LIGHEURS
LES POCHA RDS
Nous ne connaissons pas de droits plus
sacrés que ceux que donnant le malheur
et la persécution.
Les peehards sont malheureux et per-
sécutés, nous prenons leur défense et
nous leur dédions ce numéro spécial poin-
tes consoler de lalbi cruelle qui les frappe.
Assez longtemps le pochard a été cons-
pué, honni, bafoué, mis au ban de la so-
ciété.
On l'a traqué!...
On l'a déconsidéré !...
On l'a déshonoré I...
On lui a fait boire jusqu'à la lie le litre à
seize de la honte.
Il est temps d'en finir.
Il est temps qu'une voix généreuse et
puissante s'élève en leur faveur et couvre
de ses mâles accents la voix aigrelette-et
pointue des buveurs d'eau 1
Pochards de France !... Pochards d'Eu-
rope !'... Pochards des Deux-Mondes!...
I'Ecmpse vous salue et va combattre pour
vous sous votre noble étendard !...
C'est encore une manière de défendre
la Pologne.
Vive Guillaume III!...
La Rédaction.
LE LIVRE D'OR
Un 'peu complet, le livre d'ot #es pochards
n* embrasserait pas moins de fcrtfié cenfcs volu-
mes. On' comprend que sa publication dépasse-
rait de beaucoup les limite» 'àe notre cadre.
Incapables de donner l'œuvrfe dtais son entier,
nous avons voulu du moite (eô extraire la
moelle.
On remarquera combien l*à souverains
tiennent dans cette galerie tàiè place distin-
guée. De bonne heure, les conduefesàirs de peu-
ples ont compris ce que leur haute situation
leur imposait.
Il n'en manque pas parmi les contéînpàfalTie
qui le comprennent encore . J'aurja.58 pu les
ntommer, mais... la crainte de voir fi*échanger
avec les cabinets étrangers des notes qx& pour-
rfciftnt causer de l'embarras au yoaivefajetnent.,.
Il suffit, je commence:
Née. — Çairiarche et vigneron 'célèbre, Patse
pour ayoir iïrvehté la divine boia&sn ; ibjaiS il est
oien invraisemblable que ses prétttcesseiÊiffs
aient pu s*en passer pendant bî 3<&ngteraps
avant lui. Ce-que"personne ne lni«ont*ste, c'est
d'avoir élevé la "soulographie à 3* tableur d'àne
institution, en prouvant qu'elle pouvait con-
duire son homme jusqu'à 950 ans.
C'est en le voyant un jour dans nuhe tentt«
plus que lâchée que son fils ChSik ïfiM&ita l'ex"-
pression être casquette.
— Oh I oh! s'écria ce fils irrespectueux, via
papa qu'est joliment casquette.
Cette exclamation lui valui d'être rattrtrtîft par
Bon père à son réveil.
Les pères sont bien tous léfe iââ&aea. 33s veu-
lent bien avoir le droit de «'SufeuBSer, tant** con-
testent violemment à leftrs eafact* 3e ^roît d'en
faire autant.
Cham, maudit par son pèra, p%k*a «a ï&jrance
où la rédaction du Chatdvari si"empresBa fie se
rattacher comme caricaturiste- $oîm «te inous
en plaignons pas. Au contraire!
Nestor. Vieux sage quâ in'a pas'TOlê«àTâpu-
tation, car sa coupe ne le quittait jamais.
Homère a décrit longuement cette "mesure ide
Capacité qui répondait à peu près à une feuillette
actuelle. Elle a rendu dans le temps Agamennon
bien jaloux.
Nestor passe pour avoir vécu trois âges
d'hommes. Mais aussi il buvait son vin pur
tout mélange. Ah! c'était le bon temps!
Cambyse. Joli pochard de la Perse. Portait
très bien là boisson, comme le prouve cette
anecdote.
Un de ses favoris l'engageait un jour à siffler
-le petit vin de Perse avec plus de modération.
»— Je vais te prouver, lui dit Cambyse, que
l'excès du via ne m'ôte ni le jugement ni l'a-
dresse.
Sur quoi, vidant une nouvelle poupe, il manda
le fils de son interlocuteur et le rit attacher à
un arbre; puis, s'adressant au papa :
— Si je ne perce pas le cœur de ton enfant
avec cette flèche, tu auras raison, m on vieux,
de trouver que j'ai tort de boire.
Et v'ian! il visa si bien, que la flèche alla
tout juste percer le cœur du gamin.
Qui fat bien collé 1 ce fut le favori.
Alexandr3-le-Grand,350 av. J.-C., fut un des
beaux pochards de son temps. Il a^ait de qui
tenir d'ailleurs car son père Philippe était un
noble ivrogne. Le vainqueur de Darius se Pi-
quait le nez au point de rester deux jours et
deux nuits de suite sous la table. C'est sous la
table qu'il est mort.
Ménandre a pu faire dire à deux personnages :
— Vous avez donc bu plus que le roi
Alexandre.
— Ma foi, tout autant.
— Gela est bien glorieux.
Héliogabale. Empereur romain qui avait le
vin très-gai.
Quand il s'était donné avec quelques amis
une bonne culotte, son historien ifiliiie Lampri-
dius assure qu'il les faisait tous enfermer dans
une chambre et lâchait dessus des lions, des
tigres et des léopards.
Ça donnait motif à des scènes excessivement
drôles.
Septime Sévère (Pas sur les mœurs) bu-,
vait comme un Templier. Il eut le bonheur de
mourir en état d'ivresse,
Tibère, 42 ans avant J.-C. Pochard héroïque,
cet empereur romain, alla jusqu'à prendre de la
ciguë avant de se mettre à table,
Comme le vin est le plus puissant antidote à
ce poison, il était assuré ainsi de voir son désir
de boire triplé par le désir de conserver la vie.
Bruno (Saint). Sous prétexte de fonder un
couvent aux environs de Grenoble, il y créa, au
xie sièele, une distillerie modèle et dotale mon-
de des Chartreuse jaune et verte qui sont si
bienfaisantes à l'estomac.
Les règles des Chartreux sont très-sévères. Ils
ne doivent jamais s'adre-ser la parole les uns
aux autres que pour se rappeler le but de leurs
travaux: « Frère, il faut distiller. »
Venceslas IV, roi de Bohême, doué d'une hu-
meur facile et d'une soîf inextinguible. Quand
on voulait traiter avec lui, il suffisait de l'at-
teler à nne bouteille. Si le vin était bon, c'était
une affaire enlevée. A toutes les questions de
la -partie adverse, il répondait :
— Faîtes comme il vous plaira, mais pour
Bîeu, ne me dérangez pas.
Il a ainsi simplifié beaucoup l'art de la di-
plomatie.
Clarence (duc de) frère, d'Edouard IV, d'An-
gleterre. Comme il était désigné par certaines
prophéties comme devant un jour s'emparer du
trône fraternel, Edouard IV, imbu de cette
royale idée, que le meilleur moyen de n'avoir
à craindre un ennemi le lendemain, c'est de
a'en débarrasser tout de suite, invita son cher
frère à choisir le genre de mort qui lui serait le
plus agréable.
Le duc de Clarence demanda à être plongé
rivant dans une tonne de Malvoisie, désir au-
quel le monarque s'empressa d'aecéder gra-
cieusement (1478).
Bassompierre (François de), lorrain et maré-
chal de France.
Aaa temps qu'il était ambassadeur en Suisse,
H en&HUwnait son cheval, à la suite d'un repas
jplantureîiix avec les députés des treize cantons,
«pand ceux-ci voulurent encore boire avec lui
le w«p de l'étrier.
3&s apportaient avec eux pour cette grave
eérésaoïiie les plus grands verres qu'ils avaient
px t*K2aver.. Bassompierre ut d'un air de pitié la
rev»e de tous ces vîdreeomes et n'ea voyant
auemmà son-gré:
de n'est pas ainsi, dit le maréchal, que se
boit le coup «de rétrier ; c'est dans la botte.
fia mihae temps, il retire une de ses toottes,
la fartremplir, et lairide àpleines gorgées.
Les treâe députés étaient stupides d1adiBi-
ration. Il fallut que treize fois de suite la -botte
se remplit à nouveau et chacun d'eux se fît un
devoir de la vider à son tour.
Raisin (Jean-Baptiste). — Acteur de la comé-
die française. Il était fils d'un musicien. Avec
une semblable origine et portant un nom
comme le sien, s'il n'eût pas été ivrogne c'eût
été en quelque sorte défier la nature. Il mourut
en 1693, année néfaste où le via manqua.
A son lit de mort il confessa que vingt fois
il avait eu giclée de troquer sa femme contre
une bouteille de Champagne.
Pour l'exemple, il est permis de regretter
qu'il ne l'ait pas fait,
LessiEg(Gotthoîd-Ephraïm) philosophe alle-
mand. Rtfusa toujours de voyager sur mer pas
peur des naufrages ; non qu'il craignît de périr,
mais parce qu'il craignait, s'il venait à se noyer
d'être oblige de boire un coup d'eau à la grande
tasse.
— Ah! soupirait-il avec regret, si .(es flots de
la mer étaient du vin !
âîoreau (la dame), fondatrice de l'œuvre des
Petits-Chinois. A été canonisée (célébrée par
ingurgitation de canons) sous le nom de bien-
heureuse mère Moreau.
PAUL PARFAIT.
-♦-
RÊVERIES AU COIN D'UNE BORNE
A l'échelle du vice, le pochard est encore supérieur
au joueur. Il n'aime que le vin, le joueui- aime le
vingt et un.
« *■ •
Quand je suis plein, ce n'est jamais par ma femme.
* *
pimanch« soir, sous le préteste que j'étais en train,
l'employé du çlie.mjn de fer m'a fait descendre du sien.
Pourquoi être si dur au pochard ?.„ ïl a souvent
bien des déboires.
* *
Au fur et à mesure que l'on boit, ou pe.rd de sa. con-
tenance.
« BEUV0NS!.., »
Tais-toi, pâle Raison! — En vain, tu vitupères [
Je veux cueillir encore le Raisin Défendu.
i Topa et masse, beuvons I comme disaient nos pères.
Boire, c'est retrouver le Paradis Perdu !
Buvons, trébuchons, soit! mais quç le cœur éclate |
Salut t éruption d'oublis mêlés d'espoirs !
Je bois! que la Gaîté, cette fleur écarlate,
0 Tristesse, à la fin crève tes bourgeons noirs !
Je bois ! — Adieu, la Terre! et mon âme s'élève ;
Dans le ciel eriflammé son aile fait un trou !
En avant dans l'azur ! en avant dans le rêve I
De l'humaine prison le vin brise l'écrou.
Tais-toi, pâle Raison ! — Bien en vain tu t'indignes
A l'appel du haineux je veux répondre : Absent I
Oh! boire, e'e»t voiler sous les feuilles des vignes
Tout ce vieux monde obscène, éclaboussé de sang !
A ta santé, pauvre homme, à qui ronge le foie
Le vieux vautour Misère, et qui saigne là-bas;
Allons, prend3-moi ce broc : Voici ta part de joie !
Bois, éternel vaincu des éternels combats !
Bois, tu l'as bien gagné ton litre de piquette !
Pauvre homme, à ta santé I — Bois tant que tu voudras:
Hardi! bois au goulot! — Au diable l'étiquette
Que conserve, en public, le moraliste gras!
Sois heureux â ton tour, sois riiîhe, sois superbe,
Soit triomphant enfin ! — Puis sous Jet deux cléments,
Pauvre homme, va dormir dans la fraicheur de i'herbï
Comme un juste, veillé par les oiseaux charmants!
ERNEST D'yERVILT^Y,
DICTïOHNAIRE
DES MOTS A BAYER DE LA UflfiUE BSiHEÛÏ
II!
Allumé (Être). Se colorer des premières luèuy$:
de l'incendie. Ex. : «Était-il paf? — Non, il
était seulement allumé. » Chateaubriand.
Bien (Être). Être à point.
Brlndezlngues sont aux laïques ce que sont
au clergé les «Vignes du Seigneur.» Ex. : «Vous
êtes encore dans les brindezingues. » Le père
Lacordaire.
Casquette (Être). Offrir l'aspect peu solide
de ce couvre-chef.
Quand on est un peu casquette
On peut bien s'passer d'ehapeau.
(Chanson connue.)
Cocarde (Avoir sa). Porter glorieusement les
couleurs du vin.
Complet (Être). Ne plus rien avoir à désirer.
Compte (Avoir son). (Idem.)
Coup die Soleil (Avoir un). Suite d'une expo-
sition trop longue aux rayons du vin.
Culotte (Se donner une). Allusion singulière
à la figure... chauffée de ton par le vin comme
le culot d'une pipe l'est avec le tabac. Ex. *
« Un iyrogne ferait bien mieux de s'acheter un
Com..
pantalon que de se donner une culotte, i
mersori.
Dedans (Etre). Forme elliptique.Pour «"da
les vignes. » Ex. : « Gomment ! encore dedans u
Gavardie.
Slméche (Être). État de celui qui va être .
lumé » tout à l'heure.
Èmu (Être;. Se sentir, sous influence de 1.
première bouteille, un pleur d'attendrissement
dans l'œil. Ex. ■ «L'amphitryon se trouvait
suivant l'expression consacrée, légèrement ému '
Cochinqù.
Festonner «Battre les murailles. »
Gai (Être). Témoigner qu'on n'a pas le vin
triste.
Humecter (S*;. S'imbiber les glandes sali
Yaires,
Et s'humectant d'eognac
L'estomac.
Golmana.
Jeune homme (Avoir son). V. ,, Avoir son
compte. »>
Murailles (Battre les). Témoigner ostensi-
blement qu'on a caressé la bouteille. Ex: L»
veuve Tirouflet battait à proprement parler les
murailles. » Henri Monnier.
Nez (Se le mettre en couleur). Le teinter des
tons les plus vifs.
-- (Se le piquer). Même sens. Ex. : «\irgj.
ginie ne s'était pas une seule fois piqué "le
nez. » Bernardin de Saint-Pierre.
Perpoquet (Etrangler un). Procéder à l'é-
toufftmant d'un toits dtebsinthe par ingur^i-
Et v'ian, v'ii pourtant c'que c'est
Que cTétouf(>r m perroquet.
Alfreide Musset.
Paf (Etre). Etre, asse? gris pour faire « paf [ »
dans le ruisseau,
Parti (Etre). Ba route pour la gloire.
Plumet (Avoir son). Façon noble d'exprimer
le haut degré de poeharderie auquel on est
arrivé. Ex: « La grande duchesse avait ce soir-
là son plumet. » SainhSimm.
Poivre (Etre.)-. Être très-monté de ton. Ex. :
« Je voyais bien qu'il était poivre. » Monsekt.
Pompette, Diminutif gracieux à l'usage de
celui qui a légèrement «pompé. » Ex. : «Hé, me
vlà pompette I » Henri IV.
Raiàe(Etre). Avoir perdu l'élégance ordinaire
de ses mouvements. Ex. : « Il vint à moi raide
comme la justice. » Olympe Aviomri,
Vignes «SU Seigneur (Etre dans las). Façon
pieuse d'être paf. Ex, ; « Mous étions tous dans
les vignes du Seigneur. » iouts Veuillot.
î
i i
POCHARDS DE LETTRES
J'en ai connu quelques-uns : Guichardet,
riiomme-absinthe.,' Roger de Beauvoir, en ces
temps d'alcoolisation brutale sur le comptoir du
mastroquet, avait conservé la tradition du cabi-
net particulier, 4u Champagne frappé et du sou-
per Un ; Pierre Dumont dont notre Grill écrivait:
Lecteurs, au prochain automne,
Si tu vois, cjaus quelque champ,
Le soir, plein comme une tonne.
Ce poète trébnchg,at
Rouler, donnsr de Ja trogne
Dans le fumier, sois humain;
Rimasse-le sans yepgogne,
Et le conduis par la main. /
Privât d'Anglemont, lequel, pour justifier ses
stations nocturnes à Ift kalle et chez ?aul Ni-
q;uef, s'éeriait ayee belle liumeur :
— Que voulez vous? Je suis de la Gomps
loupe i...
Porel, qui, après boire, devenait enrage et es-
sayait de mordre ; Pelloquet, qui se soûlait en
face d'i±n-contradicteur et d'un verre 4W>et
A-Tmand Besnoyers qui m'interpellait les cama-
rades qu'en ces tejrrnes ; . .
— He I là-bas, im îel, j'ai deux mots a te direi
m
D'Heryiiiy a. chanté ee dernier dans des vers
insères — jadis — an Figaro.
Il çaesfi..... -Saluez cet-h.oiiraae à barbe jaune
Qui, ~pqut rimer jadis, s'appela Clodomir. ,-,,■„
Qu'il estgraiid, qu'il est beau, lorsque chez Ivockil troQfl,
Eusancéde Ja foula, — au son du mirlitir...
Appuyé d'une main sur la table tremblante,
Il rêva, au bruit flatteur de aachoppe naissante,
Quand un cri tout ù, coup, suivi de millecna»
Vient d'un -calma si doux retirer ses esprits :
0 muse I redis-moi cette nuit infernale
Où Dupont se levant, plein d'un noble courrous,
Et saisissant son bock que d'un trait il avale,
S'écrie avec ardeur : — 0 mon poète roux,
Clodomir, lève-toi ; iais û de ta prébende ;
Il est des morts qu'il faut... tu me comprend!, pervers.
Pareil à. cet oiseau qu'adore la Hollande,
Resteras-tu toujours perché sur un seul vers t
C'était surtout un gentleman de bière que 1 au-
teur de Bras-Noir, que le rival de Gustave ma,
thieu... . nr ia
Ce qui ne l'empêchait pas d'affectionner
petite goutte... , ;i
Pendant la maladie à laquelle il succomW)
ItfiSL «a'1" „rl»sor»te
<*£&*.....
/;u4v- ...
f«a0 : .
"<*"!&""*
boîte ! f-
"S de dîner au café
Dinïu joignit tow*
rf et une majesté émue, et
ïraj,,^dtuaur^
(LETTRE DE GOILUIÎ
La force prime le irait.
Mais le 'droit n'en esiita pas moio
Donc, parce que des,dépuiés affli)
M une loi, le droit à la bouteille n
Done, Français, poenards présent
Je riens donc vous dire ceci, à v
pledi:
Boira à tire-ta-rigot est le mot
proscrits de Versailles, ja tous of&
dans mon palais 1
Ce que M. Victor Hugo, a fait pt
ferai, moi, pour mes frères les po
Laisseï venir à moi les petits-ru
Ils trouveront chez moi, la mai:
T«rre qu'on raie, la table sous la<
Qu'ils ne croient pas que Berlin
jour) dis jrtns pleins ici. D'ailleu
qn'ua je serait celui-là I
J'ai dit. SjJut,
BEAUX TF
k Mmit (t |)
Un eE&nt était tombé dana
la'rai. Comment ? Une boni
estant militaire, oa voit ç,j.
fe*''«*l
C5!» ''«*Bn
LES POCHA RDS
Nous ne connaissons pas de droits plus
sacrés que ceux que donnant le malheur
et la persécution.
Les peehards sont malheureux et per-
sécutés, nous prenons leur défense et
nous leur dédions ce numéro spécial poin-
tes consoler de lalbi cruelle qui les frappe.
Assez longtemps le pochard a été cons-
pué, honni, bafoué, mis au ban de la so-
ciété.
On l'a traqué!...
On l'a déconsidéré !...
On l'a déshonoré I...
On lui a fait boire jusqu'à la lie le litre à
seize de la honte.
Il est temps d'en finir.
Il est temps qu'une voix généreuse et
puissante s'élève en leur faveur et couvre
de ses mâles accents la voix aigrelette-et
pointue des buveurs d'eau 1
Pochards de France !... Pochards d'Eu-
rope !'... Pochards des Deux-Mondes!...
I'Ecmpse vous salue et va combattre pour
vous sous votre noble étendard !...
C'est encore une manière de défendre
la Pologne.
Vive Guillaume III!...
La Rédaction.
LE LIVRE D'OR
Un 'peu complet, le livre d'ot #es pochards
n* embrasserait pas moins de fcrtfié cenfcs volu-
mes. On' comprend que sa publication dépasse-
rait de beaucoup les limite» 'àe notre cadre.
Incapables de donner l'œuvrfe dtais son entier,
nous avons voulu du moite (eô extraire la
moelle.
On remarquera combien l*à souverains
tiennent dans cette galerie tàiè place distin-
guée. De bonne heure, les conduefesàirs de peu-
ples ont compris ce que leur haute situation
leur imposait.
Il n'en manque pas parmi les contéînpàfalTie
qui le comprennent encore . J'aurja.58 pu les
ntommer, mais... la crainte de voir fi*échanger
avec les cabinets étrangers des notes qx& pour-
rfciftnt causer de l'embarras au yoaivefajetnent.,.
Il suffit, je commence:
Née. — Çairiarche et vigneron 'célèbre, Patse
pour ayoir iïrvehté la divine boia&sn ; ibjaiS il est
oien invraisemblable que ses prétttcesseiÊiffs
aient pu s*en passer pendant bî 3<&ngteraps
avant lui. Ce-que"personne ne lni«ont*ste, c'est
d'avoir élevé la "soulographie à 3* tableur d'àne
institution, en prouvant qu'elle pouvait con-
duire son homme jusqu'à 950 ans.
C'est en le voyant un jour dans nuhe tentt«
plus que lâchée que son fils ChSik ïfiM&ita l'ex"-
pression être casquette.
— Oh I oh! s'écria ce fils irrespectueux, via
papa qu'est joliment casquette.
Cette exclamation lui valui d'être rattrtrtîft par
Bon père à son réveil.
Les pères sont bien tous léfe iââ&aea. 33s veu-
lent bien avoir le droit de «'SufeuBSer, tant** con-
testent violemment à leftrs eafact* 3e ^roît d'en
faire autant.
Cham, maudit par son pèra, p%k*a «a ï&jrance
où la rédaction du Chatdvari si"empresBa fie se
rattacher comme caricaturiste- $oîm «te inous
en plaignons pas. Au contraire!
Nestor. Vieux sage quâ in'a pas'TOlê«àTâpu-
tation, car sa coupe ne le quittait jamais.
Homère a décrit longuement cette "mesure ide
Capacité qui répondait à peu près à une feuillette
actuelle. Elle a rendu dans le temps Agamennon
bien jaloux.
Nestor passe pour avoir vécu trois âges
d'hommes. Mais aussi il buvait son vin pur
tout mélange. Ah! c'était le bon temps!
Cambyse. Joli pochard de la Perse. Portait
très bien là boisson, comme le prouve cette
anecdote.
Un de ses favoris l'engageait un jour à siffler
-le petit vin de Perse avec plus de modération.
»— Je vais te prouver, lui dit Cambyse, que
l'excès du via ne m'ôte ni le jugement ni l'a-
dresse.
Sur quoi, vidant une nouvelle poupe, il manda
le fils de son interlocuteur et le rit attacher à
un arbre; puis, s'adressant au papa :
— Si je ne perce pas le cœur de ton enfant
avec cette flèche, tu auras raison, m on vieux,
de trouver que j'ai tort de boire.
Et v'ian! il visa si bien, que la flèche alla
tout juste percer le cœur du gamin.
Qui fat bien collé 1 ce fut le favori.
Alexandr3-le-Grand,350 av. J.-C., fut un des
beaux pochards de son temps. Il a^ait de qui
tenir d'ailleurs car son père Philippe était un
noble ivrogne. Le vainqueur de Darius se Pi-
quait le nez au point de rester deux jours et
deux nuits de suite sous la table. C'est sous la
table qu'il est mort.
Ménandre a pu faire dire à deux personnages :
— Vous avez donc bu plus que le roi
Alexandre.
— Ma foi, tout autant.
— Gela est bien glorieux.
Héliogabale. Empereur romain qui avait le
vin très-gai.
Quand il s'était donné avec quelques amis
une bonne culotte, son historien ifiliiie Lampri-
dius assure qu'il les faisait tous enfermer dans
une chambre et lâchait dessus des lions, des
tigres et des léopards.
Ça donnait motif à des scènes excessivement
drôles.
Septime Sévère (Pas sur les mœurs) bu-,
vait comme un Templier. Il eut le bonheur de
mourir en état d'ivresse,
Tibère, 42 ans avant J.-C. Pochard héroïque,
cet empereur romain, alla jusqu'à prendre de la
ciguë avant de se mettre à table,
Comme le vin est le plus puissant antidote à
ce poison, il était assuré ainsi de voir son désir
de boire triplé par le désir de conserver la vie.
Bruno (Saint). Sous prétexte de fonder un
couvent aux environs de Grenoble, il y créa, au
xie sièele, une distillerie modèle et dotale mon-
de des Chartreuse jaune et verte qui sont si
bienfaisantes à l'estomac.
Les règles des Chartreux sont très-sévères. Ils
ne doivent jamais s'adre-ser la parole les uns
aux autres que pour se rappeler le but de leurs
travaux: « Frère, il faut distiller. »
Venceslas IV, roi de Bohême, doué d'une hu-
meur facile et d'une soîf inextinguible. Quand
on voulait traiter avec lui, il suffisait de l'at-
teler à nne bouteille. Si le vin était bon, c'était
une affaire enlevée. A toutes les questions de
la -partie adverse, il répondait :
— Faîtes comme il vous plaira, mais pour
Bîeu, ne me dérangez pas.
Il a ainsi simplifié beaucoup l'art de la di-
plomatie.
Clarence (duc de) frère, d'Edouard IV, d'An-
gleterre. Comme il était désigné par certaines
prophéties comme devant un jour s'emparer du
trône fraternel, Edouard IV, imbu de cette
royale idée, que le meilleur moyen de n'avoir
à craindre un ennemi le lendemain, c'est de
a'en débarrasser tout de suite, invita son cher
frère à choisir le genre de mort qui lui serait le
plus agréable.
Le duc de Clarence demanda à être plongé
rivant dans une tonne de Malvoisie, désir au-
quel le monarque s'empressa d'aecéder gra-
cieusement (1478).
Bassompierre (François de), lorrain et maré-
chal de France.
Aaa temps qu'il était ambassadeur en Suisse,
H en&HUwnait son cheval, à la suite d'un repas
jplantureîiix avec les députés des treize cantons,
«pand ceux-ci voulurent encore boire avec lui
le w«p de l'étrier.
3&s apportaient avec eux pour cette grave
eérésaoïiie les plus grands verres qu'ils avaient
px t*K2aver.. Bassompierre ut d'un air de pitié la
rev»e de tous ces vîdreeomes et n'ea voyant
auemmà son-gré:
de n'est pas ainsi, dit le maréchal, que se
boit le coup «de rétrier ; c'est dans la botte.
fia mihae temps, il retire une de ses toottes,
la fartremplir, et lairide àpleines gorgées.
Les treâe députés étaient stupides d1adiBi-
ration. Il fallut que treize fois de suite la -botte
se remplit à nouveau et chacun d'eux se fît un
devoir de la vider à son tour.
Raisin (Jean-Baptiste). — Acteur de la comé-
die française. Il était fils d'un musicien. Avec
une semblable origine et portant un nom
comme le sien, s'il n'eût pas été ivrogne c'eût
été en quelque sorte défier la nature. Il mourut
en 1693, année néfaste où le via manqua.
A son lit de mort il confessa que vingt fois
il avait eu giclée de troquer sa femme contre
une bouteille de Champagne.
Pour l'exemple, il est permis de regretter
qu'il ne l'ait pas fait,
LessiEg(Gotthoîd-Ephraïm) philosophe alle-
mand. Rtfusa toujours de voyager sur mer pas
peur des naufrages ; non qu'il craignît de périr,
mais parce qu'il craignait, s'il venait à se noyer
d'être oblige de boire un coup d'eau à la grande
tasse.
— Ah! soupirait-il avec regret, si .(es flots de
la mer étaient du vin !
âîoreau (la dame), fondatrice de l'œuvre des
Petits-Chinois. A été canonisée (célébrée par
ingurgitation de canons) sous le nom de bien-
heureuse mère Moreau.
PAUL PARFAIT.
-♦-
RÊVERIES AU COIN D'UNE BORNE
A l'échelle du vice, le pochard est encore supérieur
au joueur. Il n'aime que le vin, le joueui- aime le
vingt et un.
« *■ •
Quand je suis plein, ce n'est jamais par ma femme.
* *
pimanch« soir, sous le préteste que j'étais en train,
l'employé du çlie.mjn de fer m'a fait descendre du sien.
Pourquoi être si dur au pochard ?.„ ïl a souvent
bien des déboires.
* *
Au fur et à mesure que l'on boit, ou pe.rd de sa. con-
tenance.
« BEUV0NS!.., »
Tais-toi, pâle Raison! — En vain, tu vitupères [
Je veux cueillir encore le Raisin Défendu.
i Topa et masse, beuvons I comme disaient nos pères.
Boire, c'est retrouver le Paradis Perdu !
Buvons, trébuchons, soit! mais quç le cœur éclate |
Salut t éruption d'oublis mêlés d'espoirs !
Je bois! que la Gaîté, cette fleur écarlate,
0 Tristesse, à la fin crève tes bourgeons noirs !
Je bois ! — Adieu, la Terre! et mon âme s'élève ;
Dans le ciel eriflammé son aile fait un trou !
En avant dans l'azur ! en avant dans le rêve I
De l'humaine prison le vin brise l'écrou.
Tais-toi, pâle Raison ! — Bien en vain tu t'indignes
A l'appel du haineux je veux répondre : Absent I
Oh! boire, e'e»t voiler sous les feuilles des vignes
Tout ce vieux monde obscène, éclaboussé de sang !
A ta santé, pauvre homme, à qui ronge le foie
Le vieux vautour Misère, et qui saigne là-bas;
Allons, prend3-moi ce broc : Voici ta part de joie !
Bois, éternel vaincu des éternels combats !
Bois, tu l'as bien gagné ton litre de piquette !
Pauvre homme, à ta santé I — Bois tant que tu voudras:
Hardi! bois au goulot! — Au diable l'étiquette
Que conserve, en public, le moraliste gras!
Sois heureux â ton tour, sois riiîhe, sois superbe,
Soit triomphant enfin ! — Puis sous Jet deux cléments,
Pauvre homme, va dormir dans la fraicheur de i'herbï
Comme un juste, veillé par les oiseaux charmants!
ERNEST D'yERVILT^Y,
DICTïOHNAIRE
DES MOTS A BAYER DE LA UflfiUE BSiHEÛÏ
II!
Allumé (Être). Se colorer des premières luèuy$:
de l'incendie. Ex. : «Était-il paf? — Non, il
était seulement allumé. » Chateaubriand.
Bien (Être). Être à point.
Brlndezlngues sont aux laïques ce que sont
au clergé les «Vignes du Seigneur.» Ex. : «Vous
êtes encore dans les brindezingues. » Le père
Lacordaire.
Casquette (Être). Offrir l'aspect peu solide
de ce couvre-chef.
Quand on est un peu casquette
On peut bien s'passer d'ehapeau.
(Chanson connue.)
Cocarde (Avoir sa). Porter glorieusement les
couleurs du vin.
Complet (Être). Ne plus rien avoir à désirer.
Compte (Avoir son). (Idem.)
Coup die Soleil (Avoir un). Suite d'une expo-
sition trop longue aux rayons du vin.
Culotte (Se donner une). Allusion singulière
à la figure... chauffée de ton par le vin comme
le culot d'une pipe l'est avec le tabac. Ex. *
« Un iyrogne ferait bien mieux de s'acheter un
Com..
pantalon que de se donner une culotte, i
mersori.
Dedans (Etre). Forme elliptique.Pour «"da
les vignes. » Ex. : « Gomment ! encore dedans u
Gavardie.
Slméche (Être). État de celui qui va être .
lumé » tout à l'heure.
Èmu (Être;. Se sentir, sous influence de 1.
première bouteille, un pleur d'attendrissement
dans l'œil. Ex. ■ «L'amphitryon se trouvait
suivant l'expression consacrée, légèrement ému '
Cochinqù.
Festonner «Battre les murailles. »
Gai (Être). Témoigner qu'on n'a pas le vin
triste.
Humecter (S*;. S'imbiber les glandes sali
Yaires,
Et s'humectant d'eognac
L'estomac.
Golmana.
Jeune homme (Avoir son). V. ,, Avoir son
compte. »>
Murailles (Battre les). Témoigner ostensi-
blement qu'on a caressé la bouteille. Ex: L»
veuve Tirouflet battait à proprement parler les
murailles. » Henri Monnier.
Nez (Se le mettre en couleur). Le teinter des
tons les plus vifs.
-- (Se le piquer). Même sens. Ex. : «\irgj.
ginie ne s'était pas une seule fois piqué "le
nez. » Bernardin de Saint-Pierre.
Perpoquet (Etrangler un). Procéder à l'é-
toufftmant d'un toits dtebsinthe par ingur^i-
Et v'ian, v'ii pourtant c'que c'est
Que cTétouf(>r m perroquet.
Alfreide Musset.
Paf (Etre). Etre, asse? gris pour faire « paf [ »
dans le ruisseau,
Parti (Etre). Ba route pour la gloire.
Plumet (Avoir son). Façon noble d'exprimer
le haut degré de poeharderie auquel on est
arrivé. Ex: « La grande duchesse avait ce soir-
là son plumet. » SainhSimm.
Poivre (Etre.)-. Être très-monté de ton. Ex. :
« Je voyais bien qu'il était poivre. » Monsekt.
Pompette, Diminutif gracieux à l'usage de
celui qui a légèrement «pompé. » Ex. : «Hé, me
vlà pompette I » Henri IV.
Raiàe(Etre). Avoir perdu l'élégance ordinaire
de ses mouvements. Ex. : « Il vint à moi raide
comme la justice. » Olympe Aviomri,
Vignes «SU Seigneur (Etre dans las). Façon
pieuse d'être paf. Ex, ; « Mous étions tous dans
les vignes du Seigneur. » iouts Veuillot.
î
i i
POCHARDS DE LETTRES
J'en ai connu quelques-uns : Guichardet,
riiomme-absinthe.,' Roger de Beauvoir, en ces
temps d'alcoolisation brutale sur le comptoir du
mastroquet, avait conservé la tradition du cabi-
net particulier, 4u Champagne frappé et du sou-
per Un ; Pierre Dumont dont notre Grill écrivait:
Lecteurs, au prochain automne,
Si tu vois, cjaus quelque champ,
Le soir, plein comme une tonne.
Ce poète trébnchg,at
Rouler, donnsr de Ja trogne
Dans le fumier, sois humain;
Rimasse-le sans yepgogne,
Et le conduis par la main. /
Privât d'Anglemont, lequel, pour justifier ses
stations nocturnes à Ift kalle et chez ?aul Ni-
q;uef, s'éeriait ayee belle liumeur :
— Que voulez vous? Je suis de la Gomps
loupe i...
Porel, qui, après boire, devenait enrage et es-
sayait de mordre ; Pelloquet, qui se soûlait en
face d'i±n-contradicteur et d'un verre 4W>et
A-Tmand Besnoyers qui m'interpellait les cama-
rades qu'en ces tejrrnes ; . .
— He I là-bas, im îel, j'ai deux mots a te direi
m
D'Heryiiiy a. chanté ee dernier dans des vers
insères — jadis — an Figaro.
Il çaesfi..... -Saluez cet-h.oiiraae à barbe jaune
Qui, ~pqut rimer jadis, s'appela Clodomir. ,-,,■„
Qu'il estgraiid, qu'il est beau, lorsque chez Ivockil troQfl,
Eusancéde Ja foula, — au son du mirlitir...
Appuyé d'une main sur la table tremblante,
Il rêva, au bruit flatteur de aachoppe naissante,
Quand un cri tout ù, coup, suivi de millecna»
Vient d'un -calma si doux retirer ses esprits :
0 muse I redis-moi cette nuit infernale
Où Dupont se levant, plein d'un noble courrous,
Et saisissant son bock que d'un trait il avale,
S'écrie avec ardeur : — 0 mon poète roux,
Clodomir, lève-toi ; iais û de ta prébende ;
Il est des morts qu'il faut... tu me comprend!, pervers.
Pareil à. cet oiseau qu'adore la Hollande,
Resteras-tu toujours perché sur un seul vers t
C'était surtout un gentleman de bière que 1 au-
teur de Bras-Noir, que le rival de Gustave ma,
thieu... . nr ia
Ce qui ne l'empêchait pas d'affectionner
petite goutte... , ;i
Pendant la maladie à laquelle il succomW)
ItfiSL «a'1" „rl»sor»te
<*£&*.....
/;u4v- ...
f«a0 : .
"<*"!&""*
boîte ! f-
"S de dîner au café
Dinïu joignit tow*
rf et une majesté émue, et
ïraj,,^dtuaur^
(LETTRE DE GOILUIÎ
La force prime le irait.
Mais le 'droit n'en esiita pas moio
Donc, parce que des,dépuiés affli)
M une loi, le droit à la bouteille n
Done, Français, poenards présent
Je riens donc vous dire ceci, à v
pledi:
Boira à tire-ta-rigot est le mot
proscrits de Versailles, ja tous of&
dans mon palais 1
Ce que M. Victor Hugo, a fait pt
ferai, moi, pour mes frères les po
Laisseï venir à moi les petits-ru
Ils trouveront chez moi, la mai:
T«rre qu'on raie, la table sous la<
Qu'ils ne croient pas que Berlin
jour) dis jrtns pleins ici. D'ailleu
qn'ua je serait celui-là I
J'ai dit. SjJut,
BEAUX TF
k Mmit (t |)
Un eE&nt était tombé dana
la'rai. Comment ? Une boni
estant militaire, oa voit ç,j.
fe*''«*l
C5!» ''«*Bn