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&5«B»fl8S8BSBSy^ra3^
RÉPUBLIQUE I?r,JFtAÏS[ÇA.ISJ
DEVANT ÊTRE YOTÉS
par- l'A.ssexriL'blée de "Ver-sâille.*» et mise en -vigueur- le 1OI" Octobre iS7l, pour
servir* ci© plan Inoliri.6 a l'opinïou puï>llqxx© et aiclex* t<+ Fraïïoe. à traver-ser
le c®nrt espace de i cmps qui la sépare d'ui» état de clioses dôîlrutif* ©n ilara-
quant, par1 la mènie occasion, silx* le dos do la JFSépxitclique tout î© pa<ïTs,êt
d'une rcorgauisatioii gêiiéraio dont on tâchera qir'eile Huisàse p'&v no pas
profiter.
L'Eclipsé, qui-ne recule devant aucun sacrifice pour être
ag'é-iuis à ses lecteurs, s'est procuré, au prix des plus basses
intrigues, les epr uv>@ de la constitution que prépare en ce
momeni. l'Assemblée nationale de Wrsaii'ei.
Noua avons lu pe p ojefc avec .-lueiîdi'is-eoient
là s constitution républicain^ que
d'attendre d'une aesem'blAtvîOiît le
membres poussent l'expérien e jux;
Selon non-*, ce oroj-i par-aura à b
Nous l'offrons à no» lectëUJS.
1]
*'r me
c'est bien
e i droit
ièmes des
; ë.
Les représent' nts du peuple U'an.%ai , ■
ration des grands principes aèttii'ux Et le trouble q>i i | v: n
les consciences tout en grande partie la c;itj uus nia heu s,
ont résolu de pfo *la:ner. en Lér* de la consultation, h-a nouveaux
droits de l'homme comme en 1791,
Crt.e dé.-i-iratiou .- olenutlle de droits désonnsi'is inaliénables
et sacrés deviendra la ba;e 'e la société françji's**, uu instant
ébranlée par les tittsuries spécieuses de misérables utopistes qui
pous-s-eui sans ee-se ie peuple à se demander pourquoi il meurt
de faim en travaillant.
NOUVEAUX DROITS DE L'HOMME
Article premier. — Les ho -mes naissent libres et égaux en
droits.
Ils ne peuvent obtenir aucune distinction sociale que s'ils
sont d-tns la fiiaoehe du cou.-iu -ic la femme de chambre de a
marra1 ne de l'enfant du tailleur d'un ministre, OU par toute
autre feôoinmaad.dion
ART IL — L'iio'.iime est libre. Ce que la loi ne condamne p;îs
lui e»1 penmi*.
Seulement, tout ûe qui n'est pas défendu par la lui fjst cessé
défendu p;u' les eoaimiaaaires de po'.ioe et- la ueut-ure.
Art, Itï. " La si) uveraine.ee réside essentiellement dans la
narioo.
Une Assemblée quelconque devenue impopulaire doit se dis
soudre devant la voi*j< te du ravs.
Par exemple, elle peut ne pas lui demander son avis, et, au
besoin, feiMpêcneP de le formuler. Elle évite ainsi d'avoir i air
de lui des.-beir.
Art. IV.— Tous les citoyens sont admissibles à tous les em-
plois saus auU'e distinedun que leur naissance, leur lortune et
leur- protections.
Art. V. — ÎVut agent pub'ic peut être poursuivi pour abus
de puuvoir.
11 surfît pour c^la, que le plaignant demande par pétition au
Cn nm. s-aire d* poiir.e de son quamer s'il voudrait bleu prier le
maire de réclamer du SoUS-PHÊFET une démarche auprès du
VKÉKET pour qii<ï ce dérider obtienn> du Mini-t^e quel
Coii^rii aB &ml demande à i-'A^SEMBLÉE NATIONALE
de soumettre au l»HE-«iOK\r ^« 8.4 HÉ UISMQI,?*.
un pr jet de décret autorisant L' . ^SEMBLÉS N àTJONÀLE
à imfruettre au <«*»s«iS <i'!i(«i d- consentir a ce que le
àîini-.tre donne au PU .FET le pouvoir d'informer le SOUs-
PiiEFiLT que le maire peut s'entendre avec le Oomotissai e oe
fol<CG pour examiner s'il y a lieu u accorder au plaignant la per-
nui&siun de dtiaatidef une autorisation de poursuite»
Art. VI — Aucun citoyen &e Jrèiit être arrêté sans Un
mandat régulier.
Il tst remis à tous les agents de police des nuuiduts d'amener
en blanc.
O ous ti tixtion
Ûieu, que ça doit bifn faire rire, et au nom
qui ne la\ait pas du tout nommée puur
En présumée oe
du peuple frariÇ; _^^^^^^^^^^^^
cela, L'Assemblée nationale ji-jcla.'»^
Art Ier — La France est eou^ituée en République. En
adoptant cette forme de gouvernement, l'Assemble-' nationale
s'est surtout prupu.-é pour bue de se donner le f$u*pS de pre-
parer une re&iai>raiiun monarchique- et de lasser eaSuvef au
g'Hiveru ment républicain les plâtres de la réédifieau.uii de la
France
Art. IL — La République française rsJ démocratique. Une st
indivisible — ça, c'est pour le coup u'oeil.
Mais elle * st ■ urtout et esseuti^dwinent t: raporair«, provi-
soire, transitoire, momentanée et tarconsEancielie — voilà »ou
coté aéri- ui.
Art III. — Devant le monde, elle a pour principes la liberté,
l'égalité et la frater-iue.
Mais au fond ie sentiment qui l'agite est un trac immense
de l'Internationale.
Art. IV — Elle resppe'e Ï8s nationalités étrangère-; et n'em-
plon-* jamais ses forces contre la liherté J aucuji peuple
Seulement «lie meurt d'euvie d'aller res'Laurérlé p&pe et n'en
abandonne pas t'espoir. ^
Art. V. — La République doit du travail et du pain à tous
les citoyens oéce-siteux.
neut elle
tteulei
bureaux de bieiifai
le soin d
oanee uù ils
les en dégoûter en créj.nt des
l'usent p.is entrer.
DROIT DES CITOYENS
Art. VL — To^is les Français sont é-'au:; dev.mt la loi.
Mais la loi les fait quelquefois pass r derrière.
Art. VII. —- Les citoyens !-ont également accès ibles à tous
les emplois publics.- . qui ne sont pas distribués aux. protégés
des personnages influents.
Art. VII1. — Tous lefe citoyens 'Ont le droit d'expri - er leur
manière de voir sut la chose publique de quelque façon que ce
soit.
Ceux : <ïe ce droit p'ourr/ont mêrûB) dans certains
cas, e.re logés et nowis par le gouvernement peu d dut Ma temps
plus ou muins Iouj-, mai» qui ne pourra jamais excéder les tra-
vaux, forcés'à perpéLtiité.
Art. IX. «s- i.e -mmicJ» dés citoyens «atmviolable, ftaui" les
cas prévus par h loi.
Sont réfutés eas 'prévus por hi loi, les cas à prévoir par le pré-
Lt de police au fur et à mesure de ses besoins.
Art. X — Les citoyens out le droit de se rassembler paisi-
blement sur la 'Ole publique
Leur sont seuls interdits les trottoirs et la chaussée.
Art. XI.
euaiue i
que do
- Sont et d une
mt abolis
atiou moua'euique, qi.
thiir ufliciellemeut.
ions titres' nobilidiros,
ou de Ôiïste.
■ ftiimll- s nublee eon-
ua-'hés jusqu'à lu pro-
urii rien de plus chaud
DE L'IMPOT
Art. XII. — Tout impôt ne peut être établi que JOttf l'uti-
lité commune.
Sont oou&i lérés comme d'utilité fommuno :
Les fonetioimaires qui touchent 300,000 francs pour fte rien
faire.
Art. XIII. — L'impôt sera réparti également entre tous les
cito^en^, mai-, non t>ra./ Ssnïjetrwti de façon à ce que pour les
riches ii n-' portn que sur le superflu et ne puisse priver les
pauvres ce leur nécessaire.
DU POUVOIR LÉGISLATIF
— Le peuple français délègue ses pouvoirs à une
dque choi i*, auinnt que passible, parmi les
à leur aise pour n'avoir envie de voter aucune
Art. XIV.
A-seemblée u
citoyens asst'
réfonnel^^B.
Art. XV. — Le Ptiffrage universel a pour ba^e la population.
E soft oui son ignorance crasse, — entretenue à dessein, —
des cho-es de la politique.
Art. XVI. — Les députés so 't. déclarés inviolables, afin que
cotnp arit là dessus, ei ne se défiant pas, ils puissent être, eu
cas de besoin arrêtés plus facilement.
DU POUVOIR EXÉCUTIF
Art XVII — Le peuple français
à un citoyen qui reçoit le nom de p
'uêralemeut eu lui-même
délègue le pouvoir exécutif
jsident <<e la République et
Prenons toujours cela en
trente ans au
se dit
attendant.! .,
Art. XVKL — Le président doit être âgé
moins et être prétendant au trône.
Art XIX- — Avant d'entrer en ^onctions il prête serment
de fidélité a la République suivant la formule prescrite et tâche
d'allei jusqu'au bout sans rire.
DE L'ADMINISTRATION INTÉRIEURE
Art XX. — Chaque commune a son conseil municipal et
son ma-re.
Dan.-, les- endroits où il y a plus de poltrons que d'habitants,
le maire Bsjt nommé par le suffï.i-e universel.
Dans er-ux ou i! y a plue d'il, biiauts que de poltrons, c'est le
gouvernement qui le désigne.
DE LA JUSTICE
Art. XXL — La justice est rendue gratuitement.
Les fra s d'un procès ne peuvent jamais s'élever à plus de
dix-liu.'t f'.ns la va eur de l'ohjet en lirige.
Ils ne peuvent s'élever a muins non plus.
Art. XXII — i e jury est tiré au sort.
gouvernement choisit les noms qu'il met dans
Seulement
3 chapeau
. le moindre sol sacré à défen-
DE LA FORCE PUBLIQUE
Art. XXIII — La force publique se compose de l'armée et
de la gai de nationale.
SWtetïiHiit les fusils de la garde national sont déposés dans
les ports an nier.
Art. XXIV. — Tout Franças doit le service militaire pour
défendra li *ol sacre de la patrie
Le ci'oyen pauvre, qui j^^^^ ____________________________
dre, défend celui des auwes
Quand il l'a bien défendu pendant sept ans. il revient le
labourer, moyennant trente sous par jour, pour le compte du
propriétaire
Art. XXV, — L'état de siège peut être déclaré du jour au \
lendemain; mais il ne peut et. e levé qu'au bout de cinq ans.
LE BUBEâU D'M JOURNAL
DES
ÀM1S r>ja L'CXKOFtin]
U Vu
iàljn ly.HenU: „n bureau, avec du po-fâm de l'merr
des m-acurs el tout ce qu'il fauteur Lrtrl '
RÉDACTION
: heures et ie
Aïïon's, messieurs dé
^lls d8co(i,e. uui,t intolérable! Nous ne pou™,
pas. Je mets la
un peu tapé ; je ne vous
I,É SKGttfiïAlKE DE LA
pêenobB-nouH. il est hui
eijeôro une 1
pm f^^ ______
Piiehiek rédacteur — Ne nous fâcnons
dernière main à mon courrier. 11 est
j dis que ça. ^_________________________
Le secrétaire. - Pas de violences, au moins. Voua savez
j qu'il tant suivre très-strictement notre programme : « La ■
par la confiance ; la confiance par la pais. I » a
Premier rédacteur. - Votts me pr.nez pour unaate,
J Commcit uoiln'ais je souhaiter autre chose que la tranquillité
du p.iys -? je la vuui si bien que je demande carrément au gou-
vernement du îuimii tous cas gredins qui sont une cause "ner
j pétuella (Je nésordre en émettant des idées diamétralement c
posées aux nôtres.
LE bECRÉTAIRB.
• 0[.i-
A la bonne heure! c'est que le moment
e-t solennel, c'est que nous avons un sacerdoce à remplir. (/(
chante) :
La Pi-ovidenfe ici-bas voua a înis
Afin d'y voir triompber la concorde;
N'oublions pas que c'est nous les Amis
De l'Urdel (3 lois)
Les rédacteurs reprennent en cuceur après lui :
La Providence ici-bas nous a mis, etj;
Art. XSYI -
yonl i'.li ta cheva
le sont pas encore
DE LA LÉGION D'HONNEUE
— La Li
m d honneur est maintenue.
l'ordre les quelques citoyens qui ne
DES EÉCJNIOT-JS PUBLIQUES
— Les citoyens ont le droit de se réuni
1;. declar.tion huit mois a l'a
en en
ce et en indiquant siin-
*"ïï Lés n .lus des assistants, avec le nombre d'enfants qu'ils
ont ou su cruii-ut «useeptibies d'avoir par la suite ;
2° Le loi; '. le jour et l'iieure ne U séance, ainsi que la couleur
du i.apier de la oalle de réuu'on; , ' ,-
S» La i-opie des imFroïi»atiuns qui doivent atre prononcées
pendant la séance.
DISPOSITIONS TBAN3ITOIRSS
XXVIIL__Cette Constitution républicaine,, qui n'en-
;ée par la nation jusqu'au jour
t le moment arrivé de s'asseoir
;Art; ___________
g;ige h rien, devra être re
où e iux qui l'ont faite ju^
Art. XXIX. — La présente Consi itutioo est inviolable.
Elle est assf2 lionne rille pour qu'il ne aoit pas nécessaire de
recourir a cette exuémite.
Pjur c-jpie cQ>.for>ne :
LÉON EisjfySMd
Le Rédacteur en chef, paraissant. — Bonjour, mes enfants 1
Eh bien, je vois que çà marche.
Tous. — T'ès-bieu !
Deuxième Rédacteur — J'ai là quelque chose qui «ous ik
Le Rédacteur en chef. - Qu'est ce que c'est?
2» rédacteur. — On petit aperçu sur la meilleure formé de
gouvernement.
U rédacteur en chef. — J'espère au moins due vous ne
faites pas 1 éloge de celui que nous possédons.
2" rédacteur — Moi, je dis que c'est le dernier des go^vsr-
nemeuis, et que si la Kia:orité avait un peu de cœur, elle as (a-
lierait à tout prix l'armée pour le flanquer par terre.,. Ce n'est
peut-être pas tout à fait un appel à la concorde ..
Le rédacteur en chef. — Ça ne fait rien. Il y a toutes soties
de façons de la comprendre, la concorde. (A un 3e ndattoar.)
Qn'est-ee que vous me donnez là ? Ah ! vos nouvelles rtarieinén-
taires.-.Ellrs sont un peu pâles depuis quelque temps.
3" rédacteur — Cependant je t-ttia las d'invenier des oaiio-
tades pour les mettiv sur le dos des républicains !
Le rédacteur en chef. — Je ne vous dis pas le contraire ;
mais vous êtes bien sobre d'invectives de la gauche à la droite
et du centre aux extrémités Et puis vous a'atBï jamais la pri-
meur des querelles de députés. Voyez nos confrères : quand il
y a une altercation dans la salle dos Pas-Perdus, ils la donnent
toujours les premiers.
3U rédacteur. — Je crois bien ; ils feraient naître les qùe-
re'les iiour puuvoir les raconter.
Le rédacteur en chef. — Eh bienl faites comme eux 1
choeur des rédacteurs
La Provide.>ce ici-bas nous a mis
Aûa d'y voir triompher la encorde;
N'oublions pas que c'est nous les Amis
De Vurdet (S fois.)
Le rédacteur en chef, à un autre. — Eh bien, ^a va, les
échos? Vous évitez les personnalités, n'est-ce pas?
Quatrième rédacteur. — Autant que je puis. Tenez, voilà
un Jules Simon que je crois assez réussi.
Le rédacteur en chef. — Voyons.
Quatrième rédacteur. — Je raconte que c'est lui qui a as-
sassiné \1. Pofléet en chemin de fer.
Le secrétaire. — Bravo !
Le Rédacteur. —J'explique que ce qui avait empêché jus-
qu'ici de retrouver le coupable, c'est que son prénom de Jules
avait été estropié en cette forme baroque : Jul.
Le Rédacteur en chef. — Ça paraîtra peut-être un peu fort
J'aimerais mieux insinuer qu'il a autrefois forcé une caisse pri-
vée et que e est cet incideut qui lui a fait prendre le pseudo-
nyme de Siniou. On donnerait la chose « sous toutes réserves. »
Quatrième rédacteur. — J'ai aussi un joli Tuiers.
Le rédacteur en chef. — Ah bien ! Il faudrait tâcher d'en
avoir au moins un tous les jours. C'est trè^ important.
Quatrième rédacteur. — Je le traite de vieux farceur.
Le rédacteur en chef.— Farceur est bien honnête; si vous
J mettiez paillasse.
Quatrième rédacteur . — Va pouf paillasse I je n'ai pas de
préférence. ju-
Le rédacteur en chef. — Moi, j'en ai, parce que pins c'est
violent, plus ça monte lo public. Or...
La Providence ici-bas jlotiï à mis
Abu d'y Voir triompher la concorde;
lNToubiîoj.8 pas que c'est trâtM les Amis
De l'Ordel (i fois)
REPRISE EN CHOEUR
La Provider,oe ici-baa nous a mis, etc.
Qu'est-ce que nous
: fille
Le rédacteur en chef à un autre. -
avons aujourd'hui comme faits divers?
Cinquième rédacteur. — Pas grand'ehose. Une pauvre i
qui s'est suicidée ce m.itin.
Le rédacteur m iàM. — Si v«ùs insinuiez que c'était! W»
Ut
ss?
&5«B»fl8S8BSBSy^ra3^
RÉPUBLIQUE I?r,JFtAÏS[ÇA.ISJ
DEVANT ÊTRE YOTÉS
par- l'A.ssexriL'blée de "Ver-sâille.*» et mise en -vigueur- le 1OI" Octobre iS7l, pour
servir* ci© plan Inoliri.6 a l'opinïou puï>llqxx© et aiclex* t<+ Fraïïoe. à traver-ser
le c®nrt espace de i cmps qui la sépare d'ui» état de clioses dôîlrutif* ©n ilara-
quant, par1 la mènie occasion, silx* le dos do la JFSépxitclique tout î© pa<ïTs,êt
d'une rcorgauisatioii gêiiéraio dont on tâchera qir'eile Huisàse p'&v no pas
profiter.
L'Eclipsé, qui-ne recule devant aucun sacrifice pour être
ag'é-iuis à ses lecteurs, s'est procuré, au prix des plus basses
intrigues, les epr uv>@ de la constitution que prépare en ce
momeni. l'Assemblée nationale de Wrsaii'ei.
Noua avons lu pe p ojefc avec .-lueiîdi'is-eoient
là s constitution républicain^ que
d'attendre d'une aesem'blAtvîOiît le
membres poussent l'expérien e jux;
Selon non-*, ce oroj-i par-aura à b
Nous l'offrons à no» lectëUJS.
1]
*'r me
c'est bien
e i droit
ièmes des
; ë.
Les représent' nts du peuple U'an.%ai , ■
ration des grands principes aèttii'ux Et le trouble q>i i | v: n
les consciences tout en grande partie la c;itj uus nia heu s,
ont résolu de pfo *la:ner. en Lér* de la consultation, h-a nouveaux
droits de l'homme comme en 1791,
Crt.e dé.-i-iratiou .- olenutlle de droits désonnsi'is inaliénables
et sacrés deviendra la ba;e 'e la société françji's**, uu instant
ébranlée par les tittsuries spécieuses de misérables utopistes qui
pous-s-eui sans ee-se ie peuple à se demander pourquoi il meurt
de faim en travaillant.
NOUVEAUX DROITS DE L'HOMME
Article premier. — Les ho -mes naissent libres et égaux en
droits.
Ils ne peuvent obtenir aucune distinction sociale que s'ils
sont d-tns la fiiaoehe du cou.-iu -ic la femme de chambre de a
marra1 ne de l'enfant du tailleur d'un ministre, OU par toute
autre feôoinmaad.dion
ART IL — L'iio'.iime est libre. Ce que la loi ne condamne p;îs
lui e»1 penmi*.
Seulement, tout ûe qui n'est pas défendu par la lui fjst cessé
défendu p;u' les eoaimiaaaires de po'.ioe et- la ueut-ure.
Art, Itï. " La si) uveraine.ee réside essentiellement dans la
narioo.
Une Assemblée quelconque devenue impopulaire doit se dis
soudre devant la voi*j< te du ravs.
Par exemple, elle peut ne pas lui demander son avis, et, au
besoin, feiMpêcneP de le formuler. Elle évite ainsi d'avoir i air
de lui des.-beir.
Art. IV.— Tous les citoyens sont admissibles à tous les em-
plois saus auU'e distinedun que leur naissance, leur lortune et
leur- protections.
Art. V. — ÎVut agent pub'ic peut être poursuivi pour abus
de puuvoir.
11 surfît pour c^la, que le plaignant demande par pétition au
Cn nm. s-aire d* poiir.e de son quamer s'il voudrait bleu prier le
maire de réclamer du SoUS-PHÊFET une démarche auprès du
VKÉKET pour qii<ï ce dérider obtienn> du Mini-t^e quel
Coii^rii aB &ml demande à i-'A^SEMBLÉE NATIONALE
de soumettre au l»HE-«iOK\r ^« 8.4 HÉ UISMQI,?*.
un pr jet de décret autorisant L' . ^SEMBLÉS N àTJONÀLE
à imfruettre au <«*»s«iS <i'!i(«i d- consentir a ce que le
àîini-.tre donne au PU .FET le pouvoir d'informer le SOUs-
PiiEFiLT que le maire peut s'entendre avec le Oomotissai e oe
fol<CG pour examiner s'il y a lieu u accorder au plaignant la per-
nui&siun de dtiaatidef une autorisation de poursuite»
Art. VI — Aucun citoyen &e Jrèiit être arrêté sans Un
mandat régulier.
Il tst remis à tous les agents de police des nuuiduts d'amener
en blanc.
O ous ti tixtion
Ûieu, que ça doit bifn faire rire, et au nom
qui ne la\ait pas du tout nommée puur
En présumée oe
du peuple frariÇ; _^^^^^^^^^^^^
cela, L'Assemblée nationale ji-jcla.'»^
Art Ier — La France est eou^ituée en République. En
adoptant cette forme de gouvernement, l'Assemble-' nationale
s'est surtout prupu.-é pour bue de se donner le f$u*pS de pre-
parer une re&iai>raiiun monarchique- et de lasser eaSuvef au
g'Hiveru ment républicain les plâtres de la réédifieau.uii de la
France
Art. IL — La République française rsJ démocratique. Une st
indivisible — ça, c'est pour le coup u'oeil.
Mais elle * st ■ urtout et esseuti^dwinent t: raporair«, provi-
soire, transitoire, momentanée et tarconsEancielie — voilà »ou
coté aéri- ui.
Art III. — Devant le monde, elle a pour principes la liberté,
l'égalité et la frater-iue.
Mais au fond ie sentiment qui l'agite est un trac immense
de l'Internationale.
Art. IV — Elle resppe'e Ï8s nationalités étrangère-; et n'em-
plon-* jamais ses forces contre la liherté J aucuji peuple
Seulement «lie meurt d'euvie d'aller res'Laurérlé p&pe et n'en
abandonne pas t'espoir. ^
Art. V. — La République doit du travail et du pain à tous
les citoyens oéce-siteux.
neut elle
tteulei
bureaux de bieiifai
le soin d
oanee uù ils
les en dégoûter en créj.nt des
l'usent p.is entrer.
DROIT DES CITOYENS
Art. VL — To^is les Français sont é-'au:; dev.mt la loi.
Mais la loi les fait quelquefois pass r derrière.
Art. VII. —- Les citoyens !-ont également accès ibles à tous
les emplois publics.- . qui ne sont pas distribués aux. protégés
des personnages influents.
Art. VII1. — Tous lefe citoyens 'Ont le droit d'expri - er leur
manière de voir sut la chose publique de quelque façon que ce
soit.
Ceux : <ïe ce droit p'ourr/ont mêrûB) dans certains
cas, e.re logés et nowis par le gouvernement peu d dut Ma temps
plus ou muins Iouj-, mai» qui ne pourra jamais excéder les tra-
vaux, forcés'à perpéLtiité.
Art. IX. «s- i.e -mmicJ» dés citoyens «atmviolable, ftaui" les
cas prévus par h loi.
Sont réfutés eas 'prévus por hi loi, les cas à prévoir par le pré-
Lt de police au fur et à mesure de ses besoins.
Art. X — Les citoyens out le droit de se rassembler paisi-
blement sur la 'Ole publique
Leur sont seuls interdits les trottoirs et la chaussée.
Art. XI.
euaiue i
que do
- Sont et d une
mt abolis
atiou moua'euique, qi.
thiir ufliciellemeut.
ions titres' nobilidiros,
ou de Ôiïste.
■ ftiimll- s nublee eon-
ua-'hés jusqu'à lu pro-
urii rien de plus chaud
DE L'IMPOT
Art. XII. — Tout impôt ne peut être établi que JOttf l'uti-
lité commune.
Sont oou&i lérés comme d'utilité fommuno :
Les fonetioimaires qui touchent 300,000 francs pour fte rien
faire.
Art. XIII. — L'impôt sera réparti également entre tous les
cito^en^, mai-, non t>ra./ Ssnïjetrwti de façon à ce que pour les
riches ii n-' portn que sur le superflu et ne puisse priver les
pauvres ce leur nécessaire.
DU POUVOIR LÉGISLATIF
— Le peuple français délègue ses pouvoirs à une
dque choi i*, auinnt que passible, parmi les
à leur aise pour n'avoir envie de voter aucune
Art. XIV.
A-seemblée u
citoyens asst'
réfonnel^^B.
Art. XV. — Le Ptiffrage universel a pour ba^e la population.
E soft oui son ignorance crasse, — entretenue à dessein, —
des cho-es de la politique.
Art. XVI. — Les députés so 't. déclarés inviolables, afin que
cotnp arit là dessus, ei ne se défiant pas, ils puissent être, eu
cas de besoin arrêtés plus facilement.
DU POUVOIR EXÉCUTIF
Art XVII — Le peuple français
à un citoyen qui reçoit le nom de p
'uêralemeut eu lui-même
délègue le pouvoir exécutif
jsident <<e la République et
Prenons toujours cela en
trente ans au
se dit
attendant.! .,
Art. XVKL — Le président doit être âgé
moins et être prétendant au trône.
Art XIX- — Avant d'entrer en ^onctions il prête serment
de fidélité a la République suivant la formule prescrite et tâche
d'allei jusqu'au bout sans rire.
DE L'ADMINISTRATION INTÉRIEURE
Art XX. — Chaque commune a son conseil municipal et
son ma-re.
Dan.-, les- endroits où il y a plus de poltrons que d'habitants,
le maire Bsjt nommé par le suffï.i-e universel.
Dans er-ux ou i! y a plue d'il, biiauts que de poltrons, c'est le
gouvernement qui le désigne.
DE LA JUSTICE
Art. XXL — La justice est rendue gratuitement.
Les fra s d'un procès ne peuvent jamais s'élever à plus de
dix-liu.'t f'.ns la va eur de l'ohjet en lirige.
Ils ne peuvent s'élever a muins non plus.
Art. XXII — i e jury est tiré au sort.
gouvernement choisit les noms qu'il met dans
Seulement
3 chapeau
. le moindre sol sacré à défen-
DE LA FORCE PUBLIQUE
Art. XXIII — La force publique se compose de l'armée et
de la gai de nationale.
SWtetïiHiit les fusils de la garde national sont déposés dans
les ports an nier.
Art. XXIV. — Tout Franças doit le service militaire pour
défendra li *ol sacre de la patrie
Le ci'oyen pauvre, qui j^^^^ ____________________________
dre, défend celui des auwes
Quand il l'a bien défendu pendant sept ans. il revient le
labourer, moyennant trente sous par jour, pour le compte du
propriétaire
Art. XXV, — L'état de siège peut être déclaré du jour au \
lendemain; mais il ne peut et. e levé qu'au bout de cinq ans.
LE BUBEâU D'M JOURNAL
DES
ÀM1S r>ja L'CXKOFtin]
U Vu
iàljn ly.HenU: „n bureau, avec du po-fâm de l'merr
des m-acurs el tout ce qu'il fauteur Lrtrl '
RÉDACTION
: heures et ie
Aïïon's, messieurs dé
^lls d8co(i,e. uui,t intolérable! Nous ne pou™,
pas. Je mets la
un peu tapé ; je ne vous
I,É SKGttfiïAlKE DE LA
pêenobB-nouH. il est hui
eijeôro une 1
pm f^^ ______
Piiehiek rédacteur — Ne nous fâcnons
dernière main à mon courrier. 11 est
j dis que ça. ^_________________________
Le secrétaire. - Pas de violences, au moins. Voua savez
j qu'il tant suivre très-strictement notre programme : « La ■
par la confiance ; la confiance par la pais. I » a
Premier rédacteur. - Votts me pr.nez pour unaate,
J Commcit uoiln'ais je souhaiter autre chose que la tranquillité
du p.iys -? je la vuui si bien que je demande carrément au gou-
vernement du îuimii tous cas gredins qui sont une cause "ner
j pétuella (Je nésordre en émettant des idées diamétralement c
posées aux nôtres.
LE bECRÉTAIRB.
• 0[.i-
A la bonne heure! c'est que le moment
e-t solennel, c'est que nous avons un sacerdoce à remplir. (/(
chante) :
La Pi-ovidenfe ici-bas voua a înis
Afin d'y voir triompber la concorde;
N'oublions pas que c'est nous les Amis
De l'Urdel (3 lois)
Les rédacteurs reprennent en cuceur après lui :
La Providence ici-bas nous a mis, etj;
Art. XSYI -
yonl i'.li ta cheva
le sont pas encore
DE LA LÉGION D'HONNEUE
— La Li
m d honneur est maintenue.
l'ordre les quelques citoyens qui ne
DES EÉCJNIOT-JS PUBLIQUES
— Les citoyens ont le droit de se réuni
1;. declar.tion huit mois a l'a
en en
ce et en indiquant siin-
*"ïï Lés n .lus des assistants, avec le nombre d'enfants qu'ils
ont ou su cruii-ut «useeptibies d'avoir par la suite ;
2° Le loi; '. le jour et l'iieure ne U séance, ainsi que la couleur
du i.apier de la oalle de réuu'on; , ' ,-
S» La i-opie des imFroïi»atiuns qui doivent atre prononcées
pendant la séance.
DISPOSITIONS TBAN3ITOIRSS
XXVIIL__Cette Constitution républicaine,, qui n'en-
;ée par la nation jusqu'au jour
t le moment arrivé de s'asseoir
;Art; ___________
g;ige h rien, devra être re
où e iux qui l'ont faite ju^
Art. XXIX. — La présente Consi itutioo est inviolable.
Elle est assf2 lionne rille pour qu'il ne aoit pas nécessaire de
recourir a cette exuémite.
Pjur c-jpie cQ>.for>ne :
LÉON EisjfySMd
Le Rédacteur en chef, paraissant. — Bonjour, mes enfants 1
Eh bien, je vois que çà marche.
Tous. — T'ès-bieu !
Deuxième Rédacteur — J'ai là quelque chose qui «ous ik
Le Rédacteur en chef. - Qu'est ce que c'est?
2» rédacteur. — On petit aperçu sur la meilleure formé de
gouvernement.
U rédacteur en chef. — J'espère au moins due vous ne
faites pas 1 éloge de celui que nous possédons.
2" rédacteur — Moi, je dis que c'est le dernier des go^vsr-
nemeuis, et que si la Kia:orité avait un peu de cœur, elle as (a-
lierait à tout prix l'armée pour le flanquer par terre.,. Ce n'est
peut-être pas tout à fait un appel à la concorde ..
Le rédacteur en chef. — Ça ne fait rien. Il y a toutes soties
de façons de la comprendre, la concorde. (A un 3e ndattoar.)
Qn'est-ee que vous me donnez là ? Ah ! vos nouvelles rtarieinén-
taires.-.Ellrs sont un peu pâles depuis quelque temps.
3" rédacteur — Cependant je t-ttia las d'invenier des oaiio-
tades pour les mettiv sur le dos des républicains !
Le rédacteur en chef. — Je ne vous dis pas le contraire ;
mais vous êtes bien sobre d'invectives de la gauche à la droite
et du centre aux extrémités Et puis vous a'atBï jamais la pri-
meur des querelles de députés. Voyez nos confrères : quand il
y a une altercation dans la salle dos Pas-Perdus, ils la donnent
toujours les premiers.
3U rédacteur. — Je crois bien ; ils feraient naître les qùe-
re'les iiour puuvoir les raconter.
Le rédacteur en chef. — Eh bienl faites comme eux 1
choeur des rédacteurs
La Provide.>ce ici-bas nous a mis
Aûa d'y voir triompher la encorde;
N'oublions pas que c'est nous les Amis
De Vurdet (S fois.)
Le rédacteur en chef, à un autre. — Eh bien, ^a va, les
échos? Vous évitez les personnalités, n'est-ce pas?
Quatrième rédacteur. — Autant que je puis. Tenez, voilà
un Jules Simon que je crois assez réussi.
Le rédacteur en chef. — Voyons.
Quatrième rédacteur. — Je raconte que c'est lui qui a as-
sassiné \1. Pofléet en chemin de fer.
Le secrétaire. — Bravo !
Le Rédacteur. —J'explique que ce qui avait empêché jus-
qu'ici de retrouver le coupable, c'est que son prénom de Jules
avait été estropié en cette forme baroque : Jul.
Le Rédacteur en chef. — Ça paraîtra peut-être un peu fort
J'aimerais mieux insinuer qu'il a autrefois forcé une caisse pri-
vée et que e est cet incideut qui lui a fait prendre le pseudo-
nyme de Siniou. On donnerait la chose « sous toutes réserves. »
Quatrième rédacteur. — J'ai aussi un joli Tuiers.
Le rédacteur en chef. — Ah bien ! Il faudrait tâcher d'en
avoir au moins un tous les jours. C'est trè^ important.
Quatrième rédacteur. — Je le traite de vieux farceur.
Le rédacteur en chef.— Farceur est bien honnête; si vous
J mettiez paillasse.
Quatrième rédacteur . — Va pouf paillasse I je n'ai pas de
préférence. ju-
Le rédacteur en chef. — Moi, j'en ai, parce que pins c'est
violent, plus ça monte lo public. Or...
La Providence ici-bas jlotiï à mis
Abu d'y Voir triompher la concorde;
lNToubiîoj.8 pas que c'est trâtM les Amis
De l'Ordel (i fois)
REPRISE EN CHOEUR
La Provider,oe ici-baa nous a mis, etc.
Qu'est-ce que nous
: fille
Le rédacteur en chef à un autre. -
avons aujourd'hui comme faits divers?
Cinquième rédacteur. — Pas grand'ehose. Une pauvre i
qui s'est suicidée ce m.itin.
Le rédacteur m iàM. — Si v«ùs insinuiez que c'était! W»
Ut
ss?