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rateurs de leur patrie. La pompe ou procession
étoit une des principales parties de cette fête ; elle
étoit accompagnée de plusieurs classes de citoyens.
J'en décrirai les détails lorsque je publierai toute la
frise de la cella du Parthenon ; je ne dois m'attacher
ici qu'à ceux que nous offre notre bas-relief.
Il est, comme je l'ai dit, partagé en plusieurs*
groupes. Le premier nous fait voir un vieillard
qui présente un vase à deux jeunes filles placées sur
la même ligne, et dont l'attitude sévère et décente
annonce le respect religieux avec lequel elles rem-
plissent leurs fonctions. Xénophon nous apprend
en effet, que, dans cette fête, il y avoit des vieillards
dont la figure étoit vénérable, et des filles des meil-
leures maisons d'Athènes, dont les traits, la taille, et
la demarche, attiroient tous les regards. Le vieillard
présente un vase aux deux jeunes filles ; et malgré
le peu de capacité dé ce vase, il le soutient des
deux mains; ce qui annonce qu'il est rempli de lait
ou d'huile, dont on faisoit des libations. Quatre
trous faits sur ce vase étoient destinés sans doute à
y fixer des ornemens de bronze, peut-être dorés.
Les jeunes filles écoutent avec recueillement ses
instructions.
Dans le second groupe, un vieillard vêtu comme
le précédent semble régler la marche : il a le bras
gauche élevé à la hauteur de la ceinture ; tous ses
doigts sont fermés, à l'exception de l'index, avec
rateurs de leur patrie. La pompe ou procession
étoit une des principales parties de cette fête ; elle
étoit accompagnée de plusieurs classes de citoyens.
J'en décrirai les détails lorsque je publierai toute la
frise de la cella du Parthenon ; je ne dois m'attacher
ici qu'à ceux que nous offre notre bas-relief.
Il est, comme je l'ai dit, partagé en plusieurs*
groupes. Le premier nous fait voir un vieillard
qui présente un vase à deux jeunes filles placées sur
la même ligne, et dont l'attitude sévère et décente
annonce le respect religieux avec lequel elles rem-
plissent leurs fonctions. Xénophon nous apprend
en effet, que, dans cette fête, il y avoit des vieillards
dont la figure étoit vénérable, et des filles des meil-
leures maisons d'Athènes, dont les traits, la taille, et
la demarche, attiroient tous les regards. Le vieillard
présente un vase aux deux jeunes filles ; et malgré
le peu de capacité dé ce vase, il le soutient des
deux mains; ce qui annonce qu'il est rempli de lait
ou d'huile, dont on faisoit des libations. Quatre
trous faits sur ce vase étoient destinés sans doute à
y fixer des ornemens de bronze, peut-être dorés.
Les jeunes filles écoutent avec recueillement ses
instructions.
Dans le second groupe, un vieillard vêtu comme
le précédent semble régler la marche : il a le bras
gauche élevé à la hauteur de la ceinture ; tous ses
doigts sont fermés, à l'exception de l'index, avec