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https://doi.org/10.11588/diglit.53588#0192
les VIII. malgré ses liaisons avec les Florentins, Alex
eut l’adresse dé se concilier l’esprit de ce jeune Mon^,^
en adoptant toutes ses idées de conquêtes. Il
même à enssammer l’imagination déjà échauffée de
les, en lui faisant concevoir le vaste dessein de det
le Sultan par le moyen du jeune Zizime. Mais &
& Zizime furent les viftimes de sa perfidie ; il
la vie au Prince Musulman, & il fallut un miracle P.
sauver Charles à la bataille de Fornoiie. La mort d A
dre répondit à sa vie. Les richefîes du Cardinal Corss
& de quelques autres Cardinaux, ayant fait conceV
Duc de Valentinois ledefîeinde se défaire d’eux
rendre maître de leurs biens, il les invita à un fesbn .
dévoient être empoisonnéspar un vin préparé expreS'
le Pape & son fils ayant demandé à boire avant le seP
on leur servit de ce même vin par erreur, ou plûtôt Pa yJie
jufle decret de la Providence. Le Duc deValentinois J
encore & vigoureux, réfîfla à la force du poisoib
Alexandre y succomba, & mourut d’une fièvre vl°
huit jours après, le 18 d’Août 1503, âgé de soixantc*
ans, après onze de Pontificat. Je sais bien qu’un n a
Moderne a prétendu que cette mort n’avoit rien fa
naturel, & qu’il accuse Guicciardin de s’être hvrJj,
passion dans le récit qu’il nous a laissé de la mort d^
xandre VI, qu’il oppose à ce récit le Journal de la
du Pape, qui le fait mourir d’une fièvre double tierce* >
on convient que le Pape mourut de fièvre. H ne’ ?
que de la caufe, dont le Journal ne dit rien ; cej11 ...
fait tomber l’objestiom L’AlLé ~__7 T1
graphe de Louis XII. confirme ce que dit GuicciardnS '
parlant de la mort d’Alexandre : Plufieurs , dit-il, ?
lièrent diverfement & au .
sois , comme j’ai fû, il mourut bien conff 9 très-j
Catholique , & après fa mort 1” ’ f f
tout ennoirci & très sétide. Il ajoûte qu’il n’en veut pas ~ ..
davantage par respeél pour le Saint-Siège. ~
toutes les eonjeâures hazardées duCritiq
icjuuuicll 11U Ult 11CÂ1 9 v <•/!
. L’Abbé Jean d’Authon, Hj*
sandre : t'Lujieurs, dit-il,
defavantage de fa Sainteté.
il demeura le viCage & s
ajoute qu 11 nen vcu»-
le Saint-Siège. Cela V^wî
[ue.
eut l’adresse dé se concilier l’esprit de ce jeune Mon^,^
en adoptant toutes ses idées de conquêtes. Il
même à enssammer l’imagination déjà échauffée de
les, en lui faisant concevoir le vaste dessein de det
le Sultan par le moyen du jeune Zizime. Mais &
& Zizime furent les viftimes de sa perfidie ; il
la vie au Prince Musulman, & il fallut un miracle P.
sauver Charles à la bataille de Fornoiie. La mort d A
dre répondit à sa vie. Les richefîes du Cardinal Corss
& de quelques autres Cardinaux, ayant fait conceV
Duc de Valentinois ledefîeinde se défaire d’eux
rendre maître de leurs biens, il les invita à un fesbn .
dévoient être empoisonnéspar un vin préparé expreS'
le Pape & son fils ayant demandé à boire avant le seP
on leur servit de ce même vin par erreur, ou plûtôt Pa yJie
jufle decret de la Providence. Le Duc deValentinois J
encore & vigoureux, réfîfla à la force du poisoib
Alexandre y succomba, & mourut d’une fièvre vl°
huit jours après, le 18 d’Août 1503, âgé de soixantc*
ans, après onze de Pontificat. Je sais bien qu’un n a
Moderne a prétendu que cette mort n’avoit rien fa
naturel, & qu’il accuse Guicciardin de s’être hvrJj,
passion dans le récit qu’il nous a laissé de la mort d^
xandre VI, qu’il oppose à ce récit le Journal de la
du Pape, qui le fait mourir d’une fièvre double tierce* >
on convient que le Pape mourut de fièvre. H ne’ ?
que de la caufe, dont le Journal ne dit rien ; cej11 ...
fait tomber l’objestiom L’AlLé ~__7 T1
graphe de Louis XII. confirme ce que dit GuicciardnS '
parlant de la mort d’Alexandre : Plufieurs , dit-il, ?
lièrent diverfement & au .
sois , comme j’ai fû, il mourut bien conff 9 très-j
Catholique , & après fa mort 1” ’ f f
tout ennoirci & très sétide. Il ajoûte qu’il n’en veut pas ~ ..
davantage par respeél pour le Saint-Siège. ~
toutes les eonjeâures hazardées duCritiq
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. L’Abbé Jean d’Authon, Hj*
sandre : t'Lujieurs, dit-il,
defavantage de fa Sainteté.
il demeura le viCage & s
ajoute qu 11 nen vcu»-
le Saint-Siège. Cela V^wî
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