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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0200
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19 Avril 1916

main de I» surface dn globe, il n'y aurait après-demain
aucun Anglais dans le monde entier qui ne devienne plus
rlïlie. »..

« Des peuples ont lutté pendant des innée* pour une
Tille ou une province : pourquoi ne feraient-ils pas la
fuerre pour un cwngcroa annuel de tant de niUiiards P Les
navires allemand» seront, bientôt nu. fond de la mer ou saisis
comme prises de guerre. Hambourg, Brème, le canal dcKiel
et les porls bal tiques, seront tenu*, bous la menace, dea ca-
nons anglais jusqu'à ce que l'indemnité" tb> guerre soit U&ée.
Bous pouvons dire à la Russie et a la France : prenez libre-
ment vos compensations : prenez en Allemagne ce que vous
roulez, vous pouvez les avoir. L'Allemagne doit être
anéantie.

« Toute la campagne des chauvins anglais depuis lors a
été menée sur le même ton. On voit l'enjeu offert par ces
provocations. »

Ces faits, constate V « Information », le* ministres bel-

Îes à Poiïs, Londres et Iîeilin (dont la ci Gaie lté » publie
ans une série d'articles les témoignages révélateurs) les
traient signalé avec insistance à leur gouvernement, le»
prévenant du danger, dont V « Impérialisme » de l'Angle-
terre meoai-aM la paix de l'Europe.

EtiM F RANGE

LE l'iiAJUJXUr. DU co .1 u \Ni>l >;J-m

H, Clemenceau vient d'éprouver une joie débordante.
D l pu publier un article que l'implacable censure s'est vue.
dan» l'impossibilité de Hipprimer 1 11 lui a suffi, pour cela,
de reproduii*- le compte rendu ofiieiel de la séance du
avril, à la Chambre, où fut discuté et rejeté un projet du
gouvernement sur le commandement cl le rajeunissement
des cadres. 11 constate que dans la « sorte de République »
de « M Poincari et sa troupe » un député peut dire ce qu'un
Journaliste, fût-il président de la. commission de l'année,
H*l pas le droit d'écrire. Reproduisons dans ses giaudçs
lignes l'article de Clemenceau qui contient le compte rendu
Hé cette séance. Voici d'abord quelques lignes d'introduc-
tion perionuelle du directeur de f « Homme Enchaîné » :

k La fortune, qui me devait une rêvante, m'cm ois,
«ifîn le moyen de dire ce que je pense, sans m,'çxooser au
fil du sabre que se plaît fi aiguiser, dans l'ombre, l'auguste
Censure de MM. Briand et Poincaré,

■— De quoi s'agit-il donc P

— Du rajtiuoiisemeni.dtia cadres, comme on dit, ou, pour
préciser, d'un,p£Qjei,de loi du gouvernement eu vue de mo-
difier là lu nie d'.k-(_ de».,cQkmeJs. et des ofliciexs géné-
raux, ... Le gouTcrutittcnt, en, gestation de ré&mne, pro-
pose aux Chambres :

r D abjurer, la Jiimlc dùg<; pour les colonels, les généraux de
Brigade cl les générai;); île diyibiou,

2" Détic autorisé à muinlenir dans les cadres les généraux,
commandants d'année, de détachements d'armée, et même de
c w o; ci. - ! ce, nu.dq|À,dcs Juiiiics fixées.

3' D'clrc autorisé k maintenir dans leur commandement ou leur
emploi lc= officiers généraux passes dans, les. cqdrca de réserve.

C'est sur cette, façon de défaire de, la,, main, gauçLie ce,
Du'on fait de la main droite çruc MM. Maginot, Gialji et Viol-
ette ont exercé, à la tribune, leur droit de critique, en des
termes que je vais rapporter* après une trop longue préface.
I] est temps que je leur donne la parole. A moi, le « Journal
Officiel »! Je résisterai même à la tentation dea commen-
taires, afin d'éviter au lecteur-l'eapeci de coa-« creux d'en-
tonnoirs » que, font les mines, wuJ^rrainea.de, M. Briand
dans les pso^'os qui lui sont étrangères.

Donc, voici M. Maginot à la tribune. Je n'ai point a le

résenter au lecteur. C'est un esprit indépendant et ferme,
en a d-miié maintes preuves. Le débuté de la Meuse noua
arme afïreu"sèment criblé du champ de batadlc, où il ne

s est point ménagé. Des acclamations unanimes le saluent.

Maintenant, amis lecteurs, écoulez les simples et ferme»
paroles, auxquelles M. Briand, lui-même, ne peut rien re-
trancher :

Af. le présidait. La parole est a M Maginot, dans ta discus-
sion générale

flf. Maginot Messieurs, je tiens ù indu|ijer en quelques mots
les raisons qui toot quo je ne. puis voter te projet qui vous est

Je ne volerai pas ce projet, non quo jo pois oppose, von» le
pansez bien, au rajeunissement des cadres do nos. colonels cl de
nos olliaiers geuoruux, mais, au contraire, parce que je suis parti-
san, energiqucment partisan de ce rajeunissement, et que je con-
sumera une le projet présenté par le gouvernement ne permet pas
d'fttcuiOFO- eu résultat- (Très bien '. 1res bien ! sur plusieurs bancs,]

(.lue nous propose-t-on, en effet t D'abaisser d'un'an la limite
d'IIS pour les colonels, de deux ans pour les généraux do bri-
gade, et de trois ans pour les gêner*ni do, division.

Après nous avoir tierces de l espérance d'un micunissemcnt
de notre commandement, que nous réclamons depuis longtemps,
et que tes circonstances exigent plus tmpârtcusemrnt que jamais,
c'est â cela que ion ieiU abouiir ! (Très bien ! iras bien !j

Le projet que vous nous apporte!, monsieur le ministre, est un
projet de temps de paix , c'est un projet de temps do guerre que
nous attendions (1res bien ! trCs bien !)

Cependant, dans son rappoil, qui conclut, d'ailleurs, ù lad op-
tion du projet, mon distingue collègue cl ami, M. Henry Palè,
nous rappelle ttoiijpwle, général en chef de l'arméo d Italie k
Vingt-Sept ans, Moche, mort û vingt-neuf ans, après avoir com-
mande aux plus bellea années de la République, More au, ù Irentc-
sepl uns, vainqueur k Hoheidindeii, et ces jeune 1 m.nrcli.iux do
1 empire- qui appelaient. Augereau « le vis il Augereau. n parce qu'd
avait quaiaute-sept ans 1

i'ouil n'était besoin, mon cticr rapporteur, dfivoquer de pareils
souvenirs pour souligner loul ce quo le projet actuel u de lunule
et d insuffisant Les temps, je le sais, ne sont plus tes mCmes ;
niais u y s loul de mijujc quelque chose qui. reste vrai de tout
temps, c'est que, pour gagner des batailles, il faut avoir de l'ar-
deur, de la prompUAude do décision, de l'audace, l'espul d'ofien-
Sivs et ceU/j vigueur phy^ouo et mpialo qu^ preservo do la, fatigue
comme des autres défaillances et eiupècho de verser, dans la rou-
tine, le moindre etlorl el ta peur des responsabilité.*. (\iîs applau-
di sscincnls.J .....

Les abaissements de., limites d'Age qui vous sont proposés
sont, comme vous l'avez vu, densoires'ct insignifiants. Us ne per-
mettent pas, ils no peuvent pcrmeltco à aucun degré do réaliser
ce rajeunissement do notre commandement que nous sommes tous
ici, si j'en, juge par les conJuJences des uns et des autres, una-
nimes k réclamer. (Applaudisbiimcij^s,)

Le résultat do l'opération, ah ! je l'aperçois : ce sera de
favoriser les injèrèls do carrière do quelques-uns en leur per-
mettant un avancement un pou plus rapide. Médiocre résultat,
comme vous le voyez ! Si c'est cela, que lo gouvernement accepte
et nous apporte comme rajeunisse ment de notre commandement,
d n'csl vraiment pas 1res ambilieui. Pour ma part, je ne puis
■n'associer a son geste linnde-, qui m'apparait comme une nouvelle
manifestation do celle mentalité de moindre effort dont, malgré
les rudes exigences de la guerre, ccui qui nous dirigent ne nous
donnent pas l'impression de s'étro suffisamment dégagés. (Applau-
dissements.)

Je ne volerai pas ee protêt que je considère comme une [arflite
et qui laisserait subsister, sous une apparence do réforme, de»
errements dont il n'est plus possible de no pas apercevoir les in-
convé-iucnLî et les dang^l.....

(M. Maginot ,parle ensuite de la « victoire » qui ne saurait
manquer dans aucun discours parlementaire. Il l'espère ;
mais il continue) ;

Celle victoire, nous ne l'obtiendrons, j'en ai la conviction, con-
viction que les événements ne font que forUfl«r tous les jour»,
qu'A la condition da mettre chacun à sa place (Applaudisssntenlsj,
do ne pas nous hypnotiser indéfiniment sur les sot-disant droit»
de l'ancienneté (Nouveaux applaudissements), qui, trop souvent,
au cours de colle guerre, oui empêché les jeunes talents de surgir,
et en introduisant dans notre commandement, dont noir» haul
cominandfi'nfnt surtout, doni je n'outre pat les service» rendus,
mais auquel il est bien permis, après vingt moi* de guerre, de
demander plus d'acticilé, plus d'initiative, plus de volonté guerriirà
(applaudissements), un peu do ce sang jeune qui Tait les chefs qui
osent, el permet k d*» .homiues de torcer le destin. - (Vsfs, applau-
dissements.) .....

Nous serions bien coupables, messieurs, noua quj avons
accepta le redoutable mandat de veiller sux intérêts du pays, ai,
par une sorte de respect luioutin mcompalible avec, la mission que
□ou» avons reçue du peuple (Très bien! Iris bien !) nous nous
obstinions 0 ne pas voir et à nous taire, à laister se prolonger,
grâee à noire silence, — un silence dont un jour il pourrait- nous

tire demandé de terribles comptes un état de cdosej <ju'i! esl peul-
âtre commode de /iiger satisfaisant, mois dont fat fr drmt de dire,
arec l'impartialité d'un homme qui met au-dessus de tout l'mtécèt
de sa patrie, qu'il ne permet pas d la Fronce d« fircr de ses ad-
mirables, de ses prodigieuses ressources tout le purti qu'ellts. pour-
rait et devrait en atlendie. (Vit» applaudissements répûuis. —
L'orateur, en retournant a son banc, est félicité par ses collègues )

linfiu, M. Viollcfte, député (t socialiste indépendant »,
vice-président de la Cbambre, précise sea pensées :

M, Maurice \ toilette. Nous sommes d accord av.ee lo gouvetr
nnmqnt el la commission pour considérer Vimpencu60 ueccssib»
du rajeunissement des cadres , nous souhaitons trop, comme ta
commission et comme le gouvernement quo h' haut commande-
ment se pénètre de foi et d'enthousiasme et de cetlo ardeur »i
gCuèrcuso qui caractérise lo soldai fraisais, pyur noua réégner
a maintenir de liuuls grades à qui, par routine ou par faiblesse,
se bornerait a subir paresseusement les directions de l'ennemi
sans même penser à ordonner, en temps uliie, celle préparolion
matérielle du champ do bataille, qu'on n'a pas lo droit de négliger,
sous pemo do manquer, do la façon la plus grave, k ses troupe»
et au pays. Noua tomme* donc unanimes, pour ces raisons, aoee
te gouvernement et la commission pour ne p<is maintenir, envers
cl contre tout, des commandements à des hommes tyte leipé.nence
uerli ûin-Ji de démontrer malavisés. (Très bien' très bien! sur
les bancs du parti socialise cl du parti républicain radical et radi-
cal socialiste,)

Mais le projet quo nous discutons, ] on ai peur, n'est qu'une
Ulusion. (Très bien !)---- Ce n'est pas lo moment il examiner com-
ment, dans le passé, il a été fail ustige du droit que la loi actuelle
donne ou cliof, et ce n'est pas non plus le mon)ont du. rechercher
ce qui est advenu de cerUmes promesses faitpi a UiajjjjVes reprises
et depuis longtemps aux membres du Parlement el qui auraienl
peut-être gagné à être tenues plus tôt. puisqu'on aurait pu ainsi
éviter certain» mécomptes quo beaucoup d cuire nous, sur tous
les bancs do cette Chambre, considéraient a peu prfc» inévitable».
(Très bien ! très bien !)

Je demande pardon A la Chambré de m'expliguer avec celt«
prudence, avec celto réserve, sur un projet de cette nature ; mai»
je voudiais que la Chambre comprit combien mes inloiitions vont
beaucoup plus_ loui quo mes paroles. La situation cal trop déli-
cate pour quo je puisse me risquer h en dire davantage

Depuis quatorze mois, il faul bien nous rendre compte que
dans la conscience de beaucoup d'entre nous, se joue le drains
le plus poignant

La foule de» délractturs intéressés est lj qui nous épie. C est
entendu : sujourd liui, traîtres si nous parlons : mms, demain,
peut-être, complices si nous nous tuixons.. (Applaudissements sur
les bancs du parti radical et radical-socialitte cl du parti »ocia:
liste.)

J'ai trop le sentiment do ce que je doi3 a mon. pajjs pour ne
pas, de ces doux accusations, accepter de paraître encore mùjilex
la seconde.

Mais tout do mè-me il y a des limites. Oui, la parole risqua
souvent, en effet, de dépasser la pensée el d inferprcUr, de fogou
insuffisamment informée d'ailleurs, la réahte , 041, le sikncç eal,
souvent signe do sagesse, mais il est aussi, parfois, manucslatipji
d'impuissance cl d© pusillanimité. (Nouveaux applaudissement*
sur les memes bancs,)

Mais voqs, messieurs les membres du, gouvernement, vou»
n'êtes pas tonus dans cette alternative tragique qui nous, étr^inj,
nous ; vous avez ls possibilité de déposer vos pensée» et vo»
résolutions dans des décret» souverains, el, je, le sais, vous avex
commencé. Mais précisément parco que vous. avez, coiryi^ncé, «t,
j'y voia la possibilité, sans aucune arrière-pensée, de, vous dqppor
ma confiance, pour vous permettre de continuer le» actes néces-
saires, Il faut qu'il so\l bien entendu, qu'd s'agit de, dresser de*
actes, car nous ne, pouvqns plus nojff, conlenter d'intau^ni.

A ce compte rendu, M. Clemenceau ajoute ces conclu-
sions : "

« Aujourd'hui, c'est assez de conclure, et la conclusion
de la Chambre, a une assez forte majorité, fut en dépit du
gouvernement — couvert par le gém'ral Fédoya, lui-xmîme,
qui parla muh ;Ll:j m meut pour et couvre - - que. le. pjjojç*
avait beat)» d'être remanié par la commission. En, français,
çeta veut dire : Vieux ou jeunes, il y a de bons el de mauvais,
généraux. Au. gouvernement la responsabilité de§ choix.
Inutile de demander une loi pour avoir l'air de i-ouloir faire
ce qu'on, aurait pu faire dc~* î présent, sans auçrfrt texte nou-
veau.

11 est vrai que si le Parlement venait à constater que le
gouvernement ne tient pa3 compte d'une expérience do vingt
mois, dont les résultats sont »oua dos jeux, c ea£ aux. Cham-
bres que reviendrait ls responsabilité de» conaéq.u£JX£S. »

JUGEMENT NEUTRE SUR LA SITUATION A VERDUN
L'un dea journaux neutres le» plu» objectif» et les mieux
renseignes, le « Bund » de Berne, publie un article de son
collaborateur militaire, qui étaldjï que l'Allemagne n«
mnnquc nullement, de reserves. Il écrit en »ubj*£ance :

On ns saurait dire aujourd'hui dan» quelle mesure ls
babille de Verdun ronli%uj: à la décision de la guerre. On
ne sait encore [xjiiit comment, se termineroiil ces opération»
ell««-mûmes, mai» l'on peut dise qu'ei^a ont, été déclenchée»
a un moment non, pré*u. pur, le* Alliés et avec une force que
ceux-ci ne devinaient pas, de sorte que leur influence est
d'importance. Il ressort de la marche des opération» que le
commandement français a été obligé de jeter toutes sea ré-
serves disponible» sur le point menacé. On a retiré de» trou-
pes de Souches el d'Arrts, du secteur au sud de 1» Somme,
dcB camps retranché» de Paris et de ChAlons, voire même
de Belfort et de Toul, pour les rassembler autour de Verdun.
On a même emprunté une diviaion. à l'importante poajjion^
de Naa,çy, de sorte qu'une attaque de flanc, paçUnJL da la.
ligne Najjcï-Toul, n'eat plus possible h droite, de îa Meuse.

Cela nous ramène à la considération, qug la position)
française de Verdun-Toul, qui était une position d'offensive,
a été repliée par l'attaque allemande ot changée en une
position défensive. Ce fait a son importance pour le caa,
d'une offensive générulç anglo-française, »i les,.Français; n,a
réussissent pas A rétablir ou à assurer relativement leur
situation dans le secteur de Verdun. Car il ne faut pas oublier
qu'une offensive cuire MoJj et Verdun figurait jadjs dans La
plan de campagns français et qu'un ordre général do Jo%e,
a parlé d'une reprise de l'offensive contre le Rhin. Il se peu*
(me la. question, de sav oir ai, ces, plans sont a. jamais dti^ij.u),
on parvkudxc.nt.encore à preojre forme se décide a.L.i,el-
lcmcnj auJ&iM Vcrdu^.

LA CRISE AGRICOLE

Sous ce titra : « Les, Consiquencçj, de ilnoj-gqnlsaupji n. lo
Cyipuia Compare-More], publie dan«__ 1' < Humanité ■ î'arjjçlo quj»
voici : *

Il est certain que l'étal de guerre, provoquant la, mobuV
.suhuii générale d<^ i-kmvnts lumpagnaidj .lu pjflft jiUtttf»
et les,pLua robustes, poj.1!^ un coup tiè^ 1 u Ja M'iutricultu^e.

Et persofiiuî ue pretend, affirmer qii'il sd ay, pvsîiblf;, dans
les condi,W,Hi,3. açl,u.çlicsx d'exliu.ire de notre, sol, la b'q$jnM:
dfi produclions qy. il louroissoit en lempa de paix.

Pourtant, uu^ or^unaaiion - rataoniieue dis iravod agrir.
cole eUa, rid4c ca, va,Wur ujji>.térrea abundonriv** ou en Dut*
penuettraient, uan> una tcitai^u; masure, de t.. „ulei 1-
diéftclt cor^idcraiyja. de tujs, récoltes.

J'ai déjà dit ici que nos ennemis, dool on ne peut con-
tester lésait 01 gulutteur, avaient su f%ira en ce sens un
effort tel quiis arrivaient a. \ivre sur Leurs ptoprea r«%

Au cour* dy, cu^cuujs qu'il a prynonçé n la. . . ..
28 mors dernier, M. Méhnet ministre de ragncuUuce. reco 1-
naissarjit que nous avioaa à enregistrer une perle '. ta
3j394.j[IÛIX liectarcâ d% cultures pour les d^m ûuuic* à*î
guerre, — o^QutjWt que cette pe-rle était enraie ii oft
H>akW*%'9ii^ fr*»fifi, l'en^çuible des terres u^ses eu istnr
port représentent 22 milbons dTiectarça — n'a pui conte-lé
riniportance du déficit de. noire production figucoie oui ti eal
pas impu^aJii* seulcnient a linvasiun d'une j atlie du terr>
toire et a. una, rédutU^i des surtaxa» cultivée*, u'avjfonl gu
bénétoef d'ua* matu-ilœu^re suivante, n'ont pas été Uu-
vailléea comme elles l'étaient ja,dii et que la, pénuri--1 das en-
grais a occasionné une diminutn>n dans le renckii çnt.

D-'où l'obligation de chercher au, dehors 1 e
n'avons pu trouver ch*z nous. Et le relevé ;
des denrées pru-u uant de L agriculture, pendant la p
comprise entre le l" août et le l" mars 1916, noua n
rimpoçUrice de notre d^fiçU,

Pour cas açiiats, 110115 ayena eu recours mu Etats-Unis, i
la RipubliqV^ Argentine, à la, î\us5ie, nuj Indes ang'.a
a, I'IndorClune, etc., etc.

Par-aai les soldats fcaaçais tombés en captivité allemaade, un certain nombre de blessé? et. de rrwJadea ont succombé raaJgrô le& soins dont Uft furent entourés,. La, « GçfjUtè. ».

coaUauc à. palier la li*s.te. oe. ces, viçtimes. du devoir. Un certain nombre- de ces, déûôâés s.'étant toutefois trouves, lors de leur capture, dan^ uu 64at da fa.ibleoie e^luant

touLe porisibilUé de les iaterro^er, il n'a pas été p^bl© d'6taWir exactement leur identité, Dajas cas. cas, la « GcysetLe* » j^iiera- les dfttttt^ (m^çieuje^ .e^.) auça, e;e
poâajJaie de, reGueiltlr.

LISTE H* 19 PnlSJMWW mm. FRANÇAIS DJtCElfÉS MNS LES HOPITAUX ALLE«AHftS

STRASSBURG '/EUS.

Agoslieî AoLpine-Sia^oft, Pary, m/arUerie 37P*

'Albert liciiii, Bcu^l^ru>-les-Iîajn3 (Ifeu^ijUrnfi.), formaJ^B,

n'ayanl pu.étre établie-
Aslor Jeun, fornaaiipu, u'ay.mt pu être l't.iblie.
Aubcrt Lcuis-Victor, Langrea (Hautc-Maxae), sergent, inf. "ïi
'Aucber 'ean, Bcid^des-Champs CDorilogneX chssa. alpins as
Bachelin Ange, infanterie coloniales.
Barbe Joseph, infanterie 97, malripnle 2,397, Limoges.
Bartaclmy Julien, L'EteJon (Allier), infanterie ai.
Beau Jejn, infanterie 99.

Béai Jac^uçfl^orrnjjjjyn, n'ajtanj.. pu, Être él^hlie,
Bcaudel Luurent, Ncuville-les-Dames (Ain), infanterie a3.
Berlioz Philippe, matricule Ma B. Ph,., ij^ï, Cibunonry 1,907
Besseyrijî J. B., formation n'ayant pu ôire établie, matri-
cule 845, Clermont-Ferrand.
Blanjchçt Jejn, Plene (Cilea-du-Noi;d), infanierle 76.
Blaudo» Jeajn-Ciaurb;, M>onuay (Ain), caporal, formaj-iph,

n'a>anl pu être établue.
Blol Jeun, NeuL-Eglise (Puy-de-Dlùme), infant, colon. 6.
Boij Séraphin, Albane (Savoje), infanterie 97.
Bongijjral Jean, Lcijac (G»,rpnn.e), in/anjeri*,aa,
Bos, Jules Cb.ar.leS), Longcbamp (Gûte-d'Or), capitaine, inf. %&

Boudct IJierre, capojral, infanterie. 16.

Bouligol Jules, sergent, infanterie 38.

Bourganl Louis, Aurignac (.Haute-Garonne), infant. 13g.

Bra,\et 1 ouia, Cette (Hérault), infanterie i4o,

Brunv l ouis, Entrevau* (Basacs-Alpee), chasseurs alpins 27".

Burine Adolphe, formation n'ayant pu être établie.

Burlinclmn J.-B., Saiul-Etienne (Loire), iu,Iant. colon. 6,

Ruer Jean-Raptiste-Laurcnl, Lyon (Rhône), Infanterie 17.

Caron Laurent, Sierville (Seine-Inférieure), infanterie 16S.

Caillé Louis, Pnygeroa (Savoie), infanterie So.

Callct Louis, Thoiry, infanterie 99.

Chabmnd Joseph, Rambaud (Hautes-Alpes), zouaves.

Challui Francisque, Roanne (Loire), infanterie, Si.

Chariquiier Floreotui, Beaufort (Isère), infanterie ai.

Chmey Paul, Besançon (Doubs), caporal, infapterie aS.

Chardon Louis, Audunee (Ardèclie), iu/aciterie 99.

Chevrier François, Bonneville (Haute-Savoie), inf. cpl. B.

Colles Pierre, St-Jcan-le-fuy (Ljoire), chasacura alpins aa,
Cot^assot I^uis, Le Crensot (Sn6nc-et-Loire), infnnt. 17g.
Copel M.iriuï-A., St-Jean-dc Maurienne (Savoie), ch. alp. aa.
Corditr Ernest, Le Mont-Saxonnex (Ute-Savoie), inf col. 5.
Colh^net Abel, Ronsoy (Marne), yifanterie 231.
Cuiiaiiie Mnurke, ïnfunlerie 109.

Dechamps Pierre, infanterie iG, matricule Roanne 1913,
■ n" Gfjï.

Délaye Emile, Soissons (Aisne), chasseurs alpins ii.

Delqye Fl&vin, forn>.a,tioin n'ayant pu étrç établie, matricult-

Démojistaçdr Pierçe,, Jorj-sur-S., canoral, infanterie afi,
Denolljy, Jo«pj>, ViMwwfV*. (Isère)t artiUerip_i.
Dérignon Céleatïn, Cl«mjonl-F. (Puy-de-Dôme), ch. alp. it.
Dhondt Léon, Paria, infanterie 4&.

Doridant Nicolas, formation n'ayant pu être établie, matri-
cule 1901, Lpmul, 179a-
Dubcisy Jean, inTanterie 99.

Ducrct B.eniamiQj VUlard-sur-TUôneB (Savoie), ch. à pied 11
Dueret Henry, Aprey (Haute-Marne), caporal, infant, aai.
Dufour Victor, formation n'ayant pu être établie, matricule

191a, Chàloiui-sur-Saône/ 84.
Duparc A^exandre, Allecy-lc-Vieux (Ardèche), infant. 99.
Dupilier Pierre, Danzat (P*iy-de-Don(c), infanterie 16.
Durand Pierre-Marcel, Annecy (Haute-Savoie), inf. 3o.
Durand Paul, Valençay (Indre), infanterie i)5.
Durand CJau.de, Rçnaison, (Loire), chasseur» a pied. aa.
Dutcl Francis, Chazelles-sur-Lyon (Lxjirc), infanterie a3.
Fnipot Auguste, formation n'ayant pu être établie.
Faron Modeste, Meslaur (Loir-et-Cher), infanterie h».
Fausscmagne, ÎS'ocL, Ternaj (I*^rt). chasseurs à pied 3o.
Foignaud Emile, Remircmonl (Vosges), infanterie
Fonteret Clande, sergent-major, formation n'ayant pu être

établie.

Forge .Bernard, infanterie iG,

Frudin Jean-Lia plis te, Ferçiirga (Allier), infaiitiric 27.
Gugnol EugCne, Sainl-Maitin (lliùme), infankrie 76.
Gaide Joseph, Mont-Vah:zun (Savoie), artillerie 1.
Garnier des Garents, (comte de) Fr., Paria, lient., ch. alp II.
Genlil-JMcoï Alexandre, Lyon (Rhôpc), mfjntcrie 99.
Gibod Marcel, matricule 587, 1 y 11, infaiil'Tie lin.
Gillel Antoine, Ménil-Annelles (\rdeunes), infunlerie i6f.
Glénat Auguste, Bejley (Ai,n), lieutenant, infanterie i33.
Gueneau Félix, formation n'ayant pu cire établie, matricule

961, Dijon, 1007.
Guichot Vincent, Parempuyre (Gironde), infant, colon. y3.
Guiguea Joseph, Let GMes-de-Coips (Ijère), infunlerie Rij.
GuUla,umin Alexis, Bu.ssiére-.Munlliiçrin (Mlier), înf. g5.
Guillaumin Louis, Samt-Amand (.Cher), infanterie i3.
Guillennct Henri, Rclmont (DouLt), chasseurs alpins i3.
Guillot François, Paiai-lc-Monml (Suône-et-Loire), inf, i?g._
Gcnigoux Adrien, Eul,remont (Hau,t;-Sa\oie), inf.ml. i33.
Harquel Edoiianl-Léon, Dpp(pftir,e (Vosges), «1 \'-.^ o,
Herikowitz Lucien, Paris, infimlciie 1C7-
Hourit Eugène, Bourg (Ain), infanterie aî
Huet Paul, fonnation n'ayant pu Cire élaMir,

n° a,S8i, Seine, 6* bureau.
Jabouin Auguste-Maurice, Catom (Vmichise), m;
Jaquot Paul, formation n'ayant pu être établie.

Jeannolle Ch., FonJ.çnot-le-Çlulhîau,(Vosges}., cap-, inf,. i^A-.

JeanUn Antoine, Lyon i.Rhône), in,fajiU;ne 90.

Jollivet R«d4, Allagjay (Ghec), cspojrtl, chaaseun, à pied

Joly Louis, cappçal, in/anterie, aa.

Jouanand Félix, Bhon (Nord), chasseurs alpins aa.

Journet Emile, Londes (Haute-Loire), infanterie iofî.

Jouve Guillaume, Nîmes (Alpes-Maritimes), form.aUo^
n'ayant pu être établie, matricule 441, igis.

Lahrcuvray Maurice, Chèvres (AisneJ, iq/aatejrl»), $7.

Lalanno Pierre-Alfred, ïilh (Lafl^)# ct-DMlL inJi*»L "tt<

Laleuf André, Charbonnier (Puy-dp-Dômp), in^a^teric 8&.

Lacoulte Claude, Crandrii (Rhône), caporal, chai, alpins.

Laprade Rodolphe, Provins, (SeinfiretJJaxi»). ioj^njj^i* ^

Leautaud Eugène, Viville-Grenoble (Isère), infanterie 140,

Lcepret Georges, Vierzon (Cher), infanterie lij.

Légère Francii, Serrièreï, infanterie i34,

Ley. Julicn-Marius, Pans, chasseurs à pied 17.

Lombois François, formation n'ayant pu, être établie, matri-
cule n" i,3o3, Chàlons-sur-Saone, 1912.

Marin Hugues, Montmélian (Sa>oie), infanterie 4.

Margcrit Florentin, Le Puy (Haute-Loire), infanlcria. 5s,

Margot ton Jean, Riorgçs (Loire), infanterie i58-

Martin Pierre, Vierzon (Cher), chasseurs à pied, 3.

Massis Firmin, Vivicr-sur-Rbônc, infanterie a3.

Megevand Eugène, Vovray (Haute-Savoie), ebasa. alpins 5l.

Ménager Albert, Rancy (Saône-ct-Loire), infanterie aa,.

Michel Auguste, Sajifiuea (Ivoire), mfauterie 86,

Moren Marcel, Audun (Meurtbe-et-Mo^eile), infauterie aïj).

Mournr Pierre, Crevans (Puy-de-Dôme), infanterie 53,

Octon Jean, infanlenc 1&9.

Ollive Louis, Roquefort (Bouches-du-Rhùne), infant. 3ia,
Paucol Etienne, infanterie io5

Peltrer Emile, Arnosny (Haute-Marnel, sergent, inf. an.

PerigaulX René, Vierzon (Cher), infanterie 86.

Perricr Pierre, Bourg-de-Charnblet, infanterie n5.

Petricr Cyrille, Veinioz (Isère), infanterie 99;

Periicr Etienne, Saint-Etienne (Loite), artillerie 54-

Perrin Paul, Cornimont (Vosges), capoial, chasseurs a p. S.

Petnicr Fiançois, Boussy (Haute-âavoie), infanterie 3o.

Pézaul AU'AanJie-l'aseal-SUiniBlas, Parassy (Cl^cr), înf. 86.

Piclion 1 iimin, Saml-Caulliier (Uaule-Loïrel, infanterie io5,

Philippe Alfiçd, lif.nijeu (Rhône), infanterie 99.

Pliilijip F-ngînc, Sl-Bonnet-lc-Troncy (Rhône), infant, aai.

Pierre Joseph, Vallon (Ardèche), infanterie 5a.

Pomnjier Albert, Besançon (Doubs), infanterie 85.

Plu. el FiancJsc]uc, Priay (Ain), Infanterie a3.

Ponnéc Hcclor-L., Sa^igny-Ies-Beaune (Côte-d'Or), înf. lôj.

Poui Philippe, Roanne (Loire), infanterie 98.

Prail Henri, Privas (Vidccbe), fonnation n'ayant pu ê 1rs

Pressias Pierre^ formation n'ayant pu être établie, matricule

n* i,7s4V Hwi, igi3.
Prud^omma^^^MjBn^voAtLCiireJ, "jfAfltette afr
ïoiteTin Rsp^ael, infanterie 149, matricule 1911, Cijitcau,-

Bavoix Asbart, Mw^L^iaifal (Savoie), ct^sejrrs .al^^ 13..
&enSWJ( Stanislas Ec^cvioufte (Côtc-d'Or), ioian^stf. 3j.
Resmond Georges, iu[i.uu-j,i<i ^5,

Reynard A^toine^ Saint-Etienne (Loire), forn^ation ^'aysoA

pu. êtçe établie.
Rlbard Elle, Nîmes (GagJ),, cajppral, cJ^asseur^ aj^yj* 4,1-
Roure Armand, L« Puy (Gironde), infanterie lai.
RousaeaiA Frtnç,ça,v Lorria, (Lftirai^ chasseur» à p«d a.».
Rowe Jean-Bsptisle, Vogué (Ardèche), infanterie go,.
Rouai Fern.-Marie, Bourges (Cher), sous-lieut., ch. » p. ao.
Ssge Joseph, infanterie 3o.
Ssgnni Jean, M^nteL (Loire), infinie 3j,.
Salyat Jean, PcrpigpAJi (Pyiénécs Ûf^njsdesi, 10,(4411. 343.
Sanial Joseph, Estable (Haute-Loire), chasseurs à pied 28.
Semontc René, EpigaA (Vosgeai, i^Uoleris, iâa.
Setier Gaston-Abel, Sarras (Ard,èj?ljeX infanterie 99.
Suret René, Lizy-sur-Ourcq (Seinç-et-Mnrn6)j cha,ss, u!p aa.
Themud Marie, Bcj^ùges (Gavd), mfanlene 99.
ThuaJ Jean, l\oyaune \amKS ^loibiliaujl, chass. À pv:.i 3s,
Toniréda Jules, Poot-Saint-Esjirit (Gardj, artitterie 6.
Toubhaux Augustc-Audré, Senones (Vosges), cqn., ch. à p. 1
Truaischç Rejié, ChiliUon-sur-Srine (Côtç-d'Orj, m1, ta,! 11
VnucUrc- Henri, Montp,eza.t, iuftmtcrie 5a.
Vernaudon Raoul, Felletin (Creuse), infanterie lai.
Viallel François-Ernest, Jarrier (Savoie), udanjertf 95-
Vigaeron Auguste, Cholet (Maine-et-Loire), chas. * pica\ i«.
Vincent Jules, matricule Vienne, 72a, inftuAtçri«.aci,
Visgron Louji, PréaaaUci (hWute-Luuc), infapterie 3t%
Voitlcjnin Louis, Uaiuniait 1:1 (Marne), infanterie i4&-
*Voiret Arsène, Beirc-le-Cli^leJ (Gôtc-d'Or), infnnlçrie, ai.
Yobui Joseph Euule-N',. Vaiulun' (Doubi), « Un. à pj J i5,
Wannubit Josçph, Gial (Puj-de-Dônie), iufantewff 98.

ZjERBST

Baral Joseph, Saint-Seinin (\rdeche), lufanlerie 83.
Bescond Pierre, Laudouge UUute-Vieime), infant, f'don. a.
Brouilland René, Cordwwid, infanterie coloniale 7
Charrier Joseph, St-llilauv du-Rois (Loirc-lniér.), inf. i3^.
Fontaine Louis, Moudin (Majenne), infanlerie io3.
Forsy Laureut, M4ton (Saêatc-ei-Loire), infanterie. Go,
Groscliemoro Marius, Guiervïtle (S«inc-In Jieieure), drng. 139
La y os se André, infanterie 129.

Lengrand Edmond, Boitry, infanterie tcrritoriaU 17.
Mary Jean, Terisof (Finistère), infanterie 3oS.
Saïdi Saïd, Bhta (Algérie), tirailleurs 1.
 
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