L'ECLIPSE
fSOTRE HOBYELLE PBII?
LA BEVANCHE
L'idée qui fait bouillonner les cerveaux, l'espoir gui fait
bondir les cœurs ont pris, — sinon un corps, — un buste I...
La Revanche vit
désormais, — dans
le marbre et le stuc,
— celui-ci populari-
sant celui-là!--.
Un artiste a pêtrj
pour nous cette ima-
ge de nos rêves...
Il a su lui donner
la flère physionomie
d'une France un ins-
tant abaissée qui se
relève enfin de son lit
de malheurs : sa che-
velure se cabre, son
front se. plisse, ses
sourcils se froncent,
sa lèvre se crispe, ses
gains 80 gonflent,
— cuirassés comme
deux sonnets ju-
meaux d'un poète
d'outre-Rhin I
L'Éclipsé l'offre à
ses abonnés, moins
comme une prime
exceptionnelle sous
le double rapport de
l'exécution magistra-
le et, de la valeur in-
trinsèque, que coiut
me la vulgarisation
d'une grande pensée
patriotique et la'démonstration tangible du but vers lequel nous
marchons...
Chacun voudra avoir cette figure d_ev_ant les y eus.....
§lle forme le pendant, — naturel et inséparable — de la
LTgsBTÉ dçmt, jadis, nous vous avons fait le, cadeau.....
La Liberté et La Revanche sont sœurg,...
I/ung personnifie nos droits dans le présent...
Loutre, nos aspirations yers l'ayenir.
Pris de la "grime pour ngs abonnés :
L§ gtatuette de La Rçvanchk;, avec son piédestal, prise dans
nos bureaux. ............... 6 fr.
Emballée avec soin et prête à être expédiée. ..... 7 »
Le port reste à la charge du destinataire.
N0-T.A.. —■ Noua tenons toujours à la disp.oiitîon de nos abonnés la
statuette de la Liberté aux mentes pris et conditions que celle de la
Revanche,
ENCORE LE MANDAT iiPÉRâTIF
Le iï[êir\orial de la Loire publie, h propos des élections muni-
cipales qui vont avoir lieu à Roanne, le texte du mandat exigé
eLeÏ3 candidats.
Il vij, sans dire, qu'à cette occasion, les Figaro e\ les sous-Fi-
garo de la presse rebavent de nouveau sur le mandat impératif;
baptisé quelque part : mandat-fil-à-la-patte.
Ces_ mêmes feuilles, on se le rappelle, se sont aussi beaucoup
égayées avec le mandat contractuel.
En somme, ni le mapdat impératif, ni le mandat contractuel
ne me paraissent des bêtes si curieuses qu'on veut bien le
dire.
3?t je ne sais vraiment à qui il peut sembler si extraordinaire
que l'on s'entende avec un député ou un conseiller municipal
avant de l'élire, puisque l'on fait bien des condition^ à un
mandataire avant de lui signer sa procuration.
D'ailleurs, avez-vous remarqué que ces écrivains qui rica-
nent du mandaf impératif et du mandat contractuel, cpmme
les eunuques ricanent de la statue de Spartacus, n'ont jamais,
trouvé le moindre alinéa gai pour le mandat discrétionnaire, qui
est bien autrement drôle que tout ce que l'on a jamais pu in-
venter en fait de mandat.
M. Brisson, ]e suppose, demandant l'amnjstie à la Chambre,
parce qu'il l'a promis à ses électeurs, leur a semblé une charge
excessivement risible ; mais ils n'ont jamais trouyé un sourire
pour le duc d'Aumale, étant toujours à la chasse quand on. vo-
tait, après avoir promis à ses mandants d'employer tput son
temps aux affaires du pays.
J'avoue qu'avec la meilleure volonté du monde de ne pas.
manquer de respect au suffrage universel, je ne puis guère me
retenir, en le voyant si arrangeant, de le comparer à un négo-
ciant qui dirait à son employé :
— Je vous donne deux cents francs par mois pour tenir mes
écritures; mais si vous ne les tenez pas, je vous paierai vos
appointements et je serai content tout de même.
Les électeurs de Roanne me semblent dans le vrai en exi-
geant de leurs candidats quelques garanties.
En sonime, il est sans exemple dans la vie ordinaire que l'on
donne un pouvoir à quelqu'un qui doit veiller à vos intérêts,
sans lui demander un peu s'il entend en user pour améliorer
votre situation ou pour vous faire condamner à mort.
LÉON BIENVENU.
PETIT GUIDE
DES AMBASSADEURS BIEN ÉLEVÉS
L'accident arrivé à M. de. Yogné, notre chargé d'affaires en
Turquie, peut se renouveler d'un moment à l'autre pour un de
nos ambassadeurs.
Il est bon de prévenir de semblables catastrophes, qui pour-
raient mettre le feu à l'Europe au moment où l'on s'y attendrait
le moins.
Nous indiquons donc ici la manière de se présenter devant
les principaux souverains du globe sans choquer les conve-
nances ni mettre un pays dans de mauvais draps :
Espagne. — Quand l'on est reçu par le roi d'Espagne, ne
pas lui dire en partant : J'aurai l'honneur de voir demaimVotre
Majesté, si toutefois elle est encore sur le trône.
Il paraît que ça vexe beaucoup les rois d'Espagne.
Italie. — Demander au roi qu'il vous permette de feuilleter
son album aux excommunications. Il aime beaucoup cela.
ÏSaissSe. — En causant, avoir soin de manger les bouts de
chandelles qui peuvent traîner sur les meubles. Cette attention
le dispose très-favorablement.
Aiitrâtflufi.— Dire à François-Joseph du mal d'Alexandre H.
C'est d'un effet magique.
Russie. -- Auprès d'Alexandre II, débiner François-Joseph,.
Il n'y a rien qui le fait riçe autant que cela.
Allemagne. — Oublier sa montre chez l'Empereur.
Il est aux anges ; il la met dans sa poche ; ça le rajeunit de
deux ans.
Chine. — Se coller àous la ceinture de son pantalon, avant
d'entrer une vessie pleine de boyaux de lapins.
Au moindre froncement de sourcils de l'Empereur, tirer son
couteau et s'ouvrir le ventre deyant lui.
Il est dans le ravissement et ypus décore.
Angleterre. — Saluer en levant le coude.
Si c'est fait sans rire, Sa Majesté vous invite à déjeuner.
Arauçanie. — Prêter cent sous au roi Orélie.
11 n'y a rien au-dessus.
Pour conseils dictés far un atdenl patriotisme-,
Turlupin.
LE DERRIÈRE DE U FiltKQE
y$ HQNNEUÎi. SINGULIÈRKMEMT ELAG&
QU
Lp ,S$EGE DE, GONSTANTINOPLE
cm
LE CAS DE ty, DE VOGUE
Tragédie en un acte et en pr-osç, (heureusement)."
PERSONNAGES :
le baron de chauvin us, Français dt la vî$M êca\e, ancien diplo-
mate, ex-rédacteur de protocoles, embrquillem; retraité des
affaires étrangères.
t/l. ONDizUTAUBERGER, Parisien moderne.
AOTB ^JIVIQTJB
SC^NE PREMIÈRE
le baron de châuvinus, seul. (Il tieni à la roa^n le M^ém&pial
diplomatique).— C'en est fait;! Ypilà la France descendtm au
rang de quatrième puissance. Itfpnaco es.Ç son égale! Personne
ne nous respecte plus. M. de Yogué vient d'être insulté, en
plein divan, par le Sultan. Sa Hautesse ne l'a pas fait asseoir I
(Un silence.) Oui, le Commandeur des Croyants n'a pas offert un,
sjége — de Constantinople — à notre ambassadeur. — Q honte '
L'iipnneur de la France a été atteint dans la personne d,u, der-
rière de notre enyoyé plénipotentiaire! Honte I liante ! honte I
(Nouveau silence.} Maïs qu'»perçois-je? M. Gndizutau.berger. Un,
Parisien. Un Français de l'école nouvelle. Quelque gangrené
qu'il soit par la démocratie, je ne puis croire qu'il prendra légè-
rement la grave nouvelle qui ^gïte, qui consterne, qui foudroie
en ce moment tous les journaux sérieusement amoureux de la
gloire française. Hé! M. Ondizutauberger, deux mots, *e. yo.us
prie ?
SCÈNE II
LE BARON DE CHAUVINS. — 6*. Q^DJZTJTAURERÇtER.
tt. .Q^piZUTAUBERCrER. — Plaît-il ?
le baron de ghauvinds. — Vous saygz que le derrière, 4e la
France a été offensé? M- de Vogué n'ayant pas été invité à
s'asseoir en présence du sultan, ne croyez-vous pas q,ue \& Ré-
publique doive demander des explications à la Porte, et même
exjeer àJeÏÏQ des satisfactions rapides et solennelles î
Vf.. Ondizutauberçejr. — Ah! laissez-moi donc tranquille,
avec votre Portel 11 faut qu'une porte soit qu/yerte ou fermée.
Fermez Ja vôtre, sj ça ne vous, fajtj çigg. N^pus n'avons pas be-
soin de courant d'air diplomatique en ce moment, et pour des
causes aussi puériles surtout;.
le baron de cçai/jiinijs. — Cœur a^mitu-ré ! — Ame insen-
sible ! — Français de, la décadence !
iç. ondizutaubhrger. — 2ut ! = tyous^ connaissons.. Il ne
faut plus nous la faire. C'est le vieux jeu. Si on écoutait,
comme autrefois, £qus les diplomates qui disent l'honneur de
leur pays engagé parce que le§ souverains étrangers ne sont pas
toujours prosternés devant eux nous passerions tous notre
temps, à propos, de. cancans de chancellerie, k nous battre avec
nos voisins.. Merci. En voilà agsez. — Nous, ayons déjà été
édifiés sur l'histoire du CQUp de chapeau refusé à M. Bénédetti
par l'empereur d'Allemagne. Il y a deux ans, c'était dans la
personne du chapeau de ce monsieur que la France était jn-
sultée. Aujourd'hui, c'est au der-rièpe de M. de Vogué qu'on a
manqué d'égard. Encore n'en es^on pas bien certain. Zut 1
le barojj de; ^hauvinus. ^5 Honte ! Oh I misérable Républi-
que ! Sous I3. monarchie, ea_ ne serait pas passé comme ça 1
Non! de mon temps, quand, j'étais 39° attaché d'ambassade au
Groëuland, j'en aurais $PP§lé à l'univers! j'aurais rédigé une
note indignée, g'^iira-ia...
m. ONpizuTAUBBRGER. — Quj, ypus aurje^ emmêlé les choses,
poussé 1'amou.r-pro.pre jusqu'à demander VQtre rappel. On au-
rait peqtr-être déclaré la g-|ierre, et parce Que ¥0US n'auriez pas
eu de quqi reposer .votre derrière à la cour du sultan, quatre-
vingt mille hommes, au moins, seraient morts, de part et d'au-
tre, sans savoir pourquoi ; on aurait aussi incendié des villes,
violé des demoiselles, distribué des derniers outrages aux
femmes mariées, et dépensé beaucoup de millions! Aimable
diplomatie de la monarchie ! Mais c'est bien fini ! Nous ne cou-
pons plus là-dedans. D'ailleurs, je ne crois pas beaucoup à
1 même
l'affront fait par le Sultan à M. de Vogué. Il y a c
là-dessous qu'on ne sait pas encore.... ^^e chose
le baron de chàuvjnus. - Cependant, le Mémorial
at. PNDJzumrerger. - Le Mémorial se trompe ^ a l
Car voici ce que disent les Débats. Lisez (il tend l '
baron de Ghauvinus.) e 3°Urr&lau
le baron de chauvinus. — Allons, boni - m m _
bon! — Les faits ont été dénaturés. Ce n'est pas M d ^ '
qui n'a pas été incité à s'asseoir. C'est le sultan qui nP !•« ^
levé quand l'ambassadeur est entré chez lui... ^^«tpas
M. ond}zu?aurerger. -Parbleu! le sultan est très m i ,
Il a un foie gros comme un ballon. Soyez donc leste 7
tois ayee un foie de ce calibre-là ! COUr-
le baron BS chauvinus, - C'est égal. Recevoir assi-a „
présentant de la France, c'est encore un casus belli... re"
M. ONDIZUTAUBEHGER. - Un CUSUS embelli, VOMTOuW ,
Mais, -lisez jusqu'au bout,- le Sultan s'est
^excuser... C'était une distraction ! Sa Hautesst
devenue tout;e pal-e quand elle s'est aperçue de cel
le baron de -crauvinus. - C'est égal, je le rlète n
mon temps, on aurait, fait une enquête ! — Ah ! les tradV
se perdent I... Tout s'en va ! Les ambassadeurs ne servent T
à rien, maintenant. ^ s
m., ondizutauberger. - C'est bien mon avis, monsieur 1
barosn. ]e
BRNEST D'HERVIUT.
L'HOMME Qm SAIT
Tel est le titre d'une brochure qui vient de paraître en ré^
ponse h V^fomme-Femme de M- Dumas fils.
V$offî>?\e-Fe)iT<n\c 0,'était qu'.un horrible pathos.
Les, réponse^ qu'U provoque sont presque généralement des
insanités.
Quelques-unes sont des or4ures.
'L'Homme qui sait est de ces dernières.
Où allons-nous, grands dieux!... Si à propos d/une que.sti.qn
morale ou sociale soulevée par un écrivain de clinique, chacun
se croit autorisé à venir étaler ses plaies à l'amphithéâtre.
Ici, ce chacun est une chacune.
Et je veux encore croire que cette chqoune n'esiste pa^ et
n'est qu'un chacun.
Cependant, comme c'est signé : Uns mère, }\ faut hjpn en pas-
ser par là.
Vous allez voir comme c'est vraisemblable ;
Croyez-vous, qu'il ait pu se trouver une vraie mère pour venir
raconter en 176 pa^es qu'elle a été mariée trois fpia ; la pre-
mière avec un homme qui a dédié sa nuit de noces au docteur
Ricord, la seconde avec un malheureux qui s'est tué pour es-
sayer de prquver à, sa femme qu'il n'avait jamais été'en Tur-
quie, la troisième avec un spirite non respectueux pour §es
ebarmes ?
Croyez-vous qu'il ait pu se troqver une vraie mère pour faire
une pareille confession et y ajouter celle-ci :
« Qu'il vous sqffise d'apprendre qu'à la suite de ces trois ina-
« riages j'ai voulu, être mère et que le mâle que j'ai eu m'pcru
« de conquête, lorsque, par ^e fait, p'est lui qui était de proie.
« Et je m.e su,is arrangé de façon à ce qu'il ignorât à jamais
« le résultat de sa mission accidentelle. »
Çrqyaz-vous qu'il ait p;u, se trouver une vraie rnère pour
donner à sa fille de dix-hui^ ans, les conseils suivante :
« Ma fille, ne te marie pas, garde ta dqt et protège ton céli-
« bat et même ta maternité librement voulue.
« Si un jour, ina pauvre enfant, le désir te prend de devenir
« mère, si je suis encore là, je t'éclairerai ; autrement, je te
« laisserai des instructions écrites: et détaillées. »
Y aura-c-il des illustrations ?...
« Si par- mqlheur tu arrives à aimer VaOmmS pour l'homme,
« tu risques fort de trébucher, etc. etc... ï»
Tout est s,uf ce ton: insensé, ignoble, faux et malsain.
Est-ce que c'est une étude de mœurs cela?
Non,, c'est tout salement l'exhibition d'une plaie dégoû-
tante.
Qu'est-ce que c'est que cette mère qui parle tout le temps
de son désir d'avoir un enfant et qui n/g pas l'air 4e s^ douter
que la corde de la maternité ne peut vibrer qu'après celle de
l'amour.
C'est une hardiesse, sans doute, p.our uuo femme d'imprimer
Le mâle qui m'a eue !... Cela peut être un succès de scandale
et de librairie ; mais c'est aussi faux de, sentiment que sale
d'expression.
Allons donc, madame, taisez-vous, car vous n'êtes
la
femme que vous djtes ,• vous savez bien que la femme ne peut
en même temps aimer son enfant et cracher sur l'amour qui Ie
lui a donné.
Ou yous posez — d'une triste pose d'ailleurs I...
Ou vous êtes un phénomène. — Alors, allez vous faire dissé-
quer par M. Dumas fils.
Mais non, laissez-nous croire que vous n'existez pa9, tous
êtes un homme.
Vous avez voulu yous amuser et faire une brochure oïl le
poivre ne manque pas.
Soyez heureux, ça, y est.
M/ais» ^raii c'est biènj malpropre.
LÉON BIENVENU, '
CHEZ 14 BARONNE DE VENTREBLElJ
Le thSi#e repréieute la salon d'été de madame la baronne de g ]a
bleu, en son château de Karbouadeo (Finistère). Le « m,e°r °ui,StV,
bàvbnne est vieux, fané, mais pas Louis XV. Les bustes ae leur3
do Marie-Antoinette et de LouM-le-Désiré, en marbre, m?™'Ji Deus
grosses lèvres et leur grosnez «urdes fûts de colonnes, ÇJ. ■ de
gravures où, dans les rameaux d'un saule, se dessinent ■ r.g giace
la Famille-Royale, sont accrochées de chaque côté de la s1 amis,
du salon. Au lever du rideau, la Baronne, entourée «Ç^ révolte-
devise sur les événements du jour. L'attitude de 31. xniers . .
particulièrement.
la baronne. — Jaraidieul mes amis. Je ne crojais P"fC|)
mou 8ge il me faudrait reprendre le chemin de 1 exi •
ell'
^:,:^f
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du '
A. qui i
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graffisa,.
nièce 1° «'
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BJii.tL.f«#1""
,,m„i«tf»test«q«'»t*""
u mm (ta»»1 te ^ ~
U Dtoivel te poriesmouaœ, j»™tal
«s«aiwwW tapnwMs.'
le respect de lenr droit, à la tête de cent 1
L'ASiriiariius. — Ohl Tudunel... si V
La monve, - L'abbé, jeter-moi le col
mai l'épee, et, au nom du Roi, eu ayant'
loqueteux ! Nos amante, jadis, faisaiet
ta catin connue,.. C'étaient des orar
l'abbé [/( lotiMs el st waucue). - Le
LA EiRONNB.—allons, tous n'êtes qu'ai
comme disait M. de Voltaire I A votre p
rais cette cotte noire, et je bataillerais,
sondard.
•uoxioiœsx -Hum?
Dtam.pmi.-Bleb!
liiBi.-SappeleHoua, madame, les
Pnotatillarre... In robina d'aui(
cimmedes...
^-im..Wl!tfc.le!)TOrol)
W^»and,o,ile permettent de
"'^aestonsdeso,,^, '
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fSOTRE HOBYELLE PBII?
LA BEVANCHE
L'idée qui fait bouillonner les cerveaux, l'espoir gui fait
bondir les cœurs ont pris, — sinon un corps, — un buste I...
La Revanche vit
désormais, — dans
le marbre et le stuc,
— celui-ci populari-
sant celui-là!--.
Un artiste a pêtrj
pour nous cette ima-
ge de nos rêves...
Il a su lui donner
la flère physionomie
d'une France un ins-
tant abaissée qui se
relève enfin de son lit
de malheurs : sa che-
velure se cabre, son
front se. plisse, ses
sourcils se froncent,
sa lèvre se crispe, ses
gains 80 gonflent,
— cuirassés comme
deux sonnets ju-
meaux d'un poète
d'outre-Rhin I
L'Éclipsé l'offre à
ses abonnés, moins
comme une prime
exceptionnelle sous
le double rapport de
l'exécution magistra-
le et, de la valeur in-
trinsèque, que coiut
me la vulgarisation
d'une grande pensée
patriotique et la'démonstration tangible du but vers lequel nous
marchons...
Chacun voudra avoir cette figure d_ev_ant les y eus.....
§lle forme le pendant, — naturel et inséparable — de la
LTgsBTÉ dçmt, jadis, nous vous avons fait le, cadeau.....
La Liberté et La Revanche sont sœurg,...
I/ung personnifie nos droits dans le présent...
Loutre, nos aspirations yers l'ayenir.
Pris de la "grime pour ngs abonnés :
L§ gtatuette de La Rçvanchk;, avec son piédestal, prise dans
nos bureaux. ............... 6 fr.
Emballée avec soin et prête à être expédiée. ..... 7 »
Le port reste à la charge du destinataire.
N0-T.A.. —■ Noua tenons toujours à la disp.oiitîon de nos abonnés la
statuette de la Liberté aux mentes pris et conditions que celle de la
Revanche,
ENCORE LE MANDAT iiPÉRâTIF
Le iï[êir\orial de la Loire publie, h propos des élections muni-
cipales qui vont avoir lieu à Roanne, le texte du mandat exigé
eLeÏ3 candidats.
Il vij, sans dire, qu'à cette occasion, les Figaro e\ les sous-Fi-
garo de la presse rebavent de nouveau sur le mandat impératif;
baptisé quelque part : mandat-fil-à-la-patte.
Ces_ mêmes feuilles, on se le rappelle, se sont aussi beaucoup
égayées avec le mandat contractuel.
En somme, ni le mapdat impératif, ni le mandat contractuel
ne me paraissent des bêtes si curieuses qu'on veut bien le
dire.
3?t je ne sais vraiment à qui il peut sembler si extraordinaire
que l'on s'entende avec un député ou un conseiller municipal
avant de l'élire, puisque l'on fait bien des condition^ à un
mandataire avant de lui signer sa procuration.
D'ailleurs, avez-vous remarqué que ces écrivains qui rica-
nent du mandaf impératif et du mandat contractuel, cpmme
les eunuques ricanent de la statue de Spartacus, n'ont jamais,
trouvé le moindre alinéa gai pour le mandat discrétionnaire, qui
est bien autrement drôle que tout ce que l'on a jamais pu in-
venter en fait de mandat.
M. Brisson, ]e suppose, demandant l'amnjstie à la Chambre,
parce qu'il l'a promis à ses électeurs, leur a semblé une charge
excessivement risible ; mais ils n'ont jamais trouyé un sourire
pour le duc d'Aumale, étant toujours à la chasse quand on. vo-
tait, après avoir promis à ses mandants d'employer tput son
temps aux affaires du pays.
J'avoue qu'avec la meilleure volonté du monde de ne pas.
manquer de respect au suffrage universel, je ne puis guère me
retenir, en le voyant si arrangeant, de le comparer à un négo-
ciant qui dirait à son employé :
— Je vous donne deux cents francs par mois pour tenir mes
écritures; mais si vous ne les tenez pas, je vous paierai vos
appointements et je serai content tout de même.
Les électeurs de Roanne me semblent dans le vrai en exi-
geant de leurs candidats quelques garanties.
En sonime, il est sans exemple dans la vie ordinaire que l'on
donne un pouvoir à quelqu'un qui doit veiller à vos intérêts,
sans lui demander un peu s'il entend en user pour améliorer
votre situation ou pour vous faire condamner à mort.
LÉON BIENVENU.
PETIT GUIDE
DES AMBASSADEURS BIEN ÉLEVÉS
L'accident arrivé à M. de. Yogné, notre chargé d'affaires en
Turquie, peut se renouveler d'un moment à l'autre pour un de
nos ambassadeurs.
Il est bon de prévenir de semblables catastrophes, qui pour-
raient mettre le feu à l'Europe au moment où l'on s'y attendrait
le moins.
Nous indiquons donc ici la manière de se présenter devant
les principaux souverains du globe sans choquer les conve-
nances ni mettre un pays dans de mauvais draps :
Espagne. — Quand l'on est reçu par le roi d'Espagne, ne
pas lui dire en partant : J'aurai l'honneur de voir demaimVotre
Majesté, si toutefois elle est encore sur le trône.
Il paraît que ça vexe beaucoup les rois d'Espagne.
Italie. — Demander au roi qu'il vous permette de feuilleter
son album aux excommunications. Il aime beaucoup cela.
ÏSaissSe. — En causant, avoir soin de manger les bouts de
chandelles qui peuvent traîner sur les meubles. Cette attention
le dispose très-favorablement.
Aiitrâtflufi.— Dire à François-Joseph du mal d'Alexandre H.
C'est d'un effet magique.
Russie. -- Auprès d'Alexandre II, débiner François-Joseph,.
Il n'y a rien qui le fait riçe autant que cela.
Allemagne. — Oublier sa montre chez l'Empereur.
Il est aux anges ; il la met dans sa poche ; ça le rajeunit de
deux ans.
Chine. — Se coller àous la ceinture de son pantalon, avant
d'entrer une vessie pleine de boyaux de lapins.
Au moindre froncement de sourcils de l'Empereur, tirer son
couteau et s'ouvrir le ventre deyant lui.
Il est dans le ravissement et ypus décore.
Angleterre. — Saluer en levant le coude.
Si c'est fait sans rire, Sa Majesté vous invite à déjeuner.
Arauçanie. — Prêter cent sous au roi Orélie.
11 n'y a rien au-dessus.
Pour conseils dictés far un atdenl patriotisme-,
Turlupin.
LE DERRIÈRE DE U FiltKQE
y$ HQNNEUÎi. SINGULIÈRKMEMT ELAG&
QU
Lp ,S$EGE DE, GONSTANTINOPLE
cm
LE CAS DE ty, DE VOGUE
Tragédie en un acte et en pr-osç, (heureusement)."
PERSONNAGES :
le baron de chauvin us, Français dt la vî$M êca\e, ancien diplo-
mate, ex-rédacteur de protocoles, embrquillem; retraité des
affaires étrangères.
t/l. ONDizUTAUBERGER, Parisien moderne.
AOTB ^JIVIQTJB
SC^NE PREMIÈRE
le baron de châuvinus, seul. (Il tieni à la roa^n le M^ém&pial
diplomatique).— C'en est fait;! Ypilà la France descendtm au
rang de quatrième puissance. Itfpnaco es.Ç son égale! Personne
ne nous respecte plus. M. de Yogué vient d'être insulté, en
plein divan, par le Sultan. Sa Hautesse ne l'a pas fait asseoir I
(Un silence.) Oui, le Commandeur des Croyants n'a pas offert un,
sjége — de Constantinople — à notre ambassadeur. — Q honte '
L'iipnneur de la France a été atteint dans la personne d,u, der-
rière de notre enyoyé plénipotentiaire! Honte I liante ! honte I
(Nouveau silence.} Maïs qu'»perçois-je? M. Gndizutau.berger. Un,
Parisien. Un Français de l'école nouvelle. Quelque gangrené
qu'il soit par la démocratie, je ne puis croire qu'il prendra légè-
rement la grave nouvelle qui ^gïte, qui consterne, qui foudroie
en ce moment tous les journaux sérieusement amoureux de la
gloire française. Hé! M. Ondizutauberger, deux mots, *e. yo.us
prie ?
SCÈNE II
LE BARON DE CHAUVINS. — 6*. Q^DJZTJTAURERÇtER.
tt. .Q^piZUTAUBERCrER. — Plaît-il ?
le baron de ghauvinds. — Vous saygz que le derrière, 4e la
France a été offensé? M- de Vogué n'ayant pas été invité à
s'asseoir en présence du sultan, ne croyez-vous pas q,ue \& Ré-
publique doive demander des explications à la Porte, et même
exjeer àJeÏÏQ des satisfactions rapides et solennelles î
Vf.. Ondizutauberçejr. — Ah! laissez-moi donc tranquille,
avec votre Portel 11 faut qu'une porte soit qu/yerte ou fermée.
Fermez Ja vôtre, sj ça ne vous, fajtj çigg. N^pus n'avons pas be-
soin de courant d'air diplomatique en ce moment, et pour des
causes aussi puériles surtout;.
le baron de cçai/jiinijs. — Cœur a^mitu-ré ! — Ame insen-
sible ! — Français de, la décadence !
iç. ondizutaubhrger. — 2ut ! = tyous^ connaissons.. Il ne
faut plus nous la faire. C'est le vieux jeu. Si on écoutait,
comme autrefois, £qus les diplomates qui disent l'honneur de
leur pays engagé parce que le§ souverains étrangers ne sont pas
toujours prosternés devant eux nous passerions tous notre
temps, à propos, de. cancans de chancellerie, k nous battre avec
nos voisins.. Merci. En voilà agsez. — Nous, ayons déjà été
édifiés sur l'histoire du CQUp de chapeau refusé à M. Bénédetti
par l'empereur d'Allemagne. Il y a deux ans, c'était dans la
personne du chapeau de ce monsieur que la France était jn-
sultée. Aujourd'hui, c'est au der-rièpe de M. de Vogué qu'on a
manqué d'égard. Encore n'en es^on pas bien certain. Zut 1
le barojj de; ^hauvinus. ^5 Honte ! Oh I misérable Républi-
que ! Sous I3. monarchie, ea_ ne serait pas passé comme ça 1
Non! de mon temps, quand, j'étais 39° attaché d'ambassade au
Groëuland, j'en aurais $PP§lé à l'univers! j'aurais rédigé une
note indignée, g'^iira-ia...
m. ONpizuTAUBBRGER. — Quj, ypus aurje^ emmêlé les choses,
poussé 1'amou.r-pro.pre jusqu'à demander VQtre rappel. On au-
rait peqtr-être déclaré la g-|ierre, et parce Que ¥0US n'auriez pas
eu de quqi reposer .votre derrière à la cour du sultan, quatre-
vingt mille hommes, au moins, seraient morts, de part et d'au-
tre, sans savoir pourquoi ; on aurait aussi incendié des villes,
violé des demoiselles, distribué des derniers outrages aux
femmes mariées, et dépensé beaucoup de millions! Aimable
diplomatie de la monarchie ! Mais c'est bien fini ! Nous ne cou-
pons plus là-dedans. D'ailleurs, je ne crois pas beaucoup à
1 même
l'affront fait par le Sultan à M. de Vogué. Il y a c
là-dessous qu'on ne sait pas encore.... ^^e chose
le baron de chàuvjnus. - Cependant, le Mémorial
at. PNDJzumrerger. - Le Mémorial se trompe ^ a l
Car voici ce que disent les Débats. Lisez (il tend l '
baron de Ghauvinus.) e 3°Urr&lau
le baron de chauvinus. — Allons, boni - m m _
bon! — Les faits ont été dénaturés. Ce n'est pas M d ^ '
qui n'a pas été incité à s'asseoir. C'est le sultan qui nP !•« ^
levé quand l'ambassadeur est entré chez lui... ^^«tpas
M. ond}zu?aurerger. -Parbleu! le sultan est très m i ,
Il a un foie gros comme un ballon. Soyez donc leste 7
tois ayee un foie de ce calibre-là ! COUr-
le baron BS chauvinus, - C'est égal. Recevoir assi-a „
présentant de la France, c'est encore un casus belli... re"
M. ONDIZUTAUBEHGER. - Un CUSUS embelli, VOMTOuW ,
Mais, -lisez jusqu'au bout,- le Sultan s'est
^excuser... C'était une distraction ! Sa Hautesst
devenue tout;e pal-e quand elle s'est aperçue de cel
le baron de -crauvinus. - C'est égal, je le rlète n
mon temps, on aurait, fait une enquête ! — Ah ! les tradV
se perdent I... Tout s'en va ! Les ambassadeurs ne servent T
à rien, maintenant. ^ s
m., ondizutauberger. - C'est bien mon avis, monsieur 1
barosn. ]e
BRNEST D'HERVIUT.
L'HOMME Qm SAIT
Tel est le titre d'une brochure qui vient de paraître en ré^
ponse h V^fomme-Femme de M- Dumas fils.
V$offî>?\e-Fe)iT<n\c 0,'était qu'.un horrible pathos.
Les, réponse^ qu'U provoque sont presque généralement des
insanités.
Quelques-unes sont des or4ures.
'L'Homme qui sait est de ces dernières.
Où allons-nous, grands dieux!... Si à propos d/une que.sti.qn
morale ou sociale soulevée par un écrivain de clinique, chacun
se croit autorisé à venir étaler ses plaies à l'amphithéâtre.
Ici, ce chacun est une chacune.
Et je veux encore croire que cette chqoune n'esiste pa^ et
n'est qu'un chacun.
Cependant, comme c'est signé : Uns mère, }\ faut hjpn en pas-
ser par là.
Vous allez voir comme c'est vraisemblable ;
Croyez-vous, qu'il ait pu se trouver une vraie mère pour venir
raconter en 176 pa^es qu'elle a été mariée trois fpia ; la pre-
mière avec un homme qui a dédié sa nuit de noces au docteur
Ricord, la seconde avec un malheureux qui s'est tué pour es-
sayer de prquver à, sa femme qu'il n'avait jamais été'en Tur-
quie, la troisième avec un spirite non respectueux pour §es
ebarmes ?
Croyez-vous qu'il ait pu se troqver une vraie mère pour faire
une pareille confession et y ajouter celle-ci :
« Qu'il vous sqffise d'apprendre qu'à la suite de ces trois ina-
« riages j'ai voulu, être mère et que le mâle que j'ai eu m'pcru
« de conquête, lorsque, par ^e fait, p'est lui qui était de proie.
« Et je m.e su,is arrangé de façon à ce qu'il ignorât à jamais
« le résultat de sa mission accidentelle. »
Çrqyaz-vous qu'il ait p;u, se trouver une vraie rnère pour
donner à sa fille de dix-hui^ ans, les conseils suivante :
« Ma fille, ne te marie pas, garde ta dqt et protège ton céli-
« bat et même ta maternité librement voulue.
« Si un jour, ina pauvre enfant, le désir te prend de devenir
« mère, si je suis encore là, je t'éclairerai ; autrement, je te
« laisserai des instructions écrites: et détaillées. »
Y aura-c-il des illustrations ?...
« Si par- mqlheur tu arrives à aimer VaOmmS pour l'homme,
« tu risques fort de trébucher, etc. etc... ï»
Tout est s,uf ce ton: insensé, ignoble, faux et malsain.
Est-ce que c'est une étude de mœurs cela?
Non,, c'est tout salement l'exhibition d'une plaie dégoû-
tante.
Qu'est-ce que c'est que cette mère qui parle tout le temps
de son désir d'avoir un enfant et qui n/g pas l'air 4e s^ douter
que la corde de la maternité ne peut vibrer qu'après celle de
l'amour.
C'est une hardiesse, sans doute, p.our uuo femme d'imprimer
Le mâle qui m'a eue !... Cela peut être un succès de scandale
et de librairie ; mais c'est aussi faux de, sentiment que sale
d'expression.
Allons donc, madame, taisez-vous, car vous n'êtes
la
femme que vous djtes ,• vous savez bien que la femme ne peut
en même temps aimer son enfant et cracher sur l'amour qui Ie
lui a donné.
Ou yous posez — d'une triste pose d'ailleurs I...
Ou vous êtes un phénomène. — Alors, allez vous faire dissé-
quer par M. Dumas fils.
Mais non, laissez-nous croire que vous n'existez pa9, tous
êtes un homme.
Vous avez voulu yous amuser et faire une brochure oïl le
poivre ne manque pas.
Soyez heureux, ça, y est.
M/ais» ^raii c'est biènj malpropre.
LÉON BIENVENU, '
CHEZ 14 BARONNE DE VENTREBLElJ
Le thSi#e repréieute la salon d'été de madame la baronne de g ]a
bleu, en son château de Karbouadeo (Finistère). Le « m,e°r °ui,StV,
bàvbnne est vieux, fané, mais pas Louis XV. Les bustes ae leur3
do Marie-Antoinette et de LouM-le-Désiré, en marbre, m?™'Ji Deus
grosses lèvres et leur grosnez «urdes fûts de colonnes, ÇJ. ■ de
gravures où, dans les rameaux d'un saule, se dessinent ■ r.g giace
la Famille-Royale, sont accrochées de chaque côté de la s1 amis,
du salon. Au lever du rideau, la Baronne, entourée «Ç^ révolte-
devise sur les événements du jour. L'attitude de 31. xniers . .
particulièrement.
la baronne. — Jaraidieul mes amis. Je ne crojais P"fC|)
mou 8ge il me faudrait reprendre le chemin de 1 exi •
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le respect de lenr droit, à la tête de cent 1
L'ASiriiariius. — Ohl Tudunel... si V
La monve, - L'abbé, jeter-moi le col
mai l'épee, et, au nom du Roi, eu ayant'
loqueteux ! Nos amante, jadis, faisaiet
ta catin connue,.. C'étaient des orar
l'abbé [/( lotiMs el st waucue). - Le
LA EiRONNB.—allons, tous n'êtes qu'ai
comme disait M. de Voltaire I A votre p
rais cette cotte noire, et je bataillerais,
sondard.
•uoxioiœsx -Hum?
Dtam.pmi.-Bleb!
liiBi.-SappeleHoua, madame, les
Pnotatillarre... In robina d'aui(
cimmedes...
^-im..Wl!tfc.le!)TOrol)
W^»and,o,ile permettent de
"'^aestonsdeso,,^, '
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