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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 8.1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.6768#0059
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L'ÉGLlipsE

Somme toute, ensemble pittoresque, surnaturel et théâ-
tral .

L'artiste, l'écrivain, le poëte, — ajoutant mentalement
une rapière à la hanche, un plumet au chapeau, — n'au-
raient pas rêvé autrement les sculpteurs spadassins et les
Peintres brigands de la Fiorenee des Médicis ou de la Rome
de Jules II.

Pour les gens dépourvus d'imagination ou de fantaisie,
c'était — tout bonnement, — un rapin qui avait dépassé la
cinquantaine.

XX

Alors qu'il montait ou qu'il descendait le faubourg, vous
auriez dit d'une émeute de curiosité et de sympathie...

Tout le monde semblait le connaître...

Les boutiquiers, sur le seuil de leur porte, lui étaient leur
casquette avec une respectueuse déférence...

Les petite s ouvrières, qui vont, par paires sur les trottoirs,
rougissaient de plaisir à son aspect, se poussaient du coude
en minaudant et lui décochaient leurs plus amoureuses
œillades...

Et les Gavroches qui grouillent aux environs de la Cour-
tille, sur le boulevard extérieur, s'égosillaient à crier :
■ — Ohé ! le Mousquetaire de Belleville !

Celui-ci saluait les boutiquiers de la main, faisait une
risette aux fillettes et jetait — quelquefois — un bout de ci-
gare ou un sou aux gamins...

XX

Ce Mousquetaire, c'était Mélingue, — notre éminent et
cher M>lingue, qu'on a conduit, le dimanche de Pâques, au
cimetière, sans que, par ignorance de la triste nouvelle, il
nous ait été possible da nous joindre aux amis affligés qui
lui faisaient cortège.

De la rotonde du Temple au fort de Romainville, tout le
monde sait que lorsqu'il n'était pas à Veules, sur la côte
normande, Môlingue habitait la rue Levert, — à Belleville,

— une rue qui, du plateau de l'église, s'achemine en pente
douce vers les bas-fonds de Mônilmontant.

La m«ison est précédée d'un perron, d'une cour et d'une
grille. Le perron a une demi-douzaine de marches : la cour,
une douzaine de mètres carrés ; la grille, un nombre appro-
chant do barreaux. Derrière, s'étend un jardin raisonnable
avec des charmilles ombreuses, des pelouses de velours vert
et des arbres plus gros que Suzanne Lagier.

Autrefois, la gaîte de cet éden de poche se doublait de
celle d'un baby de huit ou dix ans, qui gambadait comme
un chevreau et gazouillait comme une fauvette...

Le temps a couru, l'enfant est devenue grande fille : je
n'oserais plus l'embrasser sans l'assentiment des parents ..

— Mademoiselle, permettez qu'on vous baise la main !...

XX 1
A gauche du perron, en entrant, — s'ouvre une espèce de
cabinet-parloir, — dont le plafond a été peint par Boulanger

— ou par Giraud. Il y a quelques années, on y voyait un
Fanfan la Tulipe, campé sur sa jument Zémire, dans la
mâle attitude d'un.bronze de Préault: le tout en sucre co-
lorié — sur un bureau ! Ce chef-d'œuvre de confiserie a dû
être fort apprécié par les mouches de la banlieue.

En face, dans la cuisine, Théodorine veillait aux four-
neaux, — Théodorine, la poétique Hôlo'ï-:e de l'Ambigu, la
terrible Guanhumara des Burgravcs

_ Ab. t ça, lui demandais-je, comment avez-vous fait

po,ur déserter, — sans regrets et sans remords, — la foule,
le succès, les bravos ?

— Je me suis habituée à m'entendre applaudir dans mon
mari et mes deux gars.

XX

Je ne vous parlerai pas du talent et des créations de cet
artiste original qui fut tour à tour d'Artagnan, Monle-
Christo, Urbain Grandier, Calilina, Hemi de Navarre,
Jehan de Mocana, le comte Hermann, Lazare le pâtre, Fan-
fan la Tulipe, Cadio, Lagardère, —- et Lorin, du Chevalier de
Maison-Rouge, et Chicot, de la Dame de Monsoreau, et Alphonse
d'E>te, de Lucrèce Borgia, et César de Bazan, de Ruy-Blas;
le temps et la place me manquent.

Je ne vous raconterai pas davantage sa biographie anecdo-
tique, — après Mirecourt, après Dumas...

Non, je préfère m'en tenir à un souvenir personnel qui
vous donnera la mesure du soin, de la conscience et de la
minutie que le grand comédien apportait dans la composi-
tion de ses rôles.

Lorsqu'il fut question de jouer Fanfan la Tulipe, — dont
l'action, comme on sait, se passe sous Louis XV, — M. de
Chilly, alors directeur de l'Ambigu, s'écria avec humeur :

— Je ne vois pas Mélingue en poudre.

XX

Le jour de la quatre-vingt-dix-neuvième représentation,
je m'en fus dîner rue LeVert; les habitudes de la maison me
sont connues.

Après avoir traversé le grand salon du rez-de-chaussée,
dont Ary Scheffer, Delacroix, Gavarni, Raffet, Giraud,
Boulanger, Johannot, Meissonier, Decamps, Desbarolles,
ont fait une véritable Galerie des Offices, je mis le cap droit

sur l'atelier du jardin, une sorte de Petit-Nesïe où, quand
le comédien se repose, le statuaire travaille.—Heureux
homme, qui a pu se consoler de l'Avocat des pauvres avec
Mcllfilâtre, de Shakespeare avec Bdbé et de Compère Guillery
avec l'Histrion !

MSlingue et ses deux gars étaient là, besognant.

L'un des lils traduisait en figurine le portrait de son grand-
père en grenadier de la République, par Raffet, — une
splendido et pittoresquèaquareMe;—l'autre achevait d'ébau-
cher sa Halte de trompettes de dragons et de chevau-légers au
cabaret, une toile gaie et vivante, qUi a été particulièrement
.remarquée au Salon de 1861.

Le père allait de Gaston à Lucien, jetant par-ci dans le
tableau une touche pleine de c7iïC et de lumière, dégageant
par-là d'un coup de pouce michelangcsque les formes har-
dies de la statuette campée sur son fusil dans une mâle a'.ti-
lude; — le tout avec le regard, j6a poses et la désinvolture
du Salvator Rosa sur le Corso de Rome ou de Benvenuto
Cellini d ns le Jeu de paume de Florence...

Comme de coutume, il portait sa vareuse rouge, tachée
de plâtre et de couleurs...

Seulement, sa coiffure accapara ma curiosité et confisqua
mon attention-

De la nuque aux sourcils, sa tête était ensevelie dans une
espèce de capulet de laine, ne laissant à découvert que le
masque, des yeux au menton.

Aiiisi encapuchonné, l'artiste ressemblait à un moine du
temps de Fra Bartholomao ou à uu poëte du temps du
Dante.

XX

Môlingue me salua de tous les cuivres de sa voix :

— Ah! vous voilà, vous!... Tant mieux!... Asseyez-vous
quelque part ici, si vous trouvez une chaise, et boumz une
pipe, ou allez fumer un cigare au jardin : il y a des londrès
dans le deuxième tiroir à gauche de mon secrétaire, là-bas,
dans mon cabinet... Tout à l'heure, quand j'aurai fini avec
les enfa sts, je vous montrerai quelque chose.

— Et qu'est-ce que vous me montrerez? La couleuvrine
qui vengea Charles-Quint du prince d'Ora* ge, l'arquebuse
qui débarrassa Clément VII et François Ier du connétable
de Bourbon, ou bien le Versée, tenant à la main la tête de
Méduse et portant sur son piédestal l'inscription menaçante :
FM mi, si quis te lœserit, ultor ero?...

— Mon cher, nous ne sommes pas à Florence, sur la place
du Grand-Duc, en face des arcades d'Orcagna. Tous les
grands personnages que vous venez de citer, et dans l'au-
guste familiarité desquels j'ai vécu du temps que je m'ap-
pelais Benvenuto, sont morts il y a belle lurette, et M. de
Chilly règne à l'Ambigu... Non, ce que je vous monte rai
sera plus exorbitant, pus phénoménal, plus drolatique sur-
tout. — Vous regardez ma coiffure?... Trè;-bien ; vous brû-
lez, comoie on dit...— La surprise éclatera au dessert... —
Allez donc embrasser ma fille et rappeler à ma f -mme que
nous dînons à trois heures.

xx . fM']

Au dessert, en effet, Môlingue abattit sa capuce.

Un rire fou courut tout autour delà table.

Cette crinière léonine qui pavoisait si cavalièrement le
front de ce Gascon de l'art, alors roulée en boudia et pou-
drée à blanc, donnait à notre amphitryon la mine d'un
cerisier couvert de la neige odorante du printemps ou d'un
pommier frisé du givre éclatant de l'hiver.

— Tous les soirs, après le spectacle, nous dit Mélingue, le
coiffeur m'accommode et m'empapillotantdela façon que vous
voyez. Je^entre, je me couche, je garde mon capuchon toute
la journée du lendemain, et je ne l'ôte qu'au théâtre, cinq
minutes avant qu'on commence. A l'heure qu'il est. mes
cheveux ont quatre vingt-dix-neuf jours de captivité, trente-
quatre ans et neuf mois seulement de moins que Latude.—
Je ne sors pas. — A la nuit tombée, une voiture fermée me
conduit à l'Ambigu et vient me chercher quand la pièce est
finie... Latude est devenu fou, je deviendrai peut-être im-
bécile; mais Fanfan la Tulipe aura fa.it encaisser trois cent
cinquante mille francs à mes directeurs, et vous aurez vu ce
que m. de chilly ne voiT PAS : MELINGUE EN
POUDRE.

STAR.

-_-*--

Seul, en moins de trois mois, connaître les principes de
la musique — et apprendre à jouer d'un instrument à vent
quelconque.

En 24 leçons former une fanftre, ou une musique d'har-
monie, avec des jeunes gens ne possédant aucune notion
musicale.

Tels sont les résultats que donne l'étude de la Méthode
générale d'ensemble, publiée par M. David, éditeur, 5, boule-
vard Sébastopol, à Paris.

Cette excellente méthode, gravée avec soin par Mm0 Coin-
dre, est due au talent éprouvé de M. A. Boscher, auteur de
la Lyre villageoise.

Un réel succès est assuré à cet ouvrage dont le prix net
est de 12 fr.

pendant des journées entières, en face de ma fenêtre, tor-
dant de ses mains fluettes des liges do laiton, sur lesquelles
elle attachait, à l'aide d'un fil de soie, des violettes artifi-
cielles.

Jamais le Forgeron ne se plaignait. Je l'ai vu, après avoir
battu le fer pendant des journées de quatorze heures, rire
le soir de son bon rire, en se frottant les bras d'i.n air sa-
tisfait. Il n'était jamais triste, jamais las. H aurait soutenu
la maison sur son épaule, si la m ison avait croulé. L'hiver,
il disait qu'il faisait boa dans sa forge. L'été, il ouvrait la
porte toute granle et laissait entrer l'odeur des foins. Quand
l'été vint, à la tombée du jour, j'allais m'asseoir à côté de
lui, devant la porte. On était à mi-côte, on voyait de la toute
la largeur de la vallée. Il était heureux de ce tapis immense
de terres labourées, qui se perdait à l'horizon, dans le lilas
clair du cr-'puscule.

Et le Forgeron plaisantait souvent. Il disait que toutes
ces terres étaient à lui, que la forge, depuis plus de deux
cents ans, fournissait des charrues à tout le pays. C'était
son orgueil. Pas une moisson ne poussait sans lui. Si la
plaine était verte en mai et jaune en juillet, elle lui devait
cette soie changeante. Il aimait les récoltes comme ses filles
ravi des grands soleils, levant le poing contre les nuages de
grêle qui crevaient. Souvent, il me montrait au loin quel-
que pièce de terre qui paraissait moins large que le dos de
sa veste, et il me racontait en quelle année il avait forgé
Une charrue pour ce carré d'avoine ou de seigle. A l'époque
du labour, il lâchait parfois ses marteaux, il venait sur le
bord de la route, et, la main sur les yeux, ilrcgardait.il re-
gardait La famille nombreuse de ses charrues mordre le sol,
tracer leurs, sillons, en face, à gauche, à droite. La vallée en
était toute pleine. On eût dit, à voir les attelages hier lente-
ment, des régiments en marche. Les socs des charrues lui-
saient au soleil, avec des reflets d'argent. Et lui, levait les

bras, m'appelait, me criait de venir voir quelle « sacrée be-
sogne » elles faisaient.

Toute cette ferraille retentissante qui sonnait au-dessous
de moi me mettait 'du fer dans le sang. Cela me valait
mieux que les drogues des pharmacies. J'étais accoutumé à
ce vacarme, j'.avais besoin de cette musique sonore de l'en-
clume, pour m'entendre vivre. Dans ma chambre, toute se-
couée par les ronflements du soufflet, j'avais retrouvé ma
pauvre tête. Toc, toc, — toc, toc, — c'était là comme le ba-
lancier joyeux qui réglait mes heures de travail. Au plus
fort de l'ouvrage, lorsque le Forgeron se fâchait, que j'en-
tendais le fer rouge craquer sous les bonds des marteaux
endiablés, j'avais une fièvre de géant dans les poignets, et
j'aurais voulu aplatir le monde d'un coup de ma plume.
Puis, quand la forge se taisait, le silence se faisait dans mon
crâne ; je descendais, et j'avais bonté de ma besogne, à voir
tout ce métal vaincu et fumant encore.

Ah ! que je l'ai vu superbe, parfois, le Forgeron, pendant
les chaudes après-midi! H était nu jusqu'à la ceinture, les
muscles s illants et tendus, semblable à une de ces grandes
figures de Michel-Ange, qui se redressent.dans un suprême
effort. Je trouvais, à le regarder, la ligne sculpturale mo-
derne, que nos artistes cherchent pé iblement dans les cen-
dres mortes de la Grèce. Il m'apPiiraissait comme le héros
grandi du travail, l'enfant infatigable de ce siècle, qui bat
sans cesse sur l'enclume l'outil de notre analyse, et qui fa-
çonne dans le feu et par le fer la forte société de demain.
Lui, jouait avec ses marteaux. Quand il voulait rire, il pre-
nait « la Demoiselle », et, à toute volée, il tapait. Alors, il
faisait le tonnerre chez lui, dans l'halètement rose du four-
neau,et je croyais entendre le soupir du Peuple à l'ouvrage.

C'est là, dans la forge, au miheu des charrues, que j'ai
guéri pour jamais mon mal de paresse et de doute.

EMILE ZOLA*

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