L'ÉCLIPSÉ
Pour se» i. .
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i en huit i
3 de pièces de
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j ont été
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termes des anciennes mesures supprimées.
0OBvers«tion> Ies ces expressions qui rappellent un sys-
1, e6t *di^ "lissent de la circulation,
tèmorenveise r Commission du mètre entend un mon-
gi un mem°re a°
sie„ dire tout haut:
s Vi,e la "i"18 '-
TU^iffiera et lui demandera ra.son.
s ,„„ si l'on dit devant lui :
^folteitunn^d'unea^l
"totoUet a fini par mettre les pouces, quoiqu'il eût reçu
T„ëPpermetta pas non plus qu'on le toise, ni que l'on crie
v *> froids ■ Tendez-lui la jjcrcfe.
^iUntend parler du Pape, il ne bougera pas, mais il tendra
l'ofeiUe Prêt à sauter sur celui qui viendrait à parler du
"TU les gens qu'il rencontrera, il demandera ,
Combien y a-t il de Faris a Versailles? , ..
a™ lui dit: quatre lieues au lieu de seize kilomètres, il
.iLera un fort coup de parapluie sur le nez du monsieur. .
T ,'est ou'à cette condition que l'on parviendra à avoir rai-
° ,,,,„ Jincipe routinier qui, d'altération en altération, nous
induits à tolérer que les limonadiers du boulevard nous
lr,ent des bocks dont il faut boire cinq ou six de suite pour
que l'humidité arrivât un peu dans l'estomac.
GAZETTE A LA MAIN
torsoue Oaulaineourt, duc de Yicence, fut envoyé a Samt-
«H'I, en qualité d'ambassadeur, par Napoléon I", ce-
i,,i ci lui ht une recommandation expresse :
N'éDarffhez rien, là-bas, pour nous représenter digne-
.... jï ne veux pas que nous ayons l'air de bourgeois enn-
S s Puisque les Basses et le Czar a,ment le luxe et la bonne
S ayez plus de luxe qu'eux, et, surtout meilleure table.
r.ùlaincourt se conforma aux instructions de son maître.
tCs un souper à la suite d'un bal donne a 1 ambassade
française, me assiettée de poires fut servie aux invités, qui
avait coûté cent vingt-cinq louis I...
Une antre fois notre représentant regala ses hôtes de cerises
» m francs la pièce, dont les corbeilles circulaient avec la mê-
me abondance que si ces fruits n'eussent été qu'à une dizaine
'j'ignore si l'es dîners de l'Elysée voient s'entasser sur la
nappe blanche des primeurs aussi dispendieuses...
Tout me porte à croire, au contraire, qu'on y mange la soupe
en famille... ., . , .
Mais je ne pais m'empecher de trouver qu on y mange la
soupe un peu bien souvent !... _ ,
Il y a, en ce moment, sur notr^ pave de France, tant d Alsa-
cien-Lorrains qui ne savent oùîchercher là pâtée et l'abri I. ;.
La scène désagréable, — pour M. de Saint-Albin, — qui s'est
passée dernièrement au café du Helder entre ce rédacteur du
Sport et un turfiste susceptible, me rappelle un différend du
même genre auquel j'ai assisté, voici deux ou trois ans, dans
un estaminet du Quartier-Latin.
Deux messieurs sont en train de se disputer. Le premier
s'écrie :
— Ca ne se passera pas ainsi !
— J'y compte, riposte le second.
—Nous nous battrons.
— Volontiers.
— Tout de suite.
— Si vous voulez.
— Vous n'y mettez aucune opposition ?
— Aucune.
— Parfaitement. Vous êtes l'insulté. Vous avez donc le choix
des armes ..
— C'est la règle.
— Que choisissez-vous ? Le pistolet ?
— Non.
— L'épée?
— Quoi donc, alors ?
L'autre, levant la main :
— Je choisis les giiïïes, — et comme je suis l'insulté, —
vous l'avez dit, — c'est convenu. — C'est à moi de tirer le
premier !
Un spéculateur avait, pour une peccadille financière, été
sévèrement admonesté par ses confrères
— Le voilà, dit l'un de ceux-ci, condamné à dix ans d'hon-
nêteté.
— Rassurez-vous, s'exclama X..., il ne les fera pas\
En police correctionnelle
Le président à un Gavroche prévenu de vagabondage :
— Où demeurez-vous ?
— Chez maman.
— Et qu'est-ce que vous y faites, chez madame votre mère?
— M'sieu, j'aide la brave femme.
-' Et qu'est-ce qu'elle fait, celte brave femme?
— Mon magistrat, elle ne fait rien.
CH4TELET. — REPRISE DE PATRIE
Décidément, Patrie est un drame superbe. Depuis les triom-
phes en ce genre, prétendu historique, de notre grand et cher
,um.a^. Pulle pièce de ce calibre n'a été charpentée, machinée,
coevillee avec plus d'art ingénieux, de simplicité calculée et
ne dextérité magistrale. Nulle n'a été animée de passions plus
empoignantes, d'un mouvement plus réel, de sentiments plus
nobles et plus humains à la fois.
;„rn?"eP"se ^e Patrie fera encaisser de copieuses recettes aux
intelligents directeurs du Châtelet.
Dunis.ine et Charly sont rentrés dans leurs deux créations du
sp„ , h Kysoor et du duc d'Albe qui leur sont comme une
SJ1 PJau- Impossible de s'y montrer plus complets et plus
snit ! ?ous n'a,ons rien à leur dire à ce sujet, qui ne leur
o ! ^1-m soir Par les bravos et les rappels du public,
saut ,fhaJS' daus Kîu-lop-Van-Der-Noot, est moins élé-
Nr,^Ue ^rton» ~~ mais autrement jeune, emporté et terrible,
ni.; sine ferons pas à mademoiselle Duguerret la mauvaise
pu sauterie de la comparer à Fargueil.
sière 1 °1S •a?llerret a le ma:sque commun, la voix gros-
forep' .ei'eitte triviaL En revanche, dans certains côtés de
!„„,, ae bmtalitè du personnage,elle s'est élevée à... fa tau-
"nr de son mandat. Au fo-
causait de tout et de tous'
Shénéela ré0UTerture des Italiens" (
Au foyer, pendant les longs eutr'actes, on
du prinee Napoléon et de M Ca-
' la résurrection de
mAo-mnP0S^de- ce demier théâtre, quelqu'un rappelait, — dans
ISS de Journalistes, - qu'il avait eu jadis quelques- pie-
i-K I quelques soirées fructueuses.
L_tS.m e,e*aî questionna l'un des causeurs.
__ ™>leul dum AUienae florermtl..
Politim,f^Vmais^n! s'exclama le directeur d'une feuille
troDUM» m«ntiapp^,Ui0n)afait événement, mais non! vous vous
wumpez, m_<m cher, Flor a'ereinte pas l'Athénée.
Dernièrement, dans un théâtre de banlieue, on représentait
la pièce Elle est folle, — par M. Scribe, si j'ai bonne mémoire.
Vous savez le sujet :
Un mari, jaloux de sa femme au point d'en être aliéné, se
figure que ce n'est pas lui, mais elle, qui a le coup de marteau.
Il va quérir un médecin, et il le consulte avec une inquiétude
aussi sincère que déplacée.
On était à cette entrevue du médecin et du mari.
Le médecin écoutait le mari dans une belle pose méditative,
assis, la tête inclinée, le menton sur ses mains, et les mains
croisées au-dessus de sa canne...
11 paraît que le plancher du théâtre n'était pas le chef-d'œu-
vre de la menuiserie moderne.
Au plus chaud moment delà scène, la canne dumédecin ren-
contre uue crevasse et glisse subitement dans un troisième
Grand embarras du médecin, qui tenait à sa pose.
C'est égal; il fait contre mauvaise fortune bon cœur, et n'en
garde pas moins mordicus son attitude, le menton sur ses mains
et les mains en l'air, appuyées sur le vide, — à la grande hila-
rité de la salle, qui avait remarqué l'accident.
Mais ce n'est pas tout :
Au bout d'un instant, le médecin et le mari se lèvent en-
semble et passent à l'autre côté de la scène.
Autre accident alors :
C'est la canne que le machiniste avait ramassée, et qui re-
paraît subitement à 1 endroit où elle s'était engloutie, qui se
dresse, qui s'allonge, et qui paraît étonnée de ne plus trouver
son propriétaire.
Cette fois toute la salle est partie !
Après l'embarras du médecin sans canne, voir l'inquiétude
de la canne sans médecin !
Cette double et palpitante situation a fait le succès de la
pièce, qui est allée aux étoiles I
Qui n'a ■ connu l'incommensurable mur rouge sur lequel
Nadar avait badigeonné sa carte au bout de la rue Saint-La-
zare, et ce petit hôtel où il photographiait jadis le monde des
lettres, —sans succursales?
Un jour, un provincial, après avoir.pos^ chez l'artiste, voulait
absolument ramener celui-ci dans son département.
Le projet ne souriait que médiocrement à Nadar. Pour le
décider, l'autre se met à lui vanter les beautés inédites de son
village et les douceurs de la campagne.
Le photographe l'interrompit :
— Laïstez-inoi donc tranquille avec votre verdure I... Ici, du
moins, je puis contempler des bois,
Il avait vu sur un chantier !
■ A la conférence de Berlin :
— Sire, dit Alexandre à Guillaume, je vous félicite des con-
quêtes que vous avez faites sur la France.
r— Oh ! répond Guillaume modestement, peu de chose, deux
départements.
— Trois, répond François-Joseph.
— Comment, trois ? Est-ce que Bismarck m'aurait caché
quelque chose.
— Eh bien ! et l'Eure... avec toutes vos pendules.
Les empereurs rirent comme des petites folles.
Une anecdote à Chislehurst :
Un soir, le capitulard de Sedan pleurait, entre sa femme et
son fils, ?ur la situation de la dynastie.
— Quelle admirable page vous vaudront dans l'histoire vos
affreux malheurs. Vous serez grand comme Louis XVI, dit la
mère.
— Plus grand, interrompit le petit qui commence a savoir
un peu d'histoire ;
Et comme ses parents le regardaient avec étonnement.
— Dame, acheva l'enfant, pour que papa fût de la taille de
Louis XVI, il faudrait qu'il eût la tête de moins !
On envoya coucher le môme immédiatement.
Depuis l'annexion à la Prusse de deux de nos provinces, un
département a pris le nom de Meurthe-et-Moselle.
Ne serait-il pas plus juste, pour rappeler les odieuses vic-
toires de la Prusse, d'appeler ce département :
Le département de jHeurire-et-Moselle?
Vive la décentralisation !
On a donné dernier em en tune première représentation au théâ-
tre de Brest.
La pièce était, du reste, fort 'exécrable, et elle s'est achevée
au milieu d'un ouragan de sifflets.
— L'auteur■- l'auteur! vociférait le public.
L'auteur lui-même a eu le courage de venir sur la scène et
de dire :
— Mesdames et messieurs, comme je suis le père du four, j'es-
père que vous voudrez bien m'acquitter.
Un industriel de la rue du Caire vient d'afficher :
CHAPEAU! RABA&AS
BONNETS RABAGAS
Les chapeaux Rabagas sont sans doute des chapeaux,à cli-
que, et les bonnets Rabagas — des bonnets de police.
Au moment où une hétaïre de bas étage passait^ sur le bou-
levard, un ivrogne tombe sur le trottoir et crie à la fille de
chagrin :
■—Dites donc, madame, puisque vous faites le trottoir, vous
devriez le faire un peu moins dur.
Un jeune débutant dans Cythère était tombé entre les grif-
fes d'une impure vieille et roublarde, qui voulait à toutes forces
lui faire reconnaître un fils qu'elle avait eu dans sa jeunesse.
— Mais enfin, madame lui fit observer l'ingénu, comment
voulez-vous que je reconnaisse votre fils?... Il est plus âgé que
moi !
J'ai parlé de mademoiselle Blanche d'Antigny, l'autre jour.
Cette jeune personne se plaignait dernièrement devant sa
marchande de modes de n'avoir pas un moment à elle, tant les
chalands abondaient, et de ne pouvoir s'occuper de ses propres
affaires.
— Pourquoi Madame ne fait-elle pas comme moi ? répartit
naïvement la modiste. Quand je suis trop pressée, je prends des
ouvrières !
Emile Blondet.
VALENTINO. Les Concerts Arban ont été inaugurés au mi-
lieu d'une prodigieuse affluenee de dileuanti. Tout ce que Paris
renferme d'amateurs de bonne musique était présent à cette
fête musicale dont le soutenir restera gravé dans la mémoire
de ceux qui ont eu le bonheur d'y assister. La société chorale
des Enfants de Lutèce, les solistes de l'orchestre, tout le
monde s'est surpassé, éiectrisé par la verve entraînante du
fougueux 8t habile chef d'orckestre.
Le numéro 3 du Musée Universel (25 centimes U numéro, chez
tous les libraires) contient des articles de MM. Legouvé (de
l'Académie française), A. Maugin, L. Larcliey, J. Clacetie;ua
intéressant travail de R, Gortambert, avec carte, sur l'Akace
et les frontières de t'Est, ainsi que de splendides gravures.
Publication de l'administration do TÉCLIPSE
10 centimes la livraison. — 50 centimes la série.
DICTIONNAIRE HISTORIQUE, ÉTYMOLOGIQUE ET ANECDOTIQUE
DE
L'ARGOT PARISIEN
Sixième édition des Excentricités du Lang-age
Revue, corrigée, augmentée de moitié, et mise à la hauteur
des Révolutions du jour
Texte par Lorédan Larceiey. — Dessins par J. Féraï et Ryckebusch
AVIS DES ïÉbrUTETJIt.S
On a déjà fait bien des dictïonnair&s d'argot, mais celui que nouf
publions est le seul dont cinq éditions aient consacré l'utilité réelle,
L'auteur ne s'est pas endormi sur son succès. Il a compris que
ebaque année lui imposait, en amenant des mots, le devoir de
parfaire son œuvre, et il n'a jamais cessé d'y travailler. Ainsi
a-t il été amené à reconnaître dans le titre ; Dictionnaire histo-
rique de l'argot parisien, le seul qui convînt à sor.i œuvre, où se
rencontrent toutes les façons de parler en usage dans les mondes
aui constituent l'agglomération parisienne, depuis celui du sport
jusqu'à celui de la haute et de la basse pègre, depuis ct;lui du jour-
nalisme jusqu'à celui de la caserne, depuis celui des cocottes jusqu'à
cel'ii des ateliers, depuis celui des Ministères et de l'Assemblés
jusqu'à celui de la Halle. Les argots différents de Paris ont là leur
vrai dictionnaire historique, et son utilité générale n'a pas besoin
d'être expliquée davantage.
L'OUVRAGE SERA COMPLET EN 30 LIVRAISONS ENVIRON OU 6 SÉRIES
ÎO centimes la livraison.
50 cexvtim.es la série
(Ajouter 5 centimes par livraison et 1S centimes par série
pour recevoir franco de port le dictionnaire de l'argot parisien.-
La maison du Petit Jardin d'hiver, 21, passage verdeau,
se recommande aux amateurs du beau. Les bouquets à la main,
bouquets de vases, corbeilles de table, etc., y sont faits avec
un goût et une légèreté qui sont, en quelque sorte, la marque
de fabrique de cette maison.
EnflensibiUsateur Dnchesne.— Guérison, extraction
et pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.
NE pas découdre, pour les robes de soie et de laine. Vête-
ments pour deuil teints tout faits en teintures fines, à la Tein-
turerie Européenne. 2e étage, 26, boulevard Poissonnière.
Cuivre argenté
1 fr.
par la poste
1 fr. 50
Ce qui caractérisera la nouvelle édition de la légende expli-
cative des dix principes positifs de la médaille coLnméinorauve
que la Librairie Républicaine à Lyon a fait frapper, c'est eette
description :
Le bounet phrygien en perspective représente l'affranchis-
sement.
Le droit à la science, à l'ordre et au progrès.
C'est ; la Marche naturelle de l'Humanité.
Nous ne pouvons qu'applaudir à la résolution virile prise par
la Librai-ie R'ipublicune de vulgariser les principes positifs. La
même librairie met sous presse le fac-.-imile de fa Médaille
commémorative, avec sa légende explicative et ses combinai-
sons larges, ainsi qu'un programme des livres positifs et amu-
sants à publier pour les enfants républicains par des positivistes
de l'école d'Aug. Comte.
La feuille légende aura pour titre :
LA RAISON A LA FRANCE RÉPUBLICAINE.
Prix : § centimes.
Pour la propagande : cent exemplaires 3 fr, le mille 20 fr.
franco). Envoyer les souscriptions à la Librairie Républiciine, à
Lyon, 40, ploce de Lyon, qui demande aussi des correspon-
dants sérieux.
Sur demande, les abonnés à la Politique positive (paraît depuis
le 16 avril 1872, le 1er et le 16 de chaque mois, 50 c. le numéro
franco) dirigée par M. E. Sémérie, recevront gratuitement le
programme de la Librairie Républicaine, à Lyon.
CHEMIN DE FER DE L'OUEST
AVIS IMPORTANT
La Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest a l'honneur
d'informer le public que le Bureau du service de Paris à Lon-
dres par D'eppe et Newhaoen, actuellement, 7, rue de la Paix,
sera transféré, 10, rue du Quatre-Septembre, à l'angle de la rue
Ménars, le 16 octobre prochain.
: ; . ■■
■■.:i, U-XTXKOMë).
LA MIGNONNE
NOUVELLE MACHINE A CODDRE 100 et 150 fr.
poinc indécousable, à main et au pied, pour
famille, lïngèce,coutunïrc.Gros et détail. Où
envoie le prospectus ; un demande des agents.
X. ESCANOS, m« Grenéta, 3, Paria
Exiger le nom : LA MIGNONNE.
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k ENTREPÔT GÉNÉEAL, EUE BICHEB, -45 A
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TU^iffiera et lui demandera ra.son.
s ,„„ si l'on dit devant lui :
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"totoUet a fini par mettre les pouces, quoiqu'il eût reçu
T„ëPpermetta pas non plus qu'on le toise, ni que l'on crie
v *> froids ■ Tendez-lui la jjcrcfe.
^iUntend parler du Pape, il ne bougera pas, mais il tendra
l'ofeiUe Prêt à sauter sur celui qui viendrait à parler du
"TU les gens qu'il rencontrera, il demandera ,
Combien y a-t il de Faris a Versailles? , ..
a™ lui dit: quatre lieues au lieu de seize kilomètres, il
.iLera un fort coup de parapluie sur le nez du monsieur. .
T ,'est ou'à cette condition que l'on parviendra à avoir rai-
° ,,,,„ Jincipe routinier qui, d'altération en altération, nous
induits à tolérer que les limonadiers du boulevard nous
lr,ent des bocks dont il faut boire cinq ou six de suite pour
que l'humidité arrivât un peu dans l'estomac.
GAZETTE A LA MAIN
torsoue Oaulaineourt, duc de Yicence, fut envoyé a Samt-
«H'I, en qualité d'ambassadeur, par Napoléon I", ce-
i,,i ci lui ht une recommandation expresse :
N'éDarffhez rien, là-bas, pour nous représenter digne-
.... jï ne veux pas que nous ayons l'air de bourgeois enn-
S s Puisque les Basses et le Czar a,ment le luxe et la bonne
S ayez plus de luxe qu'eux, et, surtout meilleure table.
r.ùlaincourt se conforma aux instructions de son maître.
tCs un souper à la suite d'un bal donne a 1 ambassade
française, me assiettée de poires fut servie aux invités, qui
avait coûté cent vingt-cinq louis I...
Une antre fois notre représentant regala ses hôtes de cerises
» m francs la pièce, dont les corbeilles circulaient avec la mê-
me abondance que si ces fruits n'eussent été qu'à une dizaine
'j'ignore si l'es dîners de l'Elysée voient s'entasser sur la
nappe blanche des primeurs aussi dispendieuses...
Tout me porte à croire, au contraire, qu'on y mange la soupe
en famille... ., . , .
Mais je ne pais m'empecher de trouver qu on y mange la
soupe un peu bien souvent !... _ ,
Il y a, en ce moment, sur notr^ pave de France, tant d Alsa-
cien-Lorrains qui ne savent oùîchercher là pâtée et l'abri I. ;.
La scène désagréable, — pour M. de Saint-Albin, — qui s'est
passée dernièrement au café du Helder entre ce rédacteur du
Sport et un turfiste susceptible, me rappelle un différend du
même genre auquel j'ai assisté, voici deux ou trois ans, dans
un estaminet du Quartier-Latin.
Deux messieurs sont en train de se disputer. Le premier
s'écrie :
— Ca ne se passera pas ainsi !
— J'y compte, riposte le second.
—Nous nous battrons.
— Volontiers.
— Tout de suite.
— Si vous voulez.
— Vous n'y mettez aucune opposition ?
— Aucune.
— Parfaitement. Vous êtes l'insulté. Vous avez donc le choix
des armes ..
— C'est la règle.
— Que choisissez-vous ? Le pistolet ?
— Non.
— L'épée?
— Quoi donc, alors ?
L'autre, levant la main :
— Je choisis les giiïïes, — et comme je suis l'insulté, —
vous l'avez dit, — c'est convenu. — C'est à moi de tirer le
premier !
Un spéculateur avait, pour une peccadille financière, été
sévèrement admonesté par ses confrères
— Le voilà, dit l'un de ceux-ci, condamné à dix ans d'hon-
nêteté.
— Rassurez-vous, s'exclama X..., il ne les fera pas\
En police correctionnelle
Le président à un Gavroche prévenu de vagabondage :
— Où demeurez-vous ?
— Chez maman.
— Et qu'est-ce que vous y faites, chez madame votre mère?
— M'sieu, j'aide la brave femme.
-' Et qu'est-ce qu'elle fait, celte brave femme?
— Mon magistrat, elle ne fait rien.
CH4TELET. — REPRISE DE PATRIE
Décidément, Patrie est un drame superbe. Depuis les triom-
phes en ce genre, prétendu historique, de notre grand et cher
,um.a^. Pulle pièce de ce calibre n'a été charpentée, machinée,
coevillee avec plus d'art ingénieux, de simplicité calculée et
ne dextérité magistrale. Nulle n'a été animée de passions plus
empoignantes, d'un mouvement plus réel, de sentiments plus
nobles et plus humains à la fois.
;„rn?"eP"se ^e Patrie fera encaisser de copieuses recettes aux
intelligents directeurs du Châtelet.
Dunis.ine et Charly sont rentrés dans leurs deux créations du
sp„ , h Kysoor et du duc d'Albe qui leur sont comme une
SJ1 PJau- Impossible de s'y montrer plus complets et plus
snit ! ?ous n'a,ons rien à leur dire à ce sujet, qui ne leur
o ! ^1-m soir Par les bravos et les rappels du public,
saut ,fhaJS' daus Kîu-lop-Van-Der-Noot, est moins élé-
Nr,^Ue ^rton» ~~ mais autrement jeune, emporté et terrible,
ni.; sine ferons pas à mademoiselle Duguerret la mauvaise
pu sauterie de la comparer à Fargueil.
sière 1 °1S •a?llerret a le ma:sque commun, la voix gros-
forep' .ei'eitte triviaL En revanche, dans certains côtés de
!„„,, ae bmtalitè du personnage,elle s'est élevée à... fa tau-
"nr de son mandat. Au fo-
causait de tout et de tous'
Shénéela ré0UTerture des Italiens" (
Au foyer, pendant les longs eutr'actes, on
du prinee Napoléon et de M Ca-
' la résurrection de
mAo-mnP0S^de- ce demier théâtre, quelqu'un rappelait, — dans
ISS de Journalistes, - qu'il avait eu jadis quelques- pie-
i-K I quelques soirées fructueuses.
L_tS.m e,e*aî questionna l'un des causeurs.
__ ™>leul dum AUienae florermtl..
Politim,f^Vmais^n! s'exclama le directeur d'une feuille
troDUM» m«ntiapp^,Ui0n)afait événement, mais non! vous vous
wumpez, m_<m cher, Flor a'ereinte pas l'Athénée.
Dernièrement, dans un théâtre de banlieue, on représentait
la pièce Elle est folle, — par M. Scribe, si j'ai bonne mémoire.
Vous savez le sujet :
Un mari, jaloux de sa femme au point d'en être aliéné, se
figure que ce n'est pas lui, mais elle, qui a le coup de marteau.
Il va quérir un médecin, et il le consulte avec une inquiétude
aussi sincère que déplacée.
On était à cette entrevue du médecin et du mari.
Le médecin écoutait le mari dans une belle pose méditative,
assis, la tête inclinée, le menton sur ses mains, et les mains
croisées au-dessus de sa canne...
11 paraît que le plancher du théâtre n'était pas le chef-d'œu-
vre de la menuiserie moderne.
Au plus chaud moment delà scène, la canne dumédecin ren-
contre uue crevasse et glisse subitement dans un troisième
Grand embarras du médecin, qui tenait à sa pose.
C'est égal; il fait contre mauvaise fortune bon cœur, et n'en
garde pas moins mordicus son attitude, le menton sur ses mains
et les mains en l'air, appuyées sur le vide, — à la grande hila-
rité de la salle, qui avait remarqué l'accident.
Mais ce n'est pas tout :
Au bout d'un instant, le médecin et le mari se lèvent en-
semble et passent à l'autre côté de la scène.
Autre accident alors :
C'est la canne que le machiniste avait ramassée, et qui re-
paraît subitement à 1 endroit où elle s'était engloutie, qui se
dresse, qui s'allonge, et qui paraît étonnée de ne plus trouver
son propriétaire.
Cette fois toute la salle est partie !
Après l'embarras du médecin sans canne, voir l'inquiétude
de la canne sans médecin !
Cette double et palpitante situation a fait le succès de la
pièce, qui est allée aux étoiles I
Qui n'a ■ connu l'incommensurable mur rouge sur lequel
Nadar avait badigeonné sa carte au bout de la rue Saint-La-
zare, et ce petit hôtel où il photographiait jadis le monde des
lettres, —sans succursales?
Un jour, un provincial, après avoir.pos^ chez l'artiste, voulait
absolument ramener celui-ci dans son département.
Le projet ne souriait que médiocrement à Nadar. Pour le
décider, l'autre se met à lui vanter les beautés inédites de son
village et les douceurs de la campagne.
Le photographe l'interrompit :
— Laïstez-inoi donc tranquille avec votre verdure I... Ici, du
moins, je puis contempler des bois,
Il avait vu sur un chantier !
■ A la conférence de Berlin :
— Sire, dit Alexandre à Guillaume, je vous félicite des con-
quêtes que vous avez faites sur la France.
r— Oh ! répond Guillaume modestement, peu de chose, deux
départements.
— Trois, répond François-Joseph.
— Comment, trois ? Est-ce que Bismarck m'aurait caché
quelque chose.
— Eh bien ! et l'Eure... avec toutes vos pendules.
Les empereurs rirent comme des petites folles.
Une anecdote à Chislehurst :
Un soir, le capitulard de Sedan pleurait, entre sa femme et
son fils, ?ur la situation de la dynastie.
— Quelle admirable page vous vaudront dans l'histoire vos
affreux malheurs. Vous serez grand comme Louis XVI, dit la
mère.
— Plus grand, interrompit le petit qui commence a savoir
un peu d'histoire ;
Et comme ses parents le regardaient avec étonnement.
— Dame, acheva l'enfant, pour que papa fût de la taille de
Louis XVI, il faudrait qu'il eût la tête de moins !
On envoya coucher le môme immédiatement.
Depuis l'annexion à la Prusse de deux de nos provinces, un
département a pris le nom de Meurthe-et-Moselle.
Ne serait-il pas plus juste, pour rappeler les odieuses vic-
toires de la Prusse, d'appeler ce département :
Le département de jHeurire-et-Moselle?
Vive la décentralisation !
On a donné dernier em en tune première représentation au théâ-
tre de Brest.
La pièce était, du reste, fort 'exécrable, et elle s'est achevée
au milieu d'un ouragan de sifflets.
— L'auteur■- l'auteur! vociférait le public.
L'auteur lui-même a eu le courage de venir sur la scène et
de dire :
— Mesdames et messieurs, comme je suis le père du four, j'es-
père que vous voudrez bien m'acquitter.
Un industriel de la rue du Caire vient d'afficher :
CHAPEAU! RABA&AS
BONNETS RABAGAS
Les chapeaux Rabagas sont sans doute des chapeaux,à cli-
que, et les bonnets Rabagas — des bonnets de police.
Au moment où une hétaïre de bas étage passait^ sur le bou-
levard, un ivrogne tombe sur le trottoir et crie à la fille de
chagrin :
■—Dites donc, madame, puisque vous faites le trottoir, vous
devriez le faire un peu moins dur.
Un jeune débutant dans Cythère était tombé entre les grif-
fes d'une impure vieille et roublarde, qui voulait à toutes forces
lui faire reconnaître un fils qu'elle avait eu dans sa jeunesse.
— Mais enfin, madame lui fit observer l'ingénu, comment
voulez-vous que je reconnaisse votre fils?... Il est plus âgé que
moi !
J'ai parlé de mademoiselle Blanche d'Antigny, l'autre jour.
Cette jeune personne se plaignait dernièrement devant sa
marchande de modes de n'avoir pas un moment à elle, tant les
chalands abondaient, et de ne pouvoir s'occuper de ses propres
affaires.
— Pourquoi Madame ne fait-elle pas comme moi ? répartit
naïvement la modiste. Quand je suis trop pressée, je prends des
ouvrières !
Emile Blondet.
VALENTINO. Les Concerts Arban ont été inaugurés au mi-
lieu d'une prodigieuse affluenee de dileuanti. Tout ce que Paris
renferme d'amateurs de bonne musique était présent à cette
fête musicale dont le soutenir restera gravé dans la mémoire
de ceux qui ont eu le bonheur d'y assister. La société chorale
des Enfants de Lutèce, les solistes de l'orchestre, tout le
monde s'est surpassé, éiectrisé par la verve entraînante du
fougueux 8t habile chef d'orckestre.
Le numéro 3 du Musée Universel (25 centimes U numéro, chez
tous les libraires) contient des articles de MM. Legouvé (de
l'Académie française), A. Maugin, L. Larcliey, J. Clacetie;ua
intéressant travail de R, Gortambert, avec carte, sur l'Akace
et les frontières de t'Est, ainsi que de splendides gravures.
Publication de l'administration do TÉCLIPSE
10 centimes la livraison. — 50 centimes la série.
DICTIONNAIRE HISTORIQUE, ÉTYMOLOGIQUE ET ANECDOTIQUE
DE
L'ARGOT PARISIEN
Sixième édition des Excentricités du Lang-age
Revue, corrigée, augmentée de moitié, et mise à la hauteur
des Révolutions du jour
Texte par Lorédan Larceiey. — Dessins par J. Féraï et Ryckebusch
AVIS DES ïÉbrUTETJIt.S
On a déjà fait bien des dictïonnair&s d'argot, mais celui que nouf
publions est le seul dont cinq éditions aient consacré l'utilité réelle,
L'auteur ne s'est pas endormi sur son succès. Il a compris que
ebaque année lui imposait, en amenant des mots, le devoir de
parfaire son œuvre, et il n'a jamais cessé d'y travailler. Ainsi
a-t il été amené à reconnaître dans le titre ; Dictionnaire histo-
rique de l'argot parisien, le seul qui convînt à sor.i œuvre, où se
rencontrent toutes les façons de parler en usage dans les mondes
aui constituent l'agglomération parisienne, depuis celui du sport
jusqu'à celui de la haute et de la basse pègre, depuis ct;lui du jour-
nalisme jusqu'à celui de la caserne, depuis celui des cocottes jusqu'à
cel'ii des ateliers, depuis celui des Ministères et de l'Assemblés
jusqu'à celui de la Halle. Les argots différents de Paris ont là leur
vrai dictionnaire historique, et son utilité générale n'a pas besoin
d'être expliquée davantage.
L'OUVRAGE SERA COMPLET EN 30 LIVRAISONS ENVIRON OU 6 SÉRIES
ÎO centimes la livraison.
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de fabrique de cette maison.
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Ce qui caractérisera la nouvelle édition de la légende expli-
cative des dix principes positifs de la médaille coLnméinorauve
que la Librairie Républicaine à Lyon a fait frapper, c'est eette
description :
Le bounet phrygien en perspective représente l'affranchis-
sement.
Le droit à la science, à l'ordre et au progrès.
C'est ; la Marche naturelle de l'Humanité.
Nous ne pouvons qu'applaudir à la résolution virile prise par
la Librai-ie R'ipublicune de vulgariser les principes positifs. La
même librairie met sous presse le fac-.-imile de fa Médaille
commémorative, avec sa légende explicative et ses combinai-
sons larges, ainsi qu'un programme des livres positifs et amu-
sants à publier pour les enfants républicains par des positivistes
de l'école d'Aug. Comte.
La feuille légende aura pour titre :
LA RAISON A LA FRANCE RÉPUBLICAINE.
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Pour la propagande : cent exemplaires 3 fr, le mille 20 fr.
franco). Envoyer les souscriptions à la Librairie Républiciine, à
Lyon, 40, ploce de Lyon, qui demande aussi des correspon-
dants sérieux.
Sur demande, les abonnés à la Politique positive (paraît depuis
le 16 avril 1872, le 1er et le 16 de chaque mois, 50 c. le numéro
franco) dirigée par M. E. Sémérie, recevront gratuitement le
programme de la Librairie Républicaine, à Lyon.
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d'informer le public que le Bureau du service de Paris à Lon-
dres par D'eppe et Newhaoen, actuellement, 7, rue de la Paix,
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