Memorandum on the subject of the Earl of Elgin's pursuits in Greece (London, 1811)

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lequel il a l'air de leur prescrire quelque chose. Les
deux trous placés au-dessus et au-dessous de sa
main droite étoient probablement destinés à fixer
un sceptre ou un bâton qu'il tenoit. Les deux
jeunes filles sont à-peu-près dans la même attitude
que les premières ; ce qui convient à la gravité et à
l'ensemble d'une marche. Derrière elles sont deux
autres jeunes filles, qui se suivent: celle qui vient
immédiatement après les deux précédentes, porte
dans la main droite une patere.

Les vieillards sont vêtus de cet. ample manteau
appelé par les Grecs himation, et chez les Romains
pàllium, dont sont ordinairement vêtus tous les per-
sonnages qui doivent avoir Un maintien grave et
imposant, tels que Jupiter, Sérapis, vEsculape, Si-
lène, les philosophes et les magistrats. Les jeunes
filles ont de longues tuniques Ioniennes sans
manches, et un ample peplus.

Ce bas-relief est précieux pour la beauté des
draperies. 11 èst curieux de les comparer avec
celles des temps précédens: on y voit par quels
degrés les artistes Grecs sont parvenus à devenir les
maîtres de toutes les nations pour l'invention et lé
jet des draperies ; ce qui est d'autant plus étonnant>
qu'ils représentoient plusieurs dieux et les héros nus
ou presque nus. Mais c'est la connoissance parfaite
du nu qui les a conduits à cette supériorité dans
l'exécution des draperies, parce qu'elles sont faites