L'ËCLIPSB
Eh ! non, ce n'est point celle-là.
Vous confondez la femme « qui se dépêche » avec la femme
« qui va vite. »
Quelle différence entre les deux ?
Une différence énorme. La femme qui se dépêche presse le
pas parce qu'elle est pressée, tandis que la femme qui va vite
presse le pas et n'est pas pressée.
L'une s'abacidonne et l'autre s'étudie.
On trouve justement entre elles le même rapport qui existe,
en sens inverse, entre la femme qui flâne et celle qui va
doucement.
D'où l'observateur peut établir cette équation :
La femme qui va vite est à la femme qui se dépêche, comme
la femme qui va doucement est à la femme qui flâne.
Ainsi que la femme qui se dépêche, la femme qui flâne est la
femme de la nature; mais de même que la femme qui va vite,
la femme qui va doucement est le produit de l'art.
Avez-vous remarqué ce que c'est qu'une femme qui va dou-
cement?
Sûre d'elle-même, elle avance avec la majesté sérieuse d'une
4éesse ; elle ae marche pas, elle glisse ; elle ne s'arrête pas, elle
Pose; ses yeux en apparence voilés, mais attentifs, sont à la
fois partout et nulle part.
Jfi ne- puis mieux la comparer qu'à la quêteuse qui passe à
travers les rangs pressés des fidèles, et tient à honneur de ten-
dre sa bourse à chacun, même aux plus éloignés.
C'est, elle aussi, de la menue monnaie qu'eile demande, la
menue monnaie de l'admiration, et par son zèle, elle témoigne
assez du désespoir qu'elle aurait d'oublier quelqu'un.
Adorable, mais furieusement coquette, la femme qui va
d°ucement.
Mon Dieu ! ce n'est pas un grand mal que d'être coquette ; le
*ort est seulement de le laisser voir.
Il y a chez les natures indépendantes une tendance naturelle
à secouer le joug qui prétend s'imposer, à laisser expirer le com-
pliment dont on leur a soufflé la moitié.
Tout dans la femme qui va doucement semble dire : Admi-
rez-moi ! Tant de confiance rend circonspect. Ce n'est pas, en
amour comme dans le commerce; l'offre y est en raison inverse
de la demande.
Quelle saveur n'offre-t-elle pas, au contraire, cette femme
qui, comme la première, a tout ce qu'il faut pour être admirée,
mais qui fuit, craintive de le laisser voir, belle exquise à qui
sa beauté fait peur !
Croyez-moi, dans le flot des passants, rien ne vaut cette pas-
sante rapide, la femme qui va vite.
Autant l'une demanda pour son saint, — résistons au jeu de
mots qui voudrait percer, — autant l'autre se sent troublée
de la pensée qu'on pourrait lui adresser une aumône volon-
taire.
Aussi comme elle presse le pas d'un mouvement rapide, mais
en même temps discret.
N'ayant pas comme la femme qui se dépêche l'oubli momen-
tané de ce qui l'environne; poursuivie, au contraire, de l'idée
VaSuo et terrible qu'elle est ob-ervée, elle s'observe elle même,
e^Si marche hâtive est pleine de précautions délicates.
Quel soin elle prend de conserver à ses vêtements le pli
savamment donné, à ses attitudes toute leur grâce. Sans s'ar-
rêter, elle a un regard furtif pour toutes les glaces devant les-
quelles le hasard de sa course la fait passer.
Chère petite femme qui va vite, par cela seul qu'el'e va vite,'
toutes les qualités les plus recherchées, les plus rares de la
lemme, sont en elle.
Elle est jeune d'abord, attendu que l'aplomb qui fait aller
doucement ne vient qu'avec l'âge.
Ella est timide, cela va de soi, puisqu'elle craint encore les
regards qui peuvent s'arrêter sur elle.
Si elle n'est belle, elle est tout au moins jolie; laide, elle i$
s'effrayerait pas d'attirer l'attention.
Enfin, elle est naïve ; car si elle ne l'était pas, elle saurait
que ce qu'elle fait pour éviter les regards est justement ce
qu'il peut y avoir de plus adroit pour les attirer.
Le promeneur se dit :
■—• Tiens, une femme charmante! Mais pourquoi va-t-e!le
donc si vite?
Pourquoi? Ah! voilà! Il cherche et se demande :
■— Elle a donc peur?
Peur de quoi? Il cherche encore. Peur des revenants? peur
du tonnerre? c'est peu possible, en plein jour et par un ciel
kleu. Peur des bandits? mais la rue est pleine de monde. De
luoi peut-elle avoir peur, la pauvre petite?
Serait-ce donc d'un regard trop assidu à la suivre ou d'un
ttot trop doux jeté en passant à son oreille ?
Et, éclairé tout à coup, le promeneur a bientôt passé en re-
vue toutes ces jolies choses dont une femme aimable peut avoir
peur.
Qui lui a dénoncé le secret des terreurs de la pauvre petite
femme qui va si vite ? Eh ! c'est la pauvre petite femme elle-
même, et précisément parce qu'elle va vite.
N'est-il pas original de voir ainsi tout ce que fait la mi-
gnonne pour n'être pas remarquée, tendre, en dépit d'elle, à
leflet contraire?
Fatalité charmante, qui donne mission d'exciter les pensées
mauvaises à celle-là même qui craint le plus de les éveiller!
PAUL PARFAIT.
C'est le printemps !
'Le soleil donne la fièvre. On crie les lilas à la botte et les
radis pareillement. Les asperges et les petits pois débarquent
par hottées à la halle, de cette plaine do Gennevilliers où les
engraissent les détritus do l'égoùt collecteur. Enfui, je viens de
lire, dans les journaux, qu'on se prépare à couronner une rosière
à Nanterre...
,Ah! voilà, par exemple, qui va me faire fredonner avec Ga-
vroche :
On est, bête à Nanferre,
C'est la faute à Voltaire...
Eh bien, non; Voltaire n'est pour rien là-dedans...
Mais quel usage absurde, idiot, immoral môme : primer la
vertu comme on prime un tonqujn de Dnrh^m, une génisse de
la vallée d'Auge ou un étalon des haras du Pin!...
Nous avons désormais, dans la banlieue, des éleveurs de
rosières. On nourrit une fillette de priricipcs solides airn-i qu'on
bourre de son et de graines l'oie qu'on veut convertir en pâté
de foie gras, — et ta sagesse a son concours, ses exposants, ses
récompenses à l'instar des volailles au palais de l'industrie, et
des chiens au Jardin d'acclimatation!...
L'an passé, pendant la cérémonie, j'avisai un brave paysan
qui se mordait les poings sur le seuil de sa porte. Je crus de-
voir lui adresser qnelques mots de consolation :
— Mon pauvre ami, vous n'êtes donc pas le père de l'élue que
l'on fête?
— Hélas! nennî, monsieur; mais ce n'est pas ma faute...
— J'en suis certain.
— C'est la faute à ma femme, — uniquement, uniquement...
— Je comprends: elle n'aura pas assez veillé sur votre progé-
niture féminine...
— Ca n'est pas ça : la sacrée gueuse ne m'a donné que des
garçons !
BOITE DU JOURNAL
Un provincial récemment arrivé à Paris se plaignait à l'un
de ses amis de ce que les affaires n'allant pas dans son départe-
ment, — comme partout, — il était obligé de vivre de priva-
tions.
— De quoi te prives-tu donc? lui demanda l'ami.
— Comment! mais, à ce voyage, je me suis privé... d'amener
ma femme!
On ne cause cans les cercles à la mode que de la conversion
de Mmo Z..., une de nos plus grandes mondaines.
Plus de bals, de réceptions, de soupers : la porte de la belle
est impitoyablement refusée à tous ses soupirants et, voire
même, à ceux qui ont échangé ce titre pour un autre mille
fois préférable.
Un tel changement est fait pour étonner la société. M. de
B..., un sceptique, s'entête à n'y pas croire. Il affirmait hier
que Mm° Z... est encore trop jeune et trop jolie pour se conver-
tir sérieusement.
— Mais alors, mon cher, lui disait-on, comment qualifier sa
conduite?
— C'est une solution de continuité, voilà tout.
C'était en plein foyer d'un théâtre de la rive droite.
Mademoiselle X... s'exprimait avec férocité sur le compte de
M. D... et de M. L..., deux personnages ftgéjj de soixante ans
chacnn, qui l'ont subventionnée lorsqu'elle débuta.
— Voyons, fit l'un des auditeurs, au moins respecte les
vieillards !
— De quoi? s'exclama l'actrice ; avec ça qu'ils m'ont res-
pectée !
Express-Théâtre
Mettre à la scène un roman do Balzac ! Et quel roman ! Le
Cousin Pons! Celui où le drame s'agite exclusivement au fond
des cerveaux et des cœurs! où l'étude psychologique sa substi-
tue le plus souvent à l'action visible et tangible! où le fouillé
savant du détail échappe à la lumière brutale de la rampe et
ne peut être examiné qu'à travers la loupe du médecin, du
philosophe et du penseur ! Voilà ce qu'ont osé faire M. Alphonse
de Lâù'îiây et le nouveau directeur du théâtre de Cluny. Sa
chîms-letir gré A.--, cette audace. Pour n'être point bruyant et
point lucratif à l'excès, leur succès n'en reste pas moins un de
ceux qui honorent un écrivain et un impsessario. Celui-ci a
montré ce qu'il veut; celui-là a montré ce qu'il peut; souhai-
tons-leur à tous deux bonne chance dans l'avenir.
Charly est magnifique dans le Cousin Pons. Frédéric!* ne
renierait pas cette création complète et magistrale. Fleury le
seconde avic inliniment do talent. En les applaudissant, un
spectateur nous disait :
— Je comprends. Ce sont deux amis. Schmuck est Oreste et
Pons Pylade.
GAZETTE A LA MAIN
es tailleurs des boulevards habillent leurs
mannequins de couleurs claires. Les modistes
de la rue Laffltte exposent les nouveautés de
la saison : des chapeaux composés de deux
plumes de perroquet, — une pour la passe
et r autre pour le bavolet. Les poëtes s'en-
volent vers la campagne; les peintres arri-
vent à, Paris. Le soir, à leur fenêtre, les jeunes filles mur-
murent, comme la Marguerite de Goethe :
Qui cet élraïuer pem-il être?
il avait l'air bien effronté 1
Les jeunes gens courent les rues, en répétant après Méphisto :
Moi, oomme un chat jouant sur la gouttière,
Je me sens alerte et dispos-
Ainsi, c'est entendu^les tribunaux l'ont décidé : l'entrepm
neur salarié des succès dramatiques — ou, si vous aimez
mieux, le chef des romains du parterre — doit être désormais
considéré comme commerçant. C'est comme tel qu'un sieur
Goudchou vient d'être mis en faillite. Un garçon qui, pourtant,
n'était point un imbécilel...
Un soir, un dramaturge que nous ne nommerons pas le fit
appeler. Ce dramaturge venait de donner une assez mauvaise
pièce. Le public s'était montré froid. L'auteur était mécontent,
agacé, furieux :
— Si vous ne saviez pas votre métier, déclara-t-il sévère-
ment à Goudchou, il fallait venir prendre mes instructions. Je
vous aurais souligné les effets que vous avez laissés défiler dans
un silence de glace. Un homme chargé d'une responsabilité
comme la vôtre doit être tout main et tout oreille.
Je vous assure, monsieur, répartit le claqueur admonesté en
prenant un faux air bonhomme, que j'ai écouté de mes deux
oreilles. Mais vous connaissez le proverbe :
« Où il n'y a rien la claque perd ses doigts. »
Mademoiselle Lili n'a pas été sage : aussi est-elle sévèrement
réprimandée par son aïeule maternelle, qui veut lui faire de-
mander pardon.
Mademoiselle Lili résiste.
— Eh bien ! puisque tu ne veux pas céder, je vais appeler le
diable, qui va t'emporter.
Cette menace ne produit aucun effet sur l'enfant terrible.
— Comment, ajoute la grand'mère, tu n'as pas peur du
diable? ... ;•- ,
— Oh! bonne maman, je sais bien qu'il ne viendra pas
Petit papa dit aussi tous les jours en parlant de toi : «Que le
diable l'emportel » Et tu vois bien qu'il n'est pas venu te
chercher....
Mot de la Fin.
C'est Ici le moment de placer — Pour finir — un joli mot de
arcelin, l'écrivain dessinateur de la Vie par'-'
C est ici le moment de placer —■ pour i
Marcelin, l'écrivain dessinateur de la Vie
Une biche passait dans une de ces vi—
appelle des paniers à salade.
Elégamment penchée au fond de sa voiture, la jeune femme
disparaissait sous un flot de dentelles.
— Ce n'est pas le panier qui coûte cher, dit Marcelin, c'est
la salade !
BULLETIN FINANCIER
Avril est sur ses fins et les haussiers l'emportent Si je ne me trompe,
3sl. la quatrième fois que la victoire leur appartient. Quelle fidélité !
Reperdant, son inconstance, le mois prochain, ne m'étonnerait nulle-
ment. Ce n est pas que notre situation financière ne comporte des prix
ausi>i élevés, mais pour dire vrai, la politique m'inquiète. Les députés
écrivent trop depuis quelque lemps, leur démon familier les tourmente ;
ils voudront parler tous à la fols, et nous prouveront tous péremptoirement
que le gouvernement de leur choix est le meilleur des gouvernements, et
comme on ne peut essayer un gouvernement comme on goûte du choco-
lat, ni s'adresser à la concurrence une fois que le gouvernement essayé
déplaît, nous sommes fort menacés de petits tiraillements intérieurs peu
capables d'amener le calme et la Ironquilliié de ceux qui viennent appor-
ter leurs épargnes au temple de Plutus.
Les pontifes dudii temple, vulgo les banquiers, ne crient pas positive-
ment, njisère ; depuis qu'ils ont réalisé la plus grande paitie de leur porte-
f m le de 5 0/ij. Us ont de l'argent à revendre. Tant et si bien qu'ils en
cneicnent icmpioi aux qimrc co n-< du momie. Opérations turques,
égyptiennes, Maliennes, belges, américaines péruviennes, espag. oies '..
espagnoles surtout, 'ont les tente, depuis le tabac jusqu'au umbredu pays
ou fleurit .Serrano, le p.us gdlant des maréchaux et le plus maréchal des
galants.
SIRIUS
1 O centimes la livraison. — 50 centimes la série
Une livraison à 10 centimes le mardi et le vendredi de
chaque semaine
l'ne série <<>uç les vingt Jours environ.
Trois livraisons sont en vente partout.
VOYAGES DE GULLIVER
Par SWIFT
illustrés de splendides gravures dans le
texte et hors texte.
Un seul des nombreux onvrages de Swift a suffi pour rendre
son nom populaire, non-seulement en Angleterrp, nuis dans toute
1 Europe. Il est vrai que reprit se joint à la rai on, l'innminnt on
nu bon sens, pour faire des "Voyages de Gulliver un livre à
l'usage des lechurs de tout âg -, de tout temps, ne tout pays. L«
lect. ur y decouv e une critique singulièrement ingénieuse et fine
de li société humaine, et admire la hardi sse de l'écr va<n qui,
sous le misque de la folie, jette à l'oreille de chacun les plus rudes
et les plus rériruses vérités. Soit qu'd nous conduise, avec son voya-
geur au pay* de Lillipul et nous montre les passions humaines qui
s'agitent dans e s petits corps de s x pouces de haut, soit qu'il
nous fasse aborder a Broddingnaooù des géants de soixante pieds
de haut' ur son- soumis, malgré leur taille et. leur force, à tontes
les faibh s-e-, à tout s les misères i< s hommes o'dinaires, on suit
toujours la pensée philosophique qui a erré ces amusantes fictions.
( E. Mennecuet, Cours complet de littérature moderne ).
L'éditeur A. Lemerre met en vente un charmant volumein-
titulé : Mémoires d'un enfant de troupe, par L. Judicis de Miran-
dol. C est le récit de la guerre franco-allemande dans les pro-
vinces de l'est, raconté dans ce stylesimple et charmant auquel
nous ont habitués les œuvres d'Èrkmann-Chatrian. Le patrio-
tisme le plus pur y éclate à chaque page. C'est un livre que
tout le monde devra lire, car jeunes et vieux y puiseront ce
sentiment qu'on ne développera jamais trop : l'amour de la
patrie.
La Bibliothèque Charpentier vient d'entreprendre une série
d'ouvrages du plus puissant intérêt. L'Histoire de la littérature
contemporaine dans les différents Etats de l'Europe. Le premier
volume de cette série paraît aujourd'hui; il est relatif à la litté-
rature italienne depuis l'Unité. Auieur, M. Amédee Roux, l'un
des principaux rédacteurs de laRevista Europea (qui est la Revue
des Deux-Mondes de l'Italie).
En vente à la librairie de la Société des Gens de lettres, b',
rue Geoffroy Marie, Le Dieu Pepetius, par le bibliophile Jacob.
Le Dieu Pepetius est un dieu en bronze, une trouvaille archéo-
logique renfermé* dans un musée; un amateur anglais l'enlève
par amour de l'art. Sur ce canevas si simple, l'auteur à brodé
un roman plein de vie et d'intérêt, dans lequel les scènes les
plus diverses se heurtent, mais décrites de main de maître et
très-habilement combinées.
La bibliothèque Charpentier vient de réimprimer et met
aujourd'hui en vente le volume de début de M. Emile Zola :
les Contes à Ninon. C'est une œuvre d'un ton généralement
chaste et doux, qui fait un contraste curieux avec les rudes
hardiesses des autres œuvres du même auteur.
Fortunio, l'auteur du Roy du jour, dont chacun se rappelle la
vogue, vient de faire paraître, à la librairie de la Société des
Gens de lettres, un nouveau roman appelé au même succès.
La Dame de Spa, tel est le titre de ce i ouveau livre, inté-
ressant eomme drame et comme étude de mœurs. Le fond
d'boiinêt.té de cet ouvrage permst de le laisser dans toutes les
mains.
CARROSSERIE. — MOUSSARD Aîné
7, avenue des Champs-Elysées (Rond-Point).
Grand choix de voitures neuves et d'occasion.
LA MIGNONNE est la meilleure et le meilleur marché
des machines à ooudre, à navette, point indécousable, pour
familles, lingères, couturières, prix : ISO francs. Machine
à main silencieuse, garantie deux ans, 50 francs. —
escande, 3, rue Greneta, 3, paris, dépôt central des machines
bradburt, envoi prospectus, demande agents.
STAR.
Insonsibilisatsur Duohesne. — Ghiérison, extraction et
pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.
-—i-
LE DIPLOME DE MÉRITE
». l'exposition universelle, de vienne, a été décerné par le jnry.
a SARAH FELIX, pour sa merveilleuse
E3 A. TJ I> E S FÉES
et ses antres produits. Cette récompense prouve combien la concurrence
sera impuissante coutre ces remarquables produits qui viennent, par ce
seul fait, d'obtenir leurs droits de franchises dans tontes les villes de
l'Europe. — EAU des FEES, pommade des fées, eau de toilette des
fées. 43, rue Richer, Paris.
Le (Gérant : le révérend.
Pari». — Imprimer» F. DEBONS «t C'% 16, rt» 4» CroùMa»
Eh ! non, ce n'est point celle-là.
Vous confondez la femme « qui se dépêche » avec la femme
« qui va vite. »
Quelle différence entre les deux ?
Une différence énorme. La femme qui se dépêche presse le
pas parce qu'elle est pressée, tandis que la femme qui va vite
presse le pas et n'est pas pressée.
L'une s'abacidonne et l'autre s'étudie.
On trouve justement entre elles le même rapport qui existe,
en sens inverse, entre la femme qui flâne et celle qui va
doucement.
D'où l'observateur peut établir cette équation :
La femme qui va vite est à la femme qui se dépêche, comme
la femme qui va doucement est à la femme qui flâne.
Ainsi que la femme qui se dépêche, la femme qui flâne est la
femme de la nature; mais de même que la femme qui va vite,
la femme qui va doucement est le produit de l'art.
Avez-vous remarqué ce que c'est qu'une femme qui va dou-
cement?
Sûre d'elle-même, elle avance avec la majesté sérieuse d'une
4éesse ; elle ae marche pas, elle glisse ; elle ne s'arrête pas, elle
Pose; ses yeux en apparence voilés, mais attentifs, sont à la
fois partout et nulle part.
Jfi ne- puis mieux la comparer qu'à la quêteuse qui passe à
travers les rangs pressés des fidèles, et tient à honneur de ten-
dre sa bourse à chacun, même aux plus éloignés.
C'est, elle aussi, de la menue monnaie qu'eile demande, la
menue monnaie de l'admiration, et par son zèle, elle témoigne
assez du désespoir qu'elle aurait d'oublier quelqu'un.
Adorable, mais furieusement coquette, la femme qui va
d°ucement.
Mon Dieu ! ce n'est pas un grand mal que d'être coquette ; le
*ort est seulement de le laisser voir.
Il y a chez les natures indépendantes une tendance naturelle
à secouer le joug qui prétend s'imposer, à laisser expirer le com-
pliment dont on leur a soufflé la moitié.
Tout dans la femme qui va doucement semble dire : Admi-
rez-moi ! Tant de confiance rend circonspect. Ce n'est pas, en
amour comme dans le commerce; l'offre y est en raison inverse
de la demande.
Quelle saveur n'offre-t-elle pas, au contraire, cette femme
qui, comme la première, a tout ce qu'il faut pour être admirée,
mais qui fuit, craintive de le laisser voir, belle exquise à qui
sa beauté fait peur !
Croyez-moi, dans le flot des passants, rien ne vaut cette pas-
sante rapide, la femme qui va vite.
Autant l'une demanda pour son saint, — résistons au jeu de
mots qui voudrait percer, — autant l'autre se sent troublée
de la pensée qu'on pourrait lui adresser une aumône volon-
taire.
Aussi comme elle presse le pas d'un mouvement rapide, mais
en même temps discret.
N'ayant pas comme la femme qui se dépêche l'oubli momen-
tané de ce qui l'environne; poursuivie, au contraire, de l'idée
VaSuo et terrible qu'elle est ob-ervée, elle s'observe elle même,
e^Si marche hâtive est pleine de précautions délicates.
Quel soin elle prend de conserver à ses vêtements le pli
savamment donné, à ses attitudes toute leur grâce. Sans s'ar-
rêter, elle a un regard furtif pour toutes les glaces devant les-
quelles le hasard de sa course la fait passer.
Chère petite femme qui va vite, par cela seul qu'el'e va vite,'
toutes les qualités les plus recherchées, les plus rares de la
lemme, sont en elle.
Elle est jeune d'abord, attendu que l'aplomb qui fait aller
doucement ne vient qu'avec l'âge.
Ella est timide, cela va de soi, puisqu'elle craint encore les
regards qui peuvent s'arrêter sur elle.
Si elle n'est belle, elle est tout au moins jolie; laide, elle i$
s'effrayerait pas d'attirer l'attention.
Enfin, elle est naïve ; car si elle ne l'était pas, elle saurait
que ce qu'elle fait pour éviter les regards est justement ce
qu'il peut y avoir de plus adroit pour les attirer.
Le promeneur se dit :
■—• Tiens, une femme charmante! Mais pourquoi va-t-e!le
donc si vite?
Pourquoi? Ah! voilà! Il cherche et se demande :
■— Elle a donc peur?
Peur de quoi? Il cherche encore. Peur des revenants? peur
du tonnerre? c'est peu possible, en plein jour et par un ciel
kleu. Peur des bandits? mais la rue est pleine de monde. De
luoi peut-elle avoir peur, la pauvre petite?
Serait-ce donc d'un regard trop assidu à la suivre ou d'un
ttot trop doux jeté en passant à son oreille ?
Et, éclairé tout à coup, le promeneur a bientôt passé en re-
vue toutes ces jolies choses dont une femme aimable peut avoir
peur.
Qui lui a dénoncé le secret des terreurs de la pauvre petite
femme qui va si vite ? Eh ! c'est la pauvre petite femme elle-
même, et précisément parce qu'elle va vite.
N'est-il pas original de voir ainsi tout ce que fait la mi-
gnonne pour n'être pas remarquée, tendre, en dépit d'elle, à
leflet contraire?
Fatalité charmante, qui donne mission d'exciter les pensées
mauvaises à celle-là même qui craint le plus de les éveiller!
PAUL PARFAIT.
C'est le printemps !
'Le soleil donne la fièvre. On crie les lilas à la botte et les
radis pareillement. Les asperges et les petits pois débarquent
par hottées à la halle, de cette plaine do Gennevilliers où les
engraissent les détritus do l'égoùt collecteur. Enfui, je viens de
lire, dans les journaux, qu'on se prépare à couronner une rosière
à Nanterre...
,Ah! voilà, par exemple, qui va me faire fredonner avec Ga-
vroche :
On est, bête à Nanferre,
C'est la faute à Voltaire...
Eh bien, non; Voltaire n'est pour rien là-dedans...
Mais quel usage absurde, idiot, immoral môme : primer la
vertu comme on prime un tonqujn de Dnrh^m, une génisse de
la vallée d'Auge ou un étalon des haras du Pin!...
Nous avons désormais, dans la banlieue, des éleveurs de
rosières. On nourrit une fillette de priricipcs solides airn-i qu'on
bourre de son et de graines l'oie qu'on veut convertir en pâté
de foie gras, — et ta sagesse a son concours, ses exposants, ses
récompenses à l'instar des volailles au palais de l'industrie, et
des chiens au Jardin d'acclimatation!...
L'an passé, pendant la cérémonie, j'avisai un brave paysan
qui se mordait les poings sur le seuil de sa porte. Je crus de-
voir lui adresser qnelques mots de consolation :
— Mon pauvre ami, vous n'êtes donc pas le père de l'élue que
l'on fête?
— Hélas! nennî, monsieur; mais ce n'est pas ma faute...
— J'en suis certain.
— C'est la faute à ma femme, — uniquement, uniquement...
— Je comprends: elle n'aura pas assez veillé sur votre progé-
niture féminine...
— Ca n'est pas ça : la sacrée gueuse ne m'a donné que des
garçons !
BOITE DU JOURNAL
Un provincial récemment arrivé à Paris se plaignait à l'un
de ses amis de ce que les affaires n'allant pas dans son départe-
ment, — comme partout, — il était obligé de vivre de priva-
tions.
— De quoi te prives-tu donc? lui demanda l'ami.
— Comment! mais, à ce voyage, je me suis privé... d'amener
ma femme!
On ne cause cans les cercles à la mode que de la conversion
de Mmo Z..., une de nos plus grandes mondaines.
Plus de bals, de réceptions, de soupers : la porte de la belle
est impitoyablement refusée à tous ses soupirants et, voire
même, à ceux qui ont échangé ce titre pour un autre mille
fois préférable.
Un tel changement est fait pour étonner la société. M. de
B..., un sceptique, s'entête à n'y pas croire. Il affirmait hier
que Mm° Z... est encore trop jeune et trop jolie pour se conver-
tir sérieusement.
— Mais alors, mon cher, lui disait-on, comment qualifier sa
conduite?
— C'est une solution de continuité, voilà tout.
C'était en plein foyer d'un théâtre de la rive droite.
Mademoiselle X... s'exprimait avec férocité sur le compte de
M. D... et de M. L..., deux personnages ftgéjj de soixante ans
chacnn, qui l'ont subventionnée lorsqu'elle débuta.
— Voyons, fit l'un des auditeurs, au moins respecte les
vieillards !
— De quoi? s'exclama l'actrice ; avec ça qu'ils m'ont res-
pectée !
Express-Théâtre
Mettre à la scène un roman do Balzac ! Et quel roman ! Le
Cousin Pons! Celui où le drame s'agite exclusivement au fond
des cerveaux et des cœurs! où l'étude psychologique sa substi-
tue le plus souvent à l'action visible et tangible! où le fouillé
savant du détail échappe à la lumière brutale de la rampe et
ne peut être examiné qu'à travers la loupe du médecin, du
philosophe et du penseur ! Voilà ce qu'ont osé faire M. Alphonse
de Lâù'îiây et le nouveau directeur du théâtre de Cluny. Sa
chîms-letir gré A.--, cette audace. Pour n'être point bruyant et
point lucratif à l'excès, leur succès n'en reste pas moins un de
ceux qui honorent un écrivain et un impsessario. Celui-ci a
montré ce qu'il veut; celui-là a montré ce qu'il peut; souhai-
tons-leur à tous deux bonne chance dans l'avenir.
Charly est magnifique dans le Cousin Pons. Frédéric!* ne
renierait pas cette création complète et magistrale. Fleury le
seconde avic inliniment do talent. En les applaudissant, un
spectateur nous disait :
— Je comprends. Ce sont deux amis. Schmuck est Oreste et
Pons Pylade.
GAZETTE A LA MAIN
es tailleurs des boulevards habillent leurs
mannequins de couleurs claires. Les modistes
de la rue Laffltte exposent les nouveautés de
la saison : des chapeaux composés de deux
plumes de perroquet, — une pour la passe
et r autre pour le bavolet. Les poëtes s'en-
volent vers la campagne; les peintres arri-
vent à, Paris. Le soir, à leur fenêtre, les jeunes filles mur-
murent, comme la Marguerite de Goethe :
Qui cet élraïuer pem-il être?
il avait l'air bien effronté 1
Les jeunes gens courent les rues, en répétant après Méphisto :
Moi, oomme un chat jouant sur la gouttière,
Je me sens alerte et dispos-
Ainsi, c'est entendu^les tribunaux l'ont décidé : l'entrepm
neur salarié des succès dramatiques — ou, si vous aimez
mieux, le chef des romains du parterre — doit être désormais
considéré comme commerçant. C'est comme tel qu'un sieur
Goudchou vient d'être mis en faillite. Un garçon qui, pourtant,
n'était point un imbécilel...
Un soir, un dramaturge que nous ne nommerons pas le fit
appeler. Ce dramaturge venait de donner une assez mauvaise
pièce. Le public s'était montré froid. L'auteur était mécontent,
agacé, furieux :
— Si vous ne saviez pas votre métier, déclara-t-il sévère-
ment à Goudchou, il fallait venir prendre mes instructions. Je
vous aurais souligné les effets que vous avez laissés défiler dans
un silence de glace. Un homme chargé d'une responsabilité
comme la vôtre doit être tout main et tout oreille.
Je vous assure, monsieur, répartit le claqueur admonesté en
prenant un faux air bonhomme, que j'ai écouté de mes deux
oreilles. Mais vous connaissez le proverbe :
« Où il n'y a rien la claque perd ses doigts. »
Mademoiselle Lili n'a pas été sage : aussi est-elle sévèrement
réprimandée par son aïeule maternelle, qui veut lui faire de-
mander pardon.
Mademoiselle Lili résiste.
— Eh bien ! puisque tu ne veux pas céder, je vais appeler le
diable, qui va t'emporter.
Cette menace ne produit aucun effet sur l'enfant terrible.
— Comment, ajoute la grand'mère, tu n'as pas peur du
diable? ... ;•- ,
— Oh! bonne maman, je sais bien qu'il ne viendra pas
Petit papa dit aussi tous les jours en parlant de toi : «Que le
diable l'emportel » Et tu vois bien qu'il n'est pas venu te
chercher....
Mot de la Fin.
C'est Ici le moment de placer — Pour finir — un joli mot de
arcelin, l'écrivain dessinateur de la Vie par'-'
C est ici le moment de placer —■ pour i
Marcelin, l'écrivain dessinateur de la Vie
Une biche passait dans une de ces vi—
appelle des paniers à salade.
Elégamment penchée au fond de sa voiture, la jeune femme
disparaissait sous un flot de dentelles.
— Ce n'est pas le panier qui coûte cher, dit Marcelin, c'est
la salade !
BULLETIN FINANCIER
Avril est sur ses fins et les haussiers l'emportent Si je ne me trompe,
3sl. la quatrième fois que la victoire leur appartient. Quelle fidélité !
Reperdant, son inconstance, le mois prochain, ne m'étonnerait nulle-
ment. Ce n est pas que notre situation financière ne comporte des prix
ausi>i élevés, mais pour dire vrai, la politique m'inquiète. Les députés
écrivent trop depuis quelque lemps, leur démon familier les tourmente ;
ils voudront parler tous à la fols, et nous prouveront tous péremptoirement
que le gouvernement de leur choix est le meilleur des gouvernements, et
comme on ne peut essayer un gouvernement comme on goûte du choco-
lat, ni s'adresser à la concurrence une fois que le gouvernement essayé
déplaît, nous sommes fort menacés de petits tiraillements intérieurs peu
capables d'amener le calme et la Ironquilliié de ceux qui viennent appor-
ter leurs épargnes au temple de Plutus.
Les pontifes dudii temple, vulgo les banquiers, ne crient pas positive-
ment, njisère ; depuis qu'ils ont réalisé la plus grande paitie de leur porte-
f m le de 5 0/ij. Us ont de l'argent à revendre. Tant et si bien qu'ils en
cneicnent icmpioi aux qimrc co n-< du momie. Opérations turques,
égyptiennes, Maliennes, belges, américaines péruviennes, espag. oies '..
espagnoles surtout, 'ont les tente, depuis le tabac jusqu'au umbredu pays
ou fleurit .Serrano, le p.us gdlant des maréchaux et le plus maréchal des
galants.
SIRIUS
1 O centimes la livraison. — 50 centimes la série
Une livraison à 10 centimes le mardi et le vendredi de
chaque semaine
l'ne série <<>uç les vingt Jours environ.
Trois livraisons sont en vente partout.
VOYAGES DE GULLIVER
Par SWIFT
illustrés de splendides gravures dans le
texte et hors texte.
Un seul des nombreux onvrages de Swift a suffi pour rendre
son nom populaire, non-seulement en Angleterrp, nuis dans toute
1 Europe. Il est vrai que reprit se joint à la rai on, l'innminnt on
nu bon sens, pour faire des "Voyages de Gulliver un livre à
l'usage des lechurs de tout âg -, de tout temps, ne tout pays. L«
lect. ur y decouv e une critique singulièrement ingénieuse et fine
de li société humaine, et admire la hardi sse de l'écr va<n qui,
sous le misque de la folie, jette à l'oreille de chacun les plus rudes
et les plus rériruses vérités. Soit qu'd nous conduise, avec son voya-
geur au pay* de Lillipul et nous montre les passions humaines qui
s'agitent dans e s petits corps de s x pouces de haut, soit qu'il
nous fasse aborder a Broddingnaooù des géants de soixante pieds
de haut' ur son- soumis, malgré leur taille et. leur force, à tontes
les faibh s-e-, à tout s les misères i< s hommes o'dinaires, on suit
toujours la pensée philosophique qui a erré ces amusantes fictions.
( E. Mennecuet, Cours complet de littérature moderne ).
L'éditeur A. Lemerre met en vente un charmant volumein-
titulé : Mémoires d'un enfant de troupe, par L. Judicis de Miran-
dol. C est le récit de la guerre franco-allemande dans les pro-
vinces de l'est, raconté dans ce stylesimple et charmant auquel
nous ont habitués les œuvres d'Èrkmann-Chatrian. Le patrio-
tisme le plus pur y éclate à chaque page. C'est un livre que
tout le monde devra lire, car jeunes et vieux y puiseront ce
sentiment qu'on ne développera jamais trop : l'amour de la
patrie.
La Bibliothèque Charpentier vient d'entreprendre une série
d'ouvrages du plus puissant intérêt. L'Histoire de la littérature
contemporaine dans les différents Etats de l'Europe. Le premier
volume de cette série paraît aujourd'hui; il est relatif à la litté-
rature italienne depuis l'Unité. Auieur, M. Amédee Roux, l'un
des principaux rédacteurs de laRevista Europea (qui est la Revue
des Deux-Mondes de l'Italie).
En vente à la librairie de la Société des Gens de lettres, b',
rue Geoffroy Marie, Le Dieu Pepetius, par le bibliophile Jacob.
Le Dieu Pepetius est un dieu en bronze, une trouvaille archéo-
logique renfermé* dans un musée; un amateur anglais l'enlève
par amour de l'art. Sur ce canevas si simple, l'auteur à brodé
un roman plein de vie et d'intérêt, dans lequel les scènes les
plus diverses se heurtent, mais décrites de main de maître et
très-habilement combinées.
La bibliothèque Charpentier vient de réimprimer et met
aujourd'hui en vente le volume de début de M. Emile Zola :
les Contes à Ninon. C'est une œuvre d'un ton généralement
chaste et doux, qui fait un contraste curieux avec les rudes
hardiesses des autres œuvres du même auteur.
Fortunio, l'auteur du Roy du jour, dont chacun se rappelle la
vogue, vient de faire paraître, à la librairie de la Société des
Gens de lettres, un nouveau roman appelé au même succès.
La Dame de Spa, tel est le titre de ce i ouveau livre, inté-
ressant eomme drame et comme étude de mœurs. Le fond
d'boiinêt.té de cet ouvrage permst de le laisser dans toutes les
mains.
CARROSSERIE. — MOUSSARD Aîné
7, avenue des Champs-Elysées (Rond-Point).
Grand choix de voitures neuves et d'occasion.
LA MIGNONNE est la meilleure et le meilleur marché
des machines à ooudre, à navette, point indécousable, pour
familles, lingères, couturières, prix : ISO francs. Machine
à main silencieuse, garantie deux ans, 50 francs. —
escande, 3, rue Greneta, 3, paris, dépôt central des machines
bradburt, envoi prospectus, demande agents.
STAR.
Insonsibilisatsur Duohesne. — Ghiérison, extraction et
pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.
-—i-
LE DIPLOME DE MÉRITE
». l'exposition universelle, de vienne, a été décerné par le jnry.
a SARAH FELIX, pour sa merveilleuse
E3 A. TJ I> E S FÉES
et ses antres produits. Cette récompense prouve combien la concurrence
sera impuissante coutre ces remarquables produits qui viennent, par ce
seul fait, d'obtenir leurs droits de franchises dans tontes les villes de
l'Europe. — EAU des FEES, pommade des fées, eau de toilette des
fées. 43, rue Richer, Paris.
Le (Gérant : le révérend.
Pari». — Imprimer» F. DEBONS «t C'% 16, rt» 4» CroùMa»