SDR LES RUINES ROMAINES DE TIGZIRT
15
siècles ; on y voyait un symbole de salut et de délivrance, on y
retrouvait surtout l'image du sacrifice de la croix et de Dieu le
Père livrant à la mort son Fils bien-aimé '. A gauche d'Isaac age-
nouillé, devait se dresser le patriarche ; plus à gauche, et au-des-
sus, devait être l'ange ou plutôt la main divine sortant des
nuées ; enfin, à droite du sujet et en bas, apparaissait sans doule,
dans des buissons, le bélier aux cornes entravées.
Fig. 11
En ce qui concerne les fragments de droite et de gauche, ils
sont trop mutilés pour qu'on puisse se permettre aucune conjec-
ture à leur égard. Il n'est pas possible, en effet, de les rattacher à
la scène précédente, car entre celui qui porte l'arbre et celui
d'Isaac, on retrouve un fragment de la bordure verticale qui sé-
parait les deux sujets.
On remarquera enfin que les piliers allongés que notre plan
(fig. 1) montre au milieu de la nef, en avant des piliers centraux,
semblent avoir été placés à dessein, lors de la restauration de
1. En. Afrique, outre les lampes, on connaît des briques représentant ce
sujet: voir Bulletin du Comité, 1885, pl. VIII; Bull, di archeologia cristiana;
1884, p. 53 et pl. III ; Revue archéologique, 1888, I, et pl. XI; 1893, II, p. 277,
fig. 4; Doublet et Gauckler, Musée de Constantine, p. 65. —Pour la pose
d'Isaac dans notre mosaïque, conf. en particulier Le Blant, Étude sur les
sarcophages d'Arles, pl. VI, et le verre gravé reproduit par Martigny, Dic-
tionnaire des Antiquités chrétiennes, à l'article Abraham.
15
siècles ; on y voyait un symbole de salut et de délivrance, on y
retrouvait surtout l'image du sacrifice de la croix et de Dieu le
Père livrant à la mort son Fils bien-aimé '. A gauche d'Isaac age-
nouillé, devait se dresser le patriarche ; plus à gauche, et au-des-
sus, devait être l'ange ou plutôt la main divine sortant des
nuées ; enfin, à droite du sujet et en bas, apparaissait sans doule,
dans des buissons, le bélier aux cornes entravées.
Fig. 11
En ce qui concerne les fragments de droite et de gauche, ils
sont trop mutilés pour qu'on puisse se permettre aucune conjec-
ture à leur égard. Il n'est pas possible, en effet, de les rattacher à
la scène précédente, car entre celui qui porte l'arbre et celui
d'Isaac, on retrouve un fragment de la bordure verticale qui sé-
parait les deux sujets.
On remarquera enfin que les piliers allongés que notre plan
(fig. 1) montre au milieu de la nef, en avant des piliers centraux,
semblent avoir été placés à dessein, lors de la restauration de
1. En. Afrique, outre les lampes, on connaît des briques représentant ce
sujet: voir Bulletin du Comité, 1885, pl. VIII; Bull, di archeologia cristiana;
1884, p. 53 et pl. III ; Revue archéologique, 1888, I, et pl. XI; 1893, II, p. 277,
fig. 4; Doublet et Gauckler, Musée de Constantine, p. 65. —Pour la pose
d'Isaac dans notre mosaïque, conf. en particulier Le Blant, Étude sur les
sarcophages d'Arles, pl. VI, et le verre gravé reproduit par Martigny, Dic-
tionnaire des Antiquités chrétiennes, à l'article Abraham.