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ngarnier.
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kns le sien.
Veuillez;, je vous prie, cesser à mon égard ce genre de plai-
santerie que je trouve de fort mauvais goût.
' A propos, si vous voyez le général Changarnier, demandez-
lui donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset sur la place
du Château à Versailles.
Je vous présente, monsieur, etc.
Monsieur Lourdeau, à Monigeron,
Il est parfaitement exact, ainsi que. vous l'avez lu dans plu-
sieurs journaux, que M. Dumont, administrateur du Figaro, ne
s'est retiré de ce journal qu'à cause de Ja couleur politique
de cette feuille qui était fort éloignée de la -sienne.
.■■■ Vous me dites que cela vous étonne,; car depuis que le Figaro
existe, il en a fait voir a ses leeteurs.de toutes les couleurs et
que, dans le nombre, il est étrange que M. Dumont n'en ai» pas
trouvé une à sa convenance.
Je crois que vous êtes dans le vrai; et j'ajouterai même, que
si vraiment M. Dumont a reconnu que la ligne politique du
Figaro n'était pas conforme à la sienne, il a mis diablement de
temps à s'en apercevoir.
A propos, ti vous voyez le général Changarnier, demandez-
lui donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset sur la place
du château à Versailles.
Recevez, monsieur, etc.
Monsieur Vignereux, à lavai.
"Vous me demandez, monsieur, ce que je "pense de la dispo-
sition qu'il est.question d'introduire dans la nouvelle loi élec-
torale et en vertu de laquelle on ne pourra voter que si l'on a
une année de résidence dans une localité.
Je pense que cette loi semblera juste à tout le monde si l'on
parvient à prouver clairement qu'un commis-voyageur n'a
pas autant d'intérêt à s'occuper des affaires de son pays qu un
maraîcher établi depuis quinze ans à Imenbetty-les-Sableux.
Il peut se faire que l'on découvre tout à coup que le citoyen
qui ne déménage pas possède des capacités civiques hors ligne,
quoique jusqu'ici on ait pensé que son talent se bornait à être
bien/avec son concierge.
A propos, si vous voyez le général Changarnier, demandez-
lui donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset sur la place
du Château à Versailles.
Recelez, monsieur, -etc./..
-
Monsieur g-anbinet, à Cltaum'ànt.
Mon Dieu, monsieur, je ne vous cacherai pas que de toutes
les lettres que j'ai reçues cette semaine, la vôtre est celle qui
m'inspire la plus profonde pitié.
Vous me dites que M. de Lorgeril a ébranlé vos convictions
républicaines et que son argument qui tend à prouver que la
France, entourée d'états monarchiques, ne peut rester en Répu-
blique, vous rallie presque au parti royaliste.
Mon pauvre monsieur, qu'est-ce que vous voulez que je fasse
à ça. Vous aurez probablement, sans vous en apercevoir,
changé de paletot au cercle avec un crétin de votre localité.
Il n'y a plus de remède,
Gardez donc votre infirmité, cher homme, c'est incurable.
Vous comprenez que du moment où il vous paraît si clair
que la France doit continuer à faire des bêtises parce que tous
ses voisins en font, il n'y a plus de raison pour que vous ne
vous procuriez pas un rhume de cerveau le jour où vous vous
trouverez dans un salon où tout le monde éternue.
Si vous êtes vieux, tant mieux pour vous ; ça durera moins
longtemps.
A propos, sï vous Voyez le général Changarnier, demandez
lui donc si ce n'est pas lui qui a perdu son corset >sur la place
du château à Versailles. .
Veuillez agréer, etc. etc.
LÉON BIENVENU.
BALIVERNES ET AUTRES QUESTIONS
Une feûne femme, récemment mariée, vient de se faire ad-
mettre comme membre de la Société Protectrice des animaux
et remplit consciencieusement les devoirs attaches à cette
qualité.
L'autre jour, en.entrant dans la cuisine, elle voit son cordon-
bleu découper une anguille vivante pour 'en faire une matelotte.
— Ah! Jeannette, s'écria-t-elle, comment' pouvez-vous ainsi
martyriser une créature vivante?
— Laissez donc, madame," répondit celle-ci;..ces pauvres
bêtes y sont accoutumées : voilà vingt ans que je les traite
, comme ca !
* ■ ■
**.-■■ ■
Il y-a des journaux qui offrent tous les matins à leuïs lecteurs
Une question posée par Victor Hugo à Va'cquerie et à Meufiiec.
- En voici une que l'auteur de l'Année terrible n'a pas faite à
ses gendres:'
— Dans quel pays les chats 'se servent-ils de mouchoirs?
Réponse.— Dans les pays chauds; — parce qu'il y a des
moustiques et les chassemouches.
*
8 On parlait l'autre jour au foyer des Menus-Plaisirs de lacave
\ -^lyrique de l'Athénée., .
- -^ 11 -paraît, dit un "vaudevilliste que M. Martinet va monter
■ Silvana, œuvre inédite de Weber.
— Allons donc, répartit Mlle Pèrrier, une déboutante fort re-
■ marquée, vous voulez dire qu'il va la descendre.
Tout le monde connaît Arnold, le pédicure des-gens délét-
ères et son célèbre album. Arnold ne se .borîne pas à cueillir les
cors, commeraéôrit'Oochinat dans -ce mê me'Album, il fait aussi
des mots.,
L'empereur du Brésil^ dont il a eu les :piede entre les mainSj
'"à/envoyé a l'artiste pédicure l'ordre cle là. 'Rose.
îaiwaoOTffljfflm'
.....
■ ■■.-.....
Et, comme on s'étonnait du fait :
— De quoi, dit Arnold, c'est un prêté pour un rendu. En lui
enlevant ses cors, j'ai dé-eoré l'Empereur; il me décore, nous
sommes quitter
w ,
Une nouvelle définition de la médecine :
■— L'art de tuer les gens sans que la policé s'en mêle,
Bussy-Rabutin, le spirituel cousin de la tant spirituelle Sé-
vigné, le galant auteur de la tant galante Histoire amoiifeùse des
Gaules,, est aussi .l'auteur de certaine Carie géographique de la
Cour, où se trouve un tableau physiologique, peut-être un
miroir, des nationalités allemande, anglaise et «française.
Courage. ■
Comme un ours.
Comme un lion.
Comme un aigle,-
Beauté.
Comme une statué.
Comme un ange.
Comme un homme.
Savoir.
Pédant.
Philosophe.
De tout un peu.
Conduite,
Ne fait ni bien ni mal.
Aime et fait le mal.
Oublie le mal et le bien qu'il fait et
qu'on lui fait,
Vivre.
Ivrogne.
<3ourmand.
3>élieat.
Maris.
Maîtres.
Valets.
Compagn ons.
Femmes.
Allemands,
Anglais,
Français,
Allemands,
Anglais,
Français,
Allemand,
Anglais,
Français,
Allemand,
Anglais,
Français,
Allemand,
AnglaïSs
FrawçaïS,
AUEbUwDS,
ANGLAIS;
Français,
«m iuoq
Allemandes,
Anglaises,
Françaises,
Dames
i
On sait qu'un tremblement de terre a légèrement secoué l'Al-
lemagne et les Allemands.
Le mouvement a été si violent à Berlin, dit la National-
Zeitung,que depuis la rue de Potsdam jusqu'à la porte d'Eau, il a
déplacé tous les meubles et arrêté toutes les pendules.1
— Eh bien, franchement, il eût mieux fait d'arrêter ceux qui
les ont volées.
GeorgeS/Stennï.
SOKNÊTS-SïLHOUETTES
six
Actes et 3Paroles (1870-71-72)
' Par VICTOR HUGO
Ce radieux génie est comme les prands chênes :
Lesans poussent au ciel leur feuillage épaissi
Attirant toujours plus les voix aériennes,
Et les coups de la foudre aussi.
Jamais il ne maudit massacres, bûchers, chaînes,
Avec élans plus beaux qu'en ces jours de souci,
Le poète criant : « grâce! » à toutes les haines,
Et pour tous les vaincus : — « Merci! »
Sa foidans toi, Paris-martyr, il la confesse,
Défend Garibaldi, comme aurait fart en Grèce
Aristide voyant flétrir Léonidas, - ....
Répond : « Non"! » aux Prussiens... — Sort ingrat et stupide l
La mort lui prend son fils, un Kenvyn le lapide,
« Brûleur ! » lui dit Caïh, « Barbon ! » reprend Midas.
— Parce qu'il est affreux, votre chapeau! 11 me déniait! Il
me crispe les nerfs ! Il me fait mal !
t— L°'est bien, monsieur le directeur, fit Bufio de plus en
plus humble et obéissant.
Le-lendemain, Rufio vint raser M. Béraud, comme i l'ordi-
naire. Celui-ci nW, pas d'abord songé ai chapeau. Toutâ
coup il 1 aperçut a quelques pas de lui sur un fauteuil
Pour le coup, 1 imprésario n'y put tenir. Il écarta brusquement
lebarb.çr. alla droit au chapeau, et s'assit dessus avJcrSïê]
Puis .1 se releva, les yeux etmcelants, et brandnisanUe cha-
peau passe a l'état de simple chiffon ■ * *e 0Ba^
- Nous verrons, s'écria-t-il d'une voix stridente, si TOUS le
porterez encore, maintenant I ' ~
-Je ne l'ai jamais porté, monsieur le directeur, répar*
f'écr°aserTqU,llement' ° "' ™° ^™ W WVTt
ioWiiti
iraud [.avait confondu les deut
révol-
Jdles Cautain.
•—■ BgSfti^gfljThj
GA2&TTE .*., "Ml mil
T»PtOOÈS-T3R0^7ïïU-Vl,T,XJ
Essai d'assimilation
pour dit- ;'
Le théâtre de l'Ambigu-Comique -eut — autrefois
recteur le regrettable Antony Beraud.
Celui-ci se faisait raser touis les matins parun coiffeur du beau
nom de Rufio. .
Rufio habitait la mettre lirais on que son client. Pourtant il ne
se présentait jamais sans son -chapeau. Cela intriguait beau-
coup M. Antony Béraud
— -Pourquoi diable, demanda-t-il uu'jour, à oedernier mettez-
vous un chapeau pour venir ici ?
— Pour pouvoir vous lUHer, monsieur le directeur, répondit
le barbier d'un ton de profond respect.-
* ■■ '-"
- Nlmporte lie cWpeau dé ''RuSo ainsi expliqué ne flattait pas
du tout M. Béraud.
Il faut vous dire que ce couvre-chef-Stait flétri ,par. les anâ,
roussi, huileux, bossu et chauveau possible.
On ne salua jamais quelqu'un avec >un chapeau 'plus ■ hor-
rible.
/^ ",| ■ ' '
Huit jours après, î&. Béraud dit aucdiffeut :
—- Décidément, Rufio, vous faites trop de céréibonies. Votrs '
feriez aussi bien de venir ici sans chapeau.
— Vous êtes bien boa, monsieur-le directeur, répondit' l'autre
avec reconnaissance...
Et plus M. Béraud était bon, plûsRufio crut devôir'êtï'é poli.
Il continua donc de plus belle à venir en chapeau.
■*
Quinze jours plus tard, M. Béraud, déplus en plus agacé,
revint à la charge :
— Ah çâ, Rufio ! dit-il en se contenant avec peine, il ne faut
plus apporter votre chapeau ici,.-'.entendez-vous?
— Pourquoi, monsieur le directeur? questionna Rufio,, ébahi 9
de cette mauvaise humeur. "
- a U \m wï lJ kJ
...... . . ..■ ■ .
. ■ ■ . ...
-
. ■ ■ .
■ Savez-vous comment M,
chapeaux?
, C'est que le sien était aussi vieux, aussi chauve i
tant de tous points que le chapeau de Rufio [ '
Connais toi loi-même, dit la sagesse antique.
Le plaignant.
M. le général Trochu ne s'est point -conformé h cet adasé
prudent. "
Impossible de^ s'asseoir plus lourdement et plus désastreuse-
ment sur son kepi de .oldat, de wlholigwfî de Br4o* qu'il ne
vent de le faire en intentant au Figaro le procès a ue m cour
d'assises juge depuis plusieurs audiences E PW * * K
Mon Dieu I j'en conviens, c'est constant ■ pendant un or-
tamlaPs,Ie«?0roa rasé, chaque matin, Û^vZCJ^i
gouvernement delà Déroule nationale avec plus de brutalité'
peut-être que le fraier Bufw n'en mit onc à barbifler feu
1 imprésario de l'Ambigu...
Mais quoi I je redoute tort que cette seule vérité jaillisse des
débats i
A sfawyr, que le eouvre-aniour de l'ancien défenseur de
Pans est non moins dégommé , non moins avachi, non moins
Roberl-macamm, — et qu'il a eu non moins de cocardes — mie
celui de M. de Villemessant ! , 4
Les Prévenus.
Tout le monde connaît la physionomie sympathique de M de
Villemessant. Elle est non-seulement populaire au café' de
Mulhouse, chez Brebant et au balcon du Châtelet, mais encore
a Irohsdorff, à Lucerae, a Anvers, à Cbambord. Ceux oui pré-
tendent que ce Caleb de la légitimité ressemble à un marchand
de contremarques endimanché, le prennent assurément pour
M. Dardenne de la Orangerie. Il n'y a pas à s'y tromper pour-
tant : M. de Villemessant n'est .pas encore décoré. '
Le rédacteur en chef du Figaro est grand, mince, élégant, dis-
tingue. Figurez-vous notre confrère Nazet un peu vieilli et lé-
gèrement engraissé. H s'exprime avec mesure, réserve et con-
venance. Sa parole abonde en image douces, champêtres et choi-
sies. Ainsi, dans son interrogatoire, nous remarquons cette
phrase qui trahit ses goûts simples, modestes et rustiques :
— Toutes les fois que mon journal a attaqué M, Trochu j'ai
budulaitl...
■— Me Allou, de son banc :
— C'est la nourriture des serpents.
m
M. Auguste Vitu est l'écrivain sérieux de la Physiologie de la
Polka.
C'était jadis l'un des membres les plus influents du cénacle de
la Bohême, l'un des habitués les plus fervents de cet estaminet
de Momus, où la bande,;à Mûrger et à Champfleury se livrait à
des lansquenets inouis, à des baccarats insensés...
Ajoutons que, dans ces parties folles, les joueurs, faute d'ar-
gent, remplaçaient volontiers les napoléons par des haricots.,.
Un soir, Boyer, du Vaudeville, fut présenté dans la maison."..
Bayer était un capitaliste...
EuVapprochant du tapis vert, il entend ces mots prononcés
par Vitu :
ufttU y a quatre francs, messieurs. Qui iest-cô Q,uâ,£ait quatre
francs ?
On se regarde. Mûrger dit :
— Qieile chance! il passe neuf ïois'l
— Allons, messieurs, on ne fait rien ! Faites deux centimes ;
je pars.
Schann-Schaunard compte les coups. Le banquier le ne-
pousse en criant :
— C'est une indignité, c'est pour empoisonner Tna"ve1ne.
—1?arbleul dit Barbara, et il ajoute :
— Je fais quarante centimes I
— Je pars, répète Vitu, — et il va tourner la première carie,
quand Boyer s'écrie ■
—banco l
— Retire-toi, s'exclame Champileury*
Mais le banquier persiste ; on monte sur les chaises: —C'est
un refait.
— Vous avez perdu, dit Vitu II y a huit'francs, mes-enfants,
voilà ce que c'est que d'avoir de l'estomac...
— Banco\ répète Boyer...
— Je me retire, riposte Vftu, vous me devez quatre rfran_ÇS.
Boyerjette un louis sur la table.
On lui rend seize cents haricots.
M
Aujourd'hui, M. Auguste Vitu aremplaoé.lesharicots.pardes
napoléons.
Les Témoins
Le plaignant a fait citer entre autres :
Les généraux Monck, Dumourier, Dupont de Baylen, Raguae,
Grouchy, Pripi, Bazaine, etc., etc., etc., —et les sieurs Judas
Ischariote, Perrinet Leclerc, Machiavel et'Deutz.
Parmi les illustres personnages qui doivent être entendus à la
requête des prévenus, nous distinguons 1V1 M. Zoïie,'Pierre Aré-
tin, Fréron, Réteaux de Vilette, Constant des Mille Colonnes
et'Charles de Bussy.
A son'entrée à l'audience, M. de Villemessant échange une
chaleureuse poignée de main avec -Alexandre de Stamir.
Le.témoin Napoléon III ne répond pas à l'appel de son nom.
TUf6 Laehaud dépose des conclusions tendant à ce que la cour
passe outre, le sieur Napoléon III étant légitimement empêché.
Ces conclusions sont adoptéees.
Au moment où nous nous préparons à quitterl^udience, les
huissiers tirent d'un sarcophage égyptien — apporté au milieu
du prétoire — une momie'dans un merveilleux ête£ de conser-
vation.
,TJne violente odeur de myrrhe, de einame et de bergamotte
se-répand dans la salle
Débarrassé de ses-bandelettes, le général-Changarnier-com-
mence sa déposition.,.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant des péripétieset du
dénoùment de cette cause célèbre.
Pour le moment, nous ne pouvons rien préjuger.
>Comine oir disait alors que Mlle Tautin avait des relations
suivies au Palais :
Adhuc subjtudice Lise est. B&IL-E BJ.OSÛKT,
II