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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 8.1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.6768#0103
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L'ÉGLIPSJS

UNE REVUE FANTAISISTE

.La revue passée, dimanche, sur l'hippodrome du bois de
Boulogne par le maréchal de Mac-Mahon, avait attiré à
j °ngchamps les trois quarts et demi de Paris, — et, n'était

6 &rain violent qui en a chagriné la fin, on pourrait dire
cette journée a été, sur toutes ses faces, d'une magnifi-
Cence SHng seconde.

Pendant qu'un flot de pluie, tombant vers les six heures,
^°ussait la foule, — comme une trombe, — sur tous les
*>°ints où existait un moyen de locomotion pour le retour,
jj^js sur le billard d'un cifé de Suresnes, dont une cohue
?e jolies femmes mouillées jusqu'au polisson avait pris les

ables d'assaut, j'écoutais un mien ami broder la fantaisie
Vivante :

^ Le Président delà République devrait tenir à honneur
e Passer, entre temps, une revue de l'armée des Lettres.
. Cette revue aurait lieu sur !es quais; la'droite de l'ordre
^bataille s'appuierait au Palais-de-Justice et la gauche à
**iôtel-Dieu. /
l'autre côté de l'eau, l'artillerie formerait ses batteries
^ Uoe artillerie composée de pièces de tous les calibres, de
pis l'ancien et lourd mélodrame de seize... tableaux, jusqu'à
°Pérette à spectacle, ce nouvel et formidable engin de des-
^ction, dont les expériences se sont effectuées dernièrement
au théâtre de la Gai té.

XX

Quel coup d'œil pittoresque, intéressant et varié
.^oici les divisions formées par l'ex-garde impériale; elles
3 à leur tête MM. Dugué de la Fauconnerie, Cassagnac
Wfe et fils, Auguste Vitu et Jules Richard.
- /oici les brigades Hébrard, Spuller, Debrousse et Magnier
aisant face aux brigades Peyrat, Grenier, Détroyat et Gi-
âl'din, — celles-ci en lignes menues, courtes et hachées; la
"afde républicaine conduite par MM. Paul Meurice, Au-
^ste Vaquerie et Edouard Lockroy; l'ancienne Maison du
fa, dont les guidons fleurdelysés sont aux mains de la
Miette de France et de l'Union, — et notre beau régiment des
"^Uigeurs dans les rangs duquel on remarque MM. John
^emoine, Edmond About, Guyot-Montpayroux et Clément
Mûrier.

Voici les chasseurs d'Orléans de M: Hervé, les zouaves
pontificaux de M. Veuillot, les francs-tireurs del'Èclipse, les
^Valides du Constitutionnel et les conscrits du Scapin.

Sur le front de bandière papillonneraient, — la plume au
î^apeau, le baril d'encre en sautoir et la jupe relevée sur le
ps couleur d'azur, — les vivandières Olympe Audouard,
leiiny Sabatier, Claude Vignon, Mathilde Stevens, Adèle
f"S(Iuiros, Louise Gagneur, Élise Figuier, Claire de Chan-
ceux, Ratazzi, Nelly Lieu'tier et Amélie Villetard.

On entendrait la terre gémir sous les colonnes de Féval ;
3 examinerait avec curiosité les pièces à longue portée
^ A-lexandre Dumas fils, et, quand Gill exécuterait une
„ arge, il enlèverait certainement tous les bravos et tous les
c*urs !

XX

Les troupes défileraient.
fl Cochinat commanderait le bataillon des Turcos ; La Lan-
>eUe, l'infanterie de marine; Ganesco, la légion étrangère,
^.compagnie d'artificiers aurait pour capitaine Paul de
£:%t-Victor. Les ouvriers d'administration obéiraient à
j, "^inien Lapointe et à Charles Vincent. De Villemessant
présenterait le train, et Monselet les pompiers.

J'interrompis mon inter ocuteur.

— Vous oubliez le génie!

„ T.1?61.381 me répondit mon ami, c'est que, dans ce corps
spécial, il n y a guère qu'un officier !

— Et comment nommez-vous cet officier sans troupes?

— Victor Hugo.

P. M.

Grazetto à, la main

j. ^- Alfred Touroude a succombé à la maladie de langueur
le minait depuis assez longtemps, le même jour, presque
p . ttême heure que s'éteignait, — après une courte indis-
,j Sltion, — M. de Rémusat, plus qu'octogénaire, et, cepen-
je plus ferme d'esprit et de corps, en sa vigoureuse vieil-
s®e> que le poëte de trente-six ans.

4e

dernier n'aura pas eu à se plaindre de l'indifférence
ses contemporains :
j L s'est fait autour de sa tombe non moins de bruit qu'en
Ca de celle de l'éminent homme d'Etat dont le passage aux
,™aires publiques contribua si puissamment à la libération
6 notre territoire !

^ •••Mais vous, qui ne faites pas tenir le monde entier dans
fte parenthèse ouverte par le café des Variétés et fermée

.Le reste de cette histoire d'amour, très-banale comme vous
J^ez, m'a été conté par Floribel, le grand sculpteur, en ses
î^liers de la rue de l'Ouest. {Au fond de la côur; crier trois

'* : C'est lui le petit Biniou; on vous ouvrira.)
R Au bout de trois mois, — me dit Fiorihel, toujours le
S *M>d sculpteur — un beau matin, Lucien ***, le grand
^éte, se retrouva seul. Eva, son caprice satisfait, avait re-
f^Sué la rive droite delà Seine, où son homme d'âge, incon-
{qm le C:'maie Calypso, l'attendait, — dans sa grotte — un

^ • gréable entre-sol, ma foi.
s.^e matin-là, Lucien ***, le grand poëte, rêveur, tira de son
jCrétaire le pauvre bouquet, hélas ! bien desséché mainte-
^nt, et son cœur palpita bêtement de toutes ses forces, pen-

■ttt qu'il le regardait, l'œil humide.

Au moins, pur souvenir, tu me restes, toi ! Cher sou-

îjir d'une heureuse journée, merci !
t^oinme il bais -.it dévotement les petites fleurs qui sen-
eut i foin à plaisir, on frappa à la porte.

■"-Entrez!

C'était un garçon, orné d'un tablier bleu à bavette et à
cne. Il tenait un papier à la maiu.

Pour M. Lucien ***, de la part de Mme Prévost, du
^is-Royal, dit-il,
CéuL^ommeutî uour woi, je n'ai jamais eu affaire à cette
iebre fleuriste.

Y oyez plutôt.

eUv Lucieu ***, le grand poëte, vit ceci, qu'il était débiteur
{>Q,, rs Mme Prévost d'une somme de soixante-dix francs,
E2* « achat de pots de violettes, transport et repiquage dcs-
™>à Viltebon.

î h'&f, bisn. Je passerai demain chez votrô patronne.'

^ fcareo.u obéit, — plein de respect — et de défiance,
(ta L'argent fait le bonheur! murmura Lucien, toujours
Svjr d Poëte, mais atterré par cette révélation, eu tombant
ïiva °a divan qui rendit un bruit de ressorts en peine. C'est
0 5 qui fait éciore les violettes à mon compte! ajouta-t-il.
illusions !

ERNEST D'HERVILLYi

par l'estaminet de l'Ambigu, — tous qui apprenez vo're
époque ailleurs que dans les Machines du Soir de Chose, ou
dans les Choses du Jour de Machin, — je VOus entends me
demander :

— Qui était-ce que M. Touroude?
Je vais essayer de vous répondre :

XX

M. Touroude était un grand garçon fort laid, — nous ne
lui en faisons pas un crime: que diable ! tout le monde ne
peut pas ressembler à notre ami Henri Morel, dont le phy-
sique méduse Villemessant d'admiration, — lequel nous
arriva, — je parle de Touroude, — un beau matin, de Nor-
mandie, avec un drame qu'il fit jouer à l'Odéon.

Ce drame réussit bruyamment.

Il y avait dedans beaucoup de hardiesse et d'inexpérience,
un mouvement réel, une passion entraînante, un intérêt
poignant, — mais aussi une absence complète d'ordre, de
mesure et de style, — somme toute, les qualités et les défauts
d'une organisation créatrice, muis inculte.

Le succès est un vin capiteux. Il ne fortifie que ceux dont
la tête solide sait en supposer les fumées. L'auteur du
Bâtard n'était point de ceux-là. Dans l'ivresse, il jeta ses ■
qualités par la fjnêtre, et prétendit payer avec ses seuls dé-
fauts l'écot de sa célélébrité.

Puis, par un phénomène commun chez ses pareils, sa
confiance en lui-même croissait à mesure que des chutes
répétées lui infligeaient une leçon plus sévère et plus mé-
ritée.

Puis encore, le mal le prit et l'emporta. Il était jeune.
Plaignons-le. Peut-être le talent qu'il croyait posséder lui
serait-il venu avec l'âge !...

XX

Maintenant, on l'a ressassé sur tous les tons, et comme
un éloge suprême : M. Touroude est mort pauvre.

Hé ! mon Dieu ! j'imagine qu'il y a quelque chose d'au-
trement terrible que de mourir pauvre : c'est de vivre
pauvre !

Gustave Planche était, n'est-ce pas, un écrivain bien su-
périeur au dramatipue outrancier de la Charmeuse et d'Une
Belle-mère.

Eh bien, il resta toute sa vie dans un état voisin de l'indi-
gence, moitié par un désintéressement rare et stoïque qui
honore son caractère, — moitié par une insouciance qui
était dans son tempérament. On sait ce qu'il fit de la part
de succession de son père. Planche plaça tout bonnement
son argent dans un sac, et y puisa à même jusqu'à ce que le
sac fût vide.

Dans ce chapitre de la pauvreté de Planche, il importe de
rendre justice à M. Buloz, qui a toujours eu pour son ré-
dacteur des soins au-dessus de tous les éloges, et qui, toute
sa vie, s'est préoccupé du sort de Planche plus que Planche
lui même.

Un petit fait, — dont on m'affirme la vérité, — prouve
bien la sollicitude quasi paternelle de l'un et la parfaite in-
souciance de l'autre :

XX

Le jour où l'on remarquait à la Revue des Deux-Mondes
que les vêtements de Pranche s'usaient, il y avait, dit-on,
tout un-complot pour lui en faire porter d'autres.

On s'entendait pour cela avec le propriétaire du garni où
le critique demeurait.

On se faisait une loi d'éviter soigneusement tout ce qui
aurait pu blesser son amour-propre ; aussi se cachait-on du
présent qu'on lui réservait comme d'un vol.

C'étdt la nuit, pendant le sommeil de l'écrivain, que
s'opérait la substitution des habits neufs aux hardes hors
d'usage.

Le matin, Planche endossait son nouveau costume sans
s'étonner, et cela par une bonne raison, c'est qu'il ne s'aper-
cevait de rien. On ne devine pas jusqu'à quel point allait
ses distractions de ce côté-là. Un jour quelqu'un remarque
une tache à son pantalon et l'en avertit :

— Cela se voit davantage sur le gris, observe-t-on.

— Quel gris? demande Planche d'un air surpris, j'ai un
pantalon brun.

— Comment, brun? ce pantalon-là brun? C'est une plai-
santerie.

Planche se décide à jeter les ysux sur son pantalon, et ne
revient pas de son étonnement en le trouvant d'un gris in-
discutable.

— J'aurais pourtant juré, dit-il, qu'il était brun.

Il songeait à un pantalon gris qu'il avait porté effective-
ment, — mais dans des temps reculés, — et qui avait déjà
eu, sans qu il s'en doutât, — une série de remplaçants de
toutes les couleurs.

STAR.

GOUVERNEMENT D'HAÏTI

ÉMISSION

de

166,906 Obligations de §00 fr.

Pour l'unification de la Dette de l'État
(Emprunt concédé et sanctionné par l'Assemblée nationale
législative d'Haïti (Lois des 19 février et 11 mars 1875).

But de l'Emprunt

Un emprunt d'Haïti, de 41,650 obligations, concédé à
MM. Marcuard, André et Ce de Paris, et White Hartmann
et C° de Port-au-Prince, a été émis à Paris, les 5 et 6 mars
dernier, par la Société générale de CREDIT INDUSTRIEL
ET COMMERCIAL. <

Peu de jours avant l'émission de cet emprunt, le gouver-
nement haïtien, ayant résolu d'unifier sa dette, de la faire
représenter par un titre unique, tt d'exécuter des travaux
d'utilité publique, l'emprunt qui fait l'objet de la présente
émission a été décidé par le gouvernement et voté par l'As-
semblée nationale législative.

En même temps qu'elle votait le nouvel emprunt dans sa
séance du 19 février, qu'elle ratifiait le contrat de conces-
sion dans sa séance du 11 mars, l'Assemblée nationale dé-
crétait le rachat de l'emprunt de 41,650 obligations anté-
rieurement concédé.

Le produit du nouvel emprunt sera en conséquence
affecté :

1° A solder complètement et par anticipation le reliquat de
la double dette d'Haiti envers, la France, reliquat qui n'est plus
aujourd hui que d'environ 10 millions;

V A racheter ou à convertir le récent emprunt de 41,630 obli-
gâtions [Emprunt Marcuard, André et C°, et White Hartmann et
C) émis peu- la Société Générale de Crédit industriel et commer-
cial ;

3° A liquider complètement la dette flottante d'Haïti, se mon-
tant à G millions de francs environ ;

4° A exécuter un ensemble de travaux, notamment deux lignes
de chemins de fer, destinées à favoriser la production agricole et
à développer le mouvement commercial et industriel du pays.

L'État d'Haïti n'ayant aucun autre Emprunt, n'ayant
aucune dette en dehors de celles mentionnées ci-dessus,
sa dette totale, tant intérieure qu'extérieure, sera donc
résumée et un/fiée an moyen de l'emprunt actuel.

Prix d'émission

Les Obligations de la Dette unifiée d'Haïti sont émises

au prix dh 43Q francs

(Jouissance du 1" Juillet 1873)

payable comme mit : .

En souscrivant.................50

A la répartition............ ... 70

Du 1" au 10 août 1875........100

Du 1er au 20 septembre 1875...... iqo

Du 1°>-au 10 octobre 1873.......... 110

Au moment de la répartition ou lors de l'échéance suc-
cessive des termes, les souscripteurs auront la faculté d'an-
ticiper sous escompte de 6 0/0 l'an, lei versements non
échus. Les souscripteurs qui libéreront entièrement leurs

t,ltrfoi IVéparJ#W*< n'auront à payer qu'une somme nette
de 426,50 par Obliyatîon.

Il sera délivra aux souscripteurs, à la répartition, des
titres provisoires revêtus du timbre français, de la signature
du commissaire spécial et délégué du gouvernement haïtien
et du contrôle de la légation d'Haïti, à Paris. Ces titres lors
de la hb rat on, seront échangés contre des obligations défi-
nitives revêtues du même timbre, de la même signature et
du même contrôle.

l,es Obligations seront au porteur. Aussitôt après la clôture de
souscription, toutes les formalités seront remplies pour les faire
admettre à la cote officielle de la Bourse de Paris.

Tous coupons à échéance du mois de juillet seront
acceptés en paiement, sans commission.

(Déclaration faite au Timbre le 4 juin 1875.)

Revenu

Les Obligations rapportent 40 francs nets de tout impôt et de
toute retenue, payables par moitié le {"janvier et le \or juillet
de chaque année, à, Paris, à la légation d'Haïti et au Crédit Gé-
néral français.

Garanties

L'emprunt actuel a pour garantie, indépendamment de
tous les revenus généraux de l'Etat, une délégation spéciale
de 45 OiP sur le produit d.-s douanes, tant à l'exportation
qu'à l'importation.

Cette garantie est spécialement stipulée et consentie dans
le contrat d'emprunt.

Le produit des droits de douane s'élève, tant à l'entrée
qu'à la sortie, à 27,000,000 francs. a rentrée

Les dépenses de l'htat s'élèvent à 14,000,000 de francs

La somme nécessaire au service des intérêts et de l'amor-
tissement de l'emprunt actuel est, en moyenne, de 7 500 000
francs par an. '

L'emprunt pour l'unification delà dette d'Haïti offre donc
les plus larges garanties.

Aux termes des conventions officiellement acceptées
par le gouvernement d'Haïti, un commissaire spécial
accrédité auprès de ce gouvernement, sera délégué pour
recevoir, à la fin de chaque mois, et jusqu'à concurrence
du montant de l'annuité, les 45 ©iO du produit des re-
cettes des douanes spécialement affectés au service de
l'emprunt.

Remboursement

Les Obligations sont remboursables au pair, c'est-à-dire à 500
francs en 40 années, par voie de tirages annuels. — Les tirages
auront lieu publiquement, à Paris, au siège de la Société LE
CREDIT GENERAL FRANÇAIS, le 13 décembre de chaque
année. — Le premier tirage aura lieu le 13 décembre prochain.
— Les Obligations sorties seront payables un mois après la date
des tirages.

Les obligations de la dette unifiée d'Haïti constituent
nn placement a 9 If4 OiO net, si l'on ne tient pas compte
de la prime de remboursement ou à 9 ,'i[o «(o si l'on tient
compte de cette prime.

La souscription sera ouverte
LES 28, 29 & 30 JUIN 1875

a paris

A la Société du CRÉDIT GÉNÉRAL FRANÇAIS

104, rue de Richelieu

dahs i,es départements

Dans chacune des Succursales du CRÉDIT GÉNÉRAL FRANÇAIS

A Lyon, 5, rue de l'Hôtel-de-Fille;

A Marseille, 5, place de la Bourse;

A Bordeaux, 29, cours de l'Intendance;
Ainsi que chez tous les Banquiers correspondants de la Société.

A défaut de paiement des termes échus dans les délais
fixés, un intérêt égal à celui produit par le titre sera dû sur
les sommes restées en souffrance, à partir du premier jour
de l'échéance de chaque terme.

Les titres des souscripteurs en retard pourront, en outre,
quinze jours après un avis inséré au Journal officiel, et sans
autre mise en demeure, être vendus à la Bourse de Paris

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