RESTAURATION DU TEMPLE DE JUPITER PÀN.HELLÉNIEN. 39
Le champ de la corniche vert brillant, avec des tons bien foncé par-dessus;
Le cavet supérieur rouge.
11 suit de ces couleurs existantes que le grand parti général de décoration, s'il n'est pas tout à fait
complet, a conservé, au moins, encore de grandes données.
Quant aux tons et autres ornements que j'ai employés, ils sont complètement de restauration, et
sont pris souvent ou d'après des peintures de vases grecs, de tombeaux étrusques, ou d'après la
comparaison des moulures analogues à celles du temple.
STATUE
11 ne reste de cette statue que de petits fragments, et encore il n'est pas certain qu'ils en faisaient
partie.
Ces fragments sont : un œil en ivoire avec une cavité circulaire pour y encastrer la pupille; une
main de grande dimension, qui pose ou qui porte un objet quelconque; et un bout de draperie.
N'ayant pas la dimension exacte de la main et n'ayant pu me la procurer, j'ai dû prendre l'oeil en
ivoire comme point de départ, et sa grandeur m'a donné à peu près la grandeur de la statue.
En supposant aussi que le fragment de draperie qui a été trouvé formât partie du Jupiter, cela
indiquerait presque qu'il était assis, puisque les statues de Jupiter debout étaient ordinairement nues,
et ce n'était que lorsqu'il était au repos qu'il avait une draperie sur les genoux.
J'ai donc adopté cette statue assise. Je sais que toutes ces raisons ne sont pas concluantes; mais,
n'ayant pas d'autres renseignements que ceux-ci, j'ai dû m'en contenter et en tirer les conclusions que
j'ai énoncées.
Le piédestal et le tronc sont de restauration.
Cette statue serait donc en marbre, en supposant que la draperie et la main qui porte la victoire en
fissent partie. Je l'ai peinte les cheveux et la barbe dorés, comme cela avait souvent lieu, suivant
Pau sa nias, et le vêtement pourpre, qui est la couleur consacrée à Jupiter.
Cette supposition de la statue peinte est naturelle; puisque les statues extérieures étaient peintes,
celle du dieu devait l'être aussi.
On a déjà beaucoup discuté cette question des statues colorées. Pausanias en cite plusieurs; quelques
auteurs anciens en parlent plus ou moins directement. En tout cas, dans le temple d'Egine, temple qui
est complètement peint, architecture et statues frontales, la supposition de la statue de la divinité
également peinte en découle nécessairement.
On comprendrait plutôt qu'un monument fût simple et que la divinité pour laquelle il était élevé
fût ornée, que de supposer le contraire.
On peut faire observer que celte statue, étant exposée à l'air et à la pluie, devait se détériorer
promptement.
Cette objection pourtant devrait avoir également lieu pour les autres parties, qui sont de même
colorées, et qui se détruiraient tout aussi vite que la statue; car, puisque les Grées avaient adopté,
malgré cet inconvénient, un parti de décoration pour l'architecture, ils pouvaient très bien adopter le
même pour les sculptures.
11 serait, du reste, encore possible qu'une toile, une vela quelconque, se suspendit au-dessus de la
statue, lorsque le temps était pluvieux.
Mais, en tout cas, cette couverture ne devait pas être fixe, ni faire partie, en quoi que ce soit, de
la décoration ni de l'architecture générale.
Le champ de la corniche vert brillant, avec des tons bien foncé par-dessus;
Le cavet supérieur rouge.
11 suit de ces couleurs existantes que le grand parti général de décoration, s'il n'est pas tout à fait
complet, a conservé, au moins, encore de grandes données.
Quant aux tons et autres ornements que j'ai employés, ils sont complètement de restauration, et
sont pris souvent ou d'après des peintures de vases grecs, de tombeaux étrusques, ou d'après la
comparaison des moulures analogues à celles du temple.
STATUE
11 ne reste de cette statue que de petits fragments, et encore il n'est pas certain qu'ils en faisaient
partie.
Ces fragments sont : un œil en ivoire avec une cavité circulaire pour y encastrer la pupille; une
main de grande dimension, qui pose ou qui porte un objet quelconque; et un bout de draperie.
N'ayant pas la dimension exacte de la main et n'ayant pu me la procurer, j'ai dû prendre l'oeil en
ivoire comme point de départ, et sa grandeur m'a donné à peu près la grandeur de la statue.
En supposant aussi que le fragment de draperie qui a été trouvé formât partie du Jupiter, cela
indiquerait presque qu'il était assis, puisque les statues de Jupiter debout étaient ordinairement nues,
et ce n'était que lorsqu'il était au repos qu'il avait une draperie sur les genoux.
J'ai donc adopté cette statue assise. Je sais que toutes ces raisons ne sont pas concluantes; mais,
n'ayant pas d'autres renseignements que ceux-ci, j'ai dû m'en contenter et en tirer les conclusions que
j'ai énoncées.
Le piédestal et le tronc sont de restauration.
Cette statue serait donc en marbre, en supposant que la draperie et la main qui porte la victoire en
fissent partie. Je l'ai peinte les cheveux et la barbe dorés, comme cela avait souvent lieu, suivant
Pau sa nias, et le vêtement pourpre, qui est la couleur consacrée à Jupiter.
Cette supposition de la statue peinte est naturelle; puisque les statues extérieures étaient peintes,
celle du dieu devait l'être aussi.
On a déjà beaucoup discuté cette question des statues colorées. Pausanias en cite plusieurs; quelques
auteurs anciens en parlent plus ou moins directement. En tout cas, dans le temple d'Egine, temple qui
est complètement peint, architecture et statues frontales, la supposition de la statue de la divinité
également peinte en découle nécessairement.
On comprendrait plutôt qu'un monument fût simple et que la divinité pour laquelle il était élevé
fût ornée, que de supposer le contraire.
On peut faire observer que celte statue, étant exposée à l'air et à la pluie, devait se détériorer
promptement.
Cette objection pourtant devrait avoir également lieu pour les autres parties, qui sont de même
colorées, et qui se détruiraient tout aussi vite que la statue; car, puisque les Grées avaient adopté,
malgré cet inconvénient, un parti de décoration pour l'architecture, ils pouvaient très bien adopter le
même pour les sculptures.
11 serait, du reste, encore possible qu'une toile, une vela quelconque, se suspendit au-dessus de la
statue, lorsque le temps était pluvieux.
Mais, en tout cas, cette couverture ne devait pas être fixe, ni faire partie, en quoi que ce soit, de
la décoration ni de l'architecture générale.