'idée des
dons patriotiques'; en allant 8e faire inscrire pour 100 francs de
ses revolvers |30Ur l'afrnément du premier coi'lls de Volontai-
res... » 11 taut lire « 1,000 francs ».
Nous AS faisons cette rectifieatioti o^ue pareeque « les éc:ils
restent, ri
Nous profitons de cSlfcë' circonstance pour ajouter quelques
hjjMS.SSncernant la Situation actuelle dé la fabrique d'armes
de Gàland :
Ains: que nous l'aCSnà dit .déjà; plusieurs mille de nos offi-
ciers sont déjît anilés dtt Galand; l'armurier patriote de la rue
Hiçner, 3, est en outre en mesure d'armer ia Éîjëure partie des
officiers de la Mobile avec ses revelvôrs perfectionnés. En
dehors de sa fabrication spéciale, Galand ïl rais en œuvre une
grande quantité de revolversde guerre du système I.efaucheux, au
prix de 40 francs, qui seront, nous n'en doutons pas, vu le bas
prix, une ressource précieuse pour l'armement de nos nationaux
campagnards.
Pierre Do'val.
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