X) E P L I N E.
39s
qu’ils regardoient Menecrate pour tel, mais que
îeur pere naturel étoit Artémidore (c). On esti-
différens pays à une plus grande hauteur. Je suis fâ-
ehé qu’Homère n’ait eu qu’un talcnt frïvole; & cette
idée ne paroîtroit-elie pas étrangement philosophique ?
II est vrai qu’ailîeurs Mr. le Chevalier de Chatel-
lux convient que parée des attraits de la poefe, la
vertu fut plus touchante , & le plaijir plus féduisant.
Enfin , que la musique fit couler les larmes les phis
délicieufes que Tenthoujiafme ait jamais osfertes aux
ialens, ( tom. 2, pag. 88-)• Souffrons les erreurs
d’un Ecrivain qui sait les recftifier, & convenir avec
autant de sensibilité, que la musique & la poésie ne
sont pas des talens srivolcs ; & sur-tout qui sait dire
après quelques points : Je marrête, xs je crains TaU
trait naturel qui nTattacheroit trop à des ohjets Ji
intérejfans.
L’Imprimein de Mr. Brotier a commis ici une pe-
tite faute : il a placé la note concernant Socrate avant
celle qui concerne Y’HercuIe de Meneftrate. Je ne
crois pas que cette inattention vienne de l’Au.teur :
niais comme son objet est d’être exact, il est permis
au lecteur de l’être ausssi. Au livre 54, on a mis Chry-
fppum pour Lyjipppm. Plut-à-Dieu que nous n’eus-
sions pas à nous reprocher d’autres fautes !
( c ) Par un usage des anciens , ces deux Artistes
çmt nommé, dans l’inscription du groupe, 3e Statuaire
Ménécrate 'kur pere , parce qu’étant leur maître , il
39s
qu’ils regardoient Menecrate pour tel, mais que
îeur pere naturel étoit Artémidore (c). On esti-
différens pays à une plus grande hauteur. Je suis fâ-
ehé qu’Homère n’ait eu qu’un talcnt frïvole; & cette
idée ne paroîtroit-elie pas étrangement philosophique ?
II est vrai qu’ailîeurs Mr. le Chevalier de Chatel-
lux convient que parée des attraits de la poefe, la
vertu fut plus touchante , & le plaijir plus féduisant.
Enfin , que la musique fit couler les larmes les phis
délicieufes que Tenthoujiafme ait jamais osfertes aux
ialens, ( tom. 2, pag. 88-)• Souffrons les erreurs
d’un Ecrivain qui sait les recftifier, & convenir avec
autant de sensibilité, que la musique & la poésie ne
sont pas des talens srivolcs ; & sur-tout qui sait dire
après quelques points : Je marrête, xs je crains TaU
trait naturel qui nTattacheroit trop à des ohjets Ji
intérejfans.
L’Imprimein de Mr. Brotier a commis ici une pe-
tite faute : il a placé la note concernant Socrate avant
celle qui concerne Y’HercuIe de Meneftrate. Je ne
crois pas que cette inattention vienne de l’Au.teur :
niais comme son objet est d’être exact, il est permis
au lecteur de l’être ausssi. Au livre 54, on a mis Chry-
fppum pour Lyjipppm. Plut-à-Dieu que nous n’eus-
sions pas à nous reprocher d’autres fautes !
( c ) Par un usage des anciens , ces deux Artistes
çmt nommé, dans l’inscription du groupe, 3e Statuaire
Ménécrate 'kur pere , parce qu’étant leur maître , il