DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.62777#0080
42 Soft» Saltßafar ^Teller,
tre, maflbnnee avec de la terre de ladite com-
pofition, joignant l’epaifleur du noyau, dont
j’ai parle, ce qui a forme une maniere de voute
en dedans du noyau, ou l’on a fait longtems
du feu pour le faire fecher.
Le noyau du cheval etant dahs cet etat, on
a elevee les aflifes du moule, de la figure eque-
ftre du Roi, dans lesqu’elles on a fait les ar-
matures marquees par le deflein, & on a coule
le reftant du noyau avec de la brique & du
plätre. II faüt obferver, d’y mettre des jets
en dedans, pour faire communiquer le metal
aux endroits qui remontent, comme il fe ren-
contre dans des plis de draperies, oü fans cette
precaution il fe trouveroit des vuides, ou le
metal ne pourroit remonter.
On demonte enfuite toutes les aflifes du
moule, en commenqant par le haut, & met-
tant des pilliers butants de fer fous les tra-
verfes de l’armature, ä mefure qu’on les de-
eouvre, afin de foutenir le noyau, de forte
que toutes les pieces du noyau etant demon-
tees , la figure paroit entierement de cire &
femblable au modele de plätre.
On depouille apres cela toutes les pieces de
cire, lorsqu’on a fait für le noyau des repaires,
pour les remettre ä leur place ; de forte que le
noyau devient apparent, & alors on les repa-
re dans tonte fa fuperficie, aux coutures qui
tre, maflbnnee avec de la terre de ladite com-
pofition, joignant l’epaifleur du noyau, dont
j’ai parle, ce qui a forme une maniere de voute
en dedans du noyau, ou l’on a fait longtems
du feu pour le faire fecher.
Le noyau du cheval etant dahs cet etat, on
a elevee les aflifes du moule, de la figure eque-
ftre du Roi, dans lesqu’elles on a fait les ar-
matures marquees par le deflein, & on a coule
le reftant du noyau avec de la brique & du
plätre. II faüt obferver, d’y mettre des jets
en dedans, pour faire communiquer le metal
aux endroits qui remontent, comme il fe ren-
contre dans des plis de draperies, oü fans cette
precaution il fe trouveroit des vuides, ou le
metal ne pourroit remonter.
On demonte enfuite toutes les aflifes du
moule, en commenqant par le haut, & met-
tant des pilliers butants de fer fous les tra-
verfes de l’armature, ä mefure qu’on les de-
eouvre, afin de foutenir le noyau, de forte
que toutes les pieces du noyau etant demon-
tees , la figure paroit entierement de cire &
femblable au modele de plätre.
On depouille apres cela toutes les pieces de
cire, lorsqu’on a fait für le noyau des repaires,
pour les remettre ä leur place ; de forte que le
noyau devient apparent, & alors on les repa-
re dans tonte fa fuperficie, aux coutures qui