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feur egale ; apres avoir fait kur modele avec
de la terre ä potier preparee, ou de plätre, ils
l’ecorchoient; c’eft - ä dire , qu’ils en ötoient
tour autour l’epailfeur qu’ils vouloient donner
ä la bronze; deforte que le modele devenoit
le noyau, & apres l’avoir bien fait cuire, ils
le recouvroient de cire qu’ils terminoient, &
für laquelle ils faifoient le moule de potee, dans
lequel le metal devoit couler. On fe fert en-
core quelquefois de cette methode pour les bas
reliefs, & pour les ouvrages dont l’executiori
n’cft pas difficile > mais quoiqu’elle foit expedi-
tive, eile jette pour les grands ouvrages pli^.
fieurs iiiconvenients, qui ont oblige de fe fervir
des pratiques fuivantes.
Toutes les pieces du moule etant aflemblees
dans leurs chapes, on y met de la cire de
l’epaifleur, qu’on veut donner ä la bronze.
Cette epaiileur doit etre differente fuivant les
grandeurs des ouvrages. On donne ordinaire-
ment deux lignes d’epaifleur aux figures des ca-
binets, qui ont environ deux pieds de hau-
teur, demi-pouce aux figures grandes comme
nature> & aux ouvrages au - deflus de cette
grandeur ä proportion, & fuivant les differen-
tes parties, qui ont befoin de plus ou de moins
de force. Voici la maniere , qu’on a pratiquee
pour l’ouvrage dont je parle: Les trois jani-
bes du cheval, qui pörtent, ont ete faites maf-
fives de cire jufqu’aux jarets, pour etre par la
fuite maffive de bronze, afin de donner plus
feur egale ; apres avoir fait kur modele avec
de la terre ä potier preparee, ou de plätre, ils
l’ecorchoient; c’eft - ä dire , qu’ils en ötoient
tour autour l’epailfeur qu’ils vouloient donner
ä la bronze; deforte que le modele devenoit
le noyau, & apres l’avoir bien fait cuire, ils
le recouvroient de cire qu’ils terminoient, &
für laquelle ils faifoient le moule de potee, dans
lequel le metal devoit couler. On fe fert en-
core quelquefois de cette methode pour les bas
reliefs, & pour les ouvrages dont l’executiori
n’cft pas difficile > mais quoiqu’elle foit expedi-
tive, eile jette pour les grands ouvrages pli^.
fieurs iiiconvenients, qui ont oblige de fe fervir
des pratiques fuivantes.
Toutes les pieces du moule etant aflemblees
dans leurs chapes, on y met de la cire de
l’epaifleur, qu’on veut donner ä la bronze.
Cette epaiileur doit etre differente fuivant les
grandeurs des ouvrages. On donne ordinaire-
ment deux lignes d’epaifleur aux figures des ca-
binets, qui ont environ deux pieds de hau-
teur, demi-pouce aux figures grandes comme
nature> & aux ouvrages au - deflus de cette
grandeur ä proportion, & fuivant les differen-
tes parties, qui ont befoin de plus ou de moins
de force. Voici la maniere , qu’on a pratiquee
pour l’ouvrage dont je parle: Les trois jani-
bes du cheval, qui pörtent, ont ete faites maf-
fives de cire jufqu’aux jarets, pour etre par la
fuite maffive de bronze, afin de donner plus