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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 5.1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.3713#0061

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0 Henry VI je crojaiB que ces chosea-là ne se faisaient que
dans la maison des princes qui perchent sur la branche cadette
de votre famille.

Pouah I

Ainsi, au lieu de mettre à la porte, à coups déloyauté dans
le dos, les touristes parisiens qui Tont sur les bords de l'Escaut
entonner Je Domine çalwm fat reaern, et vous prient de considé-
rer vos serments comme des bottes éculées, vous vous abaissez
jusqu'à leur faire entendre que vous pourriez bien un jour ou
l'autre mettre un passepoil bleu et rouge au bord de votre dra-
peau blanc.

Nouveau Saint-Antoine, tandis que les diables de, la droite
vous tentent, en chantant, à propos du peuple français ces pa-
roles connues :

Noua en lerons des sauciisons,
Et des paquets de couenne !

Vous vous sentez presque persuadé, près de céder, et tout
porté à jurer que Paris, après tout, vaut bien, d'abord une
messe, ce qui n'est pas énorme, mais encor* un déshonneur
historique.

Ah, | gentilhomme loyal 1 Ahl dernier des. gentilhommes 1
permettez-moi de vous le dire, en vous conduisant de la sorte,
vous allez mériter..., faut-il en écrire plus long, vous allez mé-
riter les éloges de M. Louis Veuillot 11!

Voyons, Monseigneur, ne descendez pas jusque-là 1

Retournez à Frossdorff.

KHHEST D'HERVILLY.

SONNETS-SILHOUETTES

XVI
Itu.y- Bias

11 remet son empreinte à notre scène fruste,
Celui que l'Art moderne a sacré Majesté :
Sur les traits obscurcis du Bon,, du Beau, du Juste,
Sa grande allégorie épanche, sa clarté;

Car son Ruy Blas, — c'est nous, t'adorant, Reine auguste,
Nous, tes valets... si fiers de notre humilité !
Et qui, pour te sauver, tûrons, les, d.Qn Sallus,te,..«
Quitte à mourir après à tes pieds. Liberté!

Cest le peuple amoureux de toi, splendide Etoile,
Tout prêt, au tourbillon nuageux qui te voile,
De lancer son quoi ego;

Et comptant —pour fixer ton astre, République !
Au ciel de ses destins, — sur la main prophétique
Du Josué: Victor Hugo.

JuLrçs CAtrVAiN.

LE MANIFESTE

RÉVÉLATIONS EN TROIS SCÈNES

CHOEUR DE MANIFESTANTS

Air connu

Nous tommes les Conservateur3,
ta sécurité des trembleurs,
Mais, pap un singulier hasard,
Au secours des perturbateurs
Nous n'arrivons jamaii trop tard,
Jamais — trop tard I

PREMIER MANIFESTANT. — VOUS EV6Z sigûÔ ?
DEUXIÈME MANIFESTANT. — Et VOUS?

— Oui.

— Moi aussi.

— Alors, vous connaissez le manifeste?

— Et tous ?

— Ma foi, entre nous, je vous avouerai...

— On ne vous l'a pas montré?:

— Non.

— Tiens, c'est comme à moi., Savez-vous que> c'est peut-être
imprudent de signer comme cela les choses sans les1 connaître.

— Bah! qu'est-ce que ça fait ?
■— Hum ! hum I

— Voyons, de quoi s'agit-il avant tout 1 De remuer le pays,
n'est-ce pas, de paralyser le commerce? Ça- remue-taille pays?

— Pour ça, oui.

— Ça paralyse-t-il le commerce ?

— Sans doute.

— Eh bien, alors?

— Vous avez raison. Je suis bien content de vous avoir ren-
contré. Ça me tranquillise.

Choeur en sourdine

Nous sommes les Conservateurs,
La sécurité des trembleurs,
Mais, par un singulier hasard.
Au secours des perturbateurs
Nous n'arrivons jamais trop tard.
Jamais — trop tard !

II

premier manifestant.— Je vous mets ma main au feu que
nous sommes bien trois cent cinquante signataires.

deuxième manifestant.— Allous donc, quatre cents au bas
motl

— Parbleu, hier on me disait cinq cents.

— Et à moi six.

— Je parie qu'avant huit jours nous sommes.à sept cents.

— Et dans quinze à huit cents. Ahl pardon j'oubliais que
nous ne sommes que 745 à la Chambre... mais bah l avec ceux
qui signeront deux fois,.. Je- serais- tout de même curieux" de-
savoir le chiffre actuel.

troisième manifestant, , qui vient Centrerv — Vous iyïtenez,

deuxième manifestant. -<- Enormément.

troisième manifestant. — Eh, "bien, nous, étions; d'âburd-
quatre-vingts, n'est-ce pas?'

premier manifestant, jcwï^/tf'fl^MMjStëfaMiMB'*»* 0i»lrolû>
autrefois.; mais,, à, présent,

troisième manifestant. — A présent, nous sommes,... c'est
entre nous bien entendu,... nous sommes douze.

PREMIER ET DEUXIÈME MANIFESTANT, frappés de stupeur. —

Douze !

troisième manifestant. — Oui, douze ; mais après tout,
qu'est-ce que ça fait? Que voulons-nous? Troubler le pays,
n'est-ce pas, paralyser le commerce? Ça le trouble-t-il le
pays ?

premier et'deuxième manifestant, — Sans doute.

troisième manifestant. — Ca le paralyse-t-il, le com-
merce?

PREMIER ET DEUXIÈME MANIFESTANT. — Évidemment.

troisième manifestant. — Eh bien alors ?

PREMIER ET DEUXIÈME MANIFESTANT. — C'est Vrai ! Il y a

encore de quoi se féliciter.

CHOEUR A MI-VOIX.

Nous sommes les Conservateurs,
La sécurité des trembleurs.
Mais, par un singulier hasard,
Au secours des perturbateurs
Nous n'arrivon3 jamais trop tard.
Jamais — trop tard !

III

premier manifestant. — Comme ça, vous dites que nous ne
sommes plus que douze?

troisième manifestant.— Pardon, j'ai dit cela hier, aujour-
d'hui nous ne sommes plus que onze.

deuxième manifestant. — Diable, il faudrait peut-être
aviser.

premier manifestant. — Oui, redonner un coup de fouet.

troisième manifestant. — Comment?

premier manitestant. — Si l'on publiait le manifeste ?'

deuxième manifestant. — Voilà une idée.

troisième manifestant. — D'abord, quand ce ne serait
qu'une occasion de nous le faire connaître.

plusieurs voix. — A merveille ! La publication d'u mani-
feste. C'est ça même I

premier manifestant. — Justement, voilà notre président.
Sollicitons-le.,.

voix. — Oui, oui, (on entoure le président).

le président. —Mes amis, je suis désolé... C'est impossible.

premier manifestant. — Pourquoi cela ?

le président. — Ne me le demandez pas.

voix. — Cependant...

deuxième mamifestant. — Je; comprends. M. le président
craint peut-être que la publication du document, au lieu de nous
amener des adhérents, nous en retire. Quand on sait ce qu'on
va signer, on est quelque fois arrêté par certaines formules;

le président. — Ce n'est pas le seul motif.

PREMIER MANIFESTANT. — Alors...

le président. — Vous tenez donc bien à savoir...

tous. — Oui, oui.

le président. — Surtout personne ne répétera...

tous. — Personne.

le président. — Eh bien, mes bons amis... ma foi tant pis...
(déroulant un aahier de papier blanc) C'est que le manifeste
n'existe pas.

tous. — Ciel I

LÊ.PRÉsident, quand l'êtonnement s'est un peu calmé. — Main-
tenant, qu'est-ce que nous voulons après tout ? Agiter forte-
ment le pays. Est-il agité ?

tous. — Il l'est.

le président. — Paralyser le commerce,., l'est-il paralysé f

tous. — Oui, oui.

le président. — Eh bien, ça ne vous satisfait pas?

tous. — Mais si.

LB président. — A la bonne heure I

choeur a tue-tête

Nous sommes les Conservateurs,
La- sécurité- des trembleurs ;
Mais, par un singulier hasard,
Au secours des perturbateurs
Nous n'arrivons jamais trop tard,
Jamais — trop tard 1

Paul Parfait.

GAZETTE A LA MAIN

Ruy-Blas

Elles deviennent de plus en plus rares, de nos jours, les nobles
soirées dramatiques, qui, par la seule puissance du génie d'un
homme, transforment une banale salle de spectacle en un.salon
illustre où se coudoient, animées d'un commun amour pour- les
choses élevées, toutes lesjaristocraties d'une capitale.

Les joie* pures et fortifiantes, après lesquelles nous soupi-
rions depuis si longtemps, et que nos aînés avaient goûtées,
nous les avons eues enfin, l'autre soir, à l'Odéon. Ruy~Bias a
galvanisé encore une fois, et pour de nombreux jours désor-
mais, le monument correct et élégiaque de la-rive gauche.

Merci, Victor Hugo I

Nous, les jeunes, qui n'avons pu, comme ceux qui nous ont
précédés, combattre a vos côtés, dans ces grandes batailles qui
décident du sort des littératures, au moins sommes-nous venus
avec enthousiasme acclamer votre Muse magnifique et renou-
veler de nos mains frémissantes les couronnes déposées sur
votre front autrefois.

Quelles heures délicieuses nous avons passées à l'Odéon
lundi

Les vers de Ruy-Blas s'éparpillaient, musicaux et fleuris, dans
l'air vibrant, et nos oreilles les recevaient avec ivresse, tandis
que nos yeux étaient ravis par les décors, par les costumes et
.par les gestes des acteurs de ce drame si vivant, si poignant.

Les interprètes, ployant sous le poids de leur responsabi-
lité, ont eu un moment d'hésitation ; mais la première émotion
passée, emportés par la force des situations et de l'expression,
ils se sont tous élevés à la hauteur de l'œuvre qui avait été
confiée à leur talent, à leur courage.

Geffroy a'été fort beau ; contenu, rusé sans bassesse, il a
triomphé aisément.

Lafontaine (Ruy-Blas) s'est montré le grand acteur, plein
dMnattendu, que. l'on sait. Il a soulevé la salle par instant et
fait naître l'admiration. Mélingue, trop discret d'abord, mais
qui se livre entièrement aujourd'hui, est un don César très ori-
ginal et un artiste hers ligne; il est la gaieté radieuse, éclatant
dans les ténèbres où marche don Salluste.

Quant à Mlle Sarah Eernhardt, si touchante, si femme^ elle a
été saluée de. bravos unanimes. Que de grâce dans le geste !
que1 dé charmes dans la voix 1 elle est séduisante au pos-
«itoifii

TJft suceès-<ïtbsoltt est i donc ■ assure, et ipour longtemps, a 1 œu-

vre éblouissante du poète merveilleux, et c'est avec une satis-
faction bien sincère que nous le constatons ici. e. d.

On me raconte un mot dit il y a quelque cent ans.

C'était à un Versailles quelconque.

La femme d'un financier, invitée à la cour, avait une robe
merveilleuse et unique : une robe tissée à Lyon et relevée de
grappes d'or admirablement faites.

Un courtisan s'approcha de la dame et lui dit :

— Oh! madame, la belle robe, elle fait envie à toutes nos
duchesses. Ces raisins font illusion ; on les mangerait.

— Ils sont trop verts, monsieur le marquis, fit le financier
qui marchait à côté de sa femme.

— Et bons pour des goujats, vous avez raison, monsieur le
baron, riposta le courtisan.

Wau» une cuisine

la maîtresse. — Vous entendez ce que-je vous dis, Cathe-
rine ?

Catherine, bougonnant. — Ah ! mon Dieu!' on peut dire que
je iais joliment mon purgatoire ici... Encotfe bien qu'il y a un
paradis !

la maîtresse. — Et vous vous figurez peut-être que les ser-
vantes y vont, en paradis?

Catherine, un moment interdite. — Dame!... il le faudra
pourtant bien. Qui est-ce qui vous servirait sans ea?

Un peu de musique

Tandis que les Bouffes-Parisiens représentent le Docteur Rose
et l'Athénée-Lyrique Une fêle à Venise, l'Opéra-Comique a re-
pris les Noces de Figaro, d'un certain Mozart, qui, pour Alle-
mand de Vienne qu'il soit, me paraît, dans cette œuvre, cent
fois plus Italien que le signor Ricci dans toutes ses pacotilles.

Ricci n'a, en effet, de l'école rossinienne que son laisser-
aller, sa facilité banale, sa tendance à l'improvisation creuse
et ses répétitions. Je ne lui reprocherai pas les livrets sur les-
quels il s'ingénie à faire gambader et babiller son allégresse
recherchée et sa pétulance commune. Raconter Une fête à Ve~
nise 1 ah 1 mon Dieu ! Jamais la nonchalance des Commarans,
jamais la nullité des Pacini n'ont été plus loin ! Cela dépasse
les innocences de Berquin et de Florian.

A la rue Lepeletier, — où règne le provisoire, — mademoi-
selle Franchino a débuté dans l'Africaine, mademoiselle Sessi
s'est essayée dans Hamlet, et M. Faure a reparu dans Bon Juan.
Sans doute, ce dernier n'a pas de rival... pour le moment, et
Bruxelles l'a salué empereur des barytons et inspecteur de
quelque chose; mais est-ce bien du véritable dilettantisme que
de l'applaudir de façon qu'on ne puisse l'entendre ?

On racontait, au ioyer d'un de nos théâtres de genre, une
histoire vieille de trois ou quatre ans (vous voyez que je ne
vous prends pas en traître), et qui a traîné dans tous les jour-
naux de Paris et de l'étranger.

Vous ne connaissez que ça. La scène se passe à Bruxelles.
On fait du tapage au théâtre de la Monnaie à propos du début
d'une jeune prima donna. Le commissaire intervient, orné de
son écharpe, et intime au parterre l'ordre de ne plus siffler.
— C'est un droit qu'à la porte on achète en entrant,

Objecte un insolent.

— Qui a dit cela? demande le commissaire furieux.

— Boileaul répond la voix.

— Ah ! c'est Boileaul Eh bien que Boileau sorte à l'instant
de la salle.

Voilà, dans son intégrité, l'anecdote qu'on racontait dans le
foyer de théâtre dont nous parlons.

Là-desssus. tous les artistes de rire et de s'ébaubir.

Le régisseur avait ri beaucoup plus haut que tous les au-
tres.

Quand le narrateur eut fini, il s'approcha et lui dit à l'oreille
avec un sourire fin :

— Eh bien, ce Boileau ? Est-il sorti?

Un des hommes qui ont pavé de bonnes intentions l'enfer de

la commandite, demandait à un capitaliste démettre cinqmille
francs dans une affaire superbe.

— Avant six mois, lui disait-il, pour le décider, vos cinq
mille francs vous en rapporteront plus de cinquante mille.

— C'est trop, répondit l'autre, j'aime mieux perdre dix
francs tout de suite.

Ce qui suit est rigoureusement historique.

C'était jeudi dernier dans un café de la Grand'Rue, à Bâti-*
gnolles.

Un monsieur et une dame venaient de s'attabler.- -

Ils avaient demandé deux soda.

Tout-à-coup, le monsieur se souvient d'une affaire qui pïe&se
et sort — mais pour cinq minutes tout au plus, hien1 sûr! —
qu'on ne soit pas inquiète I

Au bout des cinq minutes, en effet, arrive, — non pas le
monsieur, mais un commissionnaire, lequel apporte une lettre,
— non pas. à la dame, mais au maître de l'établissement...

Cette lettre servait d'enveloppe à trente sous et à' l'odieuse
méchanceté que voici, textuellement :

« Monsieur,
» Je1 vous envoie un franc et cinquante centimes-pour-nos
consommations. Laissez ma femme attendre une heure ou
deux; cala formera.

» JULES S... »
Oh ! les hommes !

ÊMI1.B BiGNÛET.

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