!
O --T O 1- .'*£
Allbiixxi de la LUINE' et de- Is'BeLIPSE
CENT DESSINS DE GILL
> k-I O «ï rh»
nouve,
Composé avec, les plus célèbres dessins d'André G-ill, pris dans la collection de VMipse et de la Lune, un album aussi nouveau qu'élégant et portatif, tel est le problè
avions à résoudre/ '•'.. ' "'ÏU8'I1°«,
Nous-croyons l'avoir résolu fie la manière suivante : Cent des plus remarquables charges du .populaire artiste; ont été réduites au moyen d'un procédé graphique tout
leur conserve l'originalité et la fleur du premier coup de crayon.
Les dessins ainsrreproduits sont d'une délicatesse et d'une fidélité parfaite ; de plus on les a finement coloriés.
Le format choisi est des plus commodes : c'est Yin-qmolo de bibliothèque, très facile à mettre sur ûnà.-tjible.
En somme, l'Album des cent dessins de (Hti est une œuvre à part, que les collectionneurs de notre journal devront se procurer, pour être complets, et qu'achèteront certai
de nos lecteurs qui n'ont pas chez eux la collection des amusantes compositions d'André Gill. me
ttait cem
Kl .iuMiiIsT un <o*
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* "B< .S)
sommatrE ijes cekt "■ xnQSSiisrs ..cqivteîvtjs ■ dans r/Ar.»TJM
Win, M. Tli
Gill, F. i
ers, A. Dumas fils,
Lesseps,
Jules Favre, Bismarck, Louis Veuiliot, Marie Sass, \s/o!
Tiiuothée Triaim, Otïenbach, A. Dumas père, Lachaud, Mélingue, Havin, Ponsou du Terrait", Glais-]
Nadar, Frederick Lemailre, Rossini, Jules Vallès, iant'au Beucuon, Paul de Kock, Edmoud Abouc, Gili, F. de Lesseps, J. jMu-ès Ricord les Lutteurs maam.I« Rn„" i,, ™ ■ ~ ---------« -.<
Eugène Pellelau, Emile OllivUr, Auber, Gramei d, Cd.sajr.jac, Belmomet, Cluu„,.fieu,y, .Viennet, Saint- B.u»e, Gustave Doré. Erckeiaun-Ckf aiT G3 Montre?»ï y v"^?-^^'-" ™»
Quertier, Arsène Houssaje, Bcamo et Javal, G.ruier Pages. Sloasiûur X... vle Melou}, Jules Norme, Jules Clarete, Dufauro, ilsr ' ' «■« .v.f«naii, o. luonselet et J. \ aile:
cheur, Eugène Ténol, les Pompiers de Nauterre, N'oër, V." Sardou, les Ce-iures, Gi loulùs île .Mars, 11 Lessive il lOini o OiI'vièV, As-tu dèï
Bancel, Rasp.il, le Rappel, Jules Ferry, les Têtes du Rappel, le jeune Estanceliu, Comme ça se ;— "-' - - " ' ■ m •' -
Uiiiclrd« Funvielle,- le depuié Gidiunre, Guéroult (du Ctier), les Pièces du pape, Laurier et F
France en danger, la Marseillaise.
et, Gainbotta, le Plébiscite, Bélisiiire, Allez la
le prix de l'ALBCM pris «u bureau eut «le tsï iVancs. (Ajouter 1 fr. four le recevoir franco dans les départements).
fiedieiort, GUii-BiJ
^guste 1V.1W, kmmanuél Ar^ GarulSt "' G^tuS^3™^
.u déjeune Capoul ? le Pauvre homme, Richard Wagner Théo, i ,iC™m'eui, le £'
joue, Pre«osi-Paradol,_ Therosa.^ le scieur Latei-rtàre, Félix Pjat et le Mandat mipéraiil. À! fiS.... Gîluii«, Ga *,
,uo. l'Empereur rural, A. BarS, ErneTSa 'c^X
Cotirbei h
Tonte personne qui s'abonner» à VEeHjpse ou [renouvellera son abouneme^t ï»oier un an, pourra retirer dans les bureaux de Vk u
de la jfctittf et de l'Eclipsé pour 9 francs. (Ajou,$ev 1 /h pour te recevoir franco dans les départements.) *Pse, l'Aline
■ -.\.--.A>
I -LA COMMISSION DE PERMANENCE
(Ronde de Nuit)
(La scène représente le parc de Versailles. Il fait nuit. Un vent tiède
souffle, chargé de parfWms capiteux. Grand Silence.)
une pâquerette, s'ouvrant,
Pâques soit loué ! on peut maintenant s'étirer les' pétales.
Ouf! — Les députés sont en vacanees. Plus rien à craindre pour
l'instant. Les souliers.législatifs ne m'-écra seront pas aujour-
d'hui. Yive la liberté I
LÈVENT, qui passe.
Plus bas 1 plus bas ! plus bas 1
Gardez dans vos transporta, gardez la convenance :
Que la Commisiion dite de Permanence
:■ Ne vous entende pasl
UN OISEAU. Il a l'aile basse.
: Je rentre un peu tard au nid de iamille. Ma foi, tant pis 1 vive
la liberté! Cette petite linotte est réellement jolie. Je ne suis
pas fâché d'avoir fait sa connaissance. Elle a du bec, de l'œil,
de la plumeî-Oui, oui, ririquiquiqui 1 Quel mauvais sujet que je
fais. Bah! les vieux grognons de la Chambre sont allés planter
des choux. On peut bien rire. C'est égal, coquin de printemps !
je suis éreintéj ~~jtff-
LE VENT.
Plus-baa! plus-basl plus "bas!
Gardez dan3 vos transports, gardez la convenance»
Etc.
ïjn hanneton, encore au berceau.
Sont-ils réellement en route? Le moment de tuer le ver...
blanc est-il venu? On le dit à Versailles. Les questeurs sont
;aii vert, ils sont même au diable au vert. C'est l'instant...
Demain, à l'aube, je m'envole. O amour 1 ô liberté I
„**""*' le vent, 'dans le lointain.
Que la commission dite de Permanence
^^^h^^| Ne vous entende pat.
LES ARBRES
Chut1 rameaux, taisez-Vous ! Pas un murmure, pas un bour-
geon I Que personne ne pousse une feuille. J'entends, là-bas, un
'bruit de pas. Je vois briller dès couteaux àpapier dans l'ombre.
Silèncel. Ce sont eux. Le général ,Ducrot conduit la ronde.—
Attention*
LÀ.COMMISSION DE PERMANENCE, à Vli-voix.
Oui, marchons en "silence!
MoquoDs-nous du quart comme du tiers.
i y■% Surveillons monsieur Thlers : - _- / fliiu
jS"-' ".■' Calme ! mystère ! et vigilance !.
£j? LE GÉNÉRAL DUCROT
Halte! --je"suis en avance. — Temporisons. — L'ordre me
parait assuré. Ou je suis victorieux, ou j'ai passé l'arme à gau-
iche. Comme c'est à droite que je l'ai passée, je suis triomphant,
'.voilà. En route, surveillons, surveillons.
(La roTtde s'éloigne.)
UN SÂTÏREDE MARBRE
Un degré de chaleur de plus, et je descends de mon- piédes-
tal». Le parc estdéa'tîrt, les nymphes sont.en négligé. -L'heure
. favorable aux doux larcins sonne! La commission de Perma-
nence est loin.-Pat lés cornes de Pan I j'ai bien' envie d'aller
'rire un peu ayee la petite Glaueé, troisième bassin, à gauche,
allée de la Salle de bal. Vive le printemps! Vive 1» Liberté I
{Il descend d& son piïdtstal, et se sauve en gambadent.):
le vemï: ■
Plua bas! plus bas I plus bas!
GardeE dans vos transports, gardez la convenance!
\
'la commission dé Permanence, revenant en désordre sur ses pas.
Le fait est patent. Un audacieux se promène dans le pare.
Paris marcherait-il sur Versailles ? ''Alerte ! On veut profiter du
temps des vacances pour dissoudre la Chambre. Où courir ? Où
• ne pas courir? M. Thiers nous le'paiéral
LE GÉNÉRAL. DUCROT.
Les plus mauvais jours de notre histoire vont-ils recommen-
cer? Oui, je fiaîfe ici quelque, danger caché qui nous menace,
On n'a pas assez poursuivi les journaux..Tenez! tenez! (Avec
un rire de triomphe, et montrant un fragment de journal qu'il ra
masse au pied d'un arbre), tenez, ai-je tort? Ce papier, infecté
du plus mauvais principe, n'est pas sans raison. Quelque ' ré-
publicain pressé, sans doute, l'aura oublié dans sa fuite Cela
se sent du reste. Cette fois-ci on ne dira pas' que j'arrive deux
heures trop tard. J'ai sauvé la société. Comme la Chambre a
eu du nez en nommant une Commission de permanence !
la commission (tous clqssiques).
Quittons ces lieux! Nous avons bien mérité de la patrie I
monsieur beulé (agitant le papier).
Oui, c'était un de ses numéros!
ERNEST D'HERVILLY.
——*=w&&y^=.--------
SIMPLES REFLEXIONS
Après les, victoires, les récompenses; après la conquête! les
gros sous. ^J
Guillaume de Prusse vient' de fixer le chiffre des dotations
qu'il accorde à chacun des lieutenants qni l'ont assisté dans sa
dernière entreprise commerciale.
300,000 thalers sont accordés à Frédéric Charles,. Moîtke,
Boonet Manteuffel; 150,000 thalers à quatre autres particuliers;
100,000 thalers à douze amis de la maison.
Le roi de Bavière a reçu 300,000 thalers pour distribuer com-
me il l'entendra. C'est bien fait pour la Bavière. Ça lui appren-
dra une autre fois à se mêler de ce qui la regarde.
En tout, 3,3000,000 thalers, soit plus de 9,900,000 fr. ■
Il faut convenir que le roi de Prusse, qui nous considère
comme un peuple de pourris, travaille puissamment, à la dé-
composition sociale dans le pays fleuri de la choucroute.
■***■
Les télégrammes nous annoncent que la Chambre des sei-
gneurs (je n'ose écrire des Saignmrs), a voté à l'unanimité le
budget de 1872. Le ministre a fait espérer que la suppression des
crédits ouverts par l'ancienne confédération du Nord et le pro-
duit plus élevé des impôts permettraient d'employer H millions
à l'extinction delà dette.
Si les dix millions qui constituent la dotation avaient été
employés à l'extinction de la dette, le peuple allemand eût été
soulagé d'autant. Le produit plus élevé des impôts dans un pays
qui pipe cinq milliards d'indemnité de guerre, provoque notre
étonnement et prouve l'imbécilité des masses.
S ARDA CANNE.
J'AI REÇU VOTRE H0N0SEE DU
PETIT COURRIER
Monsieur Castel, à Marseille.
Vous me signalez, monsieur, ce fait, que l'ancien gérant du
journal le Sans-Culotte, après avoir'flni les six mois de prison
auxquels il avait été condamné par le conseil de guerre, se voit
retenir-encore sous les verroux pour deux ans., s'il ne paie pas
son amende de 4,800 francs.
Et vous me demandez ce que j'en pense.
Je pense de ce fait particulier, monsieur, ce que j'ai toujours
pensé de l'amende en général : c'est que ce système de pénalité
me semble tout juste aussi équitable que celui qui consiste-
rait à prononcer, pour, le même délit,, la peine de deuxjours de
prison contre un individu et la peine de mort contre,un autre.
Si' le gérant du Sans-Oulotte était un millionnaire, il paierait
ses 4,800 francs d'amende et ne fumerait pas un .cigare dç
moins pour cela ; il ne serait donc pas puni.
Au lieu de cela, c'est un pauvre diable qui n'a pas le sou ; il
fera deux ans de prison ; vous voyea que j'ai raison : pour le
même délit un citoyen est puni, l'autre ne l'est pas ; tout dé-
pend de leur fortune*
Cela nous ramène —ou plutôt, nous laissa au bon temps où
l'on pouvait tuer son voisin quand ou avait le moyen de
payer.
Voilà, cher monsieur, ce que je pense, de l'amende, 1
A propos, si vous voyea le gênerai Ghangarnier dem
donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset sur la place i
château à Versailles.
Recevez, monsieur, etc..
Monsieur bardannac, à Gisors.
Oui, monsieur, oui, vous êtes bien renseigné : Liebknechte!
qui viennent fa passer deyant la
trahison, n'ont été condamnés qu'
leur complice, a été acquitté.
Vous voyez qu'il n'y a pas que les
moins cher en Allemagne qu'en France
A propos , si vous voyez le général
lui donc si ce n'est
du Château & Versaill
J'ai l'honneur, monsieur, etc.
Bebel, les deux socialistes
cour d'assises de Leipzick sous l'inculpation de crime da^
^euxansdeprison.Hepaer"
8 W se payent
_ Changarnier, demandes-
.pas lui qux a perdu son corset sur laplace
<
Bastille
carabi-
Madame caloubot, à Âulun,
Avant de venir à Paris faire vos achats d'été, vous voudrie;
savoir, Madame, s'il est vrai, comme vous le disent tous h
matins les journaux bonapartistes, que la capitale est à fa
et à sang, qu'on y assassine les passants en ^plein midi pont
leur voler les timbres-poste qu'ils peuvent avoir sur eus.etijae
toutes les heures au moins une maison minée par les fé-
dérés s'écroule avec tous ses locataires.
Hélas !... Madame..,, tout cela n'est que trop vrai,.et le;
feuilles bonapartistes ne vous disent encore que la moitié de
la triste vérité
Dans les rues, depuis six heures du matin jusqu'à neuf heu-
res du. soir, on n'entend qu'un cri : A l'assassin I c'est na-
vrant !... pour circuler, on est obligé d'enjamber par
cadavres •**~>t \
Hier à midi, Boulevard Montmartre, l'omnibus de la
a été arrêté par une soixantaine de brigands armés de
nés; on a enlevé leurs vêtements à tous les voyageurs.
La nuit, c'est encore plus terrible !...X>h est réveillé à toute
minute par uno détonation effroyable : c'est une maison qui
saute, quand ce n'est pas un quartier tout entier.
Je ne- voudrais pas vous effrayer, outre mesure ; mais voici s
peu près l'état de.Paris en ce moment :
Quartier Saint-Germain, complètement détruit.
La Bourse, effondrée.
Le Louvre, le grand Opéra, le Panthéon, la Madeleine, Saiat-
Vincent-de-Paul, en ruines.
Le quartier du Château^d'Eau? miné.
Au moment où je vous écris, la placé de la Concorde est ai
flammes. .
Si monsieur votre mari a -encore, des■ ehau&iëttes poorslw
jusqu'en septembre, je vous engage à attendre. . *
A propos, si vous voyez le général Changarnier, demaa^
lui donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset aur la pu
du Château à Versailles.
Veuillez agréer, madame, etc.
Mi
Monsieur Lousertin, à Riom,
Vous vous étonnez
, à propos de ltf coi
qui vient de frapper l'imprimeur du Radipal, qu'y*.'
puisse ètre'puni pour avoir prêté ses presses à iin-joun
Et vous faites cette réflexion assez juste," qu'à ce cofflp^- >
il y a beaucoup de marchands de sommiers élastiques qm
vraient être poursuivis pour complicité d'adultèrev
v Vous avez raison. £ 'y,
Cependant, calmez-vous. Il est question .de réviser if
contre la presse et d'y ajouter une pénalité contre les por
de journaux qui distribueront aux abonnés des numéro?
nant des articles subversifs. ;a„„y
nalistë'
A propos, si vous voyez le général Changarnifli':
demanda
donc si ce n'eit pas lui qui a perdu son coriet; sur .- V
du Château à Versailles.
Recevez, monsieur, etc.
Monsieur Galande, à Perpignan. ^__, ^
Vous désirez, monsieur, que je vous explique pou^
princes d'Orléans ont été rétablis dans leucs grades.
le .général Cremex n'a pas été maintenu dans le siefl(
^0^ ,ce^erao;îâisgûUl,>e:
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si*11!»»»'''1' , .r.jouw
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;.„ri.i!W»ffl*B1Pli
à„ ta.«8 t**-' mm\
.M.pitaUueritmtmMt"
Ctiilatat T«t» Mutité, tte ^mm<
Vous wpMK (fit lu moment où il toi
ijie l> Erate doit sontinuet iiiire fies bêtises
sesroisin3enfrm,t,il o'japhi fie raisen ]
Tioua pto&urieï pas au iliumB fie cerveau lej
treuwreï dans oa salon où tout le monde éter
Si Vous êtes vieux, tant miem pour vous;
longtemps.
A propos, si tous voyes le général Qmg
loi donc si ee n'est pas M qui a perdu ion c
du cnâteaa à VersaiUei,
Veuille! agréer, etc., ete,
IUIKMK £1 AUTRES (1
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--•Hi Mme, récemment mariée, ti»
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Nous-croyons l'avoir résolu fie la manière suivante : Cent des plus remarquables charges du .populaire artiste; ont été réduites au moyen d'un procédé graphique tout
leur conserve l'originalité et la fleur du premier coup de crayon.
Les dessins ainsrreproduits sont d'une délicatesse et d'une fidélité parfaite ; de plus on les a finement coloriés.
Le format choisi est des plus commodes : c'est Yin-qmolo de bibliothèque, très facile à mettre sur ûnà.-tjible.
En somme, l'Album des cent dessins de (Hti est une œuvre à part, que les collectionneurs de notre journal devront se procurer, pour être complets, et qu'achèteront certai
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Gill, F. i
ers, A. Dumas fils,
Lesseps,
Jules Favre, Bismarck, Louis Veuiliot, Marie Sass, \s/o!
Tiiuothée Triaim, Otïenbach, A. Dumas père, Lachaud, Mélingue, Havin, Ponsou du Terrait", Glais-]
Nadar, Frederick Lemailre, Rossini, Jules Vallès, iant'au Beucuon, Paul de Kock, Edmoud Abouc, Gili, F. de Lesseps, J. jMu-ès Ricord les Lutteurs maam.I« Rn„" i,, ™ ■ ~ ---------« -.<
Eugène Pellelau, Emile OllivUr, Auber, Gramei d, Cd.sajr.jac, Belmomet, Cluu„,.fieu,y, .Viennet, Saint- B.u»e, Gustave Doré. Erckeiaun-Ckf aiT G3 Montre?»ï y v"^?-^^'-" ™»
Quertier, Arsène Houssaje, Bcamo et Javal, G.ruier Pages. Sloasiûur X... vle Melou}, Jules Norme, Jules Clarete, Dufauro, ilsr ' ' «■« .v.f«naii, o. luonselet et J. \ aile:
cheur, Eugène Ténol, les Pompiers de Nauterre, N'oër, V." Sardou, les Ce-iures, Gi loulùs île .Mars, 11 Lessive il lOini o OiI'vièV, As-tu dèï
Bancel, Rasp.il, le Rappel, Jules Ferry, les Têtes du Rappel, le jeune Estanceliu, Comme ça se ;— "-' - - " ' ■ m •' -
Uiiiclrd« Funvielle,- le depuié Gidiunre, Guéroult (du Ctier), les Pièces du pape, Laurier et F
France en danger, la Marseillaise.
et, Gainbotta, le Plébiscite, Bélisiiire, Allez la
le prix de l'ALBCM pris «u bureau eut «le tsï iVancs. (Ajouter 1 fr. four le recevoir franco dans les départements).
fiedieiort, GUii-BiJ
^guste 1V.1W, kmmanuél Ar^ GarulSt "' G^tuS^3™^
.u déjeune Capoul ? le Pauvre homme, Richard Wagner Théo, i ,iC™m'eui, le £'
joue, Pre«osi-Paradol,_ Therosa.^ le scieur Latei-rtàre, Félix Pjat et le Mandat mipéraiil. À! fiS.... Gîluii«, Ga *,
,uo. l'Empereur rural, A. BarS, ErneTSa 'c^X
Cotirbei h
Tonte personne qui s'abonner» à VEeHjpse ou [renouvellera son abouneme^t ï»oier un an, pourra retirer dans les bureaux de Vk u
de la jfctittf et de l'Eclipsé pour 9 francs. (Ajou,$ev 1 /h pour te recevoir franco dans les départements.) *Pse, l'Aline
■ -.\.--.A>
I -LA COMMISSION DE PERMANENCE
(Ronde de Nuit)
(La scène représente le parc de Versailles. Il fait nuit. Un vent tiède
souffle, chargé de parfWms capiteux. Grand Silence.)
une pâquerette, s'ouvrant,
Pâques soit loué ! on peut maintenant s'étirer les' pétales.
Ouf! — Les députés sont en vacanees. Plus rien à craindre pour
l'instant. Les souliers.législatifs ne m'-écra seront pas aujour-
d'hui. Yive la liberté I
LÈVENT, qui passe.
Plus bas 1 plus bas ! plus bas 1
Gardez dans vos transporta, gardez la convenance :
Que la Commisiion dite de Permanence
:■ Ne vous entende pasl
UN OISEAU. Il a l'aile basse.
: Je rentre un peu tard au nid de iamille. Ma foi, tant pis 1 vive
la liberté! Cette petite linotte est réellement jolie. Je ne suis
pas fâché d'avoir fait sa connaissance. Elle a du bec, de l'œil,
de la plumeî-Oui, oui, ririquiquiqui 1 Quel mauvais sujet que je
fais. Bah! les vieux grognons de la Chambre sont allés planter
des choux. On peut bien rire. C'est égal, coquin de printemps !
je suis éreintéj ~~jtff-
LE VENT.
Plus-baa! plus-basl plus "bas!
Gardez dan3 vos transports, gardez la convenance»
Etc.
ïjn hanneton, encore au berceau.
Sont-ils réellement en route? Le moment de tuer le ver...
blanc est-il venu? On le dit à Versailles. Les questeurs sont
;aii vert, ils sont même au diable au vert. C'est l'instant...
Demain, à l'aube, je m'envole. O amour 1 ô liberté I
„**""*' le vent, 'dans le lointain.
Que la commission dite de Permanence
^^^h^^| Ne vous entende pat.
LES ARBRES
Chut1 rameaux, taisez-Vous ! Pas un murmure, pas un bour-
geon I Que personne ne pousse une feuille. J'entends, là-bas, un
'bruit de pas. Je vois briller dès couteaux àpapier dans l'ombre.
Silèncel. Ce sont eux. Le général ,Ducrot conduit la ronde.—
Attention*
LÀ.COMMISSION DE PERMANENCE, à Vli-voix.
Oui, marchons en "silence!
MoquoDs-nous du quart comme du tiers.
i y■% Surveillons monsieur Thlers : - _- / fliiu
jS"-' ".■' Calme ! mystère ! et vigilance !.
£j? LE GÉNÉRAL DUCROT
Halte! --je"suis en avance. — Temporisons. — L'ordre me
parait assuré. Ou je suis victorieux, ou j'ai passé l'arme à gau-
iche. Comme c'est à droite que je l'ai passée, je suis triomphant,
'.voilà. En route, surveillons, surveillons.
(La roTtde s'éloigne.)
UN SÂTÏREDE MARBRE
Un degré de chaleur de plus, et je descends de mon- piédes-
tal». Le parc estdéa'tîrt, les nymphes sont.en négligé. -L'heure
. favorable aux doux larcins sonne! La commission de Perma-
nence est loin.-Pat lés cornes de Pan I j'ai bien' envie d'aller
'rire un peu ayee la petite Glaueé, troisième bassin, à gauche,
allée de la Salle de bal. Vive le printemps! Vive 1» Liberté I
{Il descend d& son piïdtstal, et se sauve en gambadent.):
le vemï: ■
Plua bas! plus bas I plus bas!
GardeE dans vos transports, gardez la convenance!
\
'la commission dé Permanence, revenant en désordre sur ses pas.
Le fait est patent. Un audacieux se promène dans le pare.
Paris marcherait-il sur Versailles ? ''Alerte ! On veut profiter du
temps des vacances pour dissoudre la Chambre. Où courir ? Où
• ne pas courir? M. Thiers nous le'paiéral
LE GÉNÉRAL. DUCROT.
Les plus mauvais jours de notre histoire vont-ils recommen-
cer? Oui, je fiaîfe ici quelque, danger caché qui nous menace,
On n'a pas assez poursuivi les journaux..Tenez! tenez! (Avec
un rire de triomphe, et montrant un fragment de journal qu'il ra
masse au pied d'un arbre), tenez, ai-je tort? Ce papier, infecté
du plus mauvais principe, n'est pas sans raison. Quelque ' ré-
publicain pressé, sans doute, l'aura oublié dans sa fuite Cela
se sent du reste. Cette fois-ci on ne dira pas' que j'arrive deux
heures trop tard. J'ai sauvé la société. Comme la Chambre a
eu du nez en nommant une Commission de permanence !
la commission (tous clqssiques).
Quittons ces lieux! Nous avons bien mérité de la patrie I
monsieur beulé (agitant le papier).
Oui, c'était un de ses numéros!
ERNEST D'HERVILLY.
——*=w&&y^=.--------
SIMPLES REFLEXIONS
Après les, victoires, les récompenses; après la conquête! les
gros sous. ^J
Guillaume de Prusse vient' de fixer le chiffre des dotations
qu'il accorde à chacun des lieutenants qni l'ont assisté dans sa
dernière entreprise commerciale.
300,000 thalers sont accordés à Frédéric Charles,. Moîtke,
Boonet Manteuffel; 150,000 thalers à quatre autres particuliers;
100,000 thalers à douze amis de la maison.
Le roi de Bavière a reçu 300,000 thalers pour distribuer com-
me il l'entendra. C'est bien fait pour la Bavière. Ça lui appren-
dra une autre fois à se mêler de ce qui la regarde.
En tout, 3,3000,000 thalers, soit plus de 9,900,000 fr. ■
Il faut convenir que le roi de Prusse, qui nous considère
comme un peuple de pourris, travaille puissamment, à la dé-
composition sociale dans le pays fleuri de la choucroute.
■***■
Les télégrammes nous annoncent que la Chambre des sei-
gneurs (je n'ose écrire des Saignmrs), a voté à l'unanimité le
budget de 1872. Le ministre a fait espérer que la suppression des
crédits ouverts par l'ancienne confédération du Nord et le pro-
duit plus élevé des impôts permettraient d'employer H millions
à l'extinction delà dette.
Si les dix millions qui constituent la dotation avaient été
employés à l'extinction de la dette, le peuple allemand eût été
soulagé d'autant. Le produit plus élevé des impôts dans un pays
qui pipe cinq milliards d'indemnité de guerre, provoque notre
étonnement et prouve l'imbécilité des masses.
S ARDA CANNE.
J'AI REÇU VOTRE H0N0SEE DU
PETIT COURRIER
Monsieur Castel, à Marseille.
Vous me signalez, monsieur, ce fait, que l'ancien gérant du
journal le Sans-Culotte, après avoir'flni les six mois de prison
auxquels il avait été condamné par le conseil de guerre, se voit
retenir-encore sous les verroux pour deux ans., s'il ne paie pas
son amende de 4,800 francs.
Et vous me demandez ce que j'en pense.
Je pense de ce fait particulier, monsieur, ce que j'ai toujours
pensé de l'amende en général : c'est que ce système de pénalité
me semble tout juste aussi équitable que celui qui consiste-
rait à prononcer, pour, le même délit,, la peine de deuxjours de
prison contre un individu et la peine de mort contre,un autre.
Si' le gérant du Sans-Oulotte était un millionnaire, il paierait
ses 4,800 francs d'amende et ne fumerait pas un .cigare dç
moins pour cela ; il ne serait donc pas puni.
Au lieu de cela, c'est un pauvre diable qui n'a pas le sou ; il
fera deux ans de prison ; vous voyea que j'ai raison : pour le
même délit un citoyen est puni, l'autre ne l'est pas ; tout dé-
pend de leur fortune*
Cela nous ramène —ou plutôt, nous laissa au bon temps où
l'on pouvait tuer son voisin quand ou avait le moyen de
payer.
Voilà, cher monsieur, ce que je pense, de l'amende, 1
A propos, si vous voyea le gênerai Ghangarnier dem
donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset sur la place i
château à Versailles.
Recevez, monsieur, etc..
Monsieur bardannac, à Gisors.
Oui, monsieur, oui, vous êtes bien renseigné : Liebknechte!
qui viennent fa passer deyant la
trahison, n'ont été condamnés qu'
leur complice, a été acquitté.
Vous voyez qu'il n'y a pas que les
moins cher en Allemagne qu'en France
A propos , si vous voyez le général
lui donc si ce n'est
du Château & Versaill
J'ai l'honneur, monsieur, etc.
Bebel, les deux socialistes
cour d'assises de Leipzick sous l'inculpation de crime da^
^euxansdeprison.Hepaer"
8 W se payent
_ Changarnier, demandes-
.pas lui qux a perdu son corset sur laplace
<
Bastille
carabi-
Madame caloubot, à Âulun,
Avant de venir à Paris faire vos achats d'été, vous voudrie;
savoir, Madame, s'il est vrai, comme vous le disent tous h
matins les journaux bonapartistes, que la capitale est à fa
et à sang, qu'on y assassine les passants en ^plein midi pont
leur voler les timbres-poste qu'ils peuvent avoir sur eus.etijae
toutes les heures au moins une maison minée par les fé-
dérés s'écroule avec tous ses locataires.
Hélas !... Madame..,, tout cela n'est que trop vrai,.et le;
feuilles bonapartistes ne vous disent encore que la moitié de
la triste vérité
Dans les rues, depuis six heures du matin jusqu'à neuf heu-
res du. soir, on n'entend qu'un cri : A l'assassin I c'est na-
vrant !... pour circuler, on est obligé d'enjamber par
cadavres •**~>t \
Hier à midi, Boulevard Montmartre, l'omnibus de la
a été arrêté par une soixantaine de brigands armés de
nés; on a enlevé leurs vêtements à tous les voyageurs.
La nuit, c'est encore plus terrible !...X>h est réveillé à toute
minute par uno détonation effroyable : c'est une maison qui
saute, quand ce n'est pas un quartier tout entier.
Je ne- voudrais pas vous effrayer, outre mesure ; mais voici s
peu près l'état de.Paris en ce moment :
Quartier Saint-Germain, complètement détruit.
La Bourse, effondrée.
Le Louvre, le grand Opéra, le Panthéon, la Madeleine, Saiat-
Vincent-de-Paul, en ruines.
Le quartier du Château^d'Eau? miné.
Au moment où je vous écris, la placé de la Concorde est ai
flammes. .
Si monsieur votre mari a -encore, des■ ehau&iëttes poorslw
jusqu'en septembre, je vous engage à attendre. . *
A propos, si vous voyez le général Changarnier, demaa^
lui donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset aur la pu
du Château à Versailles.
Veuillez agréer, madame, etc.
Mi
Monsieur Lousertin, à Riom,
Vous vous étonnez
, à propos de ltf coi
qui vient de frapper l'imprimeur du Radipal, qu'y*.'
puisse ètre'puni pour avoir prêté ses presses à iin-joun
Et vous faites cette réflexion assez juste," qu'à ce cofflp^- >
il y a beaucoup de marchands de sommiers élastiques qm
vraient être poursuivis pour complicité d'adultèrev
v Vous avez raison. £ 'y,
Cependant, calmez-vous. Il est question .de réviser if
contre la presse et d'y ajouter une pénalité contre les por
de journaux qui distribueront aux abonnés des numéro?
nant des articles subversifs. ;a„„y
nalistë'
A propos, si vous voyez le général Changarnifli':
demanda
donc si ce n'eit pas lui qui a perdu son coriet; sur .- V
du Château à Versailles.
Recevez, monsieur, etc.
Monsieur Galande, à Perpignan. ^__, ^
Vous désirez, monsieur, que je vous explique pou^
princes d'Orléans ont été rétablis dans leucs grades.
le .général Cremex n'a pas été maintenu dans le siefl(
^0^ ,ce^erao;îâisgûUl,>e:
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Vous wpMK (fit lu moment où il toi
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sesroisin3enfrm,t,il o'japhi fie raisen ]
Tioua pto&urieï pas au iliumB fie cerveau lej
treuwreï dans oa salon où tout le monde éter
Si Vous êtes vieux, tant miem pour vous;
longtemps.
A propos, si tous voyes le général Qmg
loi donc si ee n'est pas M qui a perdu ion c
du cnâteaa à VersaiUei,
Veuille! agréer, etc., ete,
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