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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 7.1874

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https://doi.org/10.11588/diglit.6767#0020
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L'ÉCLIPSÉ

— Diable ! une : >ge de six places, et au balcon encore! Je ne
sais pas... , „

— Vous n'avez donc pas d'influence à l'Opéra-Comique ?

— Si, mais von ne connaissez pas Laùrguc...

— Eh bien! vous l'affronterez, votre Lafargue... pour moi,
ô Ernest !

Ernest s'en va en murmurant.

— Affronter Lafargue !... Cette femme-là me prend pour Del-
monico... J'aime mieux louer la loge... Oui, mais six places à
huit francs... Sacrebleu! il faudra que j'abatte joliment de copie
pour rentrer dans mes fonds.

un

Sierra Pigale

"Vous vous êtes embéguiné de mademoiselle Héloïse,
modèle... pas de toutes les vertus.

Mademoiselle Héloïse est une blonde Véronèse qui aime à
l'œil, — un œil dont la flamme de punch a allumé plus dïncen-
dies sous la vareuse des rapins de la Sierra Pigale que n'en
éteindrait toute la bière du café du Rat-Mort et de la brasserie
de Reischoffen.

Un jour, votre maîtresse vous demande :

— Mon chien, qu'est-ce que tu fais ce soir?

Ce soir-là, justement, vous dinez chez Chaborel, un ancien
éleveur de sangsues. Chaborel a trente mille livres de rente et
une fille. Celle-ci touche du piano et, du chef de sa mère,
soixante-quinze mille livres de dot.

Quand vous êtes là, elle soupire et joue amoureusement II
baccio sur son Pleyel.

Vous-même, lorsque vous rencontrez Philibert Audebrand,
vous vous imaginez qu'on n'est pas toujours jeune...

Naturellement, vous répondez à Héloïse :

— Mon trognon adoré, mademoiselle Agar effectue ce soir son
quatorzième début aux Français, et je ne veux pas manquer une
aussi belle occasion de me réconcilier avec là tragédie.

— As-tu ûni? Nous irons à la Reine-Blanche. Tu peuxbienme
sortir une fois par hasard 3 est-ce que ie te coûte quelque
chose?

— Mais, ma fiT.a, la critique est un sacerdoce...

— Des nèfles !

L'intervention le ce fruit dans la conversation vous conduit
tout droit, le soir, à la Reine-Blanche, un bal auquel la mère
de saint Louis dc't être bien fâchée d'avoir donné son nom.

A la Reine-Bl: ache, Héloïse rencontre Malvina, une ancienne
camarade de Saint,.. Denis.

Malvina est au bras d'un quidam sérieux. Elle a une robede
soie à queue et un chapeau rond avec un bouquet de cerises.
Naturellement Héloïse 1' empoigne.

Le cavalier de Malvina se retourne et vous offre un coup de
poing.

Vous faites des façons pour le recevoir.

Et vous vous révoiliez, le lendemain, dans l'intérieur de l'ins-
trument dcPaganini, — côté des hommes.

GAZETTE A LA MAIN

a mort — prévue — d'un comédien qui a
trop longtemps voulu jouer son rôle de jeune
premier à la ville comme au théâtre ;

La mort — imprévue — d'un banquier fort
honorablement connu sur le turf de la
finance ;

La réception à l'Institut du très-docte, très-sympathique et
tres-aimable sieur Saint-René Taillandier ;
La suspension de l'Univers;

Au Parlement de Versailles, enfin, beaucoup de bruit... et
peu de besogne,

N'en voilà-t-il pas plus qu'il ne faut pour défrayer cette Ga-
zette,, qu étranglent, aux deux bouts, la politique de mes colla-
borateurs et les réclames de notre annoncier !...

w*m , *■ < r f: ~ * ; ' ..

conïonnance^e noms0^' UM Singulière analogie> une bizarre

Le comédien s'appelait Berton.

Le banquier s'appelait Merton.
m iî^nHPedpà=d,ire ?e celui-ci : Je suis homme... de plume,

n?,™? an\rH«ïïaiu?ïrs d'ar"ent absolument étranger

• TViif »q« fut *J*W** du Demi-Mmde et le mar-
quis de Villemer de George Sand, je retrouve, sous ce titre :

Les ruines de Palmyre

le portrait sun aat, que je brossai de lui, — voici tantôt huit
ou neuf ans, — dans le Nam Jaune d'Aurôlien Scholl :

Cette moustac.ie, dont l'arc s'infléchit entre la courbe d'un
nez d'épervier, aux arêtes fines, aux narines passionnément
coupées, et le fer à cheval d'une bouche reliée p ir deux ravines
profondes à la brusque saillie d'un menton en virgule ;

Ce double jet d'une lumière électrique, -blanche, froide,

Huit jours après, vous allez eh soirée chez Chaborel.
La première personne que vous y apercevez est le quidam de
Malvina.

Celui-ci vous reconnaît et prend Chaborel à part :

— Quel est ce monsieur?

— C'est le prétendu de ma fille.

— Mon cher, ce mariage est impossible : ce jeune homme est
un pas grand chose.

— Oh!

— Je l'ai vu de mes propres yeux dans un bastringue où
j'étais allé proposer mes eaux de seltz.

Vingt-quatre Coures après, vous recevez de Chaborel le billet
suivent.

« Mon rendre,
« Tout est ro: .pu.

» Ma fille n'épousera jamais un homme qui fréquente des
« drôlesses.

» Avec lesquelles j'ai l'honneur d'être, etc. »

PAUL MAHALIN.

acérée, — dardée par de grands yeux que les rides brident aux
tempes ;

Ce front hautain sous le soufflet de la patte d'oie;

Ces joues blafardes, molles, inertes, enfermées dans une
grille de plis plus serrés que les mailles d'un masque de salle
d'armes ;

Ces cheveux en rupture de ban, si impitoyablement ramenés
par la gendarmerie du peigne :

Tout cela, c'est don Juan après le souper du Commandeur,
ou plutôt c'est M.

Berton

père, — retour du Théâtre-Impérial Français de Saint-Péters-
bourg.

Le véritable Commandeur de don Juan, à mon avis, c'est
Page !

Sans qu'on l'y ait invité ; sans que la ritournelle de Mozart
vous cheville la terreur dans l'âme ; sans que l'éclair croise son
zigzag aux tempêtes sourdes et menaçantes de l'orchestre, le re-
doutable Convive de pierre s'en vient d'un pas égal, pesant et
sonore, s'asseoir à la table du féroce Bourreau des cœurs...

Si j'avais aujourd'hui affaire à M. Berton, j'aurais peur que
Sganarelle-Leporello ne me répondît :

— Mon maître ne peut vous recevoir. H est à table avec M. le
Commandeur.

La suspension de l'Univers pose quasi la couronne du martyr
sur le front — tourmenté — de son rédacteur en chef.

J'admire fort le talent de ce dernier, même quand il nous
accable d'injures et de horions, nous autres de la petite presse.
M. Veuillot aime, en effet, les engueulements et les rixes par
défaut de tempérament et par vice d'éducation, — en homme
qui est né à Bercy, sur le seuil d'un cabaret, et chez qui l'écri-
vain n'a pas étouffé le fils du mastroquet. Aussi Montalembert
disait-il de lui

— Ce n'est pas Veuillot qu'il s'appelle de son vrai nom. C'est
Voyou. C'est un voyou de lettres,

Je me rappelle pareillement un autre mot assez remarquable
prononcé par.un personnage singulier au sujet du violent po-
lémiste.

Ce personnage était Ganot, — pins connu soùs le sobriquet
de Mapah, et fondateur d'une prétendue religion.

Il s exprimait ainsi, en s'adressant à Donoso Cortès de Val-
degamas :.

-- Voyez-vous, monsieur le Marquis, le bon Dieu ne serait
plus tout-puissant, s'il avait besoin de la savate de votre Veuil-
lot pour le défendre.

C'était dans un moment d'expansion conjugale.

Une femme énumôrait à son mari les diverses manières de
trompi-r le ehaf de la communauté et les réduisait à sept. Après
lui avoir fait connaître les six premières, elle s'arrêta, — embar-
rassée...

— Eh bien ! interrogea l'époux, et la septième ?

— Ah ! mon ami, si je vous l'apprends, je reste sans res-
sources.

Au bal de la Boule-Noire

Une grande fille, — dépenaillée, — qui confine à la trentaine,
est en train de faire des confidences à un monsieur :

— Telle que vous me voyez, à dix-huit ans j'étais jolie, oh !
mais jolie !... Un général voulait me mettre dans mes meubles...
Mais ma mère m'a fait une scènje, en menaçant de m'étrangler!...

— Et qu'est-ce que vous lui iavez répondu, à madame vôtre
mère ?

— Je lui ai dit : — Maman, vous tuez votre pain\

m

Deux demoiselles sont attablées devant un saladier de vin
bleu. Elles jasent :

— Alphonse, tu sais bien, Alphonse?...

— Ton amant?

— Oui... Quelle canaille!... Il m'a mangé, avec Hortensc,
cinquante francs que j'avais ramassés dans le gousset d'un po-
chard, — sur ie boulevard des Batigiiolles...

— Et tu restes avec lui?...

— Qu'est-ce que tu veux, ma chère?... H faut bien être avec
quelqu'un, sil'on veut être respectée.

Express-Théâtre

Bouffes-Parisiens — La Branche cassée, opérette en trois
actes, paroles de MM. Noriac et Jaime fils, musique de M. Ser-
pette.

— Cabochard a manqué ! annonce, dans les Saltimbanques, Bil-
boquet à ses artistes.

— De combien manque-t-il '.'

— Il manque de tout !

La pièce de MM. Noriac et Jaime fils ressemble, hélas ! à
Cabochard : elle manque de tout, — et de beaucoup d'autres
choses. En effet, tout en reconnaissant chez M. Serpette la faci-
lité, la ciarté au style et l'ingéniosité savante de l'orchestra-
tion, je suis obligé de constater la banalité et la pauvreté de
l'idée. Dans toute sa partition, je n'ai guère applaudi qu'un
duetto : fleurons ! au premier acte, et, au troisième, un trio
assez vivement écrit sur cette formule pharmaceutique : Agiter
avant de s'en servir.

Un de nos confrères a comparé Mms Judic au fameux pâté
d'anguilles dont on huit par se dégoûter...

Pâté d'anguilles me semble fade.

Truffes sous la serviette, à la bonne heure !

Et encore, avec les costumes de Gré vin et l'esprit de la diva
des Bouffes, il y a si peu de serviette !

STAR.

depot general de vente au bureau de l'éclipsé

L,a 1'» «crie à ..O centimes est en vente!

1 O eehtimts la livraison. - 50 f«t limes la série

L'ANTIQUITÉ TINTAMARRESQUE

t£M> ILLUSTRÉE @-<3>

histoire romaine. — histoire grecque
mythologie. — histoire ancienne
Texte par TOUCHATOUT.— Dessins de HADOL

PROSPECTUS

L'auteur de ces cascades sans frein qui ont nom : Histoire de
France tintamarresque, Histoire de Napoléon III et
le Trombinoscope, vient, ajouter à sa collection de classiques
grotesques, une série pins folle encore que toutes les précédentes.
Il a cette fois braqué son objectif bouffon sur l'antiquité ; et le pu-
blic peut supposer ce que lé contraste de sujets si solennels avec
une plume >i. . irrévérencieuse pi-ut produire d'effets é-hevelés.

L'Antiquité tintamarresque, qui comprendra la mytholo-
gie et les précis d'histoires ancienne, grecque et romaine, formera
un ouvrage complet dont la place est marquée d'avance dans la biblio-
thèque des amateurs du franc rire, à côté des autres œuvres de
Touchaiont.

De nombreuses illustrationsnoires et coloriées viendront augmen-
ter l'attrait de cette publication humoristique dans laquelle l'auteur,
fidèle il un système d<- démolition par le rire des idoles et des
légendes, s'est complu àréduire auxproportions humaines les dieux,
les demi-dieux, les héros, les rois, les empereurs, en un mot, tous
les personnages des temps antiques que le prestige des siècles en-
toure comme d'une auréole surnaturelle. _ -

GUIDE PRATIQUE DES POSTES, 1874

(Tirage officiel : 24,000 exemplaires.)

Par suite d'un traité spécial avec M. de Cooty, éditeur des
Guides-Conty si .appréciés du monde des touristes, nous tenons
à la disposition de nos lecteurs, le Guide pratique des Postes pour
187 V. contenant toutes les modifications apportées dans le ser-
vice des postes en 1873, notamment les nouveaux, tarifs pour
les imnrimés, les échantillons et l'étranger.

Le Guide pratique des Postés sera livré dans les bureaux de
M. Ewig, fermier de la publicité du Charivari et de VEclipse,
10, rue Taitbout, au prix de tiO centimes au lieu de 1 franc.
(Envoi franco dans toute la France contre 60 centimes en
timbres-poste.)

-♦-

L'éditeur A. Lemerre met en - vente un livre qui, nous l'es-
pérons, sera bientôt dans toutes les mains. Titre : Les Prussiens
en Alsace, récits et faits recueillis par un patriote alsacien.—
Prix : 3 francs, Su profit des œuvres d'Alsace-Lorraine.

Le but de l'auteur est de faire connaître sous son vrai jour
la situation de l'Alsace depuis l'annexion. Et pour cela, «il m'a
suffi, dit-il, de regarder autour de moi, de irettre par écrit ce
que j'ai vu et enlendu moi-mfime et de glaner au hasard dans
les journaux et autres écrits qui ont bien voulu s'occuper de
nous. » Ce but est atteinl, il est même dépassé ; car, après avoir
lu son livre, oh éprouve pour nos chers Alsaciens-Lorrains :
une sympathie plus grande, une haine plus profonde peur'nos
vainqueurs et une horreur plus vive de la guerre. Ces deux der-
niers sentiments peuvent paraître difficiles à accorder ; mais
nous sommes de ceux qui comptent sur une revanche autre
que celle qui dépend du sort des batailles.

Ce livre dont chaque page prouve (malgré les efforts des Al-
lemands pour établir le contraire) l'attachement à la France de
nos malheureux Alsaciens-Lorrains; ce livre, disons-nous, n'est
pas signé, ce qui se comprend puisqu'il est daté de Mulhouse ;
mais nous croyons pouvoir dire qu'il n'est pas, en France, un
Français digne de ce nonrqui eût hésité a le signer.

BULLETIN FINANCIER

J'admire le désespoir des acheteurs; après avoir écorché leurs adver-
saires pendant des mois, ils se plaignent aujourd'hui d'être écorchés.
Chacun son tour. Ne font-ils pas maintenant un crime à M. Merton de
s'être laissé mourir... non par humanité, sans doute, mais parce que sa
succession se. compose surtout de rentes... à vendre.

Les institutions de crédit sont sur le qui-vive dans de pareils moments;
on veille au grain. Je comprends ceia. En attendant, elles restent, pour
la plupart, solides au poste ; voyez plutôt le Mobilier, la Générale, le
Crédit, industriel. Il n'y a guère que la Banque de Paris dont les cours
soient titubants ; entre nous, cela ne m'étonne guère ; comment rester
tranquille quand on a sur les bras les affaires espagnoles et surtout, hélas 1
les lots turcs. On serait inquiet à moins, demandez plutôt au major des
Pays-Bas. * ...

: Tous les jours l'Egyptien tâche de reprendre son vol, et tous les jours
il retombe déplus belle. Qui est-ee qui n'est pas content ? Ce sont les (ils
du diable d'argent (Marseille, Boucbes-du-Kûôné); Angelico, mon ami,
je vous croyais plus malin que cela. . .

Finissons par une annonce, celle de l'émission d'obligations des hui-
trières du Portugal. Nous ferons prochainement une collecte dans le but
d'obtenir un train spécial pour conduire l«s souscripteurs de cette affaire...
sur les bancs de ladite compagnie.

SIRIUS.

L'Illustration nouvelle inaugure mijourd'hui sa sixième année. ■
Le monde artistique tout entier s'est plu à reconnaître les
efforts de M. A. Cadart, le courageux et sympathique: fonda- ;
teur de cette œuvre. Nous n'apprendrons donc rien à nos les- j
leurs en leur djsant que les eaux-fortes parues pour janvier et
février, dont nous donnons plus bas la nomencii ture, prouvent
que Y Illustration nouvelle est restée égale à elle-;: finie.

Un-frontispice par A. P. Martial commence dignement-cette
nouvelle année.

Viennent ensuite :

Uni: Moria à Rordiguier (Italie), par A. Appian.
Paris en train (le quai de la Mégisserie en 1860), par Alf.
Taiée.

Intérieur de forge, par A. Masson.

Souvenir des cressonnières à Veulcs-eu- ;aux, par Ch. de Gravc-
sande.

Une vue d'Utrecht, p ir L. Lovenstuti.
Le Ruisseau, par A. Auffray.

Après midi d'automne (salon do 1873), par Ch. Boauverie.

EMPRUNT du département de l'Eure. — MM. L. Ses fils
et G' ont l'honneur d'informer les souscrip'teirrS i ux 3, i 14 obli-
gations de cet emprunt que les derrpMVdcs m: sont élevées à
5,68(1 obligations.Ce résultat déti.ruiiuo nue réduction de 37 0p>,
les souscriptions unitaires ne pouvant être réduites.

carrosserie.— Moussard aîné,7, avenue des Champs-Ely-
sées (rond point).
Grand choix de voitures neuves et d'occasion.

Faubourg Saint-Germain. — grands appartements
entre cour et jardin, à louer, 41, rue du Bac.

A VENDRE, aux environs de Paris (20 minutes en chemin
de fer), magnifique propriété , grand jardin potager,
étang, source d'eau vive, etc. — S'adresser, pour renseigne-
ments, à M. Adolphe Ewig, 10, rue Taitbout.

Insensibilisateur Duohesne — Quérison, extraction et

p<we de dents sans douleur, 45, «ne L*fi-.jette.

LE DIPLOME DE MÉRITE

a l'exposition universelle de vienne, a été décerné par le jury
à SARAH FELIX, pour sa merveilleuse

EIA.TJ DE**» Ï^ÉÎESS

et ses autres produits. Cette récompense prouve combien la concurrence
sera impuissante contre ces remarquables produits qui viennent, par ce
seul fait, d'obtenir leurs droits de franchises dans toutes les villes de
l'Europe. — EAU des FEES, pommade des fées, eau de toilette des
fées. 43, rue Richer, Paris.

fort»

I

Le Gérant : lb révérend.

irapïl.ii«t* ? dbpons t* <$*, 16, ra« do Crotou*
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