A VER TISSEMENR
endânt queje trarhiisois leMantiel d’Epic*
tete, et les Comnient3ires de Siinplicitis, je
relisois Jes DiJTértation» du méssie Épictete, qui
nous ont été conservées par Arien ; car c’esl
une inaxime sûre que, pour bieri entendre un
Auteur, sur-tout un Philosoplie , et pour le
bien traduire, il faut l’avoir lu et relu entier,
et avoir une idée juste de toute Ja doctrine;
peut-étre que le tetups que j’y ai employé ne
sera pas entièrement perdu.
En lisant ces Dilsertations, j’y trouvois des
clioses admirables , et des vérite's très-fortes,
qui non-seulement confirinoient les regles da
sonManuel: inais encore leur donnoient sou-
Vent un tour plus vif, et y ajoutoient des traits
plus marquès et plus sensibles. J’avois grand
regret de laisser ces trèsors ensevelis dans l’ou-
bli où ils sont, car il me paroiisoit qu’ils pou-
voient étre d’un grand usage. Mais, d’un au*
tre côtè , il me paroilToit aussi que ia tradu-
ction de ces Diisertations ne rèuiîiroit pas en
notre Langue. Ce n’eii: pas qu’elies ne soient
fort belles, et qu’elles ne présentent partuut
de grandes vèrités; mais elles sont fort lon-
gues, et il y a beauçoup de redites, Arien
n’ayantvoulu rien perdre de ce que disoit un
iî grand Maltre, pour leqnel il étoit prévenu
d’une estime ausli grande quejuste*
J’ai donc cru qu’il y avoit sur cela un tem-
pérament à pr«ndre; c’est d’extraire de ces
C ij
endânt queje trarhiisois leMantiel d’Epic*
tete, et les Comnient3ires de Siinplicitis, je
relisois Jes DiJTértation» du méssie Épictete, qui
nous ont été conservées par Arien ; car c’esl
une inaxime sûre que, pour bieri entendre un
Auteur, sur-tout un Philosoplie , et pour le
bien traduire, il faut l’avoir lu et relu entier,
et avoir une idée juste de toute Ja doctrine;
peut-étre que le tetups que j’y ai employé ne
sera pas entièrement perdu.
En lisant ces Dilsertations, j’y trouvois des
clioses admirables , et des vérite's très-fortes,
qui non-seulement confirinoient les regles da
sonManuel: inais encore leur donnoient sou-
Vent un tour plus vif, et y ajoutoient des traits
plus marquès et plus sensibles. J’avois grand
regret de laisser ces trèsors ensevelis dans l’ou-
bli où ils sont, car il me paroiisoit qu’ils pou-
voient étre d’un grand usage. Mais, d’un au*
tre côtè , il me paroilToit aussi que ia tradu-
ction de ces Diisertations ne rèuiîiroit pas en
notre Langue. Ce n’eii: pas qu’elies ne soient
fort belles, et qu’elles ne présentent partuut
de grandes vèrités; mais elles sont fort lon-
gues, et il y a beauçoup de redites, Arien
n’ayantvoulu rien perdre de ce que disoit un
iî grand Maltre, pour leqnel il étoit prévenu
d’une estime ausli grande quejuste*
J’ai donc cru qu’il y avoit sur cela un tem-
pérament à pr«ndre; c’est d’extraire de ces
C ij