h Ulil4i'&Ë!
1 ''àêhu hteilations. J'en ai ceint ma 'tailla au jour de
'"' M , „,é toutesm«i^ ans qu, j, sui, en puissance d'époux, j'
W8î8t<ll
été c
.—es
3 Paient i
WS:
■énéretric», «'«'
immes, q»« te
ojens ds P«P«-
ir cette besogne
il'œi
gramme, «1 "
,rréS de cMtlfl
„,,t«s mes hésitations. - ou «. ™.
""" deouis quatre ans qu. je sm.
puissance d'épot
i Votre reconnaissante. »
mon
'ai eu
». h.«3-
K Cher Monsieur,
■ Mm indigne, par mon passé, de servir saint Joseph ; cepen-
'»* l,iimi. trop tard pour bien faire, surtout quand
dsst, »«" •" lus de folies, je me suis mis résolument sous la
»<"WZ «and saint, et je n'ai eu qu'à m'en louer jusqu'à
pro»*0" a B
Prés8°1' » femme jeune et Bédulsante - trop séduisante pour mes
, Marie à nne i j - ^ ^^ ^ je ma Klici[e ,ous lM jourS|
tinnuante-eeul an ^ j^^ d, wint Joseph, le laeet d'un de ses
dSTC»d elle a ee corset là, .a modération e.t vraiment éton-
«ris* «Mn° malheur elle en mette un autre, et me voilà dans
nanW ; i""'1 4 r
une ^^^/oJigé de nVenvoyer une provision de cordoni par le
plu3 prochain courrier. »
p 13.518-
a Mon çaer révérend,
À n« un triomphe de &dI Joseph! Deur jeunes mariés scanda-
•♦Le localité par l'ard.ur qa'ils mettaient à ie rechercher.
Iiiaient m»i ^ 1>idée de leur C()udre à chacun un cordon de
\D5pMans leurs ™tements' iU û'0,lt P°"r ain" d're Pl"3 raîr de
"YgXfsoh le bienheureux patriarche 1 *
N° J7.264.
o Mon bon père,
„ Mère de deux enfants,
,, utreg _ ani mais non, ce n'est pas drôle, les mioches ! — je me suis
hjL avec empressement sur votre miraculeux cordon. Son effet est
Vaiment étonnant. Je l'ai expérimenté plusieurs foia déjà sur mon
l Au moment où il s'approchait de moi tout feu, tout flamme, soua un
prétsxte adroit, je lui faisais ceindre, sans qu'il s'en aperçut, le pieux
cordon Aussitôt, transformation complète ; la vivacité du regard faisait
place à une atopie complète; et au lieu du baiser que je lui voyais prêt
l réclamer, il demandait tranquillement en tournant ses pouces :
p — Qu'est-ce que tu pensea de la question du Laurium?
p Qu bien :
■ — J'ai erand peur que noa pommes de terre soient malades.
b Je serai heureuse si, par cet exemple, je puis faire des prosélyte»
parmi les pauvres petite* femmes qui, comme moi, consacreraient plus
volontiers à se promener, le temps qu'elles emploient sidésagréablemeat
à soigner les moutardi à la maison.
s Reconnaissance éternelle à saint JosephI »
Qui, îg révérend père mariste qui enregistre les effets mira-
culeux du saint cordon, ne peut manquer d'être assailli de
lettres de ce genre. Pour qu'il n'en fût pas assailli, il faudrait
qu'il trompât le public sur le principal mérite du bienheureux
cordon.
Mais attendu qu'un père mariste ne peut avoir idée de
tromper le public, le principal mérite du cordon ne peut être
mis en doute. Donc, le révérend père doit recevoir des attes-
tations du genre de celles que nous venons de citer.
Mais alors, pourquoi ne les publie-t-il pas?
Pourquoi donc 1 Si ce n'est dans la crainte de donner l'éveil
aur le point capital de sa propagande.
Eh bien! bous le sommons d'avoir à les publier.
En présence de cette publication, le Gouvernement finira
peut-être par ouvrir les yens,
A moins qu'il se trouve assez consolé en lisant un nombre
considérable de certificats rédigés avec de légères variantes,
comme suit :
n Monsieur,
s Bé'i
dé à imiter saint Jostph en tous pointa, comme mon rôle d'asso-
cié me le commande, j'attendais patiemment, le cordon aux reina, que
le Saint-Esprit m'envoyât l'enfant que je souhaitais.
» Enfin, mon attente n'a pas été vaine. Ma femme vient d'accouchar
d'un fils aani que i'y sois pour rien.
j> Honneur et gloire à mon saiut patron I »
Pour copie supposés conforme :
Paul Parfait.
GAZETTE A LA MAIN
u'tL'11 sema™c des déplacements :
M. Thieraa quitté l'Elysée. Eu province, nos députés bou-
C eat leur sac de nuit pour filer sur Versailles. Il n'est pas jus-
tn- j ' 1ui ,ne Tagabonde, en ce moment, sur un terri-
wire dont aucune loi dWplicm ne lui interdit le parcours 1...
lous les factionnaires de la Ripubhque Conservatrice, — dans
«s départements qu'elle inonde, —ont reçu du Gouvernement
injonction de lui courrir sus et de la faire rentrer — de force
dans son lit,
«.2 9léaJei!' commissaire spécial de police, et Patinot, ex-
fr 11! d , M*™, et, présentement, chef du cabinet de
rêter tt6aault> out même été dépêchés de Paris pour l'ar-
Lo Loire a protesté.
terromr?wrZ!Bnait JT "?* af?ent? ia P0,lyot,■le dfoit d91'»'
wirompre dans ses débordements.
semblée P"reU' assure-t-eHe, n'a été discuté ni voté par l'As-
TomêSf118-31,?? de Peraanence est saisie...
<ra«leS«?.™îA ,"e 0tt "çus mettons sous presse, l'on espère
Se dW S"1"1*- *?m léiméS™ «»» domic'ile sous la
fwfcae dune gendarmerie énergique et respectueuse.
Ce?8; aI™s V*1^ M- Babinet,' de l'Institut,
prit. lug6meax astronome fit plus d'une fois preuve d'es-
album: U1' W1''1? auu« dizaine d'années, écrivait sur un
«°mme8Ûnns*r1w ™ C*'W sidérale nous montrent la terra
l'Homme est in8 ^ mlll™dçs corps célestes. Mais, au moral',
daMksocirteComr»fandï UsJ"Wus semblent serrés
sorte qu'aucun S^?6l68.arbre\dans une éPalase fOTêt, en
fr°wer S" sentiment, bon ou mauvais, n'y saurait
"»« de lTvaric; U°i\le ^ice au lieu du Crime' la Résine au
"eu de POrSV ,lanJaiouaia aa Heu de l'Envie, la Vanité au
au Heu de làBeint» i^9?1*™ aulieu de ^m»"". la MmiH
tien au iieu\,SPau*f. le Talent au heu du Génie et la Réputa-
i ni,: i j ■** Gloire, û
ûète... 0e M* B^wet, M. Leverrier, a découvert une pia*
M. Babinet a inventé un mot : Joliesse...
La planète de M, Leverrier a disparu...
Le mot de M. Babinet est resté.
Le Centenaire a l'Ambigu
Un vaudevilliste, — M. A. Decourcelle, — a dit :
« Le drame est l'art d'être absurde sans en avoir Vair; mais il ne
faut pas en avoir Ca-r. »
Le Centenaire de MM. Dennery et Plouvier. satisfait pleinement
à cette double condition.
A parler franc, on pourrait appeler cette pièce : la Closerie
éei Genêts en h bit noir.
Comme dans l'œuvre de Soulié, il y est question d'une jeune
fille innocente qui se dévoue pour une femme coupable et qui
endosse le moutard, fruit des économies de sagesse de cette
dernière.
Le breton Kérouan s'y nomme Jacques Fauvel. I! est inter-
prêté par Lafont d'une façon qui désespère le propriétaire du
café du théâtre.
Celui-ci a classé de la manière suivanteles ouvrages que l'on
représente à l'Ambigu: — Pièces à moos, pièces à canettes, pièces à
choppes, pièces à demi-choppes. .
— Monsieur, me disait-il, les grandes machines deMM.Beau-
vallet père et fils, voilà des pièceB à moos, à canettes et à
choppes tout à la fois 1 On ne craint pas de manquer un acte,
un tableau, une scène ! Mais le CenUnaire, oh ! la ! la 1 Certai-
nement, M. Lafont est un excellent artiste; mais il joue trop
naturellement; il n'altère pas assez son public.
Reprise de Ruy-Blas à l'Odéon.
Une vraie première. Chambrée superbe. On était édifié sur le
talent, sur le succès de Mélïngue et de Greffroy, mais on était
curieux, de voir ce que feraient — dans le chef-d'œuvre du
maître, - Berton fils et Mlle Broissat.
Je ne suis guère arrivé que pour la fin du premier acte,
au moment où s'engage entre Ruy-Blas et Don Sallusle le
dialogue qu'on connaît :
DON SALLUSTE
Drôle, ia reine vient.
RUY-BLAS
Je la sens d'une lieue.
Et je dois ?...
FAITS DIVERS
Ne riez pas des pèlerins de Lourdes...
lise fait en plein Paris, du 1er janvier au 31 décembre, un
pèlerinage tout aussi fervent, quoique plus discret dans ses
allures, a la source de l'Eau des Fées. S'il fallait compter et
comparer le nombre des visiteurs, l'avantage serait pour celui-ci.
Aussi, la bonne et gracieuse dame de la source des Fées ne
s'alarme point delà concurrence et ne dénigre pas les miracles
de Lourdes.
Sarah Félix a aussi ses fervents, elle guérit aussi ses malades,
un prélat a de même reconnu les vertus merveilleuses de cette
eau, et toute la presse de l'Europe les préconise chaque jour.
Enfin si les croyants de VE-m des Fées voulaient se rendre
rue Richer en interminable cortège et en costumes de pèlerins,
Sarah Félix, pourrait encore leur fournir des coquil les.
DON SALLUSTE
L'adorer et lui faire la queue,
On attendait Mlle Broissat au monologue d'amour du deuxiè-
me acte :
Pauvre enfant, sur le mur quand sa lettre fut mise,
Sans doute il écorcha le bout de sa chemise.
Je l'aime sacs savoir s'il est grand, blond ou brun ;
Maie quand on est quelqu'une, il faut aimer quelqu'un.
On attendait pareillement Berton à ia fameuse tirade :
Ils sont là tous assis et prenant leurs aisances ;
Du panier de l'Etat ils font danser les anses;
Ils diseDt : Nous veillons à l'intérêt public...
L'un voudrait le tabac, l'autre veut l'arsenic.
Ils se partagent tout à mon nez. à ma barbe :
Passez-moi le séné, vous aurez la rhubarbe.
J'arrive, et je leur dis eu des cours christinos":
Vous me faites l'effet de chiens rongeant un osl
Et cela, quand l'Espagne est fort mal à son a-sel
Croque-morts, vous venez volerle Pere-Lachaise !
Lors, je crie au secours I j'appelle Cbarles-Quint;
Mais il ne parait pas, c'est un vieil arlequin !
Tu verras son royaume, en tant que tu le pusses,
Comme un vieux chien malade embêté par deux pucea.
Viens donc, mon empereur; mais tu ne pourras pat!
Vois dans quel triste état ils ont mil tes Etats,
Vois ton beau sceptre d'or, ils l'ont mis en canelle,
De ta pourpre ils se font des gilets de flanelle.
Les deux jeunes artistes se sont merveilleusement tirés de
cette tâche.
Mais où Berton s'est montré véritablement superbe, c'est dans
la magnifique apostrophe de Ruy Blas à Don Salluste, quand il
vient de tirer sa canne de dessous le bras de celui-ci :
Je crois que vous venez de lui dire un gros mot I
Ne vous dérangez pas, j'ai mis le loquetot !
Personne ne viendra ; crier est inutile ;
Pas marne le portier; il est sergent da ville !
Ja te tiens dans ma griffe, et je vais t'en donner.
Ah! monsieur badinait 1 mais je vais bâtonner I
Avec de semblables interprètes, Ruy-Blas deviendra une se-
conde fois le Centenaire de ÇOdéon.
Au Café de Suède.
Entre journalistes :
— ïu sais que je viens d'obtenir mes entrées.
— Et où donc?
— A la Morgue.
— Que publies-tu dans ce moment-ci?
— Un roman de cinquante feuilletons. On me paie cinq sous
la ligne.
— Dans quel journal ?
— Dans l'Indicateur des chemins de fer
m
Tulou, notre excellent flûtiste, n'était -pas seulement un ar-
tiste hors ligne, c'était encore un homme d'infiniment d'es-
prit.
Un jour en 1846, - étant de garde, il oublia sa bourse au
poste. Ce ne fut que le lendemain qu'ils'aperçut de cette perte;
soit paresse, soit qu'il y fut peu sensible , il négligea de faire
les recherches usitées en pareil cas.
Le tapin de la compagnie trouva la bourse et la lui rapporta
comme le premier cocher fidèle venu.
— Gardez-la, dit Tulou, ce qui vient de la flûte retourne au
tambour.
La domestique de l'un de nos. amis a à l'index, depuis une
semame, un petit bobo qui l'empêche, dit-elle, de faire œuvre
des dix doigts qui lui restent.
Impatienté, son maître l'interpelle :
— Mon Dieu, Françoise, pourquoi ne mettez-vous pas tout
de suite votre doigt en écharpe?
Françoise s'indigne :
— Par exemple, monsieur, réplique-t-elle, j'ai eu bien plus
de mal à la jambe, et je ne me la suis pas mise en écharpe!...
Emile Blowdet.
Nous venons de conduire au cimetière notre cher et
illustre Théophile Gautier.
Nous vous entretiendrons, — la semaine prochaine, —
I de ce que fut ce maître en l'art de penser et d'écrire.
Qu'on permette à notre douleur d'être muette — pour
un moment.
somma m* DU numéro 5 du MUSEE UNIVERSEL (25 centi-
mes U numéro, chez tous les hbravres) teste : La salle d',s séances
à Versailles, par O. Renaud. — Causerie : les Emigrants, par
Edouard Siebecker. — Les noms de famille et leurs explications,
par L. Larchey. — Un coin de la Suisse, par H... — A-p^opos
scientifique : Physioloaie sociale, par Arthur Mangin. — Un pi~
quier ou temps de Henri IV, par P. — L habit à la mode, par
E. d'Hervilly. — A qui ressemble-t-W? par Champfleury. — Le
Stremboli, par E. Dercy. — Du rôle a e la main droite dans les
conventions. — La caricature. — Les embarras de Paris, par P. Par-
fait — Le Dmpeau, nouvelle, par J. Claretie. —Petite Gazette.—
Gravures : Salie dts séances a\e V Assemblée nationale, Un coin de
la Suisse, Un p<quier au temps de Henri IV, L'habit à la mode, Les
embarras de Paris d'après une ancienne estampe.
Ne pas découdre pour les robes de soie et de laine. Vête-
ments pour deuil teints tout faits en teintures fines, à la Tein-
turerie Européenne. 2° étage, 26, boulevard Poissonnière.
fngengïbfllisatenr Dnchesne.— Guérison, extraction,
et pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.
MAISON FASTIER
40, TtixG Motre-Danae-desi-Vlctoires,
Derrière la Bourse, au fond de la cour
Seul dépôt spécial à Paris des pâtés et terrines de foies
gras de Strasbourg, filets de bœuf, jambons d'York, Ham-
bourg, Strasbourg, Reims, saucissons de Lyon et Arles, truffes
fraîches, conserves alimentaires de toutes espèces, volailles
truffées, poissons, froits et primeurs, sardioe^, etc.
Dépôt de vins de Champagne des premières marques. Vins
fins, cognac et liqueurs.
----------_^_----------
30 années de guérison et de succès continus ont définitive-
ment consacré la supériorité de la Mixture du Dr Fattet,
dentiste, pour guérir les maux de dents, même les plus vio-
lents. Cette préparation n'a pas l'inconvénient de brûler les
gencives comme la créosote, les acides concentrés et autres
préparations pharmaceutiques.
Prix du flacon, 6 fr., avec la brochure explicative, 255, rue
Saint-Honoré, (Mandat sur la poste.)
La p'us grande surprise pour les étrangers visitant l'exposi-
tion, c'est le bon marché extraordinaire des vêtements du ma-
gasin de la Redingote Grise. Us ne peuvent s'expliquer qu'on
puisse donner une redingote doublée soie, dernière mode, un
pantalon, un gilet satin noir et un chapeau soie, le tout pour
49 francs.
Essayez; et Comparez
ENCRES AMÉRICAINES
DE
J. MIDDLESON'S
m PLUS BILLES ET LU MOINS CBÈnËS DES ENCRES
N'oxydant pas les Plumes
COPIANT SIX MOIS APRÈS L'ÉCRITURE
Encre beau noir ponr Administrations et Ecoles il S5, 30
et 40 fr. les 4 00 liircs.
AGENCE CENTRALE
O. FTJTTEMArVS
60, rue des Marais. — Farts.
MÊME MAISON : Peinture photographique par
transparence, sans aucune étude préalable,
ON PEINT D'UNE FAÇON RAVISSANTE PORTRAITS, PAYSAGES,
La collection couleur, eu boite, \l frases.
ETC.
La maison du Petit Jardin d'hiver, 21, passage verdEAU,
se recommande aux amateurs du beau. Les bouquets à la main,
bouquets de vases, corbeilles de table, etc., y sont faits avec
un goût et une légèreté qui sont, en quelque sorte, la marque
de fabrique de cette maison.
CHEMIN DE FER DE L'OUEST
AVIS IMPORTANT
La Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest a l'honneur
d'informer le public que le Bureau du service de Paris à Lon-
dres par Dieppe et Newhaven, actuellement, 7, rue de la Paix,
sera transféré, 10, rue du Quatre-Septembre, à l'angle de la rue
Ménars, le 16 octobre prochain.
ÏM f?srfi!3à ? 1-M WfrTJËUWBa
RECOLORATION
DES CHEVEUX
ET DE LA BARBE
ES
SARAH FÉLIX
Pommade des Fées — Pommade Féerique I
^ ENTREPÔT GÉNÉRAL, RUE RICHER, 45 _J}
PMif. — Imprimam Aufuit» VALLT5E, 15, riï» * t Tm'hi
1 ''àêhu hteilations. J'en ai ceint ma 'tailla au jour de
'"' M , „,é toutesm«i^ ans qu, j, sui, en puissance d'époux, j'
W8î8t<ll
été c
.—es
3 Paient i
WS:
■énéretric», «'«'
immes, q»« te
ojens ds P«P«-
ir cette besogne
il'œi
gramme, «1 "
,rréS de cMtlfl
„,,t«s mes hésitations. - ou «. ™.
""" deouis quatre ans qu. je sm.
puissance d'épot
i Votre reconnaissante. »
mon
'ai eu
». h.«3-
K Cher Monsieur,
■ Mm indigne, par mon passé, de servir saint Joseph ; cepen-
'»* l,iimi. trop tard pour bien faire, surtout quand
dsst, »«" •" lus de folies, je me suis mis résolument sous la
»<"WZ «and saint, et je n'ai eu qu'à m'en louer jusqu'à
pro»*0" a B
Prés8°1' » femme jeune et Bédulsante - trop séduisante pour mes
, Marie à nne i j - ^ ^^ ^ je ma Klici[e ,ous lM jourS|
tinnuante-eeul an ^ j^^ d, wint Joseph, le laeet d'un de ses
dSTC»d elle a ee corset là, .a modération e.t vraiment éton-
«ris* «Mn° malheur elle en mette un autre, et me voilà dans
nanW ; i""'1 4 r
une ^^^/oJigé de nVenvoyer une provision de cordoni par le
plu3 prochain courrier. »
p 13.518-
a Mon çaer révérend,
À n« un triomphe de &dI Joseph! Deur jeunes mariés scanda-
•♦Le localité par l'ard.ur qa'ils mettaient à ie rechercher.
Iiiaient m»i ^ 1>idée de leur C()udre à chacun un cordon de
\D5pMans leurs ™tements' iU û'0,lt P°"r ain" d're Pl"3 raîr de
"YgXfsoh le bienheureux patriarche 1 *
N° J7.264.
o Mon bon père,
„ Mère de deux enfants,
,, utreg _ ani mais non, ce n'est pas drôle, les mioches ! — je me suis
hjL avec empressement sur votre miraculeux cordon. Son effet est
Vaiment étonnant. Je l'ai expérimenté plusieurs foia déjà sur mon
l Au moment où il s'approchait de moi tout feu, tout flamme, soua un
prétsxte adroit, je lui faisais ceindre, sans qu'il s'en aperçut, le pieux
cordon Aussitôt, transformation complète ; la vivacité du regard faisait
place à une atopie complète; et au lieu du baiser que je lui voyais prêt
l réclamer, il demandait tranquillement en tournant ses pouces :
p — Qu'est-ce que tu pensea de la question du Laurium?
p Qu bien :
■ — J'ai erand peur que noa pommes de terre soient malades.
b Je serai heureuse si, par cet exemple, je puis faire des prosélyte»
parmi les pauvres petite* femmes qui, comme moi, consacreraient plus
volontiers à se promener, le temps qu'elles emploient sidésagréablemeat
à soigner les moutardi à la maison.
s Reconnaissance éternelle à saint JosephI »
Qui, îg révérend père mariste qui enregistre les effets mira-
culeux du saint cordon, ne peut manquer d'être assailli de
lettres de ce genre. Pour qu'il n'en fût pas assailli, il faudrait
qu'il trompât le public sur le principal mérite du bienheureux
cordon.
Mais attendu qu'un père mariste ne peut avoir idée de
tromper le public, le principal mérite du cordon ne peut être
mis en doute. Donc, le révérend père doit recevoir des attes-
tations du genre de celles que nous venons de citer.
Mais alors, pourquoi ne les publie-t-il pas?
Pourquoi donc 1 Si ce n'est dans la crainte de donner l'éveil
aur le point capital de sa propagande.
Eh bien! bous le sommons d'avoir à les publier.
En présence de cette publication, le Gouvernement finira
peut-être par ouvrir les yens,
A moins qu'il se trouve assez consolé en lisant un nombre
considérable de certificats rédigés avec de légères variantes,
comme suit :
n Monsieur,
s Bé'i
dé à imiter saint Jostph en tous pointa, comme mon rôle d'asso-
cié me le commande, j'attendais patiemment, le cordon aux reina, que
le Saint-Esprit m'envoyât l'enfant que je souhaitais.
» Enfin, mon attente n'a pas été vaine. Ma femme vient d'accouchar
d'un fils aani que i'y sois pour rien.
j> Honneur et gloire à mon saiut patron I »
Pour copie supposés conforme :
Paul Parfait.
GAZETTE A LA MAIN
u'tL'11 sema™c des déplacements :
M. Thieraa quitté l'Elysée. Eu province, nos députés bou-
C eat leur sac de nuit pour filer sur Versailles. Il n'est pas jus-
tn- j ' 1ui ,ne Tagabonde, en ce moment, sur un terri-
wire dont aucune loi dWplicm ne lui interdit le parcours 1...
lous les factionnaires de la Ripubhque Conservatrice, — dans
«s départements qu'elle inonde, —ont reçu du Gouvernement
injonction de lui courrir sus et de la faire rentrer — de force
dans son lit,
«.2 9léaJei!' commissaire spécial de police, et Patinot, ex-
fr 11! d , M*™, et, présentement, chef du cabinet de
rêter tt6aault> out même été dépêchés de Paris pour l'ar-
Lo Loire a protesté.
terromr?wrZ!Bnait JT "?* af?ent? ia P0,lyot,■le dfoit d91'»'
wirompre dans ses débordements.
semblée P"reU' assure-t-eHe, n'a été discuté ni voté par l'As-
TomêSf118-31,?? de Peraanence est saisie...
<ra«leS«?.™îA ,"e 0tt "çus mettons sous presse, l'on espère
Se dW S"1"1*- *?m léiméS™ «»» domic'ile sous la
fwfcae dune gendarmerie énergique et respectueuse.
Ce?8; aI™s V*1^ M- Babinet,' de l'Institut,
prit. lug6meax astronome fit plus d'une fois preuve d'es-
album: U1' W1''1? auu« dizaine d'années, écrivait sur un
«°mme8Ûnns*r1w ™ C*'W sidérale nous montrent la terra
l'Homme est in8 ^ mlll™dçs corps célestes. Mais, au moral',
daMksocirteComr»fandï UsJ"Wus semblent serrés
sorte qu'aucun S^?6l68.arbre\dans une éPalase fOTêt, en
fr°wer S" sentiment, bon ou mauvais, n'y saurait
"»« de lTvaric; U°i\le ^ice au lieu du Crime' la Résine au
"eu de POrSV ,lanJaiouaia aa Heu de l'Envie, la Vanité au
au Heu de làBeint» i^9?1*™ aulieu de ^m»"". la MmiH
tien au iieu\,SPau*f. le Talent au heu du Génie et la Réputa-
i ni,: i j ■** Gloire, û
ûète... 0e M* B^wet, M. Leverrier, a découvert une pia*
M. Babinet a inventé un mot : Joliesse...
La planète de M, Leverrier a disparu...
Le mot de M. Babinet est resté.
Le Centenaire a l'Ambigu
Un vaudevilliste, — M. A. Decourcelle, — a dit :
« Le drame est l'art d'être absurde sans en avoir Vair; mais il ne
faut pas en avoir Ca-r. »
Le Centenaire de MM. Dennery et Plouvier. satisfait pleinement
à cette double condition.
A parler franc, on pourrait appeler cette pièce : la Closerie
éei Genêts en h bit noir.
Comme dans l'œuvre de Soulié, il y est question d'une jeune
fille innocente qui se dévoue pour une femme coupable et qui
endosse le moutard, fruit des économies de sagesse de cette
dernière.
Le breton Kérouan s'y nomme Jacques Fauvel. I! est inter-
prêté par Lafont d'une façon qui désespère le propriétaire du
café du théâtre.
Celui-ci a classé de la manière suivanteles ouvrages que l'on
représente à l'Ambigu: — Pièces à moos, pièces à canettes, pièces à
choppes, pièces à demi-choppes. .
— Monsieur, me disait-il, les grandes machines deMM.Beau-
vallet père et fils, voilà des pièceB à moos, à canettes et à
choppes tout à la fois 1 On ne craint pas de manquer un acte,
un tableau, une scène ! Mais le CenUnaire, oh ! la ! la 1 Certai-
nement, M. Lafont est un excellent artiste; mais il joue trop
naturellement; il n'altère pas assez son public.
Reprise de Ruy-Blas à l'Odéon.
Une vraie première. Chambrée superbe. On était édifié sur le
talent, sur le succès de Mélïngue et de Greffroy, mais on était
curieux, de voir ce que feraient — dans le chef-d'œuvre du
maître, - Berton fils et Mlle Broissat.
Je ne suis guère arrivé que pour la fin du premier acte,
au moment où s'engage entre Ruy-Blas et Don Sallusle le
dialogue qu'on connaît :
DON SALLUSTE
Drôle, ia reine vient.
RUY-BLAS
Je la sens d'une lieue.
Et je dois ?...
FAITS DIVERS
Ne riez pas des pèlerins de Lourdes...
lise fait en plein Paris, du 1er janvier au 31 décembre, un
pèlerinage tout aussi fervent, quoique plus discret dans ses
allures, a la source de l'Eau des Fées. S'il fallait compter et
comparer le nombre des visiteurs, l'avantage serait pour celui-ci.
Aussi, la bonne et gracieuse dame de la source des Fées ne
s'alarme point delà concurrence et ne dénigre pas les miracles
de Lourdes.
Sarah Félix a aussi ses fervents, elle guérit aussi ses malades,
un prélat a de même reconnu les vertus merveilleuses de cette
eau, et toute la presse de l'Europe les préconise chaque jour.
Enfin si les croyants de VE-m des Fées voulaient se rendre
rue Richer en interminable cortège et en costumes de pèlerins,
Sarah Félix, pourrait encore leur fournir des coquil les.
DON SALLUSTE
L'adorer et lui faire la queue,
On attendait Mlle Broissat au monologue d'amour du deuxiè-
me acte :
Pauvre enfant, sur le mur quand sa lettre fut mise,
Sans doute il écorcha le bout de sa chemise.
Je l'aime sacs savoir s'il est grand, blond ou brun ;
Maie quand on est quelqu'une, il faut aimer quelqu'un.
On attendait pareillement Berton à ia fameuse tirade :
Ils sont là tous assis et prenant leurs aisances ;
Du panier de l'Etat ils font danser les anses;
Ils diseDt : Nous veillons à l'intérêt public...
L'un voudrait le tabac, l'autre veut l'arsenic.
Ils se partagent tout à mon nez. à ma barbe :
Passez-moi le séné, vous aurez la rhubarbe.
J'arrive, et je leur dis eu des cours christinos":
Vous me faites l'effet de chiens rongeant un osl
Et cela, quand l'Espagne est fort mal à son a-sel
Croque-morts, vous venez volerle Pere-Lachaise !
Lors, je crie au secours I j'appelle Cbarles-Quint;
Mais il ne parait pas, c'est un vieil arlequin !
Tu verras son royaume, en tant que tu le pusses,
Comme un vieux chien malade embêté par deux pucea.
Viens donc, mon empereur; mais tu ne pourras pat!
Vois dans quel triste état ils ont mil tes Etats,
Vois ton beau sceptre d'or, ils l'ont mis en canelle,
De ta pourpre ils se font des gilets de flanelle.
Les deux jeunes artistes se sont merveilleusement tirés de
cette tâche.
Mais où Berton s'est montré véritablement superbe, c'est dans
la magnifique apostrophe de Ruy Blas à Don Salluste, quand il
vient de tirer sa canne de dessous le bras de celui-ci :
Je crois que vous venez de lui dire un gros mot I
Ne vous dérangez pas, j'ai mis le loquetot !
Personne ne viendra ; crier est inutile ;
Pas marne le portier; il est sergent da ville !
Ja te tiens dans ma griffe, et je vais t'en donner.
Ah! monsieur badinait 1 mais je vais bâtonner I
Avec de semblables interprètes, Ruy-Blas deviendra une se-
conde fois le Centenaire de ÇOdéon.
Au Café de Suède.
Entre journalistes :
— ïu sais que je viens d'obtenir mes entrées.
— Et où donc?
— A la Morgue.
— Que publies-tu dans ce moment-ci?
— Un roman de cinquante feuilletons. On me paie cinq sous
la ligne.
— Dans quel journal ?
— Dans l'Indicateur des chemins de fer
m
Tulou, notre excellent flûtiste, n'était -pas seulement un ar-
tiste hors ligne, c'était encore un homme d'infiniment d'es-
prit.
Un jour en 1846, - étant de garde, il oublia sa bourse au
poste. Ce ne fut que le lendemain qu'ils'aperçut de cette perte;
soit paresse, soit qu'il y fut peu sensible , il négligea de faire
les recherches usitées en pareil cas.
Le tapin de la compagnie trouva la bourse et la lui rapporta
comme le premier cocher fidèle venu.
— Gardez-la, dit Tulou, ce qui vient de la flûte retourne au
tambour.
La domestique de l'un de nos. amis a à l'index, depuis une
semame, un petit bobo qui l'empêche, dit-elle, de faire œuvre
des dix doigts qui lui restent.
Impatienté, son maître l'interpelle :
— Mon Dieu, Françoise, pourquoi ne mettez-vous pas tout
de suite votre doigt en écharpe?
Françoise s'indigne :
— Par exemple, monsieur, réplique-t-elle, j'ai eu bien plus
de mal à la jambe, et je ne me la suis pas mise en écharpe!...
Emile Blowdet.
Nous venons de conduire au cimetière notre cher et
illustre Théophile Gautier.
Nous vous entretiendrons, — la semaine prochaine, —
I de ce que fut ce maître en l'art de penser et d'écrire.
Qu'on permette à notre douleur d'être muette — pour
un moment.
somma m* DU numéro 5 du MUSEE UNIVERSEL (25 centi-
mes U numéro, chez tous les hbravres) teste : La salle d',s séances
à Versailles, par O. Renaud. — Causerie : les Emigrants, par
Edouard Siebecker. — Les noms de famille et leurs explications,
par L. Larchey. — Un coin de la Suisse, par H... — A-p^opos
scientifique : Physioloaie sociale, par Arthur Mangin. — Un pi~
quier ou temps de Henri IV, par P. — L habit à la mode, par
E. d'Hervilly. — A qui ressemble-t-W? par Champfleury. — Le
Stremboli, par E. Dercy. — Du rôle a e la main droite dans les
conventions. — La caricature. — Les embarras de Paris, par P. Par-
fait — Le Dmpeau, nouvelle, par J. Claretie. —Petite Gazette.—
Gravures : Salie dts séances a\e V Assemblée nationale, Un coin de
la Suisse, Un p<quier au temps de Henri IV, L'habit à la mode, Les
embarras de Paris d'après une ancienne estampe.
Ne pas découdre pour les robes de soie et de laine. Vête-
ments pour deuil teints tout faits en teintures fines, à la Tein-
turerie Européenne. 2° étage, 26, boulevard Poissonnière.
fngengïbfllisatenr Dnchesne.— Guérison, extraction,
et pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.
MAISON FASTIER
40, TtixG Motre-Danae-desi-Vlctoires,
Derrière la Bourse, au fond de la cour
Seul dépôt spécial à Paris des pâtés et terrines de foies
gras de Strasbourg, filets de bœuf, jambons d'York, Ham-
bourg, Strasbourg, Reims, saucissons de Lyon et Arles, truffes
fraîches, conserves alimentaires de toutes espèces, volailles
truffées, poissons, froits et primeurs, sardioe^, etc.
Dépôt de vins de Champagne des premières marques. Vins
fins, cognac et liqueurs.
----------_^_----------
30 années de guérison et de succès continus ont définitive-
ment consacré la supériorité de la Mixture du Dr Fattet,
dentiste, pour guérir les maux de dents, même les plus vio-
lents. Cette préparation n'a pas l'inconvénient de brûler les
gencives comme la créosote, les acides concentrés et autres
préparations pharmaceutiques.
Prix du flacon, 6 fr., avec la brochure explicative, 255, rue
Saint-Honoré, (Mandat sur la poste.)
La p'us grande surprise pour les étrangers visitant l'exposi-
tion, c'est le bon marché extraordinaire des vêtements du ma-
gasin de la Redingote Grise. Us ne peuvent s'expliquer qu'on
puisse donner une redingote doublée soie, dernière mode, un
pantalon, un gilet satin noir et un chapeau soie, le tout pour
49 francs.
Essayez; et Comparez
ENCRES AMÉRICAINES
DE
J. MIDDLESON'S
m PLUS BILLES ET LU MOINS CBÈnËS DES ENCRES
N'oxydant pas les Plumes
COPIANT SIX MOIS APRÈS L'ÉCRITURE
Encre beau noir ponr Administrations et Ecoles il S5, 30
et 40 fr. les 4 00 liircs.
AGENCE CENTRALE
O. FTJTTEMArVS
60, rue des Marais. — Farts.
MÊME MAISON : Peinture photographique par
transparence, sans aucune étude préalable,
ON PEINT D'UNE FAÇON RAVISSANTE PORTRAITS, PAYSAGES,
La collection couleur, eu boite, \l frases.
ETC.
La maison du Petit Jardin d'hiver, 21, passage verdEAU,
se recommande aux amateurs du beau. Les bouquets à la main,
bouquets de vases, corbeilles de table, etc., y sont faits avec
un goût et une légèreté qui sont, en quelque sorte, la marque
de fabrique de cette maison.
CHEMIN DE FER DE L'OUEST
AVIS IMPORTANT
La Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest a l'honneur
d'informer le public que le Bureau du service de Paris à Lon-
dres par Dieppe et Newhaven, actuellement, 7, rue de la Paix,
sera transféré, 10, rue du Quatre-Septembre, à l'angle de la rue
Ménars, le 16 octobre prochain.
ÏM f?srfi!3à ? 1-M WfrTJËUWBa
RECOLORATION
DES CHEVEUX
ET DE LA BARBE
ES
SARAH FÉLIX
Pommade des Fées — Pommade Féerique I
^ ENTREPÔT GÉNÉRAL, RUE RICHER, 45 _J}
PMif. — Imprimam Aufuit» VALLT5E, 15, riï» * t Tm'hi