ai Janvier 1916
mille forme», à tout moment, leur inépuisable admiration pour ]o
•oldat. D'un point do vue supérieur, il n'y a plus m commande-
ment, ni obuiasancc. C'est un concours de cœurs el de. volontés
spontanément disciplines on vue d'une réalisation commune, au
dois, de ce quo, dans leurs plus beaux rtvea, ils s'étaient cru le
droit d'espèrer. ,
Un seul mot, pour tout résumer. Confiance !' Confiance plus,
que jamais! Confiance toujours, non dana une ^mathématique »
de victoire, mais daa» l'invincible Tormelà des âmes françaises,
plus grandes, plus belles au combat qu'à auoun moment du nnlro
histoire.
Au même moment que le radiogramme répand In nou-
velle que tout va pour te mieux dans les tranchées, les mi-
nistres se cassent la tète à Paris pour remédier aux'nom-
breux inconvénients auxquels sont exposas les pauvres
poilus, dont les tranchées, d'après les articles des journaux
boulevardiera, sont des merveilles de confort, possédant un
a ameublement relevé d'un cachet artistique du plus riant
effet », Le gouvernement sofforec do donner aux vaillant»
permissionnaires, qui se «ont battus dans es tranchées
fourmillant de ratj, du moins l'espoir qu'on fera quelque
chose I Car eux, lea poilus* du front, connaissent la vérité,
celte vérité" que le gouvernement n'ignore pas non plus,
mai» qu'il dissimule soigneusement, autant que les journaux.
L'article, cité par le sans-Dl, est éaril par le président de
la Commission - sénatoriale de l'armée, M. Clemenceau, qui
en même bemps, est le rédacteur eu chef de 1' « Homme
Enchaîné s* Voyons un peu ce qu'il a écrit le 6 janvier,
c'es(-a-dinî huit jouta avant sa tournée dans les tranchées
qu'on-a bien voulu lui montrer. Cet article est intitulé :
a La réponse des faits h . On y lit entre autrt : ■
Et pourtent, avec ou eane la permission do la censure, il y a
de» tranchcei. Des tranchées doot la • Temps ■ nous dit des
msrn-jlk'3. Des tranche» dont M, Henry Berengon apprécie l'agrc-
maat avec moins d'admiration.
Et plus loi» :
Poul-on dire que lea trancïiccs sont l'asile du dernier confort T
Lisez Je ■ Temps», «1 vous n'en douterai pas, Ëatril permis, en •
rsvatichc, do faire de» réserves, comme s'y est risqué- M. Henry
Barenger T
M, Clemenceau raconte ensuite que M. Bérengcr a eu
de graves conflit* aveo la censure parce qu'il avait poussé
l'audace, jusqu'à prétendre que l'installation des tranchées
était une question de commandement. Et il continue :
Mais ce que ne peut pas dira la sénateur journaliste, d savoir
rue ta eomwuuunttrfeni est rasponsabla do l'état dea tc»ncti&o*„ un
autre aura l'autorisation, do la dira, t la seule condition de fla-
gorner. On lu, an effet, dan» la- € Temps » ;
• Le- oommamlotnank ne s'est po* borna à organiser la lutta
contre le froid et l'humidité dans tes tranchés* et, les abris aà
liiournenl nos soldais ; U t'est appliqué à maintenir leur bon état
6e santé par une. alimentation, réconfortante, un habillement ne
laissant rien à désirer et les priaautions hygiéniques les plus mi-
nutieuses.*'
A ces o flagorneries », que la président de la Commission
sénatoriale de l'armée a pourtant imité lui-même dans son
article du i« janvier, opposons lea faits tels qu'il lea a peints
1* 6 janvier. L'article étant très long nous nous bornons à
quelques passages saillants :
Le ■ Temps s : t Ration forts do viande, boissons chaudes, »
Sic
Le FAIT : Repas froids aux tranchées de première ligne, trans-
porte» dans daa seaux décent arts, où rejaillit 1* boue, et dont le
moindre choc, au cours d'un Ions; parcours, fait répandre; l'aliment
M dehors.
La svTemp»»: «La question do 1 habillement a été l'objet de
boias tout particuliers. »
La FAIT : Pamsoti de mamU témoignages recueillis dana [a
tranchée même» d'où il apport de si-hune niable a ioaufflsaacsi d l.i-
billemont, quo des parties de nudité s'exhibaient au grand jour. . . ,
Le «Temps d: t La chaussure est en excellent état u
Le TAIT: Ailes plutôt voir le soulier, fait d une. succession de
trous, que M. Clieron a enlevé lui-même, du pied d'un soldat. Il y a
des sabols, il y a des galoches... sur les rayons dea magasins.
Le o Temps » : a L'intendance a été en mesure de terminer,
avant les premiers froids, lu distribution des lainages. »
Le FAIT : Assertion contredit: par une accumulation de témoi-
gnages reçus des intéressés.
Lo s. Tempe»: a Eau prlablr, scicntitlijucmonl préservée de
toulcs souillures. ■
Le FAIT : Ëau trop souvent souillée do boue. Diminution de
ia ration de vin (documents officiels a l'appui).
Lo i Temps » : i Assèchement des tranchées par l'emploi de
planchers en rondins, en plaques do liège ,avoo rigoles, puisards et
pompes d'évacuation.
Le FAIT : On aura confondu. Ce s oui les Allemands mu ont
des pompes, souvent mues par l'eleclncité. Pompe rarissime chez
nous. Innombrables preuves. Les Allemands aussi éclairent leurs
tranchées à l'électricité. Trop heureux nos hommes s'il se présente
une chandelle. En un lieu que je n'ai pas a dire, la nuit noire, au
voisinage dwie usuie dvleatrictli.
Et cela continue de plus belle. Retenons encore un- pas-
sage a l'adresse, des « fonctionnaires » ;
* f II faut o des canons, des munitions », comme le dit excellem-
ment M Charles Humbert. Cela n'est pas, douteux,- mais canons
et munitions ne sont que matière morte s'il ne so trouve pas des
hommes pour, le» mettre en oeuvre. C'est avec des soldais qu'on
fait la guerre, et non pus avnc dos fonctionnaires qui n'absorbent
toutes les fonctions que pour ne paa fonctionner, A moins que,
•'avisant do faire, ils ne fassent tout au rebours de ce qu'il
faudrait. »
La différence entre les deux articles de M. Clemenceau est
tellement incroyable que forcément on se dit qu'il doit y avoir
des raisons très sérieuses pour qu'on se démente soi-même de
cette manière éclatante. Les « poilus » et le public sont
donc sciemment trompés par une phraséologie optimiste 1
Et ce fait n'est point changé par les éternelles déclamations
■ur l'aide do l'allié anglais, déclamations auxquelles per-
sonne ne prête plus la moindre foi 1 Pourquoi cette comédie
inutile* 1 H y a trop de fuite qui parlent I
La « Gazette » n'aurait pas publié l'article alarmiste de
Clemenceau, il celui-là n'nvait pas tourne casaque d'une
façon plua qu'étrange, et si par ce fait même il n'avait paa
fourni un nouvel exemple typique des méthodes d.'avcugle-
ment systématique qu'on emploie en France pour cacher la
vérité.
La SiiiliOD politique et sociale de la France
Une. nouvelle Commission.
Nous lisons dans un journal parisien :
Nous avons une maladie dont on ne nous guérira jamais,
c'est celle des commissions. *
C'est à croire que nous sommas un peuple de commis*
■ionnairca. \
Si ça va nul : on nomme une commission pour chercher
le remède.
Si ça va bien : on nomme une commission pour étudier
les causes da cotte anomalie.
Si ça va ni bian m mal : on nomme -un» commission pour
rechercher les raisons de cette stagnation.
Le premier soin dea commissions ainsi nommées, est
d immédiatement désigner des sous-commissions.
Pour obéir à cette loi immuable, la commission parle*
mentaire, chargée de la vie chère, a nommé une sous com-
mission da trois membres qui s'occupera exclusivement
du vin.
Le vin menace, en effet, de manquer.
S'il n'y en a pas assez en Fruncc, il y en a peut-être de
trop en Algérie, ,se dirent les trois sou s-commissaires.
Si on y allait voir.
Et ils vont y aller.
Oh I tranquillisez-vous, ils ne sont pas encore parti*.
Pour un voyage pareil, il faut prendre des disposition*
Ils partiront un do ces jours et rwicndnont on. ne sait
quand.
S'ils ne rapportent rien, ils auront toujours fait un beau
voyage.
Qiii'csUce que lo peuple peut demander do plua ?
Et puis h quoi bon se presser ?
Ne faut-il pas laisser le temps, aux gros spéculateurs da*
rafler toute la récolte algérienne.
Ah I 'ceux-là. ne traînent pas. Ils ont dû déjà faire
marcher télégraphe et téléphone, passer des commandes,
envoyer des acheteurs; se débrouiller en un mot.
Un député pris Isolement peut quelquefois arriver h se
débrouiller, surtout s'il s'agit de sa réélection. Mais placez-le
dans une commission, il devient bon a rien et, si vous le
mettez dans une soua-commis&inn, il baissa encore de niveau-
Il y a quarante-quatre ans que nous assistons à ce singu-
lier phénomène.
L'opinion dea milieux de droite à Parla.
Dne personnalité espagnole du meilleur monde, arrivée
ces joues-ci eu Suisse, a séjourné avant son arrivée, quoique»
jours a Paris, où elle a des relations intimes avec la haute
société. On communiqua ce qui- suit aux u Pieue Zùrcher
Wachrichtcn », au sujet des impressions recueillies à Paris
par ce pai sunnagn à Paris ;
« Le sentiment qu'on rencontre dans ces cercles est tout
autre que celui de la presse parisienne, des politiciens de
gouvernement et dea rues de Paris. Ici il règne un profond
découragement, de l'accablement et de l'indignation. Tout
espoir de vaincra a disparu et tout en honorant la brave
année, on; ne cache pas qu'elle doit sacrifier son sang pour
une cause perdue. Oïl a encore moins de connacaa dans le
gouvernement de Briand que dans celui de Viviani, malgré
que le général Galliéni et le baron Denys-Cochin, apparte-
nant à cette société, fassent partie de ce cabinet (il s'agit
donc de cercles de la droite conservatrice). Ou entend- tau-
vent blâmer M, Denys-Cochin d'être entré nu ministère.
On ne considère pas le président Poincaré comme
l'homme de la situation, mais sa présence comme un
malheur ; s'il était un bon patriote, il ne lui resterait qu'à
se retirer. Il est significatif que, dans ces cercles (qui ont
tout fait dans le temps en faveur de l'élection de Poincaré
comme président) on considère maintenant Caillaux, le
conspiré de naguère, comme le soûl homme as sec fort et
habile pour sauver ce qui reste encore à sauver, notamment
par une paix honorable avuo l'Allemagne, saus égard à l'ac-
cord de Londres. 1
« On n'entend Paa dans ces cercles d'insultes à l'adresse
de l'Allemagne, tout au plus y altribue-t-on ce malheur à
Bismarck qui n'aurait jamais dû prendre l'Alsace-Lorraine,
et s'il s'en était abstenu il y aurait; eu depuis longtemps, un*
alliance franco-allemande contra l'Angleterre. Et dès qu'on
nomme l'Angleterre, une- indignation poussée jusqu'à la
haine se fait jour. C'est à elle qu'on attribue toutes les fautes
si malheureuses de cette, guerre et la responsabilité de 1»
situation sans issue, »
Ou jugp sévèrement aussi lo ministre des finances Ribeb
qui trompa le pays en déclarant que l'emprunt de guonte
est un succès gigantesque, un. ((emprunt de la victoire)»,
tandis qu'en réalité il constitue une défaite. La grande pro-
priété française n'en a souscrit quùino part modeste pan:©
qu'elle considérait la partie comme perdue et n'a aucune
confiance dans le gouvernement. De là le résultat vraïmatra
lamentable, « Que voulez-vous, ma disait une personnalité-
connue, on ne signe pa» a pour PAngir-Lerae », C'est ainsi
* que l'Espagnol termina ses caainuiaicaUonsk
Le Monténégro demande la Paix
Non» avons déji» annoncé, dans 1* dernier numéro
de la « Gazelle », que le Monténégro ayait demandé à
l'Autriche-Hongrie de cesser les hostilités. Voici ce que
les communiques officiels auataro-hongrois dea 17 r"
18 janvier nous apprennent a. ce sujet :
Vienne, le 17 janvier 1918.
« Le roi de Monténégro et le gouYcrnement mon-
ténégrin ont demandé, le i3 janvier, la cessation des
hostilités et d'entrer en pourparlers de paix. Nous ayons
répondu qu'il ne pouvait Ctre donné suite à cette
demande qu'après que l'armée monténégrine aurai!
rendu, lea unues sans conditions. I* gouvernement
monténégrin a accepté hier la condition que nous lui
avons po^éc de rendre lea armes sans restriction. »
" Vienne, le 18 janvier 1918.
Les pourparlers en vue de régler la capitulation de
l'armée monténégrine ont commencé hier. Noa trou-
pes, qui avaient occupé entretemps Virpaoar et Rijeka
ont cassé les hxwtiliti-a.
Le f Frcmdenblatt 1 de Vienne donne les détails suivante sur II
capitulation du Monténégro :
Le i3 janvier deux ministres monténégrins ainsi qu'un
major apparurent comme parlementaires, dans nu lignes
d'avant-poste, pour déclarer que le Roi Nfoolaa ainsi que le
gouvernement monténégrin seraient prflkk» a. inlnuil im-
médiatement les pourparlers de paix. Lû iâ- janvier le
Monténégro accepta toutes les conditions^
La capitulation prévoit donc la remise des forteresse» avec
tout le matériel ainsi que celle de toutes lea somes,
mitrailleuses et canons. Les hommes a |>L«s de porter les
armes seront easeeroblée. L'administration dit- paya,, des
chemins de fer etc. passer» dans les mains autrichiennes.
La puissance des faits stratégique» tels que la con-
quête du LoTçen et la priée de Cettigné, ainst que l'im-
puissance de l'entreprise hnlltanique dei Alliés ont dont
finalement forcé lo Monténégro de demander la. paix.
U est incontestable que la décisionvdu Mbnténégro
est d'une importance politique de hauts, valeur. Les
petits Etats ainsi que Ics> Neutres devront! tmalernent
poconnaître qjta UtsoirdiBjuate protection, deTAnglBseroe
et des .ses Allié* m; leur offre plus .ni.'unc garmrf.11;.
Apres rciïûndfarueiit de la Belgique», lea Alliés ont
assisté .') l'écrasement d* la, Serbie, sans, pouvoir-loi
porter le moindre secours, SquIs de3 phrases Innstlffl 1 n
tes ont été envoyées, au» petits pays qui s étaient mit,
soi» la proti'.titiun. des Allies. Il y a des semaine* déjù
que le inonde entauc savait que les notions militaires des
puissances centrales oJJnient se diriger contre le Mon-
ténégro. .M.us Londres,. Paris et Romevfto* lisn» Os* leur
cswoyer des seeaux», s*-contentaient danav leur paesac
de chanter la. bravoure des intrépide* déXanaausa» des
sswntagnes noires jusqu'à ce que ces vaillants défen-
seur- du Mon$snégro> complètement aoenisis, se sont vas
ftucés de deuMader la paix.
C'est le premier paa> vers le raison et peut-ôtre le
premier pas ver* la paix ; un *yiviptûiM'caractéristique
de. voir que le-MQoAéuég^û, seau craindïe le vengeance
dtt ses anciens, auaiav peéfcre conclura-1» paim »*€• les
puissances centrales, v
Lee seatimprrta humanitaires dont s'inspire la publication, dans la <r Gaz (H te des Antennes», des noms des 285,000 prisonnier» français actuettejoaat internés en Allemagne
n ont paa été appréciés par tous avec la mime équité. Que nous importe ! Nos lecteurs no pensent pas de même qu'on le- fait dans certaine* rédactions sur le» boiklevards parisiens. Nous ne
laisserons, donc paa trouble*? l'intime contentement que nous, éprouvons d'avoir pu contribuer à calmer les inquiétudes d© rai-iners de familles françaises, portant un isutoû de joie dans le» foyera
laisses dans la plua douloureuse'incertitude par Le gouvernement français, eu leur annonçant la bonne nouvelle qu&leux fiito était sain et sawf^ set trouvant en captivité- ailemande aussi heateux
que le permettent les circonstances. 1 . ' . -
LISTE N° 101 CONTENANT 350 NOMS
* (Reproduction strictement interdite)
i noms en tète de» groupes désignent les endroits où se trouvent - les prisonniers dont les noms suivent.
Le total des noms publiés jusqu'aujourd'hui se monte à environ 232,100. — Restent à publier environ 52,900 noms
A LTENGR ABOW
(Sait*.*
Paulat Henri, Sons-Coin* (Cher), zouaves 3.
Parioa Pierre, St-Lefoy-Péault (Morbihan), inf. «a.
PîcaseeUe Louis, Saehonay (Aift)> adjudant, zoua^rs 3.
Pisenti Alexandre, Tresque (Gard), zouavea 3.
Prai Henri, Puysot (Loiiet), infanlcriai i3ï.
Pucel Louis, Paris, infanterie [.jS.
QuitsssBi Raymond, Renmti* (llle-et-Vilaine), inf a n h-r ii- 4s*
Raimeod Engène, Cacn (Calvados), infanterie 101.
Rapillard François, Cremiçu (Isère), infanterie jS.
Riche Emile, Paris, infauteris afi.
Rouas Emile, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie 38.
Rouault François, Carlefeault (Côtes-du-Nord), infant, a.
RuauH Firuiin, Landes-Gc nos son CVendëe), inf. territ. 84.
Saint-Oiner Victor, Cramant (Marne/, infantenia 10$-
Sirotot Georges, Majeau-atnt-Bois (Loiret), zouaves S.
Smickofer Maurice, Paris, infanterie j<>.
Sorel Joachim, Pnic (Mc-et-Vilaine), infanterie 70.
Souchu Joseph, Noyen (Sarthe), infanterie itS.
Soudiu Georges* Montearvrel (Pas-de-Calais); infanterie 16,
Tardif Jean-, Fresney-eur-âartlve (Sarthe), infanterie 101.
Tauvront A., St-Priest-des-Champs (Puy-dc-D.), zouavea a.
ThébauU Noël, Becuoiilere (Ille-el-ViUme), infanterie 7.).
Toubou François, UomoL-iin (iUe-el-Vilaine), infanterie 76.
Toutorgc Jean, HouUevUle (Manche), infant, coloniale 1,
Trorubert Jotepn, Eranlone (Ikute-Savoie), zouaves a.
Varnier René, Le Havre (Seine-InfOrieure), infanterie 3j.
Vcrney Joseph, Annecy (Haute-Savoie), zouaves 3.
Vîalas Françoii, Toulouse (Haute-Garonne), infanterie i4.
Vinehon Henri, Lannappes (Aisne), infaotene 110.
Albéaard Gabriel, Longuy (Loirel), intanterie 10'i.
Ambroisc Auguste, Thuiliies-Henuval ($oaarae), ch à p. 43.
Arnaud Armand, Marient (Vendeinfant, territ. 8à,
Augiseau Emmanuel, La GouteniGidouard (Vendée), inf. 84.
Ayraud Emile, St-Ililairc-des-Loges (Vendée), infaut. 84,
Ballot Henri, Saint-Denis (Seine), turcos 3.
Bazeillc Jules, Saut-de-I-andes, infanterie 18.
BclceilJean, Ormeuit (Somme), chasseur è ni-d ',"
Besnard Jules, Calrndo», infanterie 1 fn.
Besnard Victor, Calvados, infanterie 5.
Bideau Henri, St-Malo-du-Bois (Yendée)„ inf.mt. texrit. 34,
Billaud- CélccUn, Bounene (Vendée),, infanterie territor.
Blaîa Jean, La Guamaclia iVendée), in/ant. terril. Sft..
BQÎstct Gaston, Mondclard-dc-Gercy; (Pirii-et. G.), inf. 134.
Bonxom Paul, Laoour (Ariège), infanterie hS.
Bouffandeaa Ferdinand, Cliaruluetuu (Vendre), inf. ter. 84.
Bouron Pierre, La Rorhe-aur-Yon (Vendée), inf, teirit. 83.
Bouynet Jean, Fauclac (Dordognc), infanterie 7.
Brémond Clérn., Loudcerw-de-Mcrsent (Veadéc), inf. tur. 84-
Briand Lucien, Teulet (Dle-et-VUeiae), infanl. oolun. 1.
Buyseeiaa Gustave, Boubatx (Nord), infanlerie 1 ;6.
Caillaud Aug., St-Laurent-sur-Sèvppg (Vendée), iu£. ter. 84.
Caste* Barthélémy, Loucre (Hautcu-Pyrénées), inf. col. 7,
Chabot Henri, Fenouillc (Vendée), irtfauterio Sd.
Chappuis Jules, Paria, infanterie 3.>
Charles Louis, Amiens (Somme)', chasecuv à. pied 4&
Charretier Jean-Marie, Boui-y-sur-Mer (Vendée), inf. 1er. 83.
Char ton Nicolas, Digy (Meuse), thas&tur à pied 8.
Cheuvet Eugène, Pouillé (Vendée), infanterie IcirKor. 84.
Ciavcric René, Caslelnau-Médoc (Giitthde), cap., infant, ra»
Colin Victor, Majanga (Madagascar), caporal, coL 4.
Colomès Ferdinand, Bordeaux (^Gironde), infanterie
Couradelle Théophile, Montgaillard (11 tc-Goaonna), inf. i£.
Gourrégelonfrue Antoine, Est'autixGironde), infant. 49.
Cozannet Yves, Couenne (Côles-du-^ord), infanterie 48-
Delvincourt Lucien, Le Waast (Pas-de-Calais), iqfant. iay.
Deman Maurice, Vormoy (Nord), infanterie 137.
Demars Jesn, Cotuac-Marbac (ftte-Vienne), infant. 108.
Denis Pierre, Theizexent (Vendée), inXnnJ;. territor. 84.
Deregnocourt Nuimt, Auiclie (Nord), infanterie 137.'
Devano Franeoie, Nallier» (Vr-ndee),, infant, terril. 84-
Devaud Jean, Obin-la-Plainc (Vendée), infnnt. terinL 84.
Doublet fteeé, Brtthenil, (Oise), capotai, chasseur A pied 8.
Dubois Pierre, Paria, sergent, chasseur apied
Dubusse Jules, Marchier.ue (Pas-de-CuIaia), infaitl«ric 33..
Dwasse Pierre, Soulao-eiM-Mer (Giicodej, infanterie 4o. -
Dudrcuilh Arthur, Boury-Pk'slÈohee (Dordogru*), inf. 109.
Dumind Georges, Frizwom l (Noid), ehasecur à pied 43.
Dumont Armand, (jrnnFliniiiîe-Toiiro.iiT (Orne), ioi. io4.*
Dupont Martel, Hi'lleinrQes-LUIif i^oid), mfnJiberic 33.
Dupouy M^thurin, Bordeaux (Gironde), infanterie (fy).
Dupuy Jean, Clermont {Ariège^, infanlcmc 83.
Durand Paul, Brunnelais-en-Agpigonnaii (L.-Int), inf. 64.
Durenceau Gaston, La Rochelle (Ch.-LnfL), cap., inf. ter. 84.
Errcua Fcrnand, Aldudus (-Basses-Pyrénées),, cap., iaf. 4g.
Eataup Maurice, Saint-Gaudcns (Hte-GaiDpnc), inf. i4.
Estrade Louis, Errera (Basses-Pyrénées)^ infanterie 18.
Flamant Alcide, Le Rouaiy (Somme), cap., ch.. à pied 48.
Flips Nicolas, Lille (Nord), infanterie territariehva.
Fuemont Femund, Liaon (Calvados)., mfontaric 119.
Gaborcau Louis, ChuuibccUu (Vendée), infant, tesxit. 84»
Garcia Francisco^ Pcregour-Oron (Aiyério)', zouavea a.
Gardes Marcel, Camblémc (Gironde), infanterie 4g.
Gamier Jean-Juins, LaUuid-dea-Luca (Vendée), inf. ter. 83.
Gaanuir Frnngoiap St-Mars-la-Joilie fLaii«-Ini.), inf. t35.
Guubcrt l-'-.'lix, Ardennes, caporal, infanterie teeritoiiale 84.
Gilbert Eugùne, Lo Vic-St-Hilaire (Vendée), iaf. territ. 84.
Giliet Augusté, Ruffec-ki-Ghiteau. (Indre), infanterie^ r.>3.
Gocury Louia, Grimaucourt (Meuse)., chasseur à pied 8.
Gouez Henri,-Loguigiuuea (Vendée),, chasseur à pied 48.
Goupil François, Merxeni (Vendéo), infant, territ. S4-
Grelaud Henri, Vivandière (Vendée), infanU territ. 83»
Gnimaud François, Andsere (Maïne-eb-Loire), infant. 337.
Guillemoteau P., St#lilairc-de*-Loges (VendésX inf. ter. 34..
Guy Emile, Molène-de-Sauge (Mayenne), infanterie i3o.
Hervé NfarGel, Izoy (Gironde), infanterie 4g-
Hillareb Jean, Bordeaux (Gironde), caporal, infanterie i44.
Jarousieau Eugène, Pont-de-Ville (Charente), irtf. territ. 84,
Jauiin Aimé, Sl~Maurice-d*Auoult (Vendée), inf. territ. 84.
Joncheray Albert, Gatidepcuton (Vendre), infanterie 117,
Joubert Alejtandre, Chernillé (Indre-et-Loire), infant. i3s,
Laburrière Jeun, Rion des Lnndes (Landes), infanterie 18.
Labostï re Henri, Villatrianon. (Landes), infanterie 4g.
Labcyrie Henri, Bergerac (Dordogne), caporal, inf. i44.
Lahrourhe Etienne, Bayonne (Basses-Pyrénées), inf. 4g.
Lacaze Léon-Pierre, Cubzac (Gironde), infanterie 4g.
Lacroix Georges, Huisseau-sur-Mauves (Loiret), inf. i3l.
Lafaye Jean, Bordeaux (Gironde), infanterie 4g-
Laforgue Joseph, Bordeaux (Gironde), infanterie n,
I^aidebcur Georges, Parc-St-Maur (Seine), serg., inf. ter. 84.
Lajoronunc Pierre, Balentin-Vohac (Landes), infant. 4g.
Lalundea Ceorges, Caaaiubon (Gers)f infanterie 9.
La marque Jeun, Aiidoins (Basses-Pyrénées), infanterie 4g.
Lamorleltc Louis, Moulinville (Meuso), ohasacur 8.
Larazet Auguste, Sr.inl ..Sever (Lundi s\ infanterie &a~
Lartigufii Cyprien, Mont^doMarsan (Lande»), infant. 4g.
Larue Louis, Manuud (Landes), infttclerie \q.
Lasserre Flrraia, Doatite (LanAleeJ, infanterie io.
Lassua Léon, Créom (Lande»), infonreria-4g.
Lefebvre Henri, Gueschard (Somme), chasseur à pied 48.
Lcgeiuid Pierre, Quiinper (.Mn^U'ir,. infunteric é.t.
Lerey l'harlr^. Amiens fjSommr)v chaurur a Dicd 8.
Loquet Maueice, VtlleneuA'e~da-Hna9au (Landes), infant, dg.
Lotweau. Léopold, Sain Les. CChanentc-InL), owp\, ira*, eol. 7\
Lubec Joseph, Duaan (Haulaa-Pyrénées), infanbesie
Mages Alfred, Came» (Lande»), infanterie 18:
Magnen Auguste, Foutenay-en-Paris!» (3,-etsOfSe), inf. 48.
Malbec Ernest, Verne (Lot), infanterie i4.
Maréchal Emile, Péreuchies (Nord), infanterie 127.
Martinier Georges, St-Pîcmc-sur-ErYia (.Kayutnae), inf. 1K7.
Mnrby Gustave, Brngeltc (Lot-et-Garonne)^ infanterie s4w
Maaatanne AJbert, Villefrasque (rsntUea-Pyréuées), iaf» 18.
Mozciio François, St-Hihtirc-Troieac (Correse), infant. 11-
■ Mesdonî Jules» Pérencniea-(Nord), infanterie 1.37,.
Minaud Loui»', Pornétsur-Vie-(Vendée), infanL terri*. 8S.
Monnereau Auguste, Sautt-Laur (Deux-Sèvres), inf. ter. 84.
Mnntganté Georges, Vielle-St-Girons (Landes), infanU 4g-
Moulinier Ghnriei, Angoulème (Chaiente), infaoterie 4g.
Nassictte Paul, Saint-Scver (jLandce),. inJanteria 4g4>
Norret Charles, Castes (Landes), infanterie 4g.
Olhorsn Bertrand, Lar-ceven (Bessas-Pyrénée»),. int. 4g.
Ou non t Albert, Paris, infanterie iao>
Papy Jean, CaatelnauDurban (Ariège)i, infanterio Ib
Pedehontaa Adrien, Pau (Basses-Pyrénées), infanterie 4g.
Pelletier Louis, L'Hermenaulti (Vendée),, seng., inf. ter. 84.
PulLoquin Jean, Beauveis (ûise)^ sergent, inf. territ. 83.
Poingt Symphorieu, MeiM>mblet (Veudé*)^ infanterie 84-
Relier Jeun, Bordeaux (Gironde>, génie a.
Robin Edouard, Paris, caporal* infanterio territoriale a.
Rondeau Henri, Chapelliï-Afgieatt (Deux-Sèarea), inf. ter. 84.
Ronsard Baptiste, St-Uilaire-dea-Logo» (Vendée), inf. Si.
Rotté Eugèau, Barkourt (Oise), chasseur a pied S.
Rousseau Henri, St-Denii-la-Ghavasse CVendee), inf. tur. 5t
Sousséde Janvier, Dax (Landes), infanterin iti.
Scotto Auguale, Garubetta-Ore» (Algérie), souavea
(A SU*M**. i.
mille forme», à tout moment, leur inépuisable admiration pour ]o
•oldat. D'un point do vue supérieur, il n'y a plus m commande-
ment, ni obuiasancc. C'est un concours de cœurs el de. volontés
spontanément disciplines on vue d'une réalisation commune, au
dois, de ce quo, dans leurs plus beaux rtvea, ils s'étaient cru le
droit d'espèrer. ,
Un seul mot, pour tout résumer. Confiance !' Confiance plus,
que jamais! Confiance toujours, non dana une ^mathématique »
de victoire, mais daa» l'invincible Tormelà des âmes françaises,
plus grandes, plus belles au combat qu'à auoun moment du nnlro
histoire.
Au même moment que le radiogramme répand In nou-
velle que tout va pour te mieux dans les tranchées, les mi-
nistres se cassent la tète à Paris pour remédier aux'nom-
breux inconvénients auxquels sont exposas les pauvres
poilus, dont les tranchées, d'après les articles des journaux
boulevardiera, sont des merveilles de confort, possédant un
a ameublement relevé d'un cachet artistique du plus riant
effet », Le gouvernement sofforec do donner aux vaillant»
permissionnaires, qui se «ont battus dans es tranchées
fourmillant de ratj, du moins l'espoir qu'on fera quelque
chose I Car eux, lea poilus* du front, connaissent la vérité,
celte vérité" que le gouvernement n'ignore pas non plus,
mai» qu'il dissimule soigneusement, autant que les journaux.
L'article, cité par le sans-Dl, est éaril par le président de
la Commission - sénatoriale de l'armée, M. Clemenceau, qui
en même bemps, est le rédacteur eu chef de 1' « Homme
Enchaîné s* Voyons un peu ce qu'il a écrit le 6 janvier,
c'es(-a-dinî huit jouta avant sa tournée dans les tranchées
qu'on-a bien voulu lui montrer. Cet article est intitulé :
a La réponse des faits h . On y lit entre autrt : ■
Et pourtent, avec ou eane la permission do la censure, il y a
de» tranchcei. Des tranchées doot la • Temps ■ nous dit des
msrn-jlk'3. Des tranche» dont M, Henry Berengon apprécie l'agrc-
maat avec moins d'admiration.
Et plus loi» :
Poul-on dire que lea trancïiccs sont l'asile du dernier confort T
Lisez Je ■ Temps», «1 vous n'en douterai pas, Ëatril permis, en •
rsvatichc, do faire de» réserves, comme s'y est risqué- M. Henry
Barenger T
M, Clemenceau raconte ensuite que M. Bérengcr a eu
de graves conflit* aveo la censure parce qu'il avait poussé
l'audace, jusqu'à prétendre que l'installation des tranchées
était une question de commandement. Et il continue :
Mais ce que ne peut pas dira la sénateur journaliste, d savoir
rue ta eomwuuunttrfeni est rasponsabla do l'état dea tc»ncti&o*„ un
autre aura l'autorisation, do la dira, t la seule condition de fla-
gorner. On lu, an effet, dan» la- € Temps » ;
• Le- oommamlotnank ne s'est po* borna à organiser la lutta
contre le froid et l'humidité dans tes tranchés* et, les abris aà
liiournenl nos soldais ; U t'est appliqué à maintenir leur bon état
6e santé par une. alimentation, réconfortante, un habillement ne
laissant rien à désirer et les priaautions hygiéniques les plus mi-
nutieuses.*'
A ces o flagorneries », que la président de la Commission
sénatoriale de l'armée a pourtant imité lui-même dans son
article du i« janvier, opposons lea faits tels qu'il lea a peints
1* 6 janvier. L'article étant très long nous nous bornons à
quelques passages saillants :
Le ■ Temps s : t Ration forts do viande, boissons chaudes, »
Sic
Le FAIT : Repas froids aux tranchées de première ligne, trans-
porte» dans daa seaux décent arts, où rejaillit 1* boue, et dont le
moindre choc, au cours d'un Ions; parcours, fait répandre; l'aliment
M dehors.
La svTemp»»: «La question do 1 habillement a été l'objet de
boias tout particuliers. »
La FAIT : Pamsoti de mamU témoignages recueillis dana [a
tranchée même» d'où il apport de si-hune niable a ioaufflsaacsi d l.i-
billemont, quo des parties de nudité s'exhibaient au grand jour. . . ,
Le «Temps d: t La chaussure est en excellent état u
Le TAIT: Ailes plutôt voir le soulier, fait d une. succession de
trous, que M. Clieron a enlevé lui-même, du pied d'un soldat. Il y a
des sabols, il y a des galoches... sur les rayons dea magasins.
Le o Temps » : a L'intendance a été en mesure de terminer,
avant les premiers froids, lu distribution des lainages. »
Le FAIT : Assertion contredit: par une accumulation de témoi-
gnages reçus des intéressés.
Lo s. Tempe»: a Eau prlablr, scicntitlijucmonl préservée de
toulcs souillures. ■
Le FAIT : Ëau trop souvent souillée do boue. Diminution de
ia ration de vin (documents officiels a l'appui).
Lo i Temps » : i Assèchement des tranchées par l'emploi de
planchers en rondins, en plaques do liège ,avoo rigoles, puisards et
pompes d'évacuation.
Le FAIT : On aura confondu. Ce s oui les Allemands mu ont
des pompes, souvent mues par l'eleclncité. Pompe rarissime chez
nous. Innombrables preuves. Les Allemands aussi éclairent leurs
tranchées à l'électricité. Trop heureux nos hommes s'il se présente
une chandelle. En un lieu que je n'ai pas a dire, la nuit noire, au
voisinage dwie usuie dvleatrictli.
Et cela continue de plus belle. Retenons encore un- pas-
sage a l'adresse, des « fonctionnaires » ;
* f II faut o des canons, des munitions », comme le dit excellem-
ment M Charles Humbert. Cela n'est pas, douteux,- mais canons
et munitions ne sont que matière morte s'il ne so trouve pas des
hommes pour, le» mettre en oeuvre. C'est avec des soldais qu'on
fait la guerre, et non pus avnc dos fonctionnaires qui n'absorbent
toutes les fonctions que pour ne paa fonctionner, A moins que,
•'avisant do faire, ils ne fassent tout au rebours de ce qu'il
faudrait. »
La différence entre les deux articles de M. Clemenceau est
tellement incroyable que forcément on se dit qu'il doit y avoir
des raisons très sérieuses pour qu'on se démente soi-même de
cette manière éclatante. Les « poilus » et le public sont
donc sciemment trompés par une phraséologie optimiste 1
Et ce fait n'est point changé par les éternelles déclamations
■ur l'aide do l'allié anglais, déclamations auxquelles per-
sonne ne prête plus la moindre foi 1 Pourquoi cette comédie
inutile* 1 H y a trop de fuite qui parlent I
La « Gazette » n'aurait pas publié l'article alarmiste de
Clemenceau, il celui-là n'nvait pas tourne casaque d'une
façon plua qu'étrange, et si par ce fait même il n'avait paa
fourni un nouvel exemple typique des méthodes d.'avcugle-
ment systématique qu'on emploie en France pour cacher la
vérité.
La SiiiliOD politique et sociale de la France
Une. nouvelle Commission.
Nous lisons dans un journal parisien :
Nous avons une maladie dont on ne nous guérira jamais,
c'est celle des commissions. *
C'est à croire que nous sommas un peuple de commis*
■ionnairca. \
Si ça va nul : on nomme une commission pour chercher
le remède.
Si ça va bien : on nomme une commission pour étudier
les causes da cotte anomalie.
Si ça va ni bian m mal : on nomme -un» commission pour
rechercher les raisons de cette stagnation.
Le premier soin dea commissions ainsi nommées, est
d immédiatement désigner des sous-commissions.
Pour obéir à cette loi immuable, la commission parle*
mentaire, chargée de la vie chère, a nommé une sous com-
mission da trois membres qui s'occupera exclusivement
du vin.
Le vin menace, en effet, de manquer.
S'il n'y en a pas assez en Fruncc, il y en a peut-être de
trop en Algérie, ,se dirent les trois sou s-commissaires.
Si on y allait voir.
Et ils vont y aller.
Oh I tranquillisez-vous, ils ne sont pas encore parti*.
Pour un voyage pareil, il faut prendre des disposition*
Ils partiront un do ces jours et rwicndnont on. ne sait
quand.
S'ils ne rapportent rien, ils auront toujours fait un beau
voyage.
Qiii'csUce que lo peuple peut demander do plua ?
Et puis h quoi bon se presser ?
Ne faut-il pas laisser le temps, aux gros spéculateurs da*
rafler toute la récolte algérienne.
Ah I 'ceux-là. ne traînent pas. Ils ont dû déjà faire
marcher télégraphe et téléphone, passer des commandes,
envoyer des acheteurs; se débrouiller en un mot.
Un député pris Isolement peut quelquefois arriver h se
débrouiller, surtout s'il s'agit de sa réélection. Mais placez-le
dans une commission, il devient bon a rien et, si vous le
mettez dans une soua-commis&inn, il baissa encore de niveau-
Il y a quarante-quatre ans que nous assistons à ce singu-
lier phénomène.
L'opinion dea milieux de droite à Parla.
Dne personnalité espagnole du meilleur monde, arrivée
ces joues-ci eu Suisse, a séjourné avant son arrivée, quoique»
jours a Paris, où elle a des relations intimes avec la haute
société. On communiqua ce qui- suit aux u Pieue Zùrcher
Wachrichtcn », au sujet des impressions recueillies à Paris
par ce pai sunnagn à Paris ;
« Le sentiment qu'on rencontre dans ces cercles est tout
autre que celui de la presse parisienne, des politiciens de
gouvernement et dea rues de Paris. Ici il règne un profond
découragement, de l'accablement et de l'indignation. Tout
espoir de vaincra a disparu et tout en honorant la brave
année, on; ne cache pas qu'elle doit sacrifier son sang pour
une cause perdue. Oïl a encore moins de connacaa dans le
gouvernement de Briand que dans celui de Viviani, malgré
que le général Galliéni et le baron Denys-Cochin, apparte-
nant à cette société, fassent partie de ce cabinet (il s'agit
donc de cercles de la droite conservatrice). Ou entend- tau-
vent blâmer M, Denys-Cochin d'être entré nu ministère.
On ne considère pas le président Poincaré comme
l'homme de la situation, mais sa présence comme un
malheur ; s'il était un bon patriote, il ne lui resterait qu'à
se retirer. Il est significatif que, dans ces cercles (qui ont
tout fait dans le temps en faveur de l'élection de Poincaré
comme président) on considère maintenant Caillaux, le
conspiré de naguère, comme le soûl homme as sec fort et
habile pour sauver ce qui reste encore à sauver, notamment
par une paix honorable avuo l'Allemagne, saus égard à l'ac-
cord de Londres. 1
« On n'entend Paa dans ces cercles d'insultes à l'adresse
de l'Allemagne, tout au plus y altribue-t-on ce malheur à
Bismarck qui n'aurait jamais dû prendre l'Alsace-Lorraine,
et s'il s'en était abstenu il y aurait; eu depuis longtemps, un*
alliance franco-allemande contra l'Angleterre. Et dès qu'on
nomme l'Angleterre, une- indignation poussée jusqu'à la
haine se fait jour. C'est à elle qu'on attribue toutes les fautes
si malheureuses de cette, guerre et la responsabilité de 1»
situation sans issue, »
Ou jugp sévèrement aussi lo ministre des finances Ribeb
qui trompa le pays en déclarant que l'emprunt de guonte
est un succès gigantesque, un. ((emprunt de la victoire)»,
tandis qu'en réalité il constitue une défaite. La grande pro-
priété française n'en a souscrit quùino part modeste pan:©
qu'elle considérait la partie comme perdue et n'a aucune
confiance dans le gouvernement. De là le résultat vraïmatra
lamentable, « Que voulez-vous, ma disait une personnalité-
connue, on ne signe pa» a pour PAngir-Lerae », C'est ainsi
* que l'Espagnol termina ses caainuiaicaUonsk
Le Monténégro demande la Paix
Non» avons déji» annoncé, dans 1* dernier numéro
de la « Gazelle », que le Monténégro ayait demandé à
l'Autriche-Hongrie de cesser les hostilités. Voici ce que
les communiques officiels auataro-hongrois dea 17 r"
18 janvier nous apprennent a. ce sujet :
Vienne, le 17 janvier 1918.
« Le roi de Monténégro et le gouYcrnement mon-
ténégrin ont demandé, le i3 janvier, la cessation des
hostilités et d'entrer en pourparlers de paix. Nous ayons
répondu qu'il ne pouvait Ctre donné suite à cette
demande qu'après que l'armée monténégrine aurai!
rendu, lea unues sans conditions. I* gouvernement
monténégrin a accepté hier la condition que nous lui
avons po^éc de rendre lea armes sans restriction. »
" Vienne, le 18 janvier 1918.
Les pourparlers en vue de régler la capitulation de
l'armée monténégrine ont commencé hier. Noa trou-
pes, qui avaient occupé entretemps Virpaoar et Rijeka
ont cassé les hxwtiliti-a.
Le f Frcmdenblatt 1 de Vienne donne les détails suivante sur II
capitulation du Monténégro :
Le i3 janvier deux ministres monténégrins ainsi qu'un
major apparurent comme parlementaires, dans nu lignes
d'avant-poste, pour déclarer que le Roi Nfoolaa ainsi que le
gouvernement monténégrin seraient prflkk» a. inlnuil im-
médiatement les pourparlers de paix. Lû iâ- janvier le
Monténégro accepta toutes les conditions^
La capitulation prévoit donc la remise des forteresse» avec
tout le matériel ainsi que celle de toutes lea somes,
mitrailleuses et canons. Les hommes a |>L«s de porter les
armes seront easeeroblée. L'administration dit- paya,, des
chemins de fer etc. passer» dans les mains autrichiennes.
La puissance des faits stratégique» tels que la con-
quête du LoTçen et la priée de Cettigné, ainst que l'im-
puissance de l'entreprise hnlltanique dei Alliés ont dont
finalement forcé lo Monténégro de demander la. paix.
U est incontestable que la décisionvdu Mbnténégro
est d'une importance politique de hauts, valeur. Les
petits Etats ainsi que Ics> Neutres devront! tmalernent
poconnaître qjta UtsoirdiBjuate protection, deTAnglBseroe
et des .ses Allié* m; leur offre plus .ni.'unc garmrf.11;.
Apres rciïûndfarueiit de la Belgique», lea Alliés ont
assisté .') l'écrasement d* la, Serbie, sans, pouvoir-loi
porter le moindre secours, SquIs de3 phrases Innstlffl 1 n
tes ont été envoyées, au» petits pays qui s étaient mit,
soi» la proti'.titiun. des Allies. Il y a des semaine* déjù
que le inonde entauc savait que les notions militaires des
puissances centrales oJJnient se diriger contre le Mon-
ténégro. .M.us Londres,. Paris et Romevfto* lisn» Os* leur
cswoyer des seeaux», s*-contentaient danav leur paesac
de chanter la. bravoure des intrépide* déXanaausa» des
sswntagnes noires jusqu'à ce que ces vaillants défen-
seur- du Mon$snégro> complètement aoenisis, se sont vas
ftucés de deuMader la paix.
C'est le premier paa> vers le raison et peut-ôtre le
premier pas ver* la paix ; un *yiviptûiM'caractéristique
de. voir que le-MQoAéuég^û, seau craindïe le vengeance
dtt ses anciens, auaiav peéfcre conclura-1» paim »*€• les
puissances centrales, v
Lee seatimprrta humanitaires dont s'inspire la publication, dans la <r Gaz (H te des Antennes», des noms des 285,000 prisonnier» français actuettejoaat internés en Allemagne
n ont paa été appréciés par tous avec la mime équité. Que nous importe ! Nos lecteurs no pensent pas de même qu'on le- fait dans certaine* rédactions sur le» boiklevards parisiens. Nous ne
laisserons, donc paa trouble*? l'intime contentement que nous, éprouvons d'avoir pu contribuer à calmer les inquiétudes d© rai-iners de familles françaises, portant un isutoû de joie dans le» foyera
laisses dans la plua douloureuse'incertitude par Le gouvernement français, eu leur annonçant la bonne nouvelle qu&leux fiito était sain et sawf^ set trouvant en captivité- ailemande aussi heateux
que le permettent les circonstances. 1 . ' . -
LISTE N° 101 CONTENANT 350 NOMS
* (Reproduction strictement interdite)
i noms en tète de» groupes désignent les endroits où se trouvent - les prisonniers dont les noms suivent.
Le total des noms publiés jusqu'aujourd'hui se monte à environ 232,100. — Restent à publier environ 52,900 noms
A LTENGR ABOW
(Sait*.*
Paulat Henri, Sons-Coin* (Cher), zouaves 3.
Parioa Pierre, St-Lefoy-Péault (Morbihan), inf. «a.
PîcaseeUe Louis, Saehonay (Aift)> adjudant, zoua^rs 3.
Pisenti Alexandre, Tresque (Gard), zouavea 3.
Prai Henri, Puysot (Loiiet), infanlcriai i3ï.
Pucel Louis, Paris, infanterie [.jS.
QuitsssBi Raymond, Renmti* (llle-et-Vilaine), inf a n h-r ii- 4s*
Raimeod Engène, Cacn (Calvados), infanterie 101.
Rapillard François, Cremiçu (Isère), infanterie jS.
Riche Emile, Paris, infauteris afi.
Rouas Emile, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie 38.
Rouault François, Carlefeault (Côtes-du-Nord), infant, a.
RuauH Firuiin, Landes-Gc nos son CVendëe), inf. territ. 84.
Saint-Oiner Victor, Cramant (Marne/, infantenia 10$-
Sirotot Georges, Majeau-atnt-Bois (Loiret), zouaves S.
Smickofer Maurice, Paris, infanterie j<>.
Sorel Joachim, Pnic (Mc-et-Vilaine), infanterie 70.
Souchu Joseph, Noyen (Sarthe), infanterie itS.
Soudiu Georges* Montearvrel (Pas-de-Calais); infanterie 16,
Tardif Jean-, Fresney-eur-âartlve (Sarthe), infanterie 101.
Tauvront A., St-Priest-des-Champs (Puy-dc-D.), zouavea a.
ThébauU Noël, Becuoiilere (Ille-el-ViUme), infanterie 7.).
Toubou François, UomoL-iin (iUe-el-Vilaine), infanterie 76.
Toutorgc Jean, HouUevUle (Manche), infant, coloniale 1,
Trorubert Jotepn, Eranlone (Ikute-Savoie), zouaves a.
Varnier René, Le Havre (Seine-InfOrieure), infanterie 3j.
Vcrney Joseph, Annecy (Haute-Savoie), zouaves 3.
Vîalas Françoii, Toulouse (Haute-Garonne), infanterie i4.
Vinehon Henri, Lannappes (Aisne), infaotene 110.
Albéaard Gabriel, Longuy (Loirel), intanterie 10'i.
Ambroisc Auguste, Thuiliies-Henuval ($oaarae), ch à p. 43.
Arnaud Armand, Marient (Vendeinfant, territ. 8à,
Augiseau Emmanuel, La GouteniGidouard (Vendée), inf. 84.
Ayraud Emile, St-Ililairc-des-Loges (Vendée), infaut. 84,
Ballot Henri, Saint-Denis (Seine), turcos 3.
Bazeillc Jules, Saut-de-I-andes, infanterie 18.
BclceilJean, Ormeuit (Somme), chasseur è ni-d ',"
Besnard Jules, Calrndo», infanterie 1 fn.
Besnard Victor, Calvados, infanterie 5.
Bideau Henri, St-Malo-du-Bois (Yendée)„ inf.mt. texrit. 34,
Billaud- CélccUn, Bounene (Vendée),, infanterie territor.
Blaîa Jean, La Guamaclia iVendée), in/ant. terril. Sft..
BQÎstct Gaston, Mondclard-dc-Gercy; (Pirii-et. G.), inf. 134.
Bonxom Paul, Laoour (Ariège), infanterie hS.
Bouffandeaa Ferdinand, Cliaruluetuu (Vendre), inf. ter. 84.
Bouron Pierre, La Rorhe-aur-Yon (Vendée), inf, teirit. 83.
Bouynet Jean, Fauclac (Dordognc), infanterie 7.
Brémond Clérn., Loudcerw-de-Mcrsent (Veadéc), inf. tur. 84-
Briand Lucien, Teulet (Dle-et-VUeiae), infanl. oolun. 1.
Buyseeiaa Gustave, Boubatx (Nord), infanlerie 1 ;6.
Caillaud Aug., St-Laurent-sur-Sèvppg (Vendée), iu£. ter. 84.
Caste* Barthélémy, Loucre (Hautcu-Pyrénées), inf. col. 7,
Chabot Henri, Fenouillc (Vendée), irtfauterio Sd.
Chappuis Jules, Paria, infanterie 3.>
Charles Louis, Amiens (Somme)', chasecuv à. pied 4&
Charretier Jean-Marie, Boui-y-sur-Mer (Vendée), inf. 1er. 83.
Char ton Nicolas, Digy (Meuse), thas&tur à pied 8.
Cheuvet Eugène, Pouillé (Vendée), infanterie IcirKor. 84.
Ciavcric René, Caslelnau-Médoc (Giitthde), cap., infant, ra»
Colin Victor, Majanga (Madagascar), caporal, coL 4.
Colomès Ferdinand, Bordeaux (^Gironde), infanterie
Couradelle Théophile, Montgaillard (11 tc-Goaonna), inf. i£.
Gourrégelonfrue Antoine, Est'autixGironde), infant. 49.
Cozannet Yves, Couenne (Côles-du-^ord), infanterie 48-
Delvincourt Lucien, Le Waast (Pas-de-Calais), iqfant. iay.
Deman Maurice, Vormoy (Nord), infanterie 137.
Demars Jesn, Cotuac-Marbac (ftte-Vienne), infant. 108.
Denis Pierre, Theizexent (Vendée), inXnnJ;. territor. 84.
Deregnocourt Nuimt, Auiclie (Nord), infanterie 137.'
Devano Franeoie, Nallier» (Vr-ndee),, infant, terril. 84-
Devaud Jean, Obin-la-Plainc (Vendée), infnnt. terinL 84.
Doublet fteeé, Brtthenil, (Oise), capotai, chasseur A pied 8.
Dubois Pierre, Paria, sergent, chasseur apied
Dubusse Jules, Marchier.ue (Pas-de-CuIaia), infaitl«ric 33..
Dwasse Pierre, Soulao-eiM-Mer (Giicodej, infanterie 4o. -
Dudrcuilh Arthur, Boury-Pk'slÈohee (Dordogru*), inf. 109.
Dumind Georges, Frizwom l (Noid), ehasecur à pied 43.
Dumont Armand, (jrnnFliniiiîe-Toiiro.iiT (Orne), ioi. io4.*
Dupont Martel, Hi'lleinrQes-LUIif i^oid), mfnJiberic 33.
Dupouy M^thurin, Bordeaux (Gironde), infanterie (fy).
Dupuy Jean, Clermont {Ariège^, infanlcmc 83.
Durand Paul, Brunnelais-en-Agpigonnaii (L.-Int), inf. 64.
Durenceau Gaston, La Rochelle (Ch.-LnfL), cap., inf. ter. 84.
Errcua Fcrnand, Aldudus (-Basses-Pyrénées),, cap., iaf. 4g.
Eataup Maurice, Saint-Gaudcns (Hte-GaiDpnc), inf. i4.
Estrade Louis, Errera (Basses-Pyrénées)^ infanterie 18.
Flamant Alcide, Le Rouaiy (Somme), cap., ch.. à pied 48.
Flips Nicolas, Lille (Nord), infanterie territariehva.
Fuemont Femund, Liaon (Calvados)., mfontaric 119.
Gaborcau Louis, ChuuibccUu (Vendée), infant, tesxit. 84»
Garcia Francisco^ Pcregour-Oron (Aiyério)', zouavea a.
Gardes Marcel, Camblémc (Gironde), infanterie 4g.
Gamier Jean-Juins, LaUuid-dea-Luca (Vendée), inf. ter. 83.
Gaanuir Frnngoiap St-Mars-la-Joilie fLaii«-Ini.), inf. t35.
Guubcrt l-'-.'lix, Ardennes, caporal, infanterie teeritoiiale 84.
Gilbert Eugùne, Lo Vic-St-Hilaire (Vendée), iaf. territ. 84.
Giliet Augusté, Ruffec-ki-Ghiteau. (Indre), infanterie^ r.>3.
Gocury Louia, Grimaucourt (Meuse)., chasseur à pied 8.
Gouez Henri,-Loguigiuuea (Vendée),, chasseur à pied 48.
Goupil François, Merxeni (Vendéo), infant, territ. S4-
Grelaud Henri, Vivandière (Vendée), infanU territ. 83»
Gnimaud François, Andsere (Maïne-eb-Loire), infant. 337.
Guillemoteau P., St#lilairc-de*-Loges (VendésX inf. ter. 34..
Guy Emile, Molène-de-Sauge (Mayenne), infanterie i3o.
Hervé NfarGel, Izoy (Gironde), infanterie 4g-
Hillareb Jean, Bordeaux (Gironde), caporal, infanterie i44.
Jarousieau Eugène, Pont-de-Ville (Charente), irtf. territ. 84,
Jauiin Aimé, Sl~Maurice-d*Auoult (Vendée), inf. territ. 84.
Joncheray Albert, Gatidepcuton (Vendre), infanterie 117,
Joubert Alejtandre, Chernillé (Indre-et-Loire), infant. i3s,
Laburrière Jeun, Rion des Lnndes (Landes), infanterie 18.
Labostï re Henri, Villatrianon. (Landes), infanterie 4g.
Labcyrie Henri, Bergerac (Dordogne), caporal, inf. i44.
Lahrourhe Etienne, Bayonne (Basses-Pyrénées), inf. 4g.
Lacaze Léon-Pierre, Cubzac (Gironde), infanterie 4g.
Lacroix Georges, Huisseau-sur-Mauves (Loiret), inf. i3l.
Lafaye Jean, Bordeaux (Gironde), infanterie 4g-
Laforgue Joseph, Bordeaux (Gironde), infanterie n,
I^aidebcur Georges, Parc-St-Maur (Seine), serg., inf. ter. 84.
Lajoronunc Pierre, Balentin-Vohac (Landes), infant. 4g.
Lalundea Ceorges, Caaaiubon (Gers)f infanterie 9.
La marque Jeun, Aiidoins (Basses-Pyrénées), infanterie 4g.
Lamorleltc Louis, Moulinville (Meuso), ohasacur 8.
Larazet Auguste, Sr.inl ..Sever (Lundi s\ infanterie &a~
Lartigufii Cyprien, Mont^doMarsan (Lande»), infant. 4g.
Larue Louis, Manuud (Landes), infttclerie \q.
Lasserre Flrraia, Doatite (LanAleeJ, infanterie io.
Lassua Léon, Créom (Lande»), infonreria-4g.
Lefebvre Henri, Gueschard (Somme), chasseur à pied 48.
Lcgeiuid Pierre, Quiinper (.Mn^U'ir,. infunteric é.t.
Lerey l'harlr^. Amiens fjSommr)v chaurur a Dicd 8.
Loquet Maueice, VtlleneuA'e~da-Hna9au (Landes), infant, dg.
Lotweau. Léopold, Sain Les. CChanentc-InL), owp\, ira*, eol. 7\
Lubec Joseph, Duaan (Haulaa-Pyrénées), infanbesie
Mages Alfred, Came» (Lande»), infanterie 18:
Magnen Auguste, Foutenay-en-Paris!» (3,-etsOfSe), inf. 48.
Malbec Ernest, Verne (Lot), infanterie i4.
Maréchal Emile, Péreuchies (Nord), infanterie 127.
Martinier Georges, St-Pîcmc-sur-ErYia (.Kayutnae), inf. 1K7.
Mnrby Gustave, Brngeltc (Lot-et-Garonne)^ infanterie s4w
Maaatanne AJbert, Villefrasque (rsntUea-Pyréuées), iaf» 18.
Mozciio François, St-Hihtirc-Troieac (Correse), infant. 11-
■ Mesdonî Jules» Pérencniea-(Nord), infanterie 1.37,.
Minaud Loui»', Pornétsur-Vie-(Vendée), infanL terri*. 8S.
Monnereau Auguste, Sautt-Laur (Deux-Sèvres), inf. ter. 84.
Mnntganté Georges, Vielle-St-Girons (Landes), infanU 4g-
Moulinier Ghnriei, Angoulème (Chaiente), infaoterie 4g.
Nassictte Paul, Saint-Scver (jLandce),. inJanteria 4g4>
Norret Charles, Castes (Landes), infanterie 4g.
Olhorsn Bertrand, Lar-ceven (Bessas-Pyrénée»),. int. 4g.
Ou non t Albert, Paris, infanterie iao>
Papy Jean, CaatelnauDurban (Ariège)i, infanterio Ib
Pedehontaa Adrien, Pau (Basses-Pyrénées), infanterie 4g.
Pelletier Louis, L'Hermenaulti (Vendée),, seng., inf. ter. 84.
PulLoquin Jean, Beauveis (ûise)^ sergent, inf. territ. 83.
Poingt Symphorieu, MeiM>mblet (Veudé*)^ infanterie 84-
Relier Jeun, Bordeaux (Gironde>, génie a.
Robin Edouard, Paris, caporal* infanterio territoriale a.
Rondeau Henri, Chapelliï-Afgieatt (Deux-Sèarea), inf. ter. 84.
Ronsard Baptiste, St-Uilaire-dea-Logo» (Vendée), inf. Si.
Rotté Eugèau, Barkourt (Oise), chasseur a pied S.
Rousseau Henri, St-Denii-la-Ghavasse CVendee), inf. tur. 5t
Sousséde Janvier, Dax (Landes), infanterin iti.
Scotto Auguale, Garubetta-Ore» (Algérie), souavea
(A SU*M**. i.