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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 8.1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.6768#0079
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L' ÊOL I paB

Gazette à, la, ixxain

LA semaine DRAMATIQUE

' Opéra

Magnifique reprise dos Huguenots avec la Miolan et la
Krauss.

Quelle voix, quelle passion chez celle-ci! quel art exquis
chez celle-là! quel succès pour toutes les deux! Faure, avec
sa belle prestance et son instrument... de cuivre, leur donne
admirablement la réplique. Là basse Gailhard a du creux.
QuuDt à M. Villarct, c'est le Lepeintre jeune ou le Lablache
des ténors.

Dans un entracte, notre excellent confrère Balatliier de
Bragelonne nous en raconte une bonne, — c'est la formule
consacrée — sur Léo-Timothée Lrspès-Trimm, lequel, eu
égard à sa soif de popularité, doit furieusement se frotter
les mains d'aise, — dans ce Paradis des gens de lettres où il
n'y a plus, je pense, de copie à abattre, — s'il lui est donné
de' parcourir tout ce qui s'est barbouillé, depuis quinze
jours, à Paris, sur son compte...

Voici le racontar de Balathier dans toute son amusante et
authentique simplicité.

XX

Le chroniqueur du Petit Journal ne détestait rien tant
oi-e d'acquitter une dette. Ceci est chose archi-connue.
Quoiqu'il émargeât, à lui seul, les appointements de deux
ministres, il est rare qu'un créancier ait pu lui arracher un
petit ôcu d'à-compte...en s'y prenant à plusieurs fois.

Un pauvre diable de graveur, qu'il avait employé jadis,—
sans le paver, bien entendu, — l'aborde sur le boulevard :

— Monsieur Lespès, j'ai tout absolument besoin de la pe-
tite somme dont vous m'êtes redevable...

— Allez au diable! Je n'ai pas d'argent!...

— Songez-y donc ! C'est une bagatelle! vingt francs

— Je n'ai pas vingt francs!.,.

— Au moin?, donnez m'en la moitié...

— Je n'ai pas dix francs !...

— Tenez, je mécontenterai de cent sous...

— Je n'ai pas cent sous !...

— Mais c'est que je n'ai pas de quoi manger!...
Timothée réfléchit un instant. Puis, passant son bras sous

celui du malheureux :

— Pas de quoi manger!... C'est affreux!... Venez dîner
avec moi !

XX

On s'en va chez Péters ; on s'attable devant ce qu'il y a
de meilleur et de plus cher, on savoure les vins les plus lins
et les plus généreux. Seulement, après le café, les cigares et
les liqueurs, le créancier revient à la charge :

— Je n'ose pas rentrer à la maison... j'avais promis à ma
femme de lui rapporter un peu d'argent... Elle va me faire
une scène !...

— Bon, s'exclame Lespès, vous rentrerez quand votre
femme sera couchée. Je vous emmène à Mabille. Il faut se
distraire, sacrebleu !

XX

A Mabille, on boit du Champagne avec des demoiselles dis-
pendieuses. Enfin, après des plaisirs variés, l'amphitryon
* reconduit son invité en voiture, et, le déposant à sa porte :

— Eh bien! vous êtes-vous amusé?

—i Oh! oui, beaucoup, monsieur Lespès!... Mais, c'est
égal, je suis bien triste... Mes enfants qui n'ont pas de pain..*
Timothée tire son porto-monnaie :

— Mon cher ami,.je vous lu répète, je n'ai pas deqtiol vous
solder mais .je vais vousprôter un louis; vous me le rendrez
quand' vous pourrez.

Odéon.

M. Oeorges de Porto-fticTie,— un nom qui sonne un caril-
lon de douros, de pistoles. de doublons et de quadruples, —
est le Michet sérieux de la littérature dramatique. Qu'on nous
pardonne ce vocable hasardé, en usage au café de Suède,
entre onze heuies du soir et une heure du matin.

Cet opulent étranger entretient Thalie sur un bon pied et
met Melpomènc dans ses meubles.

Je n'y vois, pour ma part, aucun inconvénient.

Mieux vaut courtiser la Muse et caresser laRimeque sub-
ventionner, — au prix où est le beurre, — mesdemoiselles
Lasssny, Blanche Méry ou Léohide Leblanc.

XX -

Il s'agit, dans un Drame sous Philippe 11, d'une certaine
Carmen d'Alcala, que je reconnais pour l'avoir déjà ren-
contrée à l'Odéon. Elle s'appelait alors Jeanne de Ligneris. On
la siffla légèrement. Il est vrai que M. Marc-Bayeux n'a pas
cent mille livres de rente;

Les journaux vous ont initiés, depuis longtemps, à l'in-
trigue de cette pièce, laquelle renferme, au dénouement,
une situation et un hémistiche assez remarquables. M. Du-
quesnel l'a montée avec un respect digne de la fortune de
l'auteur. Les décors, les costumes et les accessoires en sont
généralement plus brillants que les interprètes, les lustres
et les candélabres du premier acte surtout.

M. Gil-Naza a, pourtant, habillé, grimé et animé avec
une certaine science mécanique le personnage de ce roi qui
tracasse l'héroïne de M. Porto-Riche de l'amour cauteleux
dont il poursuivait, autrefois, la juive Florinde, dans Don
Juan d'Autriche, de feu Casimir Lelavigne. Tel qu'il est, je
comprends que la dame lui donne, dans ses hystéries, une
place préférable à celle de don Miguel-Joseph Masset. Ce

dernier parle trop des Flandres pour un particulier qui n'a
pas vu jouer Patrie, de Victorien Sardou, à la Porte Saint-
Martin. .
Quant au duc Talien d'Alcala, j'avais envie de lui crier :
— T'as pas bientôt fini de laire ton Ruy Gomez!
XX

Le couplet suivant court le quartier latin :

i Am de Cadet Roussel.

Carmen Kousseil a dtl talent,
Hlais son physique ,.sl flrnjgoant;
KU' fee croit égale kRacfaet7..;
Que direz-vous d Carmen Rousseil?
Ah! ah! ah! oui, vraiment,
Carmen Rousseil est bonne enfant!

Renaissance

• Ç'est de Vienne aujourd'hui q,„. llous vjcnt ja musique i

Hier, c'était de Bruxelles. Demain ce sera sans doute de
JInngr-Kong, de Samarkand, do Pampelune ou de Yoko-
hama !. .

T'ne musique saine et claire, celle de herr Johann Strauss.
Spirituelle avec cela! Et dansante, donc ! Auber et Musard
combinés !...

Par exemple, le livret de. la Beine Indigo m'a paru un
composé assez inintelligible d Ali-Baba, le conte des Mille et
une Nuits, et du Royaume des femmes, des frères Cognard.

Mais quoi! la partition ferait passer par-dessus toutes les
absurdités et toutes les incohérences. A quoi bon un livret,
d'ailleurs? Le beau Danube suffit. Qui ne connaît le béaù
Danube bleu ? une valse presque aussi célèbre que Patte de
velours, Cuir de Russie, Fraises au Champagne et Cœur d'arti-
chaut. Je trouve même qu'on connaît trop en France les
mélodies du célèbre compositeur autrichien. Tenez, à la se-
conde représentation de la Reine Indigo, j'avais auprès de
moi, à l'orchestre, un gommenx et un amateur.

Le gommeux s'ingéniait à fredonner — en essayant de la
suivre — les airs que Zulma Bouffar enlève avec tant de
crânerie.

L'amateur, ennuyé, donnait toute sorte de signes d'im-
patience et de dépit.
Le gommeux l'interpelle :

— Quelque chose vous contrarie, monsieur?)

— Oui, je suis furieux contre cette coquine de Zulma qui
m'empêche d'entendre ce que vous chantez.

Variétés

Une pièce qui n'en est pas une, ce Passage de Venus, de
MM. Meilhac et Halévy. Mais comme on y rit à se tordre !
que de détails comiques et fins dans ce petit acte extrava-
gant ! Quels comédiens que Baron et Dupuis! Leur succès
a été complet. Celui des auteurs pareillement.

Gymnase

Le Comte Kostia a vécu. On vient de reprendre Nos bons
Villageois. Plusieurs journaux annoncent la retraite pro-
chaine de M. Montigny. Sait-on qu'avant de diriger le
Gymnase, celui-ci a joué les grandes utilités à l'ancien
boulevard du Crime?

Il ne m'en voudra pas, je pense, d'exhumer l'amusante
historiette que voici :

C'était un dimanche soir.

M. Montigny, alors attaché à la Gaieté, se promenait
assez tristement dans les coulisses du théâtre : il n'avait rien
à faire dans le drame qui se donnait ce jour-là et ne savait
comment occuper son temps jusqu'à minuit, heure à
laquelle il devait aller en soirée.

Tout à coup, il lui pousse une idée.

Sans penser à ce qu'il va faire, il attend que le régisseur
ait le dos tourné, et entre vivement sur la scène où Fran-
cisque est en train de débiter au public un superbe mono-
logue.

Il n'attend pas qu'il ait fini, et lui touchant mystérieuse-
ment l'épaule, il lui dit d'une voix grave :

— C'est moi.

XX

D'abord grand étonnement de Francisque.
Le public, qui ne sait rien, applaudit la vérité de ce geste
de stupeur.

Cela donne à l'acteur le temps de se remettre et de ré-
pondre :

— Ah ! c'est toi !

Une fois sur ce terrain, l'improvisation continue, tant
bien que mal, et quand M. Montigny ne sait plus quoi dire,
il met un doigt sur ses lèvres, et se retire en murmurant de
sa voix la plus creuse :

— Je reviendrai.

En effet, malgré tous les efforts que fit Francisque pen-
dant l'entr'acte, chaque fois qu'il trouvait un joint pour
se mêler à l'action, M. Montigny entrait et répétait son :

— C'est moi.

XX

Le public était fort intrigué.

Entin, au dernier acte, Francisque, qui avait un effet à
faire dans une scène, et qui^ craignait que cette balançoire
ne compromît son succès, n'attendit pas que M. Montigny
eût prononcé son éternel : — C'est moi ! — Il avait caché un
pistolet sous ses vêtements, et dès queson cauchemar entra,
il se précipita sur lui en criant : .

— C'est encore toi ! Eh bien ! meurs ! ! I

M. Montigny ne s'attendait pas à celle-là. Il avait un beau
gilet blanc que la poudre du pistolet macula ignoblement.—
Sa soirée fut flambée.

yeux pendant deux ou trois secondes, sentant à peine une
main qui se crispait à mon épaule. Quand je les rou-
vris, je le revis suspendu par une seule main au câble, un
peu pâle, mais souriant de mon côté, pour rassurer sa fem-
me qui se cramponnait à moi pour ne pas s'évanouir. Pui3
il redescendit avec son agilité ordinaire. Tous les visages
étaient blancs et l'émotion clouait les langues; seul, le petit
enfant continuait à rire aux éclats.

L'opération reprit et le pont poursuivit sa lente ascen-
sion. . .

— Vous avez eu bien peui1, madame, dis-je à ma voi-
sine. , . .:

— Ah ! oui, monsieur ; mais comment ça s'est-il fait? car
je n'ai regardé que quand on a crié ; je ne peux pas voir
ça.

Je lui expliquai la chose.

— Quel état dangereux ! Vous devez être dans les transes
tous les jours? ajoutai-je.

— Vous savez, me répondit-elle, on s'habitue. 11 n'y a
que quand il arrive un accident qu'on y pense. Nous avons
le cousin de mon mari qui est tombé, il y a deux mois : il
est resté à l'hôpital trois semaines. On ne voyait rien. On l'a
renvoyé comme guéri. Eh bien ! il ne peut pas reprendre. Il
a besoin d'un tas de soins, et il est garçon...

— C'est bien triste ! car enfin il ne doit pas avoir d'ar-
gent ?

— Oh I vous savez, la caisse des charpentiers paye la
demi-journée aux malades, et on n'est pas mal chez la mère ;
on vous soigne et on vous fait crédit; on sait bien qu'avec
un charpentier on ne perd jamais.

Le pont montait toujours et l'enfant riait au père.

J'admirais la manière dont la femme avait dit ces derniers
mots : cette confiance dans l'honneur de la corporation me
plaisait. On sait bien qu'avec un Charpentier on ne perd jamais.
Fières et belles paroles !

— Et ce beau diable-là, en ferez-vous aussi un charpen-
.tier? madame Morvan-la-Franchise.

Elle se mit à rire :

— Ce n'est pas mon nom, c'est celui de mon ;mari, son
nom de compagnon. Morvan, c'est le nom de son pays; Ja
Franchise, c'est son surnom. Tous les compagnons ont deux
noms comme cela; ainsi mm frère, à moi, s'appelle Bour-
gogne-la-Vigueur.

.Le pont était presque arrivé à la hauteur de ses assises.

— Eh bien! voire beau garçon sera charpentier comme
son père et son oncle.

—- Il ne peut pas manquer. Il est né le jour de la Saint-
Joseph, la fête des charpentiers, il y a eu un an le 19 mars
dernier. J'avais voulu aller au bal quand même, et mon-
sieur est venu au monde au .son de la musique, dans une
chambre du restaurant du Clos Saint-Fargeau. Ah ! c'est ça
qui était un événement. Le plus vieux compagnon lui a
versé du vin sur la tête et l'a baptisé d'avance Parisien-la-
Gaie- Venue.

L'enfant se débattait comme un diable dans les bras de
sa mère, en criant :

— Papa ! papa ! papa 1

Le pont était monté, l'hamme arrivait. 11 le prit dans se3
braa et l'embrassa, en le chatouillant et en lui disant :

— Brigand ! coquin ! Voyez ce monsieur la Gaie-Venue
qui a manqué de faire casser les reins à son père.

— Oui, ht la femme, j'ai eu une flèro peur. Une autre
fois, je ne l'amènerai plus. D'ailleurs, je n'aime pas quand
tu travailles à ces choses-là.

— Ah ! si, moi, répondit l'homme, c'est dos beaux tra-
vaux ! C'est pas bête comme le bâtiment. Ca et les grands
échafauds, c'est ce qu'il y a de plus joli dans Ja partie.

— Tu as eu peur aussi, dis, pas Vrai, Michel?

— Moi?... ma foi, oui, tiens! Un éclair... ça n'a pas été
long... mais il vous passe de drôles d'idées. Bah! tiens,
nous allons boire un coup, Madeleine, ça te remettra.

Et il» partirent tous deux, bavardant au milieu des éter-
nels éclats de rire du petit.

EDOUARD SIEBECKER-

Châtelet.

Dans Fra-Diavolo, un cabotin de province avait à dire
quelque chose d'approchant :

— Nous défions les balles dq* gendarmes...
Notre homme ajouta:

— .....Et, cependant, ils ont de bonnes balles, les gen-
darmes.

Le théâtre ne fut pas fermé pour cela...
Mais le farceur fut condamné à 25 france d'amende et à
quarante-huit heures de prison.

Folies-Dramatiques.

Impossible d'écraser rien de plus plat que cette punaise
lyrique qui a nom : Alice de Nevers.

Impossible de la signaler au soufflet-Burnichon de nos
contemporains, après les formidables coups de pincettes sous
lesquels MM. Albert Wolff et Paul de Saint-victor ont écra-
bouillé cette bête immonde.

Lecture faite des deux articles du Figaro et du Moniteur,
M. Hervé se serait écrié :

On ne veut plus do moi en France; eh bien, j'irai planter
ma tente ailleurs !

Bon voyage !

___ STAR.

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La Gazette des Beaux-Arts de mai contient quatre gravures
hors texte : La Charmeuse, tableau de Gleyre ; la Récolte du
sarrasin, d'après Millet ; Joseph racontant ses songes, et le
Moulin, fac-similé de deux eaux-fortes de Rembrandt.

Les articles, illustrés de gravures dans le texle, sont de
MM, Paul Mantz (Ch. Gleyre) ; Ed. Bonnaffé (Renaissance
française) ; A.Dumont (Moulages du Louvre) ; E. Chesneau
J.-F. Millet) ; Ed. Didron (La Peinture en mosaïque); A.
Darcel (Le costume au moyen âge) ; G. Duplessis (Les Eaux-
fortes de Rembrandt) et L. Viardot (Avis aux collection-
neurs de tableaux).

Le'théâtre des Bouffes-Parisiens vient de représenter les
Hannetons, revue du printemps en 3 actes et 0 tableaux.

Cette pièce, vive et pimpante, est inteprét^e d'une façon
remarquable par Mmes Pescbard, Théo, MM. Daubray, Bon-
net, E. Georges, entourés d'un essaim de jolies femmes,
habillées, de la façon la plus fantaisiste et la plus brillante,
par Grévin, l'habile et ingénieux dessinateur des Bouffes-
Parisiens.

La musique d'Offenbach donne à cette revue un entrain
et une gaîtô des plus folles ; Peschard en hanneton, Théo
en Manon Lescaut et toutes deux personnifiant les deux
gendarmes de Geneviève deBrabant, la scène de la glaça avec
Daubray, les femmes de Bidel, etc., etc. C'est plus qu'il
n'en faut pour faire de cette revue un spéciale des plus at-
trayants, véritable pièce de printemps, sans entr'acte, com-
mençant tard et finissant de bonne heure, comme cela doit
être pour les habitués du high-life parisien qui se donnent
rendez-vous tous les soirs au théâtre des Bouffes-Parisiens.

Adelina Palti

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manches et jeudis, à 3 heures.

--4»-

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