d'Hercuianum. 27
il a fallu les abandonner, parce quelles
étoient fur les murailles des maifons.
Ces peintures forment aujourd'hui une
partie des morceaux précieux qu'on
tire de cette malheureufe Ville.
Les couleurs de ces peintures ont
confervé toute leur fraîcheur ; les ma-
tières les plus combuftibles, telles que
les bois, la poix & l'huile n'ont point
été confumés ; les métaux n'ont point
été fondus : on trouve des morceaux
très - bien confervés , probablement
parce que la cendre dans laquelle ils
étoient, ayant été pénétrée d'eau, s'eft
durcie, & a contribué à leur confer-
vation.
Il paroît cependant difficile d'imagi-
ner que dans ce terrible événement l'in-
çendie n'ait point contribué à en aug-
menter les horreurs. Le feu des atres,
quelqu'écoulement de laves , la grande
chaleur des cendres , peuvent avoir
confumé certaines parties ; & effective-
il a fallu les abandonner, parce quelles
étoient fur les murailles des maifons.
Ces peintures forment aujourd'hui une
partie des morceaux précieux qu'on
tire de cette malheureufe Ville.
Les couleurs de ces peintures ont
confervé toute leur fraîcheur ; les ma-
tières les plus combuftibles, telles que
les bois, la poix & l'huile n'ont point
été confumés ; les métaux n'ont point
été fondus : on trouve des morceaux
très - bien confervés , probablement
parce que la cendre dans laquelle ils
étoient, ayant été pénétrée d'eau, s'eft
durcie, & a contribué à leur confer-
vation.
Il paroît cependant difficile d'imagi-
ner que dans ce terrible événement l'in-
çendie n'ait point contribué à en aug-
menter les horreurs. Le feu des atres,
quelqu'écoulement de laves , la grande
chaleur des cendres , peuvent avoir
confumé certaines parties ; & effective-