Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 5.1872

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.3713#0060

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
fssuns*

WMHMM)MMM«W«B«MBBayWHBtt««

ENTRÉE PUBLIE

ET GRsVrCITK

Ouverture àmidiprécis
16. rue du Croissant

SÉANCES

le premier dimanche

DE CHAQUE MOIS

16, rue du Croissant

Discussions politiques, littéraires, dramatiques, scientifiques et financières — Exposé d
Magnétisme __ Hydrothérapie — Expériences d© physique — Lutte à. main plate, etc .

$ systèmes
etc.

Séance aix 3 mars 1873. — Présidence de M. GASTON DE PUFFINSH.Y

A midi précis, le président prend place au fauteuil et Vic-
torien Sardou pour Taillade. Il fait immédiatement des excu-
ses à Taillade.

M. nadar. — Je désirerais demander à M. le président s'il
n'a reçu aucune nouvelle de l'expérience faite il j a quelque
temps par M. Dupuy de Lôme, pour la direction des aérostats.
D'après le Gaulois, cette expérience avait complètement réussi ;
et je m'étonne qu'en face d'un succès pareil, qui résout un
problème de premier ordre, on n'entende pas plus parler main-
tenant de M. Dupuy de Lôme que s'il n'avait jamais existé.

LE président Gaston de puffinski. — Je comprends l'in-
quiétude de M. Nadar ; mais, avec l'intelligence qui le caracté-
rise, il eut dû. pénétrer facilement le mystère dont il me de-
mande l'explication. Il devait être évident pour lui, comme il
est évident pour tout le monde, que du moment où le silence
s'est fait autour de l'expérience de M. Dupuy de Lôme, c'est
que cette expérience n'av?,it amené aucun résultat sérieux,
sans quoi la France en eût été bouleversée.

M. nadar. — Mais alors, monsieur le président, pourquoi ce
numéro illustré du Gaulois qui annonçait le problème comme
résolu? Pourquoi ce long rapport à l'Académie . ■ ■- i >■ •' '■> qui
conclut à peu près daus le même sens ?

le président Gaston de puffinski. — Naïf enfant I .. i'arce
que M. Dupuy de Lôme a reçu l'année dernière une énorme
subvention pour tenter son essai, que M. Dupuy est un inven-
teur officie], et qu'il fallait bien lui faire un succès d'estime.
Demandez une subvention, vous M. Nadar, pour être plus lourd
que l'air ; on vous rira au nez, et si vous obtenez, à vos frais,
quatre fois le résultat qu'a obtenu M. Dupuy de Lôme, le Gaulois
et l'Académie ne feront pas plus attention à vous que si vous
n'existiez pas. La vérité est que H. Dupuy de Lôme n'a pas
plus trouvé la direction des ballons que M, Gavardie n'a encore
trouvé le moyen de dire quatre mots de suite à peu près rai-
sonnables. Vous pouvez donc vous remettre courageusement à
vos études.
M. Nadar se retire ému et rougissant.

le président Gaston de PUFFINSKI. — Je reçois à l'instant
le faire part suivant :

a Vous êtes prié d'assister au convoi, service et enterrement
9 de Jules Dieudonnê Manifeste, décédé à l'âge de onze jours,
» entre les bras de M Baragnon, dans un train du chemin de
» fer du Nord, se dirigeant d'Anvers sur Paris. »

L'auditeire est vivement ému. On procède au tirage au sort.
MM. Mottu, Ordinaire, Kanc et Ranvier sont désignés pour ac-
compagner le défont à sa dernière demeure,

A ce moment, un jeune homme d'assez bonnes manières se
présente à la tribune.

(Mouvement.) — Tout le monde se demande quel est cet in-
connu.

LE président Gaston DE puffinsky d'une voix /orfe.—La pa-
role est au roi Amédée, fils de Victor-Emmanuel.
(Marques d'étonnement.)

le roi amédée d'une voix douce. — Messieurs... Je me suis
échappé de Madrid tout exprès pour venir assister à la séance
mensuelle du Club de l'Eclipsé ; mais, je vous en prie, ne le dites
pas à mon père. .
voix nombreuses. — Non..., non...

le roi amédée. — Ah !... Messieurs, si vous saviez comme je
jsuis heureux de me trouver au milieu de vous et de pouvoir
vous conter me3 ennuis... Figurez-vous que papa m'a mis sur
le trône d'Espagne sans me demander si je ne préférerais pas
me faire journaliste... J'y suis resté jusqu'à présent pour ne
pas le contrarier ; mais je vous assure que je commence à en
avoir assez et que je voudrais bien m'en aller. Seulement,
voilà... papa ne veut pas... il paraît qu'il a des raisons pour que
je garde l'établissement. Je lui ai écrit l'autre jour que la si-
tuation devenait intolérable et que j'étais décidé à donner mes
huit jours au peuple ; il m'a signifié de n'en rien faire... vous
voyez d'ici comme c'est amusant de gouverner des gens à qui
on ne plaît pas du tout et qui ne vous le cachent guère. . Un de
ces quatre matins, je vais me réveiller lardé par mes sujets
comme un morceau de bœuf à la mode, et c'est pour échapper à
cet inconvénient que j'ai pris le parti de venir vous demander
un conseil. Que dois-je faire?

le président Gaston de puffinsky. — Jeune bomme, vous
me paraissez intéressant. Nous allons essayer de vous tirer
d'affaire. Croyez-vous que votre peuple soit désireux de vous
voir au diable ?
le roi amédée. — Oh 1 pour ça..., j'en suis sûr,
le président Gaston de pupfinsky- — Pensez-vous que, pour
arriver à atteindre ce but, il soit capable de faire une révolu-
tion?

le roi amédée. — Pas plus tard que tout de suite, on l'at-
tend d'un moment à l'autra.

le président Gaston DE puffinski. —Eg si cette révolution
éclate, êtes-vous décidé à faire mitrailler ceux qui la feront ?

le. roi amédée, vivement. — Mais I... Pas du tout... Comme
je l'ai écrit l'autre jour à papa : J'aimerais mieux me faire clerc
de notaire que de régner sur des gens qui ne veulent pas de
moi... Au premier coup de fusil, je décampe...

le président Gaston de puffinsky. — Jeune homme, cela
suffît... l'assemblée est convaincue que vous n'avez rien de ce
qu'il faut pour faire un roi; vcus^destinant à ce métier, mon-
sieur votre père vous a bien mal élevé.

le roi amédée. — Je vous remercie bien, Monsieur le pré-
sident, mais tout cela ne dit pas ce que je dois faire si papa
s'entête à ce que je fasse mou Maximilien là-bas.

le président gaston de puffinsky, sévèrement. — Jeune
homme (.... Vous êtes fils de roi, ce n'est pas de votre faute ;
mais c'est une tache difficile à laver... Si les Espagnols ne
vous montraient pas les dents, il est probable que vous ne
verriez aucun inconvénient à vivre à leurs dépens en les
accablant d'impôts; mais comme ça ne paraît pas aller tout
seul, le métier vous dégoûte, nous comprenons cela. Pour faire
un bon roi, mou jeune ami, il ne faut pas avoir peur de cogner
sur le peuple. Arrangez-vous comme vous voudrez, nous ne
pouvons rien pour vous.

Le jeune roi Amédée se retire assez triste.

m. rodert briquet. — Je voudrais interpeller M. Garnier,
l'architecte de l'Opéra, à propos du rideau que l'on se propose
de faire faire pour la nouvelle scène. J'ai entendu dire que l'on
allait reproduire exactement le rideau actuel, qui représente
Lulli recevantde Louis XlVdes lettres patentes pour la création
d'une académie de musique. Cela me semble assez extraordinaire.
Il serait étrange que l'on ne trouvât rien de mieux en construi-
sant un nouvel édifice que de recopier l'ancien et de perpétuer
des souvenirs qui, en somme, n'ont rien de bien amusant. Que
l'on ait conservé le portrait de Louis XIV sur la toile de l'O-
péra actuel, je l'admets encore ; mais, puisque l'occasion se
présente de le remplacer par quelque chose de plus neuf, je ne
vois pas pourquoi on la négligerait. A ce compte-là, il n'y au-
rait pas de raison pour, lorsque la Porte Saint-Denis sera usée,
on ne se croie obligé de la rebâtir sur le même modèle. On se
plaît à répéter, — ce qui n'est d'ailleurs qu'une phrase toute
faite, — que notre époque ne produit rien ni en hommes ni en
œuvres : ce n'est pas le moyen de provoquer le génie contem-
porainque delui barrer constamment le passage en ressuscitant
les vieilleries au fur et à mesure que le temps ou les événe-
ments les détruisent. (Marques d'approbation.)

le président Gaston de puffinsky. — M. Garnier n'assis-
tant pas à la séance, la discussion est renvoyée à la prochaine
pour entendre sa réponse.

Un étudiant monte à la tribune. Il a un bandeau sur l'œil.

l'étudiant. — Je ne vous dirai pas, Messieurs, que j'ai été
hier soir à Rabagas. Je pense que cela ge voit assez.

voix nombreuses. — Oui 1 oui I

l'étudiant. — Je vous demanderai seulement ce que vous
pensez d'une pièce que l'on a le droit d'applaudir et que per-
sonne n'a le droit de siffler.

Je me trouvais hier soir à l'orchestre du Vaudeville lorsqu'a-
près une tirade immonde, un gros monsieur à côté de moi se
met à applaudir; naturellement, je tire ma clef et je réponds par
un vigoureux coup de sifflet ; d'autres claqueurs s'en mêlent,
d'autres sifflets ripostent, et finalement je me retrouve au poste
avec le pochon que vous voyez : tout ce que je me rappelle,
c'est qu'en le recevant je me suis entendu traiter de pétro-
leur. (Murmures.)

l'étudiant. — Mon premier soin, en revenant à moi, fut de
jeter les yeux à mes côtés, croyant y découvrir le gros monsieur
au nombre de mes compagnons de captivité; car — me disais-
je — il est impossible qu'il n'ait pas été coffré aussi, puisque
c'est lui qui a commencé... Il n'y était pas. Je vous demande,
messieurs, de vouloir bien m'expliquer en quoi ma clef est plus
subversive et plus dangereuse pour la société que la paire de
battoirs du gros monsieur. (Marques d'approbation.)

LE PSÉSIDENT GASTON DE PUFFINSKY, avec bonté. — VOUS

êtes jeune, Monsieur, et tant de candeur fait plaisir à voir. Di-
tes-moi,... vous n'étiez pas encore à Paris, sous Piétri?
L'ÉTUDrANT. — Non, Monsieur le président.

LE PRÉSIDENT GASTON DE PUFFINSKY. — Eh bien, flgurez-VOUS

que vous y étiez, e'était comme ça...

l'étudiant. — C'est tout ce que vous pouvez faire pour moi
en fait de consolation, Monsieur le Président?

LE président GASTON DE puffinsky. — Oui, mon jeune
ami...., en y ajoutant toutefois le conseil de ne pas fréquenter
les théâtres où l'on joue des pièces dites : pièces d'état de siège,

M. Guillemot. — Je désirerais savoir en vertu de quelle loi
on défend de mettre en vente les photographies de Delescluze,
Grousset, Raoul Rigault et autres, quand à toutes les vitrines
on laisse librement exposer celles de tous les prétendants au
trône de France. (Agitation.)

m. Guillemot. — Passage du Havre, un marchand a mis en
vente les portraits de la famille impériale, et l'Impératrice y
est représentée décolletée et couronnée; décolletée, elle est dans
son rôle, ou du moins un de ses vieux rôles ; mais couronnée,
elle n'y est plus. Ce n'est pas que je demande la suppression
de ces dernières images, Vélocipède père et sa couvée ont droit
de faire vendre leurs portraits à côté de ceux d'Hamburger et
de Fifine Sagouinette des Folies-Marigny ; mais, encore une
fois, existe-t-il une loi qui soit de bronze pour les uns et de
caoutchouc pour les autres?

le président Gaston de puffinsky. — Je ne comprends
pas, Monsieur Guillemot, que vous, qui avez une certaine ex-
périence des choses de ce bas monde, vous veniez nous poser
de semblables questions.

.M. Guillemot. — Pardon, Monsieur le président... je ne po-
serais pas cette question si nous étions sous un régime monar-
chique, je ne suis pas assez naïf pour cela ; mais, en Républi-
que.....

le président gaston de puffinsky, avec dignité. — Ne di-
tes donc pas de bêtises.

L'incident n'a pas de suite et la séance est levée.

Le greffier des conférences de J'Éclipse,

LEON BIENVENU,

qui

d'être

NOUVELLE PRIME DE L'ECLIPSE

En ces tempa de projectiles creux, — 0hii« «t
qui ne s'est arrêté devant les croquis de DranBrmfe8tes' ~
nuateur, souvent heureux, de Gavarni? ~ ce ""H-

C'est la Comédie humaine en images ! C'est la n
choses tristes! C'est l'humour narquoise de M ^ d"
rit des événements, des types contemporains _ TatWt
obligé d'en pleurer! '

Que de fois, dans les jours sans pain et sans ri„i,„
runt Ferry et Troehu, — nous avons dévoré des veui fe"

que tapissaient les Souvenirs du siéqe et R>r ■ „ ? "''*«
et Chabot nous manquaient! On lesf remplaçait '^l **
C'etart économique et sainl De l'esprit sur du m "

y a des tartines plus mortelles I noitl D

Il manquait à ces dessins la consécration de Vutiliu

L'Eclipsé vient de la leur donner.

De ces « Sememberl » d'une époque où l'on manse.it ■
elle a fait..... scattaj peiI

Quoi ?

DES ASSIETTES ! ! I

Mon Dieu oui, de: assiette,, dans la transparence deso„,„
les charges piquantes de Draner se reproduisent KtAwZ
ment, pour ainsi dire, avec la même netteté de trait et In-
fini de détails que sur le papier enluminé. BeiM

Telle est la prime originale que nous voM offrons a„i„
d nui. ""jour.

En croquant son dessert dans ce nouveau cadeau de „ .
feuille à ses fidèles, plus d'un convive s'écriera :

- C'est moi I je me reconnais ! je suis dans mon assiett» i

Pour_d'autres, il sera une diversion... économique

Quand on admire ce qu'il y a au fond de son assiette mm
ment songer à ce qui est dedans? '

Toute personne qui prendra un abonnement d'un •
l'Eclipsé aura droit à une douzaine de ces assiettes ill
aux conditions ci-dessous énoncées.

PRIX DE LA PRIME

Prise dans nos bureaux.........,............

Emballée avec soin et prête à être expédiée.....

ht fort reste à la charge du destinataire

»ga» ♦ w3>».«

L'ENVERS DES CHOSES

OU LE COMPLOT LOYAL

Ou le dernier de» gentilshommes

Il y a quelques mois, simple et doux, après avoir lu Jw deux
manifestes du comte de Chanibord, je m'étais écrié, toutefois
sans enthousiasme, et même avec la très-vague sympathie du
chat échaudé pour l'eau froide ;

— Ce fantastique Henri Y a l'air d'un honnête homme,
après tout 1

Et, en lui accordant le bénéfice de quelques circonstances
atténuantes, j'avais fini par oublier pendant au moins dem
minutes, 1 egoïsme et l'entêtement de ce prince encroûté dans
ses idées surannées, qui s'enveloppe la tète dans la ser?iatte
fleurdelysée de ses pères, pour ne pas avoir à constater les pro-
grès énormes faits depuis le décès de son aïeul sur la place
de la Révolution.

Bref, quand, je lisais dans les journaux de la droite radi-
cale et de rultra-monta,nisme, qu« Henri V était un « gentil-
homme loyal, » et qui plus est, le « dernier des gentilshom-
mes, » je pensais que les rédacteurs de ces papiers publics ne
mentaient peut-être pas comme: de vulgaires arracheurs de
dents.

J'éprouvais même une certaine satisfaction, à me dire :

— Voilà enfin un prince qui fait exception à la régla géné-
rale. — Les monseigneurs sont de vilains cocos.

Je ne ressentais à son égard qu'une admiration très-p$ato-
nique, mais enfin j'eusse éprouvé de la répugnance » Mer à.la,
chienlit derrière ce dernier conservateur du fétiche de Ja mo-
narchie, qui se disait si probe et si sincère.

Bonne petite bête que j'étaist

Autrefois, il y avait fagot et fagot, ce* qui Voulait dire qu'entre
deux fagots de même provenance, des dis&emhlances nodules
pouvaient exister.

Les princes ont changé tout cela.,

Maintenant, il y a envers-, et Anvers^, eft e>68 'deux roots signi-
fient absolument la même, chose, &• savoir q,Vie l'endroit est une
simple blague.

Or, l'endroit, c'était la parole r^blirçuem,ent donnée, par M. de
Chambord, de laisser tranquille ce pauvra peuple, de France,
qui n'en peut mais.

Mais qu'est-ce qu'une parole ?

Hélas I — tandis que je croyais le, gentilhomme loyal, le
dernier des gentilshommes, uniquement occupé — comme il
l'avait promis — à écrire des mémoires qu à composer des ta-
bleaux de sainteté en coquillages, voici que ce prince tient
cour plénière, lit de justice et baise-main en B^is*'que'

Nous eonnaisson l'Anvers des choses aujourd'hui.

Or, ce que les nobles de la droite appelaient et agpehen
encore, à Paris, un essai loyal, s'est transformé insensio
ment en un complot loyal à Anvers.

Dernier des gentilhommes, ce n'est pas très-joli, ce qu
vous faites là !

Chislehurst déteint sur Anvers d'une bien triste façon, o mon
prince I

Vous m'ôtez ma dernière illusion, gentilhomme loyal!

Je dirai même plus :

File de aair^ Louis, vous dégringoles du ciel 4



* .«'là Dfl

,= !!»"



«X1 ..ni*»'

,t*'

SUT

«P



10* , JlU»1™

SUf*1" ■■-»"d8

IIS»"1
0 1"

^Ol

paris. •

i enoo^

porté » )

Yotobs, ^

irmest:

SONNETS'

-S1LH0UE1

Et,™,po.r(es«^omW*
QAlwninpnïtîspi*,1**1

Cisatlepeupleamoureoi de toi, splendide

Tuai pièt, sa tourliUim noageai ipi ta tc

De lance: son pt fjo;

Bwniptait-poiir Sseiton astie.Héput

Audi is ses diifcs, - su 1»»»» P">I

Hntait: Vi*rHug«.

lut

LE MANIFES1

kMuhons !S teois s
I

çipu DE HiSIfliîlSIS

Air connu

Soiiiomiii lu Cnaminn
Il *ni JB tlrtliœ
•fau,p^miiiign)iBrWi

Jiiwmfafnurtsi™,
«■iamios!jimi,|„,w
«i-trjptojl '

" Moi aussi,

""YHi'»,*rs)






Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen