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https://doi.org/10.11588/diglit.62777#0062
28 So& 2$<nttjafar steiler/
parce qu’il ne peut plus revenir a les changer.
Le modele etant fini, on travaille ä le mouler,
de la maniere qui fera marquee ä prefent.
Du Moule de; Plätre.
Pour fondre un grand ouvrage de bronze,
©n fait deux Tortes de moules. Le premier eft
ordinairement de plätre, pour avoir le creux
du modele , & le fecond eft fait de potee &
d’une terre compofee : C’eft dans celui - ci que
coule le metal, ainfi que l’on verra dans l’explica-
tion, du moule de potee & de terre & du ban-
dage de fer. Le moule de plätre eft fait de
plufieurs affifes fuivant la hauteur de l’ouvra-
ge; on obferve d’en mettre les jointures aux
endroits de moindre confequence, ä caufe que
les balevres que fait ordinairement la cire en
ces endroits lä, en font plus aifees ä reparer,
& l’on feit auffi enforte que les lits desdites
affifes foient plus bas que les parties qui font
en delfous telles que le ventre & la tete du
cheval d’environ quatre pouces, afin que le
plätre j qui en forme le creux, ait toujouts une
epaifleur fuffifante, pour avoir de la folidite.
Chacune de ces affifes eft compofee de plufieurs
pieces, fuivant les differentes difpofitions du
modele, & de teile grofleur qu’on puiife les
manier aifement. La defcription que je vais
faire du moule de la ligure equeftre, fuffira
pour donner l’idee de ceux de toutes fortes
d’ouvrages.
parce qu’il ne peut plus revenir a les changer.
Le modele etant fini, on travaille ä le mouler,
de la maniere qui fera marquee ä prefent.
Du Moule de; Plätre.
Pour fondre un grand ouvrage de bronze,
©n fait deux Tortes de moules. Le premier eft
ordinairement de plätre, pour avoir le creux
du modele , & le fecond eft fait de potee &
d’une terre compofee : C’eft dans celui - ci que
coule le metal, ainfi que l’on verra dans l’explica-
tion, du moule de potee & de terre & du ban-
dage de fer. Le moule de plätre eft fait de
plufieurs affifes fuivant la hauteur de l’ouvra-
ge; on obferve d’en mettre les jointures aux
endroits de moindre confequence, ä caufe que
les balevres que fait ordinairement la cire en
ces endroits lä, en font plus aifees ä reparer,
& l’on feit auffi enforte que les lits desdites
affifes foient plus bas que les parties qui font
en delfous telles que le ventre & la tete du
cheval d’environ quatre pouces, afin que le
plätre j qui en forme le creux, ait toujouts une
epaifleur fuffifante, pour avoir de la folidite.
Chacune de ces affifes eft compofee de plufieurs
pieces, fuivant les differentes difpofitions du
modele, & de teile grofleur qu’on puiife les
manier aifement. La defcription que je vais
faire du moule de la ligure equeftre, fuffira
pour donner l’idee de ceux de toutes fortes
d’ouvrages.