JeanBerault, en 1627. L’ennui dun exercice suivi l’avoït
rendu malade. Pour difîiper ce mal, il alla à Rome, où
il fut vû avec plailir du grand Pape Urbain VIII. dont
Henri Blacvod son père avoir été Médecin pendant la
nonciature d’Urbain à Paris. L’essime que marqua le Pape
pour Blacvod , lui concilia celle des Cardinaux & des
Ambassadeurs qui l’appellerent comme Médecin consul-
tant. Il réussit avec assez d’éclat pour s’attirer la haine des
Médecins de Rome ; il eut le sort de tous les étrangers,
dont le mérite fait fortune aux dépens des naturels du
pays où ils se trouvent. Cela le fit résoudre à quitter cette
ville, & à reprendre le chemin de France. Il passa par
Venise, où il s’arrêta, & y demeura assez de tems pour
y introduire l’usage de la Saignée qui y étoit presque in-
connu , & la méthode de la Faculté de Paris, qui ne ju-
roit plus par Avicene , Rhasis, & Averroes. Un mal de
tête habituel qui lui survint, le détermina encore à quitter
Venise. Il revint à Paris, d’où quelques affaires l’ayant
obligé d’aller à Rouen, il y mourut d’une espece de lé-
thargie ou carharre suffoquant, le 17 Septembre 1634. II
y a à Poitiers deux frères de cette famille.
Voye^ le College Royal duDoéleur
du Val, p. 87. & fuiv. Naudé , dans
l’Eloge d’Adam de Blacvod , à la tête
de l’édit. in-^o. des Ouvrages d’Adam.
Recherches de la Chirurgie , où il eR
mal nommé Blacovod, p. 21^. & la Bi-
bliothèque histor. & cric, du Poitou ?
10, m. p. 187. fuiv.
rendu malade. Pour difîiper ce mal, il alla à Rome, où
il fut vû avec plailir du grand Pape Urbain VIII. dont
Henri Blacvod son père avoir été Médecin pendant la
nonciature d’Urbain à Paris. L’essime que marqua le Pape
pour Blacvod , lui concilia celle des Cardinaux & des
Ambassadeurs qui l’appellerent comme Médecin consul-
tant. Il réussit avec assez d’éclat pour s’attirer la haine des
Médecins de Rome ; il eut le sort de tous les étrangers,
dont le mérite fait fortune aux dépens des naturels du
pays où ils se trouvent. Cela le fit résoudre à quitter cette
ville, & à reprendre le chemin de France. Il passa par
Venise, où il s’arrêta, & y demeura assez de tems pour
y introduire l’usage de la Saignée qui y étoit presque in-
connu , & la méthode de la Faculté de Paris, qui ne ju-
roit plus par Avicene , Rhasis, & Averroes. Un mal de
tête habituel qui lui survint, le détermina encore à quitter
Venise. Il revint à Paris, d’où quelques affaires l’ayant
obligé d’aller à Rouen, il y mourut d’une espece de lé-
thargie ou carharre suffoquant, le 17 Septembre 1634. II
y a à Poitiers deux frères de cette famille.
Voye^ le College Royal duDoéleur
du Val, p. 87. & fuiv. Naudé , dans
l’Eloge d’Adam de Blacvod , à la tête
de l’édit. in-^o. des Ouvrages d’Adam.
Recherches de la Chirurgie , où il eR
mal nommé Blacovod, p. 21^. & la Bi-
bliothèque histor. & cric, du Poitou ?
10, m. p. 187. fuiv.