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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 5.1872

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L ECMPSE

«!((!«

TiuuiPH'

r-scûD1'

second birman. — Pas d'allusion, je te prie, Casmajou.
premier birman. — Marché... comme sur des roulettes,
troisième birman. — Tous dites î

premier birman. — Je dis que nous n'ayons pas de chance.
troisième birman. — Ne m'en parlez pas 1 Le service de Sa
Majesté devient éreintant. Voilà quatre mois que nous sommes
forcés de nous peindre en jaune la figure, de manger du riz à
l'eau en public, de parler du. Roi aux pieds d'or ou de l'Empire du
Soleil-Levant, et tout ça pour des prunes I

second birman. — Moi, ça m'est bien égal de me déguiser en
oriental. Je préfère même ce métier là, à celui de Blouse-Blan-
che. Au moins il n'y a pas de coups à recevoir.

pbemier birman. — Oui, mais pas beaucoup d'argent non
plus. La caisse se vide sans relâche à Chislehurst. Qu'on me
paye mon mois de Japonais, je ne connais que ça 1
troisième birman. — Oui, qu'ils fassent un virement I
premier birman. — Un virement pour les birmans, c'est
juste. Enfin nous sommes roulés pour trois mois au moins, mes
petits agneaux.

second birman. — Il va falloir inventer autre chose. 11 "va
falloir ficher le camp d'abord. Les Parisiens se doutent déjà
que les Japonais et les Birmans, et toutes les ambassades qui
leur tombent de la lune sont des bandes de bonapartistes qui
rentrent dans Paris, pour y attendre le jour d'appuyer les
efforts de la Eouher.

troisième birman. ^- Parbleu I Hier, j'ai été au Jardin des
Plantes pour la vingt-neuvième fois (il faut bien faire son mé-
tier d'ambassadeur curieux), et j'ai rencontré un libéré des pon-
tons que j'avais signalé.il y a un an, alors que je faisais l'ordre.
Il m'a très-bien reconnu. Il voulait m'arraehsr ma fausse
barbe.

premier birman. — Comme c'est agréable ! c est comme moi 1
Quand j'ai fait mon mois de Japonais, qu'on ne m'a .pas encore
payé, j'ai rencontré un préfet du bon temps à Versailles. Nous
avions fait de lactivité dévorante ensemble en province, autre-
fois. _ Il ne m'a pas même salué !
second birman. — Canaille, val

troisième birman. — Ça va mal, ça va mail -. EnfinI —
A-t-on des nouvelles de ce pauvre maréchal ?
second birman. — Merci. Il a bien déjeuné.
troisième birman. — Et de quoi ?

premier birman. — Du rôti de mouton. — Oh! j'en mange-
rais bien, moi, du rôti de mouton, au lieu de ce sale riz que
notre rôle exige que nous mâchions sans cesse I Ah I quand
on m'aura payé mon mois de Japonais, j'en ferai une de ces

bitures1...

second birman. — Tu sais, Casmajou, tu es libre de nous
lâcher, comme les autres. Il y a de la plte« à Chantilly, mon
bon. On a le sac à Chantilly, tu sais...

premier birman. — Non I je n'abandonnerai pas mon vieux
maître ! Ce n'est pas pour un mois de Japonais que je quitterai
un Pietri, qui est si doux.

troisième birman. — Tu aurais tort. Il y a une élection à
faire en Corse, d'ailleurs. — Faut soutenir la famille, jusqu'à
— la mortl

second birman. — Hum ? Exclusivement.

premier birman. —Hum? Exclusivement, bien entendu.

troisième birman (riani). — Parbleu '

Ernest b'Hervilly.

ÉCHOS GAULOIS

. Une scène d'enfant terrible

Grand'raaman a réuni toute la famille à dîner, pour que Ton
ait àjuger les talents culinaires d'une nouvelle bonne, entrée
députa quelques iours seulement à la maison.»

Vers le milieu du dîner, Toto, l'enfant gâté de grand'niainan,
mais avec qui l'on c'a pas pris les précautiqns habituelles,
éprouve un impérieux besoin qui nécessite au plus tôt son dé-
part de 1<* table de famille. .

— Mayie I s'^çrie. vivement grand'maman, en montrant l'enfant
à la bonïi6i .

— Non, crie l'enfant, pas avec elle, avec toi I

— Et pourquoi, monsieur Toto, ne voulez-vous pas aller avee
la bonne?

— Elle est nouvelle, el)e ne sait peut-être past., où c'est !
Jiire général] — Rougeur de la bonne et enlèvement rapide

de Toto que l'on entend crier dans le lointain :
« A gauche, la bonne! c'est à gauche ! »

A la cour d'assises de Chartrey.

LE. président. — Voyons, femme Géromé, vous vous recon-
naissez coupable du crime d'adultère, et votre complice a fait
des aveux. Quelle excuse invoquez-vous pour votre défsnse?

femme géromé. — Que voulez-vous, monsieur le président ?
Je suis nourrice de mon métier, et mon mari passe toutes ses
nuits au cabaret.

A la vente des tableaux de la galerie Pereire, l'affluence a été
telle que même le jour de l'Exposition particulière à laquelle
on ne pouvait entrer qu'avec des billets réservés, les privilé-
giés ont dû faire queue, amqlument comme au théâtre, un jour
de grande première.

Quelques minutes avant l'ouverture, arrive une charmante
vieille dame de beaucoup d'esprit, Mme Achille C.,.., qui, sou
billet à la main, se dirige d'aplomb vers la porte d'entrée.

A la qu§ue 1 A la queue 1 s'écrient avec ensemble tous ceux
qui font le pied de grue depuis une heure.

La. dame ne se déconcerte pas, marche toujours, et ne s'arrête
que devant l'injonction formelle du garde de service, qui lui
dit :

wp Vous n'entendez donc pas, madame, tout le monde vous
dit qu'il faut prendre.la queue.

—• Parfaitement, mon ami, riposte la daine ep allant se plan-
ter au premier rang, j'ai bien entendu, mais j'ai bien le droit
je crois, de prendre la queue par le boa Wut.

Adolphe Dupeuty.

GAZETTE A LA MAIN

Nous ne nous passerons pas notre plume au travers du
corps !...

La marée de nouvelles ne manque point, cette semaine.

En effet, tandis qu'à Aix, — où Cochinat remplace le bon roi
René, — la justice des hommes est en train de préparer une
double besogne au bourreau; tandis qu'à "Versailles, oninstruit
ce procès de Bazaine qu'a jugé l'opinion; taudis que divus Olym-
pio adresse à Théo Nonaneourt une lettre au moins singulière,
— M. Rouher nous tire à hue et mademoiselle Armandine
Maneienne nous sollicite à dia.

Je ne vous parlerai de M. Rouher que pour constater — sans
passion— l'insuccès de sa tentative.

L'ex-grand premier rôle — en chef et sans partage — des
théâtres impériaux du Luxembourg- et du palais Bourbon, est
un comédien de talent ; mais la pièce de rentrée était chose im-
possible ; son cas m'a rappelé celui de l'excellent Pradeau, au
Palais-Royal, dans le Grain de café.

Ja ne vous entretiendrai pas davantage du poulet ampoulé de
M. Victor Hugo à M. Théophile Gautier.

Si j'appréciais ici, comme je l'entends, ce procédé cavalier et
amphigourique, je courrais risque de désobliger un aimable
garçon, — mon collaborateur Ernest d'Herviliy, dont le nom,
sur le tableau de troupe du Peuple souverain, est coudoyé par
eelui de l'auteur des Mémoires de Rigolboche.

Quant à Mlle Maneienne, dont la plupart de nos confrères ont
célébré parle menu la joliesse et l'innocence, vous n'ignorez
point que dimanche, en la cathédrale de Nanterre, elle a reçu
solennellement le chaperon de roses blanches.

J'ai tenu quelque temps garnison à Rueil et à Nanterre tan-
dis que l'ennemi occupait la Malmaison...

Du diable si j'y ai jamais rencontré la gentille Armandine ni
quelqu'une de ses.,, collègues I,..

Les demoiselles qui nous y versaieut la goutte avaient tout
ce qu'il faut pour figurer parmi les vierges, — les Cent vierges,
des Variétés.

Et le reste de la population n'y méritait guère autre chose
que d'être fusillé en Mbc pour ses accointances coupables.

A Rueil, un de mes francs-tireurs rudoyait un gamin, — fils
d'un conseiller municipal, encore en fonctions aujourd'hui, je
crois.

— Les Prussiens sont plus gentils que vous ! s'écrie l'enfant.

— Gomment le sais-tu, morveux ?

— Tiens! papa m'envoie leur porter la soupe, tous les soirs,
à la Malmaison.

Mais revenons à la rosière, — un sujet sur lequel il est doux
do s'étendre.

J'ai peine à me représenter la cérémonie de son couronne-
ment dépourvue du Trim~la-ï-la traditionnel...

Nanterre sans casque à chenille, c'est Adolphe sans Barthé-
lémy, — c'est Jules Favre sans Laluyé, — c'est Gambetta sans
Ranc, Spuller et Pipe-en-Boisl...

Heureusement, Bienvenu, qui est l'un des plus gros bonnets
(rouges) de la commune, — pas de petite capitale, à commune,
hein, MM. de la composition I me rassure par le télégramme
suivant :

Que nul ne s'effraye ou se trompe
Au sujet de l'événement.
Non, rien ne fit défaut à ce couronnement :
S'il eut lieu sans pompiers, il n'eût pas lieu 3ans pompe.

Ihie dame d'un certain âge se présente chez un peintre de
nos amis :

— Monsieur, je voudrais avoir le portrait de mon fils qui est
en Afrique ?

— Bien, madame. Vous avez sans doute une photographie,
un dessin?

— Non, monsieur, non. Mais je l'ai m bien dans la tête...
C'est comme si je le voyais I II est capitaine d'infanterie.

— Voilà déjà un renseignement.

Le peintre fit l'uniforme, le képi, les épaulettes et une
grande moustache.

■=- C'est tout à fait ça, s'écria la dame; il ne manque plus que
la figure.

— Fumait-il, votre fila?

— Beaucoup.

Le peintre fit une pipe et plusieurs nuages de fumée.

— Voici, madame, le portrait de votre fils... quand il fume.

Plusieurs journaux ont annoncé la mort du fameux forgeron
de Gretna-Green. Au temps où celui-ci faisait encore les ma-
riages, un couple se présente à lui.

~- C'est cinq guin'ées, dit l'agent matrimonial, faisant ses
conditions d'avance-

— Comment] dit le fiancé, cinq guinées, mais j'ai un de mes
amis qui n'a donné que vingt shillings!...

— C'est vrai! dit le forgeron, mais, je l'ai déjà marié six
fois... je lui fais une douceur... C'est une pratique...

Calino pends-toi 1

Un jeune calicot laisse tomber sa plume sur des faux-cols
qu'il est en train d'emballer pour un client de province.

Le client se plaindra ; le patron grondera ; que faire?

Une idée lumineuse germe dans l'esprit du maladroit ; il
écrit au bas de la facture de l'envoi la note suivante:

« P. S. Vous trouverez quelques faux-cols tachés, il n'y a
nullement de notre faute, ils se sont tachés en route, »

Théâtres.

Signalons, à la Comédie-Française, une intéressante reprise
du Chandelier de Musset, et le succès d'émotion de Marcel, un
petit drame de famille dans le sentiment de la Joie fait peur.
Auteurs : MM. Sandeau et Decourcelle. Acteurs : MM. Febvre
et Barré, mesdames Nathalie et Royer.

A l'Opéra-Comique, la direction" a oublié de nous convier à
Djamikh. J'en suis fâché aux larmes. J'aurais été si heureux
d'applaudir la charmante musique.,. du Médecin malgré lui !

Au Châtelet, la Bouquetière du marché des Innocents fait un co-
pieux regain de recettes et de bravos. Cette colossale machine
est montée avec un gVand luxe de costumes et de décors. Elle
est supérieurejaient jouée par Charly, piar Laray, par Angelo,
par Duchesne (?) et par mesdames Laurent, Lacressonnière et
Paul Deshayes. Une phrase de la pièce m'a pourtant quelque
peu troublé" dans la bouche de cette dernière :

— Oh ! au Louvre, dit-elle, je tiens si peu de place!...

En vous serrant, madame, alors!

Variétés. — Les Cent Vierges

C'est baroque et fabuleux. Les délicats diront peut-être que
c'est assez inepte au fond et assez brutal dans la forme; les
délicats auront tort. Le bou goût peut faire sourire, il ne fera

jamais rire, et c'est une si délicieuse chose que l'hilarité qu'on
ne saurait se montrer assez reconnaissant envers ceux qui, —
comme MM. Chivot et Duru, — nous procurent ces soubresauts
divins et ces renversements extatiques.

_ Je crois, pourtant, qu'un peu plus d'originalité dans la mu-
sique de M. Lecoq n'aurait rien gâté à l'affaire.

Mademoiselle Van-Ghell devient de plus en plus en voix et en
beauté. Autour d'elle gravitent une douzaine de petites femmes
auxquelles il ne manque que la parole. Les gentilles colonnes l
Vrai I ce serait dommage de les déboulonner !

Un huissier priait un de sas amis de venir le voir; il lui dit
d un air d'importance :

— Venez; nous boirons une bouteille ensemble.

L'ami vient; l'huissier n'avait pas menti d'une syllabe, la
bouteille était là qui attendait. C'était, ou pour mieux dire
c'avait été une bouteille d'eau-de vie. 11 n'y restait plus, tout
au fond, que de quoi remplir un petit verre—[à moitié.

L'ami regardait ce petit verre en bouteille avec consterna-
tion. L huissier le comprit et répondit :

— Oh! il y aura toujours assez d'eau-de-vie soyez tranquille ■
— mon sucre est très fort !

J'ai gardé pour la fin un mot de pockarde du demi-monde que
Balzac, s'il l'eût connu, n'aurait pas manqué de placer dans la
bouchede l'une de ses courtisanes :

C'était au foyer des artistes d'un de nos théâtres de vaude-
ville. — Une jeune actrice venait de s'asseoir, ou plutôt de se
laisser tomber sur une banquette. Sous son rouge, elle était
pale comme une morte. Elle se faisait un abat-jour avec ses
mains, tant ses yeux, cernés et injectés de sang, avait peine à
supporter la lumière. Elle serrait son cachemire autour de sa
poitrine. Elle toussait. Elle hoquetait. Elle tremblait l'ivresse
et Ja nevre...

Un camarade s'approche :'

— Tu n'as pas de raison, ma chère enfant, de te mettre dans
des états pareils. "

-- C'est vrai, d'autant plus que ca me rend malade, oh ! mais
malade !...

Puis avec un geste incroyable :
,.r~ ?afî! ??us autres, nous ne vivons que de Champagne et
d huile de foie de morue !

Emile Blondet.

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