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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 6.1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.6773#0108
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L'BCLIPSIS

3

républicaine. Viens. Le temps passé peut revenir. Noces et
festins. On rira. Bah! nous n'avons qu'un temps à vivre.

— Passez au large! crie soudain la sentinelle, ou je vous
flanque au violon!

— Le fils dit save<i de l'autre tourne 'les talons, et s'enfuit
en murmurant ;

— Pas commode, la sentinelle. Qui est-ce qui aurait cru ça?
Pat i eu*»!

Un troisième personnag* se présente à son tour au pied du
donjon. Prudent, il abrita sa tête tous un vaste parapluie de
famille. M _timi_ (

Ma mignonne, dit-il d'une VDix mielleuse, mignonne, un
mot. Je suis d'Orléans. Je t'attends. Viens. J'ai la caisse. Avec
inoi, plus da soucis. Tu sèsits propriétaire.,Le capital n'est pas
un péché. Je te donnerai ce quo tok voudras, Une toilette répu-
blicaine même. Nous respecterons; tous tes goûts. Ce qu'il me
faut, ce t-ont des places, de l'argent, et puis... ma foi, encore
de l'argent. "Viens. Mes collègues du cabinet dorment comme
des t uucbes.

— Zut pour toil fait la voix d'en haut. Je te hais, vieil
avare. *l

_Youkz-vous f... le camp! fait la sentinelle subitement.

Je voua meta au cluu, si .fa continue.

— Maeetta ! fait le monsieur d'Orléans. Il ne faut pas s'y
frotter!I!

***

Au moment où le monsieur d'OrléaDS profère ces paroles, il
voit, à la droite de sa précieuse personne, surgir un person-
nage dont les'jeux sont furibon ls. C'est le monsieur qui sent
la violette. '..... , , _^_

— Vous ici, collègue? dit le monsieur d'Orléans d'une voix
étranglée. "

— Et vous-même, sacrebleu? Vous venez faire la cour à la
petite? répond le monsieur qui sent la violette..

— Et vous-même, messieurs, que faites vous donc là tous les
deux? crie Tin troisième personnage, apparaissant à gauche du
monsieur d Orléans.

— Il paraît que nous avions l'envie de mettre dedans les
amis, reprend l'homme à la violette.

_Vous rompiez la pacte! Jésus, Maria gratia p!ena\ C'est

infâme ! soupire le troisième individu. C'est mal de chercher à
se tromperies uns les autres. C'est le fait de gens de peu.

— Monsieur! fait l'amoureux au parapluie.

— Monsieur ! hurle l'homme à la violette.

— Messieurs. I reprend le doucereux soupirant

m

« - »

_Ah ca, vertucîioux! Allez-vous bientôt avoir Soi de \ous

disputer? tonne la sentinelle. On m'a Commis i la garde de la
demoiselle qui est k-liaut. Vous êtes libres dé lui présenter
vos hommages tous les trois, ensemble, et de johr. — Mais, ne
tous avisez pas de venir lui conter fleurette, séparément, et
la nuit, mille escadrons ! Je ne connais que la léi. Au bloc, les
cajoleurs et les ravisseurs! Je ne connais que çaj

— Merci, fait la voix d'en haut. Tant que ça ara comme ça,
je suis tranquille. Bonsoir, messieurs mes amoureax. Je vais
faire un petit somme.

Elle dit, et la lueur s'éteint.

Ou n'entend plus que la pluie qui tombe à flots et le pas de
la sentinelle. Quant aux trois prétendants, ils se saluent avec
politesse, et se mordent les lèvres.

Ainsi se termine le songe d'une nuit d'été.

ERNEST D'HBRVILLY.

GALETTE A LA MAIN

C'est un fait acquis à l'Histoire, — rédigjée par Joseph
Prndhoinnu, — que le roman-feuillet'sn, sous le parapluie dé-
bonnaire du Roi-Citojcn, et l'opérette, la féerie, les pièces a
Théresa, à Schneider, à DelVal, « sous le septre de fer dé
Y Homme de Sedan », avaient atrophié jusqu'aux moelles toutes
les classes de la société...

Toutefois, sera-t-il permis à un observateur désintéresse de
constater avec regret, mais sans aucune espèce d'etonnement,

_que, depuis l'avènement de la République, les choses ne te

sont point sensiblement modifiéis? ■ j

ii Femme de feu en est à sa drx-septième édition...

La Fille de madame Angot attire plus de gommeyx aux Folies-
Dramatiques', êous le consulat db M. Tùiers ou le tnbunat mi-
litais du maréchal Mac-Manon-, que la Belle Hélène n'a jamais
attire de crevés aux Variétés, pendant la dictature de Napo-
léon 111...

Et si vous demandez, par hasard, à la Gazelle des Tribunaux
quelle différence elle fait entre ['Ordre moral, sous lequel nous
vivons aujourd'hui, et la Corruption monarchique, qui régnait il
y a deux ans,— elle pourra voua répondre, cette semaine, par :

_L_______. .' m —__SiHift

Le Bulletin des suicides, dont le chirT.e xa toujours croissant;

L état des déplacements continuels de M. Roch ;

Le compte-rendii des nombreux procès dans lesquels les
financiers les plus conuua de Paris ont été convaincus d'avoir
fait le million comme les grinohes les 2,lus vulgaires font la
montre et le mouchoir ;

Le récit de la Découverte d'un aleli.tr di fabrication de faux bil-
lets de banque à Montmartre;

Et les détails présumés du drame db la rue grange-bate-
lière, a la suite auquel nous voyons un respectable monsieur,
chenu de soixante printemps, se pendre dans une cellule de
Mazas, uprèà avoir, — à ce qu'il paraît, — pendu une hono-
rable dame, riche de trente mille livres de xente, dans le garni
où ils cachaient leurs priapees séniles !

... "fa m r___

Que conclure da tout cela?

He ! mon Dieut que, — comme le disait Gavarni, ce La
Bruyère du crayen qui revit dans un livre pieux de MM. de
Goncourt :

« Plus ça change et plus c'est la même rocambole ! »

Les gouvernements succèdent aux gouvernements, — les
dynasties aux dynasties, — les révolutions aux révolutions...

Les passions humaines restent immuables 1

Caïn, qui assomma Abel, n'était point, que je sache, un élec-
teur de Barodet, — et je n'oserais supposer que madame de
Brinvilliers ait fait sa lecture favorite de l'Ordre, duPays ou du
Gaulois...

Je soutiendrais volontiers que h jlr.y.'bnrA maladroite de
M. Pascal n'est absolumi nt -r m •. l\->\ ro dik Cas-

quettes noi<es, du Transcont ^ tvt pu. ua cùuu :,i„wudier...

Et ce n'est certainement pu», m j..i.u a u... ruiéiemy-Saint-

Hilaire si le dessinateur L____, lu» ii'èu» aimé pour sa figure,

a voulu l'être pour son argent !...

J'ai parlé de Givarni, tout a l'heure...

Un de no» amis le trouva, un jour, occupé à considérer une
oie sur ses œufs. /

— A quoi songez vous? demanda-t-u.

— Voyez, repartit le philosophe du dessin, la gravité de la
mère l'oie. Voici quinze jours qu'elle est la, calme et silen-
cieuse, le regard vasrue, les ailes entr'ouvertes. Bien n'a pu
lasser sa patience. Elle atiend ! Dieu selli sait ce que couve
cette bête. On arrachera plus tara le« ajies de ses petits. L'oie,
c'est la plume, et la plume — que n'est Ce pas? L'une écrira
des lettres d'amour. Par elle, peut-être, une femme sera per-
due, un homme déshonore. L'autre signera l'abdication u'un
roi, une oelation, un pacte, que sais-je| C'est tout un monde
que chauffe la mère l'oie, et elle n'a nas ^>ajr je s>erl douter Je
me demandais où doivent aller ces plumes, ce qu'elles feront.
Je calculais les désordres qu'elles peuvent causer, les événe-
ments qu'elles peuvent jeter dans la vie des hommes, le bien
et le mal qu'odes peuvent faire, — et ç est là ce qui me faisait
admirer la quiétude de cette oie qui couve un volcan !

Ja me .suis aventuré, hier soir, à Mabille!..

Et j'ai demandé à Moriac qui m'accompagnait :

— Pourriei-toUs me dire pourquoi jj n>eit pas une de ces
femmes qui, étant au bras d'un homme, ne retourne perpétuel-
lement la tête pour regarder les passas ?

— C'est bien simple, me répondit Moriac; chaque fois qu'il
passe un homme seul, elles se disent :— J'aurais peut-être
mieux fait .d'aller avec celui-làI...

Théâtres. — Marie Royer

Tandis que l'Été fait pousser sur celles de nos scènes qui ne
chôment point, ces pièces en un acte destinées à être jouée-s
devant des billets de faneur, — à l'heure où. le vrai publie prend
son boejç...

Tandis que i« Verlge réussit ;i l'Odéon^ que Ma Goliection et
Porte close réussissent au Gymnase, et que ïhcitye Cfiàînplouil-
Ihrd soune, au Paiais-Royal, sur la trompe de chasse ses fan-
tiisies cynégétiques ..

Tandis que le théâtre de Cluny reprend avec succès YOuvrier,

— un vieux drame émouvant de Freiéric Soulié,— et que le
Théâtre Français accueille le Tesiamtut ce César Giroctai, ce
yau leyiile dépaysé...

Une pauvre jeune femme — que la maison de Molière comp-
tait; au nombre de ses plus charmantes pensionnaires — vient
d'être foudroyée parla maladie impitoyable...

J'ai nomme Mlie Marie Royer...

D.eu seul est grand !...

Et Adèle Page est éternelle !

L'historiette de la fin

- Un jeune homme, qui porte un nom très-connu dans l'art et
dans l'armée, avait une maîtresse charmante et qui l'aimait
avec pasaidn. ?

Léonie éiait une fl le d'une beauté déliée, ayant l'esprit en-
joué, de l'élégance, de là hardiesse ; uue fillette hors de pages
et qui s'indignait de ne pas se sentir assez souveraine sur le
cœur de son amant.

Un jour qu'elle lui parlait de son amour pour lui et que lui
ricauait eu l'écoutant, elle se leva tout à coup en coiere, et
trépignant-des deux pieds eomine un enfant mutin :

.— Mais enliu, s écna-t-elle, que fau <ra-t-ii que je fasse pour
que vous croyiez a mon amour? | A'î

— Ma chèie Léouï -, répondit le jeune homme, je ne croirai à
l'amour d une femme que quaud elle se sera tuee po^r moi.

L'appartement où se trouvaient les deux amants était au
second au-dessus de l'tntivsoi, la fenèire était ouverte...
Leonie prit son élan et se jeta par la fenêtre...
Lejeuue homme poussa un cri...

Il ueseen.iit l'escalier quatre à quatre, comme un désespéré,
et courut crans la rue...

Il Uê trouva personne ; aucune marque sanglante, rien qui
témoignât tu tuheste événement qui venait d'avoir lieu...

Par uu hu -a;d providentiel, Léonie était tombée sans se faire
de inul. .y

Un riche A nglais passait en cet instant dans sa voiture ; il
vola au secou va de Leonie, qui n'était qu'un peu étourdie par
la viuleuce de sa chute...

Il fut ébloui de la beauté de cette jeu.ie fille...

It le lui du ; et, avant que 1 amant eût eu le temps de
descendre ses trois éiugis, Léonie avait consenti à suivre son
sauveur en Angleterre.

STAR.

d)

LE REVOLVER DE GUERRE EN 1873

L'armée française n'a pas de revolver.

Noire muriMe' est censée en avoir un ; mais, comme c'est l'un
des système-» de revolver les plub défectueux qui lui a été attri-
bué du temps de l empire, s'est presque comme si elle n'en
avait pas. Ou n'a jau.,a,s su, au juste, le pourquoi de l'adoption
de celte arme, ou, si on l'a su, on n'a jamais ose le dire claire-
ment.

De qui dépend l'adoption ou le rejet d'un système d'armes ?
Du temps de l'empire, cela dépendait ae commissions impé-
riales spéciales nommées ad h.c, et dont nous n'avons pas à
apprécier le mérite et l'intelligence. Elles ont fait leurs preu-
ves Espérons qu'aujourd'hui des modificatiOI1s ont été faites
dan.s le personnel.

Eu Russie, on a été plus intelligent qu'en France : on aéoarté
carrément le Lefuuoheux et l'on a doté la marine du reoulier
Galand à extract: ur. >

La majeure partie des officiers français des armées de terre
et de mer ont au^si dédaigué le revolver officiel de la marine
et se sont pourvus, à leurs irais, .du Galand à extracteur.

Il est bien évident que le meilleur ju^e du mente négatif ou
positif d'un sysierne d'arme est çelui qui doit s'en servir et en
vue de qui l'arme a été fabriquée^ et non pas quelques soldats,
haut gradés, appelés par leur situation plutôt que par leurs
études scientifiques a composer cts commissions, — autres
cia8=es dirigeantes.

Pourquoi, le revolver Lefaucheux, trouvé boa pour la marine,
ne lut-il pas trouve bon pour la cavalerie, la gendarmerie et
l'infanterie ? Il y a la un mystère.

Certainement, le Lefaucheux était loin d'être une merveille ;
le Galand à extracteur n'était peut-être pas la dernière expres-
soin d'une arme qui demandait à être de la plus grande simpli-
cité pour être m:se aux inaius des soldats.

A,usei ne chicanerouB-nous pas ces messieurs des commis-
sions sur la cumplieation de leur programme, Bur les reserves
et sur les difficultés suscitée» pour forcer les inventeurs, à se
creuser un peu pius l'imagination à l'effet de produire un vé-
ritable revolver militaire, un revolver pratique, au lieu de re-
volvers d'amateurs que la plupart des fabricants d'armes
s'obstinaient à présenter. Ils savent,comme nous, que lé génie
humain est ainsi fuit : que, en mécanique, comme en tout, il
procède toujours du composé au simple. Ls save t aussi que
le Français est inventif au suprême degré ; que, s'il se haurte
aux diiiieultés, il liait néanmoins par en triompher; que le
mot « impossible » est, en France, regardé u'un mauvais œil
et n'a pas cours forcé. Ils ont donc eu raison dêtre sévères, et
la preuve, c'est qu aujourd'hui, après deux ans de travaux, le
programme dos commistions, suivi a la lettre, a fourni à l'in-
génieur Galand le sujet d'un triomphe complet.

De l'étude de ce programme et de l'examen uu nouveau re-
volver de tialaud, il résulte pour nous que ce revolver est, en
lant qu'arme militaire, un véritable ctef d&WOre de simplicité
et ûe précision ; que la méeaniqu i et la balistique y som, com-
binées de façon a contenter les plus difficiles et les plus récal-
eitrants ; «ntin, que tout y est réuni pour qu'il ne se pioduise
plu» aucun prétexte d'aterinoienient dans 1 adoption du revolver
pour notre cavalerie.

Ainsi soit-il.

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Le Pidi du. Pacha. Tel est, le titre d'un nouveau roman que
met en vente l'éditeur A. Ghio. Ce livre, signé du pseudonyme
do Jean de Bvzance, contient des choses très-vives contre M. E.
About Nous estimons que l'auteur eût gagné à ae pas couvrir
ses attaques d'un nom d'emprunt.

Cette appréciation ne diminue en rien le mérite de l'ouvrage
qui est en même temps une critique vive et un tableau fidèle
de, m«urs orientales.

MM. A. Chaix et Cc,imprimeurs-éditeurs des chemins de fer,
rue Bergère, 20. Paris, publient tous les mois une nouvelle
édition du Livrit spécial du chemin de fer de ceinture et du réseau
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La 2° édition du roman Marie Favral, histoire d'une jeune
fille pauvre, par Mme Badère (de Vendôme), vient de paraître
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Parmi les nombreux écrits qui ont surgi à la suite de nos
désastres, nous devons une mention particulière au volume
récemment publié par l'éditeur A. Ghio : La Voix de l'Alsace,
par Emile Wendeling. — Un volume in„8°. Prix : 1 fr. 50. —
Envoi franco.

L'auteur est l'un de ces nombreux Alsaciens qui ont quitté
leur foyer paternel plutôt que de se soumettre au joug du
vainqueur, et c'est dans un village du Yorkshire qu'il a écrit
son livre.

Ce livre se distingue par une grande modération de langage
en même temps que par un profond sentiment de patriotisme.

IuMftMibUisat«UH> SKach#sitt«. — Guérit on, extractloa

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