8o ' V O Y À G É
* J'ai ici un cheval de Suffolk bai-châtain,
donc je pourrois avoir le prix que je vou-
drois. La foule eft tous les jours dans Té-
curie par le concours des gens qui vien-
nent l'admirer* Plufieurs Génois paroif*
fent bien fâchés que je refufe de le ven-
dre ; mais je regarde un bon cheval de
felle à mon ufage comme un objet fi dif-
ficile à trouver , que je ne conçois pas
comment on peut s'en défaire.
Adieu, mon cher Moniteur*
fwWMwrmiM<iii<ai—mnii — ■ nui ——— —
lu E 'A* fl*k 1^ E -X^ -X^»
Aux bains de Pife a 17 Sept. 1785.
J"e m'étois rembarquée à bord d'une fe-
louque dans le deflein d'aller à Livourne;
mais les vents contraires 5 ou les calmes >
m'ont caufé tant d'ennui, que j'ai pris
terre à un port d'Italie , nommé Via-Re-
gia ; j'y ai fait débarquer mon carrofTe,
6c je me fuis rendue ici par terre* J'ai tra-
verfé
* J'ai ici un cheval de Suffolk bai-châtain,
donc je pourrois avoir le prix que je vou-
drois. La foule eft tous les jours dans Té-
curie par le concours des gens qui vien-
nent l'admirer* Plufieurs Génois paroif*
fent bien fâchés que je refufe de le ven-
dre ; mais je regarde un bon cheval de
felle à mon ufage comme un objet fi dif-
ficile à trouver , que je ne conçois pas
comment on peut s'en défaire.
Adieu, mon cher Moniteur*
fwWMwrmiM<iii<ai—mnii — ■ nui ——— —
lu E 'A* fl*k 1^ E -X^ -X^»
Aux bains de Pife a 17 Sept. 1785.
J"e m'étois rembarquée à bord d'une fe-
louque dans le deflein d'aller à Livourne;
mais les vents contraires 5 ou les calmes >
m'ont caufé tant d'ennui, que j'ai pris
terre à un port d'Italie , nommé Via-Re-
gia ; j'y ai fait débarquer mon carrofTe,
6c je me fuis rendue ici par terre* J'ai tra-
verfé